Ambrose Bierce: Civil War stories (Don Maxwell (pas Ron), 2006)
Pilosité : me souviens plus - Point de vue : aucun - Années : ?
Ambrose Bierce en 1890, lisant trois de ses histoires. Je ne connaissais que vaguement Bierce (merci grande anthologie du fantastique). Renseignements pris, il a fait toute la guerre, combattant notamment à Shiloh et au Mont Kenessaw (et sa disparition inexpliquée en 1913, alors qu'il suit Pancho Villa, a alimenté les fantasmes.)
En tout cas, ce film, bien que téléfilm, est une bonne surprise. Il ne ressemble à aucun autre de cette chronique, et m'a donné envie de lire Bierce. D'un simple point de vue wargamistique, la première partie présente une batterie en action comme on ne peut en voir dans aucun autre film.
La troisième histoire, An Occurrence at Owl Creek Bridge, a aussi été adapté au cinéma en 1962 par Robert Enrico, mais je n'ai pas réussi à mettre la main dessus.
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Abraham Lincoln, Vampire Hunter (Abraham Lincoln Chasseur de Vampires, Timur Bekmambetov, 2012)
Pilosité : me souviens plus - Point de vue : Nord - Années : 1863-65
Abraham Lincoln a perdu sa maman tuée par un vampire quand il était petit. Il a gardé une dent contre eux et les pourchasse à coup de hache.
Navet très cher et sans intérêt. Je n'ai rien contre les films débiles, au contraire, mais quand les mecs se prennent trop au sérieux, c'est eux qui sont débiles.
Sur le thème uchronie/vampires/histoire américaine, la rédaction du Psilète vous conseille plutôt de lire Bloodsilver, du duo Mauméjean/Héliot.
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Abraham Lincoln, Zombie Hunter (Abraham Lincoln Chasseur de Zombies, Richard Schenkman, 2012)
Pilosité : postiche - Point de vue : Nord - Années : ?
Abraham Lincoln a perdu sa maman dans une épidémie de zombies quand il était petit. Il a gardé une dent contre eux et les pourchasse à coup de... faucille !
Navet très bon marché qui surfe sur les éclaboussures du film ci-dessus. Lincoln conduit personnellement une douzaine d'agents secrets en Géorgie pour endiguer une épidémie de zombies. Tout petit budget, mais de manière surprenante, un film que j'ai trouvé assez captivant, peut-être à cause de la musique, et de l'humour dosé très juste.
Je m'appelle Jackson. Non, je ne suis pas mort, mais j'ai perdu un bras et - pourvu que la colle tienne : il y a du vent.
L'interprétation de Lincoln est réussie, pompeuse, habitée et légèrement décalée. Et on a un certain nombre de guest stars, dont un futur président des Etats-Unis (non, pas Grant).
Je m'appelle Pat Garrett, je n'ai pas encore de moustache (c'est une fausse) et quand je serai grand, j'aimerais faire cowboy.
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Abraham Lincoln, Werewolf hunter (Abraham Lincoln, chasseur de loups-garous, 2012)
Abraham Lincoln a perdu sa maman dévorée par un loup-garou quand il était petit. Il a gardé une dent contre eux et les pourchasse à coup de croc de boucher.
Non, je plaisante !
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Dances with Wolves (Dance avec les Loups, Kevin Costner, 1990)
Pilositié : OK - Point de vue : les indiens ils sont trop beaux et gentils - Années : ?
C'est à l'occasion d'une rediffusion aperçue à la télé, que je me suis aperçu que ce film relèvait aussi de la guerre de sécession, par la bataille du début. Donc le voilà, ce qui me permet de boucler ce neuvième billet en attendant le suivant !
Noter que le héros se rase les moustaches en cours de film, comme dans un certain nombre d'autres films (voir billets précédents) !