FAQ fr.comp.graphisme.pao -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:- Dernière révision : samedi 10 juin 2006 14:00:33 Table des matières -------------------------------------------------- -------------------------------------------------- 1. Introduction -------------------------------------------------- 1.1. 1.1.1. Préambule 1.1.2. Auteurs -------------------------------------------------- 2. Choix du matériel -------------------------------------------------- 2.1. La base 2.1.1. J'ai un Sinclair ZX81 et un Minitel et je voudrais me lancer dans la PAO. Pensez-vous que j'ai des chances de réussir, ou dois-je changer mon matériel ? 2.2. Vidéo 2.2.1. Comment choisir un bon moniteur ? 2.2.2. Un vendeur insiste pour me vendre un écran plat au lieu d'un CRT, sera-t-il adapté à la PAO ? 2.2.3. Dois-je acheter une carte graphique plus puissante pour faire de la PAO ? 2.3. Acquisition numérique 2.3.1. J'ai désormais besoin de numériser des images, quel scanner me conseillez-vous ? 2.3.2. Je pensais me fabriquer une sorte de table lumineuse que je mettrais sur les « dias » (« dia » ou « diapo » : abréviation de diapositive) et négatifs posés sur la vitre du scanner... avec des tubes équilibrés en lumière du jour (Biolux ?) Quid de la mise au point, est-ce gênant avec des caches de dias en plastique ? 2.4. Périphériques d'entrée 2.4.1. J'utilise une souris pour faire du dessin et on me conseille de passer à la palette graphique. Est-ce vraiment mieux et quelle est la différence avec une souris ? 2.4.2. Quels critères prendre en considération lors de l'achat d'une tablette graphique ? 2.4.3. Existe-t-il une souris meilleure qu'une autre pour le graphisme ? 2.5. Imprimantes 2.5.1. Pour la PAO, quelqu'un m'a conseillé une imprimante Postscript, qu'en pensez-vous ? 2.5.2. Je me suis décidé(e) pour une imprimante PostScript. Quelle mémoire doit-elle avoir ? 2.5.3. On m'a également conseillé une *laser* plutôt qu'une *jet d'encre*... Alors ? -------------------------------------------------- 3. Calibration de la chaîne graphique -------------------------------------------------- 3.1. Affichage 3.1.1. Mes couleurs, bien réglées sur XPress, se visualisent très différemment sous un autre logiciel. Puis-je régler cela ? 3.2. Couleurs et impression 3.2.1. À l'acquisition, mon scanner fonce les images et les contrastes ne sont pas assez soutenus. Que faire ? 3.2.2. Lorsque j'imprime mon document couleur sur mon imprimante, les couleurs sont très différentes de ce que je visualise sur mon écran pourtant très bien réglé. Comment gérer ce problème ? -------------------------------------------------- 4. Polices de caractères -------------------------------------------------- 4.1. Préambule 4.1.1. Tout d'abord un peu d'histoire et de sémantique... 4.2. Types de polices 4.2.1. Mais alors, que fait la police ?!? 4.2.2. Et si je n'arrive pas à les différencier ? (Mac jusqu'à OS 9.2) 4.2.3. Alors finalement, Type 1 ou TrueType ? 4.3. Gérer les polices de caractères 4.3.1. J'ai parfois des problèmes d'affichage de mes polices, comment y remédier ? 4.3.2. Et y'en a beaucoup des polices ? 4.3.3. J'ai 2 000 polices sur mon disque... je fais comment moi ? 4.4. Trouver des polices de caractères 4.4.1. Reconnaissez-vous cette police ? 4.4.2. Je cherche des polices de caractères. Où puis-je en trouver ? 4.4.3. Et l'Euro dans tout ça ? 4.5. Problèmes 4.5.1. J'avais un document XPress à faire flasher et lorsque mon flasheur m'a renvoyé une épreuve de contrôle, l'une des polices de caractères que j'utilisais ne s'est visiblement pas imprimée correctement. Que dois-je faire ? -------------------------------------------------- 5. Mise en page -------------------------------------------------- 5.1. Softs de Mise en page et de DAO 5.1.1. Quels sont les meilleurs logiciels de mise en page ? 5.1.2. Bon, c'est bien gentil tous ces logiciels pour les professionnels, mais je veux juste faire un peu de mise en page à la maison. Y a-t-il des alternatives abordables à ces produits de luxe ? 5.1.3. Passé(e) du Mac à un environnement Win, comment faire pour accéder aux capitales accentuées sans avoir à apprendre une suite de codes ésotériques ? 5.2. Notions fondamentales 5.2.1. Qu'est-ce que l'engraissement ? 5.2.2. Tout le monde me dit que la typographie c'est très important ; d'accord, mais où puis-je trouver plus d'infos là-dessus ? 5.3. Utilitaires 5.3.1. Existe-t-il une alternative aux logiciels commerciaux hors de prix qui permettent de créer des codes barre ? 5.3.2. Qui peut me fournir un fichier du calendrier de l'an prochain prêt à flasher ? -------------------------------------------------- 6. Travail des images -------------------------------------------------- 6.1. Vectoriel ou mode points 6.1.1. Quelle est la différence entre une image en mode points et une image vectorielle ? 6.1.2. Puis-je passer d'une image vectorielle à une image en mode points et inversement ? 6.2. Résolution 6.2.1. Qu'est-ce que la résolution d'une image et comment peut-on la calculer ? 6.2.2. On me parle de résolution tonale. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? 6.2.3. Et la résolution optique d'un scanner, c'est quoi ? 6.2.4. Un client m'a demandé de lui numériser une image en 1 500 x 900 pixels, sans me préciser à quelle taille ni à quelle résolution. Comment faire ? 6.2.5. Comment calculer la résolution de numérisation d'une image en fonction de la technique de reproduction utilisée ? 6.3. Formats d'images 6.3.1. Quelle est la différence entre RVB et CMJN ? 6.3.2. Y a-t-il une information disponible sur le traitement de l'image numérique ? 6.3.3. Qu'est-ce que le format TIFF-IT ? 6.3.4. Quel format vaut-il mieux utiliser : TIFF ou EPS ? Plus generalement quelles sont les contraintes/avantages liées à l'utilisation du TIFF ? 6.4. Logos 6.4.1. J'ai la flemme de refaire le logo de mon client, pourtant très connu sur le marché... Pourrais-je le trouver quelque part sur Internet ? 6.4.2. Je cherche un logo pas cher pour une association, où m'adresser ? -------------------------------------------------- 7. Flashage et impression -------------------------------------------------- 7.1. Flashage 7.1.1. Je dois faire flasher un document réalisé sur PC et mon flasheur est équipé en Mac. Comment faire ? 7.1.2. Je dois réaliser un document en bichromie, comment dois-je procéder sous Illustrator (illustration vectorielle) et sous Photoshop (image en mode points) ? 7.2. Préparer un document 7.2.1. Quelles questions dois-je impérativement poser à mon flasheur ou mon imprimeur avant de lui rendre mes documents ? 7.2.2. Y a-t-il des choses à éviter lors de la création d'un doc destiné à l'impression ? 7.2.3. À l'inverse, y a-t-il des choses à ne pas oublier ou à vérifier ? 7.3. Tout ne se passe pas comme prévu 7.3.1. Mon imprimeur me dit que mes logos créés sous Illustrator ne repèrent pas correctement. Help ! 7.3.2. Voici mon problème: lorsque j'imprime des grands cercles, courbes ou textes vectorisés j'obtiens en fait des courbes faites de segments plus ou moins longs. Ceci est très visible et gênant. Comment résoudre ce problème ? Je précise que je suis sur PC et que j'imprime sans RIP sur une Epson EX. 7.3.3. Mon imprimeur utilise des termes que je ne comprends pas... connaissez-vous un dictionnaire spécialisé que je pourrais consulter ? 7.4. Le tirage 7.4.1. Ma question : est-ce que quelqu'un connait une boîte qui fait de l'impression numérique sur Paris, si possible avec un peu de choix dans le papier, le tout pour un prix « raisonnable » ? -------------------------------------------------- 8. Métier -------------------------------------------------- 8.1. Statuts des indépendants 8.1.1. Je veux me mettre en indépendant mais je ne sais pas quel statut adopter. Pouvez-vous me renseigner ? 8.1.2. D'autres infos ? 8.1.3. Au fait, qu'est devenu le SNG (Syndicat National des Graphistes) ? 8.2. Droits d'auteurs 8.2.1. Je recherche des informations sur les droits d'auteurs. -------------------------------------------------- 9. Annexes -------------------------------------------------- 9.1. Bibliographie 9.1.1. 9.2. Copyright 9.2.1. -------------------------------------------------- 1. Introduction ======================================= 1.1. -------------------------------------------------- ........................................................................ 1.1.1. Préambule ........................................................................ Une version purement texte de cette FAQ est disponible en téléchargement ici (encodage unix iso-8859-15) : . Pour ceux qui le désirent, une version permettant de préserver les caractères accentués quelle que soit la plate-forme utilisée est disponible sous forme de fichier RTF : . Pour savoir quels sont les thèmes abordés dans le forum fr.comp.graphisme.pao, consulter la publication par quinzaine « [Conseils d'utilisation] fr.comp.graphisme.pao » de Greg. Cette FAQ n'a pas été rédigée dans le but de « former » les débutants en PAO et vous n'y trouverez pas matière à « vous en tirer tout seul » sans documentation ou formation adaptée. Par contre, elle vous permettra de résoudre certains problèmes fréquemment rencontrés par les amateurs comme par les professionnels. Elle permet aussi de répondre à certaines questions techniques « pointues » ou non, souvent abordées et peu approfondies. De nombreuses questions ne sont pas abordées dans cette FAQ et trouvent cependant déjà leur réponse dans le forum . D'autres sont seulement évoquées ici et ont été plus longuement développées dans ce même forum. Veuillez donc, s'il-vous-plaît, avant de poser une question sur fcgp, lire cette FAQ _et_ effectuer une recherche dans les archives du forum, en utilisant par exemple : . ........................................................................ 1.1.2. Auteurs ........................................................................ Cette FAQ a patiemment été conçue par Frédéric Momméja (fmommeja [chez] free [point] fr), Jean-Marc Gargantiel et Corinne Boudon et gentiment relue et corrigée par Michel Guillou, Agnès Dolloz, Vincent Gillet, Jean-Luc Pradel et Grégoire Seither. Merci également à Jacques André, Jean-Marc Mannucci et Olivier Randier pour leurs contributions. Toute erreur ou question relative à ce document est à adresser directement aux auteurs. Les opinions exprimées dans cette FAQ n'engagent que les auteurs et sont, bien sûr, sous leur seule responsabilité. Une ancienne version html (paginée avec index) de cette FAQ est disponible sur le site de Jean-Marc Gargantiel : . 2. Choix du matériel ======================================= 2.1. La base -------------------------------------------------- ........................................................................ 2.1.1. J'ai un Sinclair ZX81 et un Minitel et je voudrais me lancer dans la PAO. Pensez-vous que j'ai des chances de réussir, ou dois-je changer mon matériel ? ........................................................................ Huhu, oui, il va falloir en changer ! <;-) Que vous utilisiez Windows, MacOS ou un système de la famille des Unix, il vous faudra une machine puissante et la plus rapide possible, bien pourvue en mémoire vive (256 Mo un peu juste, 640 Mo étant un bon début et l'idéal étant supérieur ou égal au gigaoctet). Bien entendu, il faut aussi une grande capacité de disques durs, les logiciels de PAO et les fichiers qu'ils génèrent pouvant peser unitairement plusieurs dizaines, voire centaines de méga-octets. Et quand on sait qu'une simple plaquette quadri monopolise fréquemment plus d'un giga-octets sur un disque dur avec tous les fichiers qui peuvent lui être associés... Il vaut mieux prévoir un peu large, non seulement au niveau disque(s) mais aussi au niveau système d'archivage, ne l'oubliez pas ! PS : Pour ceux qui n'étaient pas nés, un Sinclair ZX81 c'est ça : . 2.2. Vidéo -------------------------------------------------- ........................................................................ 2.2.1. Comment choisir un bon moniteur ? ........................................................................ Un bon système d'affichage nécessite un bon écran *et* une bonne carte graphique. L'un mettant en valeur l'autre, les résultats seront décevants si l'un des deux composants est médiocre. La taille minimale pour un écran adapté à la PAO est le 19". Le 20" ou 21" étant à privilégier dans l'absolu car les logiciels graphiques actuels ont un besoin très important d'espace d'affichage. Le confort total : 2 moniteurs ! Le plus gros affiche la fenêtre de travail, le second, les nombreuses palettes que mettent à notre disposition nos logiciels préférés. <;-) Ce choix du (ou des) moniteur(s) est essentiel si vous passez plusieurs heures devant votre ordinateur tous les jours, surtout pour le graphisme où, souvent, on a le « nez collé sur l'écran »... D'autres facteurs sont aussi importants : la fréquence de rafraîchissement (plus elle est élevée pour une même résolution, mieux c'est), le pitch (moins il est élevé, mieux c'est), la résolution maxi. Vous trouverez dans toutes les revues informatiques et/ou les sites Web des fabricants des éléments comparatifs précis de ces matériels. Enfin, tout bon écran doit pouvoir être branché indifféremment sur Mac, PC ou Station Unix (moyennant la connectique *ad hoc*) et le constructeur doit pouvoir vous fournir un profil et/ou un driver pour le système d'exploitation sur lequel vous travaillez. ........................................................................ 2.2.2. Un vendeur insiste pour me vendre un écran plat au lieu d'un CRT, sera-t-il adapté à la PAO ? ........................................................................ La quasi-totalité des ordinateurs en vente actuellement sont accompagnés d'un écran plat. Ces écrans ne sont pas exempts de qualités : encombrement, confort visuel (bien meilleurs pour les yeux que les écrans cathodiques CRT), consommation électrique. Leur prix étant devenu plus qu'abordable, pourquoi hésiter encore ? La réponse vient du côté de la couleur et de la calibration. Deux cas de figures se présentent à vous : - Si vous n'avez jamais travaillé qu'avec des écrans cathodiques (CRT) de basse ou moyenne gamme, foncez sans hésiter acheter un TFT (écran plat) car il offrira des réglages de chromie équivalents tout à fait suffisants pour égaler ceux de votre précédent matériel. Ne prenez quand même pas un premier prix, hein ! ;) - Si vous aviez déjà un écran haut de gamme ou que la précison de la chromie est primordiale à vos yeux, rien ne remplacera un écran CRT haut de gamme avec la sonde de calibration qui lui est associée. Attention, ces écrans restent dans des fourchettes de prix assez élevées et sont de plus en plus difficiles à trouver. La différence fondamentale dans le domaine de la chromie est la stabilité et le paramétrage des CRT par rapport aux TFT. Un bon exemple est celui de la gamme actuelle des écrans LaCie : les CRT peuvent être calibrés avec une sonde qui agit directement sur leurs réglages matériels (*hardware*) alors que les TFT ne peuvent être calibrés avec une sonde que de manière logicielle. ........................................................................ 2.2.3. Dois-je acheter une carte graphique plus puissante pour faire de la PAO ? ........................................................................ Toutes les cartes graphiques qui équipent les micro-ordinateurs récents sont largement suffisantes pour faire de la PAO en terme de rapidité d'affichage et de mémoire. Seuls ceux qui travaillent sur des projets nécessitant l'utilisation de logiciels 3D (ou de CAO) peuvent avoir besoin de s'équiper d'une carte graphique plus puissante. Elle leur permettra de modéliser des objets complexes beaucoup plus confortablement. Autre cas de figure pouvant vous obliger à changer de carte vidéo ou à en ajouter une supplémentaire : l'utilisation conjointe de deux moniteurs sur une même machine. Une carte graphique pouvant gérer deux moniteurs sera toujours préférable à l'ajout d'une carte supplémentaire qui ne pourra bénéficier de la vitesse du bus AGP sur lequel se trouve la carte vidéo principale. Deux cartes consomment également plus de ressources matérielles qu'une seule. 2.3. Acquisition numérique -------------------------------------------------- ........................................................................ 2.3.1. J'ai désormais besoin de numériser des images, quel scanner me conseillez-vous ? ........................................................................ Il y a beaucoup de modèles différents, de gammes et d'utilisations différentes ; il est donc difficile de répondre complètement dans cette FAQ. On distingue en gros 2 grandes familles de scanners : les « à plat » (de bureau) et les « rotatifs » (à tambour). Les scanners rotatifs, nettement plus chers (minimum 15 500 euros) seront a priori plutôt réservés aux photograveurs, imprimeurs et/ou studios graphiques qui ont de gros besoins de « production ». Ils sont aussi meilleurs en définition, permettant des agrandissements que ne pourraient offrir les scanners « à plat ». Mais les scanners à plat sont bien adaptés à la majorité des travaux de PAO actuels. Ne serait-ce que pour des placements de photos dans des maquettes, pour faire des tests ou des présentations client. Dans cette famille de scanners, on peut trancher en 2 « grandes » gammes de prix : les moins de 1 500 euros et les plus de 1 500 euros. La qualité d'acquisition fera toute la différence, bien évidemment ! Un très bon comparatif des scanners à plat reste disponible sur la page de nos amis Jean-Noël et Nathalie Lafargue à : , malheureusement, tous les essais et infos que vous pourrez y consulter ne sont plus très à jour. Pour ceux que l'anglais ne rebute pas et qui sont intéressés par les scanners de transparents : . ........................................................................ 2.3.2. Je pensais me fabriquer une sorte de table lumineuse que je mettrais sur les « dias » (« dia » ou « diapo » : abréviation de diapositive) et négatifs posés sur la vitre du scanner... avec des tubes équilibrés en lumière du jour (Biolux ?) Quid de la mise au point, est-ce gênant avec des caches de dias en plastique ? ........................................................................ Ça va être gênant pour tout... huhu, mieux vaut abandonner tout de suite une idée aussi saugrenue ! <:-) Pour numériser simplement des dias, ou des négatifs, vous avez besoin d'un dos pour transparents (rétroéclairé) qui n'est généralement pas fourni en standard mais disponible sur presque tous les scanners à plat. Attention cependant, le résultat peut vous décevoir ! Un petit calcul s'impose (en supposant que la résolution _optique_ et non interpolée du scanner est de 600 x 1 200 ppp) : 1 pouce = 2,54 cm, une dia représente donc 1,42 x 0,94 pouce avec une résolution de 600 points par pouces, une numérisation donnera une image de (1,42 x 600) = 852 par (0,94 x 600) = 564 pixels C'est presque du 800 x 600 ! Avec une résolution de 1 200 points par pouces, une numérisation donnera une image de (1,42 x 1 200) = 1 704 par (0,94 x 1 200) = 1 128 pixels C'est honorable pour un affichage écran. :o) Au mieux vous obtenez une image de 1 704 x 1 128 pixels. Pour une impression à 300 points par pouce, cela nous donne : 14,43 x 9,55 cm. C'est à peu près le format d'un petit tirage au labo du coin, mais sûrement pas la même qualité de définition... Si vous souhaitez ne récupérer que vos photos de vacances sur l'écran ou créer des imagettes de placement, un dos transparent pour votre scanner à plat suffira sans problème. Si cela ne vous suffit pas, orientez-vous alors vers des scanners spécifiques aux transparents, qui donnent de meilleurs résultats que les dos pour scanners à plat. Si vous avez beaucoup de diapos et/ou de négatifs à numériser au cours de votre activité, vous devrez privilégier ce type de scanner spécifique, pratiquement obligatoirement. Dans tous les cas, consultez les URL données dans cette FAQ ou prenez conseil auprès de votre revendeur favori. 2.4. Périphériques d'entrée -------------------------------------------------- ........................................................................ 2.4.1. J'utilise une souris pour faire du dessin et on me conseille de passer à la palette graphique. Est-ce vraiment mieux et quelle est la différence avec une souris ? ........................................................................ Une tablette graphique (la palette graphique est un ordinateur complet) possède un support actif à plat (la tablette) sur lequel vous dessinez et un stylet (crayon ou pointeur). C'est très utile pour les personnes qui ont l'habitude de dessiner à la main car elles retrouvent instantanément leur rythme et leur façon naturelle de dessiner. Il est aussi plus facile avec la tablette de récupérer des dessins existant en repassant par dessus, en les calquant en fait. Est-ce que c'est vraiment mieux ? C'est surtout complémentaire d'une souris, l'un ne remplaçant pas l'autre et la souris restant plus adaptée pour la manipulation du logiciel. Bien sûr, tout dépend de vos habitudes de dessin. On peut néanmoins remarquer que pour la PAO « pure » (c'est-à-dire la mise en page de documents, sur ordinateur), la souris est quand même très bien adaptée. Le stylet graphique se conçoit surtout si vous êtes illustrateurs et que vous travaillez plus particulièrement avec des softs comme Painter, Freehand, Illustrator ou Photoshop, pour dessiner, donc ! La gamme des tablettes Wacom est très appréciée par les graphistes pour sa qualité et sa robustesse... mais d'autres marques proposent également de bons modèles. L'idéal étant de demander à les essayer avant d'acheter... À noter la gamme de tablettes Wacom : « Intuos » dont les modèles A5, A4 et A3 sont fournis à la fois avec un stylet et _une souris_ « 4D Mouse » sans fil, dotée de 5 boutons et d'une molette, gérant les déplacements horizontaux, verticaux et en rotation... excusez du peu ! ........................................................................ 2.4.2. Quels critères prendre en considération lors de l'achat d'une tablette graphique ? ........................................................................ - La dimension de la surface de travail et sa résolution d'analyse (nombre d'unités de déplacement détectables par la tablette lorsque le stylet est déplacé d'un pouce). Cette résolution peut varier du simple au double entre deux modèles d'une même marque ! C'est le cas chez Wacom entre la Graphire3 et l'Intuos3 (cette dernière étant de très loin la plus performante grâce à sa résolution de 5 080 points contre seulement 2 032 pour la Graphire3). - La gestion de la pression exercée par le stylet et le nombre de niveaux de pression utilisés (pour continuer sur le même exemple : 512 niveaux pour la Graphire3 et 1 024 pour l'Intuos3). - La qualité des drivers fournis avec la tablette. ........................................................................ 2.4.3. Existe-t-il une souris meilleure qu'une autre pour le graphisme ? ........................................................................ Certaines souris sont tout simplement plus maniables que d'autres et/ou plus sensibles. Elles peuvent être plus ergonomiques, donc plus agréables à utiliser. Bien entendu, il faut privilégier une souris haut de gamme pour le graphisme. Le tapis est lui aussi très important, car certains « encrassent » ou accrochent plus que d'autres. Notez que les souris « optiques » (relevé du déplacement par capteurs optiques) ne connaissent pas ou peu le problème d'encrassement qui frappe les modèles « mécaniques ». À vous de les essayer et de voir la souris qui convient à la taille de votre main et à votre « toucher ». N'oubliez pas de régler vos préférences en fonction de votre utilisation : - dans Tableaux de bord/Souris sur Mac, - dans Paramètres/Panneau de configuration/Souris sous Windows (= Win95, 98, 2000, XP et NT). En général, souris réglée plus lente pour dessiner, plus rapide pour manipuler le système et les menus. 2.5. Imprimantes -------------------------------------------------- ........................................................................ 2.5.1. Pour la PAO, quelqu'un m'a conseillé une imprimante Postscript, qu'en pensez-vous ? ........................................................................ C'est le choix que vous devez faire si vous voulez imprimer directement à partir d'un logiciel comme Quark XPress sans passer par un fichier intermédiaire (PDF). Le problème majeur est le prix qui est bien sûr plus élevé que pour les imprimantes n'offrant pas PostScript. Il est possible de faire traiter du PostScript par une imprimante non PostScript au départ, en se procurant ce que l'on appelle un RIP PostScript, qui est en fait un interpréteur « déporté », c'est-à-dire qu'au lieu de se trouver dans l'imprimante, c'est un logiciel qui tourne en mémoire de l'ordinateur pilotant celle-ci (ex. : StyleScript, Ghostscript, Freedom of Press, Adobe Screen Ready, etc.). Les fichiers PostScript pourront ainsi être imprimés sur une imprimante jet d'encre, en respectant les courbes (lissées) et les effets PostScript intégrés dans votre fichier. Bien entendu, il y a des inconvénients (temps de traitement, lourdeur à l'utilisation, RAM nécessaire, etc.) mais aussi des avantages offerts seulement par quelques RIP : « debuggage » de fichier PS, fichier PS interactif, etc. Enfin, il reste la possibilité évoquée de passer par un fichier PDF intermédiaire et d'imprimer via Acrobat sur n'importe quelle imprimante qui possède un driver pour le système d'exploitation que vous utilisez. ........................................................................ 2.5.2. Je me suis décidé(e) pour une imprimante PostScript. Quelle mémoire doit-elle avoir ? ........................................................................ Pour une imprimante format A4 en noir à 1 200 ppp, 16 Mo paraissent le minimum pour un travail standard de PAO mais des dessins complexes peuvent nécessiter 32 ou 64 Mo. Pour une imprimante couleur, 128 Mo semblent le minimum. ........................................................................ 2.5.3. On m'a également conseillé une *laser* plutôt qu'une *jet d'encre*... Alors ? ........................................................................ Les critères qui vont vous permettre de faire votre choix sont les suivants : - le format d'impression (le *jet d'encre* emporte l'avantage), - le coût à la page (nettement inférieur sur une *laser* si le nombre de tirages est important), - la vitesse d'impression (la *laser* l'emporte haut la main), - la qualité d'impression, généralement meilleure en noir et blanc sur une *laser*, parfois meilleure en couleur sur certaines *jet d'encre*. Essayez d'obtenir des tirages issus des différents modèles que vous propose votre revendeur. Apportez un PDF sur un CD ou une clé USB... Sait-on jamais, peut-être acceptera-t-il d'en sortir un exemplaire sur chaque imprimante qui vous intéresse ? 3. Calibration de la chaîne graphique ======================================= 3.1. Affichage -------------------------------------------------- ........................................................................ 3.1.1. Mes couleurs, bien réglées sur XPress, se visualisent très différemment sous un autre logiciel. Puis-je régler cela ? ........................................................................ Un écran doit être calibré pour pouvoir afficher des couleurs CMJN correspondant aux imprimés que vous produisez (voir le chapitre sur les différences entre RVB et CMJN). Vous pourrez consulter avec profit le site d'Emmanuel Florio : et celui, très graphique, que Daniel Metz est en train de mettre en ligne : . 3.2. Couleurs et impression -------------------------------------------------- ........................................................................ 3.2.1. À l'acquisition, mon scanner fonce les images et les contrastes ne sont pas assez soutenus. Que faire ? ........................................................................ Même remarque que ci-dessus. Une chaîne graphique complète (scanner, écran, imprimante) doit être calibrée précisément pour que l'affichage écran corresponde au résultat imprimé désiré. Vous aurez toujours une différence entre l'écran et l'impression (ou le scanner) mais, ce qui compte, c'est que cet écart soit le « moins grand possible » et, surtout, que vos imprimés finaux soient « propres ». La calibration d'une chaîne graphique est _primordiale_ et indispensable pour tout travail sérieux sur les images et les illustrations qui seront ensuite imprimées. Cette calibration devra être refaite régulièrement, dans des conditions d'éclairage « contrôlées » (donc « contrôlables »), car les écrans vieillissent tous les jours et changent d'eux-mêmes au niveau de leur colorimétrie. Comment procéder ? En plus des deux liens déjà cités pour l'affichage, d'autres éléments de réponse ici : rubrique *Gestion de la couleur*. ........................................................................ 3.2.2. Lorsque j'imprime mon document couleur sur mon imprimante, les couleurs sont très différentes de ce que je visualise sur mon écran pourtant très bien réglé. Comment gérer ce problème ? ........................................................................ L'écran est peut-être très bien calibré, mais certainement pour un type d'impression donné (votre imprimeur par exemple). Ce calibrage ne sera donc pas valable pour toute autre imprimante que celle-ci. Dans votre cas, il faudra créer plusieurs « profils » de calibration : un pour votre imprimante de bureau et un autre pour la presse offset ou la rotative de l'imprimeur. Dans l'absolu, il faudrait définir un profil pour chaque combinaison *périphérique + encre + support d'impression* !. Pour savoir comment procéder, jetez un oeil ici : rubrique *Utilisation des profils*. 4. Polices de caractères ======================================= 4.1. Préambule -------------------------------------------------- ........................................................................ 4.1.1. Tout d'abord un peu d'histoire et de sémantique... ........................................................................ - Jacques André qui maintient la liste « Typographie » (typographie [chez] irisa [point] fr) nous dit : « Juste histoire de relancer le débat, je voudrais rappeler que le mot police a un sens complètement dérivé de son sens initial qui au départ (du temps de Fournier & Co, vers 1760) était la liste des « sortes » appartenant à une fonte et leur prix (police vient de l'italien *policia* (?) qui veut dire qq chose comme liste, mot que l'on retrouve dans police d'assurance), c.a.d. 200 a en corps 12, 150 b en corps 12, etc. le tout pesant tant de tonnes soit à N francs (louis ?) la tonne tel prix pour disposer de telle fonte. Ce mot de police se retrouve encore dans ce sens dans les catalogues de fondeurs de caractères, par ex. Deberny et Peignot, vers 1960, prix et poids ayant un peu disparus. Une police c'est alors le nombre standard de caractères (200 a, 150 b, etc.). » - Olivier Randier abonné à la liste « Typographie » ajoute : « C'est bien dans ce sens originel que je proposais d'utiliser police pour désigner le type de codage utilisé, et de substituer ce terme de "frappe" à "police" dans l'acception où on l'utilise illégitimement aujourd'hui (Times c. 12 serait une "frappe" et non une "police"). L'idée n'étant pas de relancer un débat qui a déjà eu lieu, mais de proposer une solution qui pourrait mettre tout le monde d'accord. Concrètement, pour l'utilisateur lambda, on dira : Un caractère (type ?), c'est, par exemple, l'Adobe Caslon au complet (2 disquettes, facile), Une fonte, c'est l'Adobe Caslon Regular (le fichier postscript ACaslReg), Une frappe, c'est l'Adobe Caslon Regular c. 12 (la bitmap), La police du Caslon, c'est l'ensemble des signes disponibles en Caslon (Standard, SC, OSF, Swash caps, etc.). Mais je rêve, l'utilisateur lambda continuera à dire "la police bitmap, la police imprimante, et la fonte Caslon"... » L'URL de la liste « Typographie » : 4.2. Types de polices -------------------------------------------------- ........................................................................ 4.2.1. Mais alors, que fait la police ?!? ........................................................................ Il existe 3 types de polices, de nos jours : les PostScript Type 1 (ou 2 ou 3) d'origine Adobe, les TrueType d'origine Apple-Microsoft et les OpenType. De façon générale, il faudra _toujours_ essayer de fournir les polices de Type 1 à son flasheur, pour avoir le moins de problèmes relationnels avec lui !!! En effet, les polices T1 (Type 1) sont beaucoup plus adaptées au travail professionnel et semblent générer moins d'erreur au flashage. On les reconnaît au fait qu'elles ont _toujours_ 2 fichiers complémentaires l'un de l'autre : l'un correspondant à l'affichage bitmap (écran) et l'autre contenant les informations PostScript nécessaires au flashage. Une police T1 qui ne posséderait pas ces 2 fichiers (mais seulement l'un ou l'autre, indifféremment) ne devra _jamais_ être utilisée pour un travail professionnel nécessitant un flashage, car elle ne s'imprimera pas. Si vos polices ne sont pas complètes, utilisez-en une autre, carrément. En général, le fichier bitmap d'une police T1 aura une icône représentant un « A » unique sur Mac et l'extension .PFM ou .MMM sur PC, tandis que le fichier PostScript complémentaire aura l'icône d'une imprimante laser, ou un « A » en italique sur Mac, ou autre suivant les fondeurs spécifiques. (un « fondeur » est un fabricant de fontes). Sur PC, il aura l'extension .PFB. Remarque : Vous trouverez parfois un troisième fichier (de type .AFM = Adobe Font Metrics) contenant la liste des approches de paires. Ce fichier ne vous sera utile que si vous désirez éditer et modifier la police avec un utilitaire du style Fontographer. Inutile de fournir ce fichier au flasheur, il n'en fera rien. Les TrueType sont différentes en ce sens qu'un seul et même fichier contient aussi bien les infos bitmap d'affichage que les infos pour le dessin vectoriel des caractères. Leur icône est représentée par un triple « A », on ne risque pas de les confondre avec les T1. Par contre sur Mac, elles peuvent très bien être incluses dans une valise. Sur PC, elles ont l'extension .TTF et leur icône est un double « T » sous Win95. Vous trouverez également un complément d'information sur les polices de caractères sur le site de Marc Herbert : . ........................................................................ 4.2.2. Et si je n'arrive pas à les différencier ? (Mac jusqu'à OS 9.2) ........................................................................ Un bon moyen de vérifier de quel type est une police est de double-cliquer dessus (sur Mac). Si celle-ci s'ouvre en montrant une seule ligne de texte, il s'agit d'une T1. Si celle-ci s'ouvre en montrant 3 zones de textes avec des tailles différentes, il s'agit d'une TrueType. Par ailleurs, une police T1 portera toujours, en regard de son nom, la taille précise de la typo (par exemple: Times/12 points), alors qu'une TrueType ne portera que le nom « Times » (par exemple). Cela est dû au fait que la TrueType, constituée d'un seul fichier, donc, incorpore en elle-même toutes les tailles que vous voulez (elle effectue un calcul interne pour afficher en 200 points si vous voulez). La T1, par contre, ne connaît qu'un nombre limité de tailles bitmap par police, définies justement par son fichier d'affichage (les fonctions PostScript sont, elles, contenues dans la valise PostScript complémentaire dont je parlais plus haut). ........................................................................ 4.2.3. Alors finalement, Type 1 ou TrueType ? ........................................................................ On peut donc constater qu'a priori, les polices TrueType semblent plus évoluées techniquement puisqu'elles ne comportent qu'un seul fichier global qui s'occupe de tout ! C'est vrai !.. au bémol près que, n'étant pas PostScript, elles ne collent pas parfaitement au standard du Pré-presse qu'est devenu ce dernier. Finalement, on peut dire que TrueType est le format le plus efficace en termes de portabilité et de facilité d'emploi... Quant à la qualité de son rendu, elle laisse souvent à désirer car peu de grands fondeurs se donnent la peine de lui faire la cour. Et si les polices TrueType n'ont jamais réussi à véritablement s'implanter chez les professionnels de la chaîne graphique, elle sont malgré tout de plus en plus utilisées ! Le conseil du jour : prévenez toujours votre prestataire (flasheur, imprimeur) de la présence d'une police TrueType d'origine douteuse. Il surveillera le flashage et vous évitera ainsi de découvrir chez votre client que le superbe titre de sa plaquette a été imprimé en... Courrier ! Aaargh ! 4.3. Gérer les polices de caractères -------------------------------------------------- ........................................................................ 4.3.1. J'ai parfois des problèmes d'affichage de mes polices, comment y remédier ? ........................................................................ Il existe un utilitaire indispensable pour la PAO qui s'appelle Adobe Type Manager (ATM) et qui permet à une police T1 d'être affichée dans n'importe quelle taille, (même si l'on n'a que la 12 points à disposition) de façon très précise. Si vous n'avez pas cet utilitaire et que vous vouliez utiliser une taille autre que celle que vous possédez, vous aurez (_à l'écran uniquement_), un affichage infect, avec des effets très désagréables « d'escaliers ». Je dis bien, « à l'écran seulement » car souvenez-vous que la description PostScript d'une fonte T1 est contenue dans son autre fichier complémentaire, comme vu plus haut. C'est ce fichier qui fera les calculs de taille et de résolution d'impression, indépendamment donc de l'affichage de la police dans le document. Concrètement, cela veut dire que même si vous n'avez pas la police en 200 points dont vous avez besoin pour faire une titraille (par exemple), vous pouvez mettre cette taille de police dans votre doc (sans ATM, ce sera très moche à l'affichage écran) et l'envoyer quand même à votre flasheur... tout ira bien à l'impression puisque c'est dans l'autre fichier (PostScript) que se trouve la réelle définition de votre police. Remarque : Sous Mac OS X, ATM n'existe plus car le système gère lui-même l'affichage des polices quel que soit leur type ou leur provenance. ........................................................................ 4.3.2. Et y'en a beaucoup des polices ? ........................................................................ Il existe plusieurs centaines de milliers de polices différentes, fabriquées par des centaines de fondeurs aux talents différents. La plupart des fontes sont copyrightées, car il s'agit réellement d'un travail de création complexe et très long. C'est aussi pour cela que les fontes sont très chères, la plupart du temps (plusieurs milliers de francs pour une collection complète, par exemple !). ........................................................................ 4.3.3. J'ai 2 000 polices sur mon disque... je fais comment moi ? ........................................................................ Vu le nombre incroyable de fontes disponibles, il est très difficile de les gérer efficacement quand elles sont « en ligne »... Il existe donc plusieurs utilitaires permettant, normalement, de les utiliser facilement. Les principaux étaient : - ATM, donc (vu plus haut) et sa version 4.x Deluxe (version commerciale et très puissante dispo sur Mac et PC) À noter qu'Adobe n'assure pas le portage d'ATM Deluxe sur Mac OS X. Certains préconisent Font Reserve [Mac OS X natif] de DiamondSoft ou SuitCase en remplacement. - ATR (Adobe Type Réunion sur Mac uniquement) qui permet de regrouper les polices par familles en fonction de vos besoins spécifiques ; il est donc parfaitement complémentaire d'ATM. Ils formaient, je pense, les 2 utilitaires indispensables pour tout travail sérieux en PAO. - SuitCase (Mac) longtemps considéré comme le meilleur gestionnaire de polices avant l'arrivée d'ATM 4 Deluxe... et a bien du mal à le redevenir, malgré le faible nombre d'adversaires sur Mac OS X ! - Le nouvel outsider qui semble bien surclasser tout ce beau monde actuellement, pour Mac OS X, est Linotype Font Explorer X (). Il a en plus le mérite d'être gratuit, ce qui ne gâche rien. ;) Pour ceux qui sont encore sous OS9 : - Type Tamer (Mac) est un concurrent de ATR en beaucoup plus évolué puisqu'il permet, en plus des fonctions de regroupement des polices, de les visualiser directement dans leur dessin, dans le menu fontes de vos applications. Dommage qu'il provoque des conflits sous certaines configuration. À essayer néanmoins ! - MenuFont (Mac) : nouveau venu, il est concurrent de ATR et/ou de TypeTamer, permettant de classer et de visualiser le dessin des fontes, comme TypeTamer. Semble plus stable que TypeTamer, mais est un peu moins bien évolué... on ne peut pas tout avoir, non plus !!! }:-> À essayer, néanmoins, car très pratique. - MasterJuggler (Mac). Il en existe encore de nombreux autres, mais ceux-ci sont les meilleurs, et de loin. Il est intéressant de noter qu'InDesign (depuis la version 2) n'a pas besoin de gestionnaire de polices externe. Il suffit de lui indiquer où se trouvent vos polices de caractères sur votre (ou vos) disque(s) et il se débrouille seul pour les activer suivant vos besoins tout en vous proposant leur liste complète en permanence. Attention quand même à son énorme gourmandise de mémoire ! 4.4. Trouver des polices de caractères -------------------------------------------------- ........................................................................ 4.4.1. Reconnaissez-vous cette police ? ........................................................................ Avant de mettre le forum à contribution, faites un tour par et , deux sites qui permettent de rechercher le nom d'une police à partir de ses caractéristiques graphiques. ........................................................................ 4.4.2. Je cherche des polices de caractères. Où puis-je en trouver ? ........................................................................ Tout d'abord, les sites commerciaux des fabricants de polices : Adobe : , Agfa type : ou , Monotype (racheté par Agfa) : , Bitstream : , ITC : . Des vendeurs en ligne : FontBureau : , Fontshop : (France) ou (Allemagne), Emigre , Porchez Typofonderie : , Tiro Typeworks : , , En France : , Polices étrangères, gencod ou CMC7 : . Un site fournissant de nombreux liens typos : . Les Polices de caractères sont des produits _commerciaux_ pour la plupart et donc _protégées_ par copyright, mais vous pouvez toujours consulter les sites suivants : , , , , , , , , , , , . Dans le commerce, la solution présentant le meilleur rapport qualité-quantité-prix est la *Corel Mega Gallery*, ensemble de 5 CD-ROM contenant plus de 500 polices (toute la Bitstream Type Collection) et des milliers de ClipArt (illustrations vectorielles) d'assez bonne qualité, tout ça vendu aux alentours de 60 euros... On peut citer également le livre (fourni avec un CD-Rom contenant des polices de bonne qualité) : « Les Polices de Caractères, Typographie à la portée de tous les graphistes » Auteur : Sean Cavanaugh, Éditeur : S & S MacMillan ou encore une offre en ligne financièrement intéressante : . Pour les polices de caractères autres que romanes (grec, hébreu, cyrillique...) : (US : Université de l'Orégon). ........................................................................ 4.4.3. Et l'Euro dans tout ça ? ........................................................................ Plusieurs sites proposent gratuitement des polices de caractères contenant le nouveau symbole de l'Euro : Adobe : , accès direct pour Mac : , Quartet Systems : . Le site , fait le point sur l'utilisation de l'euro. 4.5. Problèmes -------------------------------------------------- ........................................................................ 4.5.1. J'avais un document XPress à faire flasher et lorsque mon flasheur m'a renvoyé une épreuve de contrôle, l'une des polices de caractères que j'utilisais ne s'est visiblement pas imprimée correctement. Que dois-je faire ? ........................................................................ Il faut toujours fournir à votre flasheur une copie de toutes les polices que vous avez utilisées dans votre document. Même si vous savez que votre flasheur possède, par exemple, l'Helvetica Narrow que vous avez utilisé dans votre maquette, il faudra lui fournir « votre » version de l'Helvetica Narrow, car même si les polices ont des noms identiques, il peut y avoir (et c'est fréquent) des fonderies différentes qui les ont créées, donc avec des réglages internes différents. C'est encore plus vrai entre les Mac et les PC. Si vous constatiez néanmoins des différences de typos alors que vous aviez fourni les fontes à votre flasheur, vérifiez donc que celui-ci a bien utilisé les vôtres et non pas les siennes ! En effet, votre responsabilité serait ainsi désengagée en cas de problèmes, ce qui impliquerait normalement que vous n'ayez pas à repayer les flashages de votre poche. À propos de flashage et de polices, n'oubliez pas que celles-ci sont soumises à une licence d'utilisation au même titre que les logiciels. Sauf indication claire stipulant qu'une police est du domaine public, utiliser l'une d'entre elles sans licence en bonne et due forme constitue un acte de piratage. Fournir une copie de ses polices à son flasheur est également illégal... mais toléré si ce dernier efface les polices fournies après flashage... Ce problème est maintenant résolu lorsqu'un travail est fourni au flasheur ou à l'imprimeur sous forme de fichier PDF puisque ce dernier (s'il a bien été créé dans les règles de l'art ;-) contient toutes les polices qui ont été utilisées dans le document. 5. Mise en page ======================================= 5.1. Softs de Mise en page et de DAO -------------------------------------------------- ........................................................................ 5.1.1. Quels sont les meilleurs logiciels de mise en page ? ........................................................................ Tout dépend de l'environnement que vous êtes habitués à utiliser (Windows, Mac OS, etc.) et ce que vous comptez en faire bien entendu. Vous ne choisirez pas la même chose pour faire de la pub, des livres ou des documents destinés à être publiés électroniquement. La plupart des logiciels existent maintenant sous Mac et PC et leurs différences sont minimes. Pour cette raison, il vaut mieux privilégier le système sur lequel vous êtes le plus à l'aise à part si vous êtes sous Unix, système sous lequel les choix sont bien plus restreints. Enfin, il est important de vous renseigner auprès de vos sous-traitants éventuels pour savoir quels softs ils utilisent, sous quelles versions, etc. Les logiciels « les plus répandus et les plus utilisés par les pros » dans le monde sont les suivants : a/ Mise en page : Quark XPress (Mac OS & Win) : (Outre les mises à jour, ce site propose, dans ses divers forums techniques, les réponses à de nombreuses questions posées par les utilisateurs... Consultez-le avant d'appeler au secours !-) Adobe InDesign (Mac OS & Win) ou ou (En plus du support technique : mises à jour, plug-ins freeware). La relève? Depuis plus de 10 ans, Quark avait le monopole dans le domaine du logiciel de mise en page professionelle. Mais depuis, Adobe a riposté, et de très belle manière! Bien plus souple et puissant que Quark, Adobe InDesign apporte de nombreuses fonctions inédites qui valent vraiment le coup. Un site très complet à son sujet : . À noter qu'un *plug-in* dédié lui permet de récupérer les fichiers de feu Adobe PageMaker et de travailler avec les mêmes outils. Adobe FrameMaker (Mac OS & Win) : ou (En plus du support technique : mises à jour, plug-ins freeware). b/ Illustration Vectorielle : Adobe Illustrator (Mac OS & Win) : ou . Macromedia Freehand (Mac OS & Win) : . CorelDraw (essentiellement Win, dispo en versions anciennes sur Mac OS et Unix): . c/ Illustration en mode points : Adobe Photoshop (Mac OS & Win) : ou . Corel (anciennement FractalDesign) Painter (Mac OS & Win) : . d/ Le monde Linux : Tout ce que l'on peut faire en PAO avec Linux sur l'excellent site . ........................................................................ 5.1.2. Bon, c'est bien gentil tous ces logiciels pour les professionnels, mais je veux juste faire un peu de mise en page à la maison. Y a-t-il des alternatives abordables à ces produits de luxe ? ........................................................................ Oui, tous les logiciels décrits ci-après sont « Open Source » et placés en license libre. Ils ne vous coûteront pas d'argent mais un peu de votre temps pour les installer (certains ne tournent que sous Linux) et peut-être beaucoup de temps pour apprendre à les utiliser : a/ Mise en page : Scribus (Linux, Mac OSX & Win) : Excellent petit logiciel de PAO, conçu sur le modèle d'XPress mais orienté avant tout vers la réalisation de fichiers PDF. Maintenant également disponible pour Windows : et pour Mac OSX dans une version facilement installable. Open Office Text (Linux, Win & Mac OSX) : Même si Open Office est à la base un logiciel de bureautique, il remplacera avantageusement Microsoft Word ou même Publisher pour des mises en page simples et rapidement mises en oeuvre, grâce notamment à sa gestion intégrée du format PDF. Ragtime (Win & Mac OSX) : Un logiciel qui n'est ni Open Source ni libre mais gratuit. C'est une petite suite bureautique vraiment orientée PAO. b/ Illustration vectorielle : InkScape (Linux, Win & Mac OSX) : Sans pouvoir rivaliser avec Adobe Illustrator, cet excellent outil propose des fonctionnalités parfaitement suffisantes pour créer des illustrations de grande qualité. Ses particularités : il offre une fonction de vectorisation automatique intégrée très performante et travaille en format natif SVG. Skencil (Linux & Mac OSX) : Anciennement Sketch, il a servi de base de départ au développement d'InkScape. Depuis la création de ce dernier, il suit un développement parallèle et maintient un niveau honorable de qualité. Open Office Draw (Linux, Win & Mac OSX) : Étonnamment Open Office offre un excellent module de dessin vectoriel avec toutes les fonctions nécessaires pour créer de petites illustrations sympa, en particulier des diagrammes avec le puissant outil « Connecteur ». c/ Illustration en mode points / retouche photographique : The Gimp (Linux, Win & Mac OSX) : Ne vous attendez pas à retrouver Photoshop avec « Le Gimp ». Son ergonomie en est assez éloignée mais il reste un outil très puissant de retouche et de création d'images en mode points. Son gros défaut pour un usage PAO : il ne gère pas encore le CMJN. Et hop, un petit tutoriel en français pour bien vous aider à débuter : ! ;-) d/ Autres : Enfin, si vous recherchez un outil spécifique qui ne figure pas ici, vous pourrez jeter un oeil sur l'étonnante liste de logiciels libres ou gratuits mise à votre disposition sur le site de Framasoft, là : . ........................................................................ 5.1.3. Passé(e) du Mac à un environnement Win, comment faire pour accéder aux capitales accentuées sans avoir à apprendre une suite de codes ésotériques ? ........................................................................ Sur , on peut télécharger gratuitement un pilote de clavier enrichi pour Windows 95/98/Me (la version 1.05 prend maintenant en charge les versions NT, 2000 et XP de Windows). Celui-ci, magistralement développé par Denis Liégeois (denis [point] liegeois (à) neottia [point] net), remplace le pilote azerty français standard de Windows et donne accès à quasiment tous les caractères d'une police par simple combinaison de touches. Indispensable ! Pour Windows Millenium/NT4/2000/XP (mais aussi 95/98) : KeyMap, Extenseur de clavier français (shareware), peut-être plus proche des raccourcis Mac, se trouve ici : . 5.2. Notions fondamentales -------------------------------------------------- ........................................................................ 5.2.1. Qu'est-ce que l'engraissement ? ........................................................................ Daniel Metz a eu la gentillesse de mettre ses connaissances sur le sujet à votre disposition... là : . ........................................................................ 5.2.2. Tout le monde me dit que la typographie c'est très important ; d'accord, mais où puis-je trouver plus d'infos là-dessus ? ........................................................................ La typographie française est assez complexe et demande un réel effort de rigueur pour être correctement mise en oeuvre. On pourra commencer par consulter quelques site sur la toile, comme : , la FAQ du forum , , la FAQ Typographie (en cours de rédaction), , qui énonce quelques règles de ponctuation et de typographie indispensables (le reste du site est aussi très intéressant sur la mise en page de documents électroniques), , Petit guide typographique à l'usage de l'Internet qui reprend (malgré quelques erreurs) bon nombre des règles applicables en « print », , le site de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne qui consacre une page au sujet, généreusement « inspirée » (hum !) de l'ouvrage « Maquette et mise en page » de Duplan et Jauneau (Éditions de l'Usine Nouvelle), y compris d'ailleurs pour une partie des illustrations... Cependant, au final, rien ne remplacera l'achat d'un bon ouvrage sur les règles typographiques. Une des meilleures références en la matière est le « Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale », édité par (devinez !) l'Imprimerie nationale, ISBN 2-11-081075-0. Si l'on désire quelque chose de plus concis, l'« Abrégé du Code typographique à l'usage de la presse », Presse et Formation, Les Éditions du CFPJ, ISBN 2-85900-020-8, est également de très bonne facture. 5.3. Utilitaires -------------------------------------------------- ........................................................................ 5.3.1. Existe-t-il une alternative aux logiciels commerciaux hors de prix qui permettent de créer des codes barre ? ........................................................................ « Timan », jeune étudiant en informatique, a mis en ligne la dernière version de son utilitaire de création de codes barre pour MacOS. Celui-ci est non seulement gratuit mais également bien meilleur qu'une bonne partie de ses équivalents commerciaux puisqu'il propose, entre autres, un enregistrement au format Pict vectoriel, ce qui permet de l'ouvrir et de le modifier sous Illustrator... Plusieurs versions sont directement accessibles au téléchargement : Code Barre Fr (MacOS Classic) : , Code Barre US (MacOS Classic) : , Code Barre MacOS X (Fr & US) : . Son site est consultable ici : . Une autre intéressante alternative, dans le domaine de l'Open Source (en langage Python), permet de créer son ISBN (Bookland EAN-13) en ligne sur Internet à l'URL suivante : . Dans le même domaine, sous Linux KDE cette fois-ci, kbarcode permet de créer des codes barre en différents formats, dont l'EPS. _À noter :_ l'ISBN va bientôt passer de 10 à 13 chiffre et se rapprocher ainsi du code EAN. ........................................................................ 5.3.2. Qui peut me fournir un fichier du calendrier de l'an prochain prêt à flasher ? ........................................................................ Même s'il vous faudra « mettre la main à la pâte » avant de pouvoir flasher votre calendrier, la tâche en sera grandement facilitée si vous suivez les liens regroupés ici pour vous par Jean-Christophe Lenormand : 6. Travail des images ======================================= 6.1. Vectoriel ou mode points -------------------------------------------------- ........................................................................ 6.1.1. Quelle est la différence entre une image en mode points et une image vectorielle ? ........................................................................ Une image en mode points est composée de points (ou pixels), c'est le cas pour les photos. Une image vectorielle est composée d'objets définis par leurs coordonnées par rapport à une origine de référence, c'est le cas de la plupart des logos. La dernière est plus facilement modifiable que l'autre. L'image en mode points peut se trouver sous beaucoup de formats différents (EPS, TIFF, GIF, JPEG, PNG, PICT, PCX, BMP, PSD, PCD pour les plus standards) générés eux aussi par de nombreux logiciels (Photoshop, PaintShop Pro, etc.). L'image vectorielle, si elle peut se trouver sous différents formats relatifs aux logiciels qui les ont générés (AI [ou EPS] pour Illustrator, SVG pour Inkscape ou Skencil, CDR pour Corel Draw...), est plus fréquemment utilisée sous le format EPS. Il faut noter 2 choses : a/ Vous remarquerez que le format EPS figure dans les deux listes (mode points _et_ vectoriel). Le format EPS (Encapsulated PostScript ou « PostScript Encapsulé » en français) a justement été conçu pour disposer d'un « contenant » susceptible d'héberger photos et illustrations, qu'elles soient d'origine en mode points ou vectorielles. C'est un format passe-partout _à condition_ que son code PostScript soit « propre », c'est-à-dire qu'il soit généré par un programme qui gère le langage PostScript correctement (au hasard : Photoshop et Illustrator par exemple <;-). b/ Nous vous conseillons de proscrire l'utilisation du format PCX car chaque concepteur de soft ayant défini son propre format PCX, il en existe des tonnes, avec des algos de compression différents, incompatibles les uns avec l'autres. À fuir donc. Pour plus d'informations, vous pourrez consulter le site qui contient également une rubrique sur les formats d'images. Pour ceux qui s'intéressent également à la programmation, la description du codage binaire de la plupart des formats graphiques (toutes plate-formes confondues) est accessible en anglais sur . ........................................................................ 6.1.2. Puis-je passer d'une image vectorielle à une image en mode points et inversement ? ........................................................................ Il n'y a aucun problème pour transformer une image vectorielle en une image en mode points. Il suffit de l'exporter en un fichier de type mode points que l'on pourra ensuite éditer dans n'importe quel soft de traitement d'image. La manipulation inverse est en revanche impossible, sauf à passer par un logiciel spécifique (du genre Adobe Streamline, , le plug-in Silhouette pour Illustrator ou encore l'utilitaire Open Source : ) qui va transformer les zones en mode points en tracés vectoriels, de façon automatique et paramétrable, en fonction de vos réglages et de vos besoins spécifiques. La qualité est souvent excellente, mais les réglages optimaux sont assez compliqués à trouver... il faut tâtonner un moment avant de trouver le meilleur réglage pour tel ou tel type d'image.... Une alternative possible est de travailler avec Photoshop : utiliser la baguette magique et les autres outils de sélection de Photoshop, convertir la sélection en tracé, puis exporter (ou copier-coller) ce tracé vers Illustrator. 6.2. Résolution -------------------------------------------------- ........................................................................ 6.2.1. Qu'est-ce que la résolution d'une image et comment peut-on la calculer ? ........................................................................ La résolution d'une image mesure la finesse de détails d'une image numérique. L'échelle utilisée pour l'exprimer dépend du périphérique de visualisation : - sur écran ou dans un fichier, on la mesure en pixels (ou points) par pouce (ppp ou ppi) ou pixels par centimètre (ppcm). - en imprimerie, (sur papier, film ou bromure), on la nomme linéature et elle est mesurée en lignes par pouce (lpp ou lpi) ou, plus rarement, en lignes par cm (lpcm). Ainsi, plus la résolution (ou la linéature) est élevée, plus il y a de détails dans l'image. Mais rien ne sert d'aller trop loin dans la haute résolution, les imprimantes et les écrans ayant un niveau maximal de résolution qu'il est inutile d'essayer de dépasser sous peine de générer des fichiers extrêmement lourds (en taille), pour rien, donc ! Un site (en langue anglaise malheureusement) apporte d'intéressantes informations sur la résolution des images : . ........................................................................ 6.2.2. On me parle de résolution tonale. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? ........................................................................ Il s'agit du nombre de bits utilisés pour coder les couleurs d'une image numérique. Une image dont la résolution tonale est codée sur 1 bit ne permettra d'avoir que du noir ou du blanc (un bit pouvant prendre la valeur 0 ou 1). Codée sur 4 bits, elle pourra contenir 16 couleurs (2 puissance 4). Codée sur 8 bits, elle pourra contenir 256 couleurs (2 puissance 8) ; c'est le cas de la plupart des similis (images en niveaux de gris) et des images GIF utilisées sur Internet. Codée sur 24 bits, elle pourra contenir plus de 16 millions de couleurs (2 puissance 24), c'est le cas des images destinées à la visualisation écran en couleurs réelles (notamment des images au format JPEG utilisées sur Internet). Codée sur 32 bits, elle pourra contenir plus d'un milliard de couleurs (2 puissance 32) ; c'est le cas des images destinées à l'impression en quadrichromie. Il va sans dire que plus la résolution tonale est élevée, plus l'image pèse lourd en termes d'occupation mémoire. Exemple : Une même image de 1000 x 1000 pixels pèse: - 123 Ko si elle possède une résolution tonale de 1 ((1 000 x 1 000 x 1) / 8) / 1 024 = 122,07 Ko - 489 Ko si elle possède une résolution tonale de 4 ((1 000 x 1 000 x 4) / 8) / 1 024 = 488,28 Ko - 977 Ko si elle possède une résolution tonale de 8 (simili ou couleur) ((1 000 x 1 000 x 8) / 8) / 1 024 = 976,56 Ko - 2,86 Mo si elle possède une résolution tonale de 24 (RVB) ((1 000 x 1 000 x 24) / 8) / 1 024 = 2 929,68 Ko / 1 024 = 2,861 Mo - 3,82 Mo si elle possède une résolution tonale de 32 (CMJN) ((1 000 x 1 000 x 32) / 8) / 1 024 = 3 906,25 Ko / 1 024 = 3,814 Mo ........................................................................ 6.2.3. Et la résolution optique d'un scanner, c'est quoi ? ........................................................................ C'est la résolution obtenue sur un scanner par échantillonnage _direct_ d'un document opaque ou transparent. La résolution de l'image numérique qui en est issue s'exprime en points (ou pixels) par pouce (ppp ou ppi). La plupart des scanners offrent une « résolution effective » supérieure à leur résolution *optique* en ajoutant à l'image des pixels supplémentaires par interpolation logicielle. Le meilleur résultat sera _toujours_ obtenu en ne dépassant pas la résolution optique du scanner. Attention, sur les documents commerciaux des scanners, c'est généralement la résolution _effective_ qui est mise en avant. Elle ne doit jamais être prise en compte lors de l'achat d'un tel matériel. Demandez toujours la résolution _optique_ du scanner ; c'est elle qui fera la différence entre 2 modèles. ........................................................................ 6.2.4. Un client m'a demandé de lui numériser une image en 1 500 x 900 pixels, sans me préciser à quelle taille ni à quelle résolution. Comment faire ? ........................................................................ Ces informations sont redondantes ! Une image est définie soit par sa taille absolue exprimée en pixels, soit par sa taille relative (exprimée en unité de mesure « mm, cm », etc.) _et_ sa résolution. Une image de 1 500 x 900 pixels (sa taille absolue) aura une taille relative de 12,7 x 7,62 cm en 300 points par pouce (ou 120 points par cm). En 150 points par pouce, la même image de 1 500 x 900 pixels aura une taille relative de 25,4 x 15,24 cm. ........................................................................ 6.2.5. Comment calculer la résolution de numérisation d'une image en fonction de la technique de reproduction utilisée ? ........................................................................ Allons-y pour un peu de théorie ! <;-) Facteur d'échelle = Taille désirée / Taille de l'original Images au trait> Résolution de numérisation = Résolution du périphérique de sortie x Facteur d'échelle Ex. : Imprimante laser 600 ppp, échelle : 1,5 Résolution de numérisation = 600 x 1,5 = 900 ppp Taux d'agrandissement/réduction = 100 % ou bien Résolution de numérisation = 600 ppp Taux d'agrandissement/réduction = 150 % Images couleur & en niveaux de gris (similis) a/ Impression par tramage conventionnel : Résolution de numérisation = Linéature x Facteur de qualité (fq) x Facteur d'échelle Empiriquement, on considère que fq = 2 si la linéature est inférieure ou égale à 133 lpp, et que fq est supérieur ou égal à 1,5 si la linéature est supérieure à 133 lpp. Ex. : Linéature : 175 lpp, échelle : 1,5 Résolution de numérisation = 175 x 1,5 x 1,5 = 394 ppp Taux d'agrandissement/réduction = 100 % ou bien Résolution de numérisation = 263 ppp Taux d'agrandissement/réduction = 150 % b/ Impression par tramage stochastique (ou aléatoire) : Résolution de numérisation = Linéature de référence x Facteur de qualité (fq) x Facteur d'échelle Ici fq est supérieur ou égal à 1 Ex. : Linéature de référence : 175 lpp, échelle : 1,5 Résolution de numérisation = 175 x 1 x 1,5 = 263 ppp Taux d'agrandissement/réduction = 100 % ou bien Résolution de numérisation = 175 ppp Taux d'agrandissement/réduction = 150 % c/ Impression en tons continus sur papier (sublimation) : Résolution de numérisation = Résolution du périphérique de sortie x Facteur d'échelle (valable également pour les images en niveaux de gris sur imageur) Voir exemple . d/ Impression en tons continus _couleur_ sur film (imageur de diapos) : Résolution de numérisation = Résolution du périphérique de sortie x Facteur d'échelle avec Résolution du périphérique de sortie = Nbre maxi de pixels adressables de l'imageur (4 096, 8 192 ou 16 384) / Plus grand côté du film exprimé en pouces (24 x 36 -> 1,5"). Ex. : Diapo 24 x 36, Imageur 8 Ko, échelle : 1,5 Résolution de numérisation = (8 192 / 1,5") x 1,5 = 8 192 ppp Taux d'agrandissement/réduction = 100 % ou bien Résolution de numérisation = 5 462 ppp Taux d'agrandissement/réduction = 150 % 6.3. Formats d'images -------------------------------------------------- ........................................................................ 