Après une nuit très secouée en bus couchette, nous arrivons au petit matin à Kuqa.
Une atmosphère étrange règne dans cette ville. Nous avons beau l'arpenter pendant plus d'une heure, nous avons toujours l'impression d'être à la périphérie. De larges avenues traversent la ville... pour quoi ? pour quelques taxis toujours pressés et de nombreuses carrioles à âne. C'est comme si ces avenues avaient été posées là, devant la maison de ces gens qui, eux, n'avaient pas bougé. Nous découvrons aussi les premières maisons traditionnelles, en terre. Les 2 peuples, chinois et ouïghours, ne semblent pas se mélanger. Ou si peu, par cette promiscuité un peu forcée... |
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"Remettre en ordre le marché, améliorer les investissements" proclame cette affiche gigantesque...
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