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4 janvier 2007

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Les Cercles de Culture :

L'Agroglyphe :

Les agroglyphes (en anglais crop circles, parfois traduit par cercle de culture, cercle de récolte ou céréologie) sont des zones d'un champ de blé ou d'autres céréales similaires qui ont été aplaties systématiquement pour former diverses formes géométriques. Ces dernières peuvent être très complexes, allant du simple cercle de quelques mètres à la composition de plusieurs centaines de mètres. Pour les sceptiques, l'ensemble des agroglyphes sont bel et bien d'origine humaine (pour en savoir plus sur l'étude sceptique du phénomène ovni, voir le modèle sociopsychologique ). Bien que l'origine humaine (souvent artistique) de la grande majorité des agroglyphes soit attestée, certaines personnes voient malgré tout dans certains d'entres eux des manifestations d'ordre extraterrestre.


I) Origine du phénomène des agroglyphes :

Les premiers agroglyphes (ou crop circles, "cercles de cultures") sont apparus en Angleterre en 1978. Au fil du temps, les motifs sont devenus de plus en plus complexes. Les premiers agroglyphes étant de simples disques, tandis que certains de ceux apparus dans les années 1990 et 2000 furent très élaborés.
Il est avéré que la plupart de ces manifestations sont d'origine humaine : canulars ou performances artistiques. C'est le cas des premiers agroglyphes connus, qui ont été créés par deux fermiers du Wiltshire : Doug Bower et Dave Chorley.

Dans la région d'Avebury, district de Marlborough, on peut entendre deux sons de cloche concernant ces personnages : certains pensent que ces deux fermiers sortaient la nuit, munis de cordes et de planches, pour tracer ces étranges cercles dans les champs


de blé, de lin ou de colza. Une autre frange de la population aime à prétendre que Doug et Dave étaient seulement deux illuminés portés sur la boisson, revendiquant ces phénomènes comme leurs sans pouvoir le prouver - elle aime ainsi à prétendre que "le mystère reste entier".

Il est intéressant de constater que les agroglyphes n'empêchent pas la récolte de se faire, car la plante, simplement couchée, est encore susceptible d'être ramassée par une moissonneuse. Seulement, ce sont les piétinements causés par les nombreux visiteurs qui posent problème. Certains fermiers, "victimes" d'un agroglyphe, ont crié et crient encore au vandalisme, allant parfois jusqu'à saccager eux-mêmes leurs récoltes pour empêcher les touristes de mettre les pieds dans leurs champs. D'autres en revanche ont décidé de faire payer l'accès à leurs sites, et les visiteurs se fendent volontiers d'une livre ou deux...

Il existe plusieurs groupes artistiques, dont plusieurs possèdent un site web, créant des agroglyphes et donnant des preuves indiscutables qu'ils en sont bien les auteurs ainsi que des explications sur la manière dont ils sont créés. Leurs productions sont souvent reprises par des sites peu scrupuleux cherchant à démontrer l'expansion d'un phénomène surnaturel à la surface du globe. Ces derniers, notamment organisateurs de séjours touristiques spirituels, opèrent bien sûr une sélection : les pieds géants, les portraits d'hommes célébres et autres cartes à jouer dessinées dans les champs n'étant pas présentés.

Il existerait également des indices d'agroglyphes antérieures à 1978. Dès les années 1960, des agroglyhes seraient également apparus en Australie. On retrouverait aussi des témoignages de formes étranges dans les champs en Hollande ou en Angleterre dès le XVIIe siècle, telle la représentation d'un diable faucheur dans une gazette anglaise de l'époque (sourcer de façon précise).

II) Hypothèses alternatives :

Certaines personnes estiment que les agroglyphes, ou du moins certains, ne peuvent pas être des fabrications humaines car ils exigeraient des technologies inconnues. Elles tentent aussi d'argumenter en faveur de l'ancienneté des agroglyphes. En fait, il faut environ trois hommes et une nuit pour accomplir un seul cercle de dimension médiocre, de plus, certains débris, causés par des radiations, sont très difficiles à reproduire.

Plusieurs théories pour expliquer l'origine non humaine (naturelle, surnaturelle, extraterrestre) de ces agroglyphes ont été avancées depuis les années 1960. Aux débuts du phénomène, deux hypothèses s'affrontaient : l’hypothèse naturelle et l’hypothèse d'une cause ufologique. De nombreux groupes marginaux proposent leur propre explication du phénomène, en accord avec leurs croyances, la plupart sans une réelle méthodologie ou rigueur d'analyse (voir liens externes).

III) Phénomène naturel :

Plusieurs théories ont été émises attribuant aux agroglyphes une origine naturelle (tourbillons de vent, « éclairs en boule », vortex de plasma, etc.).

a) Vaisseaux extraterrestres :

Les premiers découvreurs d'agroglyphes eux-mêmes (responsables, comme on l'a vu, de fraude) ont cherché à populariser l'idée que les agroglyphes étaient des empreintes d'atterissages d'OVNI. Certains agroglyphes étant ronds, l'idée fut popularisée qu'ils étaient créés lors de l'atterrissage de soucoupes volantes. Cette dernière thèse a été infirmée par l'apparition de motifs non-circulaires.

De ce point de vue, les agroglyphes sont à rapprocher des pétroglyphes qui ont donné naissance à la Théorie des Anciens Astronautes.

b) Boules de lumière :

W. C. Levengood et N. P. Talbott défendent l'hypothèse selon laquelle les agroglyphes sont réalisés par des boules de lumière (en anglais : Ball of light). Selon eux, de telles boules de lumières émettraient des micro-ondes qui réaliseraient la forme dans les blés. L'origine de ces boules n'est pas précisément définie. Diverses personnes attribuent l'origine de ces boules à des extraterrestres ou à des recherches militaires secrètes, sans apporter de preuves (hypothèses non démontrables).

Dans un article de 1999, Levengood et Talbott prétendent que les blés ont été irradiés. E. H. Haselhoff (2001) propose dans la foulée un modèle physique explicatif

Joe Nickell, membre du Committee for Skeptical Inquiry, a mis en question la fiabilité de ces résultats : l'analyse n'avait pas été faite en double-aveugle et il semblerait que les laboratoires ne puissent pas distinguer les épis de blé qui proviennent des agroglyphes de ceux qui n'en proviennent pas, si on ne leur donne pas l'information avant toute analyse. De plus, le modèle de Haselhoff (2001) n'explique pas comment les micro-ondes coucheraient les épis de blé ni comment ils traceraient la forme de l'agroglyphe dans le champ, mais seulement une possible différence de longueur entre les épis.

Le mystère reste donc entier? Si vous voulez plus d'informations, regardez la vidéo ci-dessous: