sábado, 10 de abril de 2010

Colegio en el Asentamiento Humano BASILIO AUQUI. Visita del 3 de marzo del 2010



Hemos construido dos aulas en el Colegio que queda en el Asentamiento Humano "BASILIO AUQUI". podemos apreciar los muros. Gracias al profesor Juan Pablo.






Tenemos una vista más panorámica de una de las aulas.







Podemos apreciar los trabajos de los alumnos del profesor Juan Pablo. Y él nos decía que tenía dos salones de grado diferente en la misma aula. Y ese profesor y sus alumnos nos enseñan que la pobreza no es un obstáculo para los que tienen deseos de aprender. El inmenso cariño que los alumnos tienen a su profesor, ellos sienten realmente que están aprendiendo. Nosotros los de la Asociación dijimos que vale la pena ayudarlos.

Nuestra visita fue en el mes de Marzo 2010 , vemos a la Sra. Mercedes y a la joven Directora de ese Centro Educativo Verónica Ccama. Se está terminando el techado, más las puertas y ventanas.

Podemos apreciar que en Basilio Auqui hay gente que está dispuesta a trabajar, tenemos a los padres de familia contribuyendo a instalar el techado. la Asociación ha dado los materiales y los pobladores han puesto su mano de obra










lunes, 19 de octubre de 2009

Una pregunta ¿quien fué BASILIO AUQUI?




Quisimos preguntar a los pobladores del Asentamiento Humano ¿quién fué BASILIO AUQUI? Habían varias versiones. Unos decían que fue uno de los primeros comuneros que vino al lugar, y que fue asesinado por defender las tierras. Otros dicen, que fue un criador de cuyes en el lugar. Otro dijo que Basilio Aunqui fue alguien que fue asesinado por defender sus tierras en Ayacucho.
Finalmente, encontramos en internet que Basilio Auqui fue uno de esos jinetes de Ayacucho a los que se les conocía como los Morochucos, y que pelearon contra el ejército español, al momento de la Independencia del Perú.

Las futuras aulas del colegio en BASILIO AUQUI




Hay que reconocer, que cuando reciben ayuda, la gente del Asentamiento BASILIO AUQUI se unen, y gracias a su esfuerzo, lograron construir los salones de dos futuras aulas que se ubican en el segundo piso del Colegio Estatal. En la foto vemos a Anne Besnier señalando una de las columnas.

El Asentamiento Humano "BASILIO AUQUI"




El difícil acceso al lugar, más de dos horas de viaje en bus, por caminos polvorientos, hace que el Asentamiento Humano BASILIO AUQUI se encuentre prácticamente aislado. La Posta Médica más cercana está a media hora en mototaxi, y el Hospital Bravo Chico, a más de dos horas en taxi.


Anne y la Sra. Giovanna se encuentran parados en el terreno de lo que será la futura Posta Médica del Asentamiento Humano BASILIO AUQUI

En Jicamarca camino al Asentamiento Humano Basilio Auqui




Quien podrá pensar que algunas vez, esta zona fué verde y que hasta hace unos años eran cultivables?. Ahora, esa zona de Jicamarca se ha convertido en un terreno árido, cuya tierra arcillosa está amontonada y sirve de materia prima para las fábricas de ladrillos que abundan en el lugar.






lunes, 16 de febrero de 2009

Témoinage d'Odile


Manuel


HERNALDO








Odile avec Lisbeth





Odile Lorin, une jeune française, a visité la bidonville de "Santa María" et "27 de Marzo". Ella a vécu deux semaines parmi les habitants du bidonville. Voici sa lettre:
Pérou...
tout a débuté en décembre 2007... Anne, ma marraine, quand je demande des nouvelles de mon filleul Hernaldo, me dit qu'il ne va pas très bien. Sa grand-mère le déscolarise régulièrement pour l'envoyer fouiller les poubelles, afin de faire un peu d'argent...
Les photos que j'ai de lui me montrent un enfant triste...
Je m'étais promis de retourner au Pérou, y étant allée 6 ans auparavant. Le temps semblait arrivé.
Et puis l'inconsciente, impulsive que je suis, réalise soudain qu'elle va se trouver face à un enfant qu'elle ne connait pas, dont elle connait très mal la langue, et les doutes arrivent...
Mais c'est lancé, j'en ai parlé et je sens que je ne peux plus faire machine arrière...
Le voyage se prépare alors peu à peu...
Et le jour J arrive... quelques heures d'avion, cet avion qui apparait effrayant à bien des personnes rencontrées dans le bidonville et qui m'ont souvent demandé si ça ne me faisait pas peur...
Quelques jours avec mes cousins d'abord...
Puis, avec Manuel, chauffeur de taxi, ami fidèle de Fernando et précieux aide pour l'association, nous partons un après-midi...
Une heure de taxi... C'est le luxe, quand on sait qu'un bus doublerait au minimum ce temps !... Et puis la jovialité de cet homme, ses blagues qui font rire tout le monde sauf moi (langage oblige !) aident à aisément passer le temps...
Je découvre alors quelques-unes des réalisations de l'association...
Les nouvelles maternelles peintes, ce qui rend les lieux plus agréables, les escaliers qui, entre autre, me serviront à monter voir Giovanna, que je rencontre pour la première fois ce jour...
Lors de visites à d'autres familles, d'autres endroits du bidonville, je sentirai bien la différence entre avoir ou non l'aide de ces escaliers...
Très souvent, les habitations (pour beaucoup, j'ai du mal à les appeler «maisons») sont construites sur un petit bout de terrain nivelé à flanc de colline, et y aller signifie grimper en s'aidant parfois des pierres pour ne pas glisser.
Je me suis toujours demandé comment faisaient les personnes âgées, les mères avec de jeunes enfants... Elles le font, c'est tout. Elles paraissent seulement beaucoup plus âgées, beaucoup plus vite...
Mais ceci n'est qu'un détail, en comparaison d'un problème qui semble poser beaucoup plus de difficultés quotidiennes, à savoir le manque d'eau courante...
De nombreuses familles ont l'eau courante, dans leur maison. Pas un robinet d'eau chaude et un d'eau froide, et pas de l'eau que l'on peut se permettre de boire directement sans risque, mais de l'eau néanmoins, qui arrive toute seule.
Mais beaucoup d'habitations n'en sont pas dotées. Le raccordement, ainsi que la dépense mensuelle, représentent souvent une somme trop importante à investir d'un coup. Les familles achètent alors des bidons d'eau, qu'il faut bien sûr monter en haut de ces pentes, et qui vont servir pour tout usage, tant culinaire que lavages... Au final, cela s'avère plus cher, mais la dépense étant plus morcelée, elle est plus abordable pour les plus petits revenus.
La cantine soutenue par l'association fonctionne elle-même avec ce système de bidon. Heureusement, une habitation pourvue en eau courante, à proximité, autorise un raccordement pour remplir les bidons, quand nécessaire...
Un long tuyau d'arrosage est alors déroulé et étiré sur une centaine de mètres...
La cantine m'a semblé un lieu de vie important . Elle m'a permis de croiser plusieurs enfants parrainés, ainsi que des mères de familles.
Celles-ci se relaient chaque jour, deux par deux, pour aller au marché acheter les denrées nécessaires et mettent au point un repas, en fonction de ce qui a pu être acheté. Cela prend toute la matinée, entre les courses, la préparation, puis le service et la vaisselle. J'ai toujours été épatée de les voir préparer de telles quantités (entre 20 et 80 repas par jour) avec si peu de moyens... Un gros couteau auquel manque le manche, une petite rape à l'ancienne... Mais le résultat était toujours bon, assurément !
J'émets par contre un bémol en ce qui concerne l'équilibre... Les repas sont toujours constitués de pommes de terre, avec des pâtes, du riz, mais les légumes se font très rares, et la viande encore plus... Question de prix, mais aussi d'habitude alimentaire...
A l'heure du service, chacun vient avec sa gamelle, sa bassine et mange sur place ou emporte chez lui. Souvent, une infusion d'anis, ou mélange d'herbes, était aussi préparée, pour accompagner le repas. C'est aussi une coutume et permet de boire sainement puisque l'eau a alors bouilli.
De nombreuses mamans, des enfants, m'ont demandé si je connaissais tel ou telle, parrains ou marraines des familles. Certains d'entre vous m'ont été nommés, mais, bien sûr, ne connaissant personne , je ne pouvais les renseigner.
L'échange de courrier est donc très important. Pour nous, bien sûr, parce qu'il nous permet de connaître un peu la famille, les enfants que nous aidons, mais aussi pour ces familles, à qui cela donne plus de réalité, de matérialité affective.
J'ai longtemps eu peur, au départ du parrainage, d'envoyer des cartes de mes différents déplacements géographiques, de parler de ma vie. Peur de choquer par une vie pouvant apparaître pleine d'opulence...
Mais j'ai compris, grâce aux familles qui m'ont montré les cartes, les photos reçues, et qui s'en montraient si heureuses, que cela aussi était un soutien.
Cela représente également pour eux une ouverture sur ailleurs.
J'ai ainsi été très surprise de constater que beaucoup de ces enfants (voire des mamans) situent à peine leur pays dans le monde. La France, dont ils connaissent, grâce à l'association, parfaitement le nom, est par conséquent, difficilement située aussi... Ce n'est bien souvent qu'un mot.
Ainsi, on m'a parfois demandé comment j'étais venue, si c'était en voiture...
Parler de la France, en raconter les habitudes de vie, la situer, et inciter à un échange de même nature sur le Pérou et sa culture peut servir de fond à la correspondance, pas toujours facile quand on n'a pa rencontré l'autre. Cela poussera peut-être, de plus, les enfants à rechercher des informations sur leur propre pays, ce qui les enrichira.
Nous pouvons nous réjouir de la création de cette association et de ses résultats. Plusieurs familles m'ont dit que cela avait changé leur vie, celle de leurs enfants. Ainsi Lisbeth, fille de Giovanna, qui peut faire des études d'aide soignante, ce qui serait impossible sans le soutien de l'association. Elle m'a confié avoir dormi sur un banc, quand elle était enfant, et à présent elle se réjouit d'avoir son lit, offert par Amitié France-Pérou.
Jean Ziegler a dit “Tout enfant qui meurt de faim dans le monde d'aujourd'hui a été assassiné”.
Au Pérou, les gens ne meurent pas de faim. Mais ils souffrent de carences alimentaires, par défaut d'informations sanitaires et nutritionnelles suffisantes, et parce que les denrées sont, comme partout dans le monde, de plus en plus chères. Les parrainages permettent donc aux enfants qui en bénéficient de manger au moins une fois par jour relativement correctement, et les projets plus globaux de l'association, tels que celui lié à l'amélioration du local de la cantine, permettent à tous d'en bénéficier.
Il y aurait encore beaucoup à dire, à partager sur les rencontres faites cet été, si enrichissantes pour moi, mais je dirais que le meilleur conseil que j'aie à vous donner, c'est d'aller vous-même à leur rencontre. Ce sont de tels moments de bonheur partagé que s'asseoir avec eux pour boire “un mate” ou jouer avec les enfants.
En ce qui concerne Hernaldo, très timide au départ, n'osant pas me regarder, me parler, il s'est peu à peu ouvert et les gens qui le cotoient m'ont dit ne pas le reconnaître. Il a pris de l'assurance, et il la garde, apparemment, depuis.
Rien que pour cela, ça valait le coup... de tête et de coeur.

miércoles, 29 de octubre de 2008

Se van a cumplir 10 años








La Srta. Janet Alfaro dando su discurso



El día 20 de diciembre se realizazó la clausura del PRONEI "Los Capullitos de Adrian Barbas Voillaume"
Ver mas en
http://fernandoasociacionamitiefranceperou.blogspot.com/











Samedi 18 octobre, nous nous sommes réunis à la cantine des enfants, encore en travaux. Toutes les familles aidées par l'association étaient invitées, d'abord à une messe anniversaire à la mémoire d'Adrien, puis un petit dîner avait été préparé par un groupe de mamans cuisinières. Environ 130 assiettes ont été servies, sans compter les bébés ! C'est pour nous une belle occasion de rencontrer en une seule fois tous ceux qui forment la raison de notre association, et cela nous encourage à continuer !
La cantine termine son agrandissement : la salle à manger n'avait pas encore de toit, mais c'est chose faite à présent. Et le sol sera cimenté samedi et dimanche. Lundi, tout sera sec pour accueillir la soixantaine d'enfants qui y déjeunent du lundi au samedi.
El sábado 18 de octubre, nos reunimos en el local del comedor de niños. Todas las familias que están apoyadas por la asociación estaba invitadas, primeramente a una misa de aniversario en la memoria de Adrien, luego una cena preparada por un grupo de mamás cocineras. Alrededor de 130 platos fueron servidos, sin contar los bebes!. Fue para nosotros una agradable ocasión de reencuentro en una sola vez con aquellos que forman el fundamento de nuestra asociación, y ello nos incentiva para continuar!Se continúan los mejoramientos del comedor: el comedor carecía de techo todavía, pero en la actualidad ya tiene. El suelo será encementado el sábado y domingo. El lunes, todo estará listo para acoger a los sesenta niños que comen de lunes a sábado.

En septiembre cumpliremos 10 años después de aquella aventura que comenzó con un intercambio de dos grupos folklóricos de Perú y de Francia. En el año 1999 vino al Perú el grupo LES TRIOLETTES de la ciudad de VILLEDIEU LES POELES, y a mediados del año 2000 el grupo "Perú Contemporáneo", sostenido por la Municipalidad de Jesús María de Lima, viajó a Europa a hacer presentaciones. Se dice que el folklor peruano es riquísimo por la variedad de danzas que tiene, y porque realmente en Europa son bien apreciados los bailes de la sierra.
En septiembre se cumplirán 10 años también de la visita, en el mes de Septiembre del padre Hervé Passard y de su amigo Thierry Benfegoul, quienes no solo vinieron a hacer una visita turística, sino a conocer las familias pobres del Perú.

Se van a cumplir 10 años de su creación en Francia. Desde sus inicios, nuestra Asociación ha realizado una serie de actividades orientadas a la ayuda social en el ASENTAMIENTO HUMANO DE SANTA MARÍA - San Juan de Lurigancho, como la construcción de cinco escaleras en el cerro Ampliación T 3 , vacaciones útiles para los niños, la construcción de dos aulas de material noble en el Colegio Estatal N° 158 , se apoyó en la ayuda para construir nidos de material madera (porque los nidos no cuentan con el título de propiedad). Se está apoyando al comedor Infantil EL PROGRESO que queda en el Asentamiento Humano "27 de Marzo", así como el "Comedor de Ancianos" de Bayovar.LAS IMÁGENES Y LOS TEXTOS ANTERIORES ESTÁN DESTINADOS A DESAPARECER O A SER REEMPLAZADOS POR OTROS NUEVOS, DENTRO DE POCO TIEMPO.