6.3.1. Quelle est la différence entre RVB et CMJN ? ........................................................................ CMJN (ou CMYK en Anglais) = Cyan, Magenta, Jaune, Noir RVB (ou RGB en Anglais) = Rouge, Vert, Bleu. Ce sont 2 espaces colorimétriques différents en taille et en utilisation. En imprimerie, on n'utilise _que_ le CMJN et _jamais_ le RVB. Par contre, pour l'affichage écran, le RVB est beaucoup plus adapté. Il faut savoir que l'espace colorimétrique RVB d'un moniteur est nettement plus grand que l'espace CMYK d'une presse d'imprimerie (voir *Espaces de couleur* sur ). En clair, lorsque vous travaillez une image sur écran, il y a plus de couleurs possibles en RVB qu'en CMJN. Par exemple, les couleurs bien claquantes, limite « fluo », que l'on peut afficher en RVB sur un moniteur ne donneront rien une fois imprimées en CMYK (on utilise dans certains cas des encres spéciales, les Pantone par exemple, pour imprimer des nuances « fluo » ou tout simplement des couleurs qui ne sont pas réalisables en CMJN comme certains verts ou oranges). Cela est dû à la combinaison des pigments des encres d'imprimerie (CMJN) qui ne permettent d'obtenir qu'une palette de teintes beaucoup plus limitée que les (environ) 16 millions de couleurs théoriquement affichables sur un écran en RVB. Le RVB est donc un mode de couleurs qui ne devrait être réservé qu'à l'affichage ou à l'impression sur imprimante personnelle. Il sert principalement pour Internet. Le CMJN sert, lui, tout au long de la conception des documents qui vont être imprimés. ........................................................................ 6.3.2. Y a-t-il une information disponible sur le traitement de l'image numérique ? ........................................................................ Emmanuel Florio, chromiste-photograveur de profession, a écrit le « Guide de la couleur et de l'image imprimée », édité par l'Atelier Perrousseaux . Il y aborde toutes les étapes du traitement de l'image : calibration, photogravure, corrections et retouches de l'image numérisée. Quelques notions sur le traitement des images et quelques formats d'enregistrement sont abordées dans la rubrique vidéo du site *Comment ça marche*, ici : . ........................................................................ 6.3.3. Qu'est-ce que le format TIFF-IT ? ........................................................................ C'est un format d'échange de données numériques en mode points dans le domaine des publicités pour magazines. Son intérêt est de fournir un fichier absolument figé qui n'a plus besoin d'être « rippé », autrement dit, le risque de voir apparaître une erreur lors de son report sur film ou sur plaque est nul. Pour plus d'infos, consulter le site en anglais... ........................................................................ 6.3.4. Quel format vaut-il mieux utiliser : TIFF ou EPS ? Plus generalement quelles sont les contraintes/avantages liées à l'utilisation du TIFF ? ........................................................................ Maintenat que la donne dans le petit monde des logiciels de mise en pages a radicalement changé avec l'arrivée d'Adobe InDesign, la question n'est plus complètement d'actualité. Mais admettons que vous travailliez encore avec une ancienne version d'XPress... TIFF : - uniquement réservé aux images « en mode points » - reconnait les modes de couleurs (RVB, CMJN) + codage - reconnait également les images codées en 8 bits (niveaux de gris) et en 1 bit (mode "bitmap") - ne reconnait pas le mode bichromie - permet une meilleure prévisu dans XPress que l'EPS - au Ripping, seule la partie visible de l'image dans un bloc Xpress est traitée. - autorise une compression de l'image (LZW) qui, contrairement au « jipègue », n'est ni destructrice ni irréversible (ça signifie que tu peux ré-enregistrer ton image en retrouvant le poids du fichier avant compression) - cette compression a une efficacité proportionnelle à la simplicité de la structure de l'image (grandes zones d'aplats = compression élevée) - ne reconnait pas les tracés vectoriels - reconnait les couches alpha codées en 8 bits (256 niveaux de gris). Cette dernière caractéristique est parfaitement exploitée dans la 3D, la plupart des softs pouvant exporter l'image du rendu en utilisant une couche alpha pour isoler les objets de la scène (très pratique pour reprendre l'image dans « fotochope »). Par contre, ces couches ne sont pas reconnues par les softs de mise-en-page, ou pas complètement : en effet, XPress dans sa version 4 sait les reconnaître, mais codées sur 1 bit seulement, donc pas de transparence... EPS : format PostScript encapsulé. de fait : - peut être soit de type « en mode points » soit de type « tracés vectoriels » - reconnaît les 2 modes de couleurs (RVB et CMJN) - reconnaît également les images codées en 8 bits (NdG), en 1 bit (mode bitmap) et surtout le mode bichromie - n'affiche qu'une prévisualisation basse-définition dans XPress - au Ripping, l'image est traitée en entier, même si elle n'apparaît que partiellement dans un bloc Xpress - permet une compression JPEG, seulement exploitable par certains Rip de la dernière génération, qu'il vaut mieux utiliser en qualité maximale (à cause des caractéristiques de destruction et d'irréversibilité du format JPEG) - permet les masques, par tracés vectoriels - ne reconnaît pas les couches alpha. - peut aussi servir à séparer les couleurs, avec un fichier par couche et être ainsi utilisé de manière groupée, dans un ensemble de fichiers appelé le format DCS. 6.4. Logos -------------------------------------------------- ........................................................................ 6.4.1. J'ai la flemme de refaire le logo de mon client, pourtant très connu sur le marché... Pourrais-je le trouver quelque part sur Internet ? ........................................................................ Voici la liste de quelques sites proposant des logos d'entreprises à télécharger au format vectoriel : (probablement le plus fourni), , , , , , (en polonais, mais une liste tenue à jour des sites de logos), et même au format swf, ici : . ........................................................................ 6.4.2. Je cherche un logo pas cher pour une association, où m'adresser ? ........................................................................ Si vous n'êtes pas trop regardant sur l'adéquation entre le logo et votre activité, Sholby vous souffle à l'oreille l'adresse de quelques sites proposant des logos à très bas prix : , , . 7. Flashage et impression ======================================= 7.1. Flashage -------------------------------------------------- ........................................................................ 7.1.1. Je dois faire flasher un document réalisé sur PC et mon flasheur est équipé en Mac. Comment faire ? ........................................................................ a/ Votre flasheur doit pouvoir corriger et paramétrer votre doc : Il existe de nombreux logiciels qui permettent de transférer des documents PC en Mac (MacFormat, MacOpener, MacScuzy, MacSee, etc.) et vice versa (Apple File Exchange...). Le problème majeur réside dans le transfert des polices de caractères. Il existe désormais des logiciels qui permettent ce transfert mais une chasse est toujours possible. Il est donc conseillé d'utiliser, quand on travaille sous PC, des polices standards (type Times ou Helvetica...) que votre fournisseur aura, lui aussi, en standard chez lui. Une bonne solution, mais aussi la plus « lourde » à gérer est de créer son document avec des polices PostScript standard et de l'enregistrer ensuite en PS puis de le transférer ensuite dans le format voulu. Pour des entreprises possédant une charte graphique parfaitement définie et devant gérer des document à la fois sur Mac et sur PC, il est tout à fait intéressant d'acquérir en même temps (et chez le même fondeur) les versions Mac et PC des polices de la charte. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, la chasse ne variera pas, sur un même logiciel, d'une plate-forme à l'autre. b/ Vous disposez d'un PC et vous vous sentez assez pointu pour lui fournir un document prêt à flasher : Commencez par lui demander les références exactes de sa flasheuse ainsi que ses caractéristiques techniques (lèze, tableau des résolutions/linéatures disponibles sur son RIP, RIP PostScript 1, 2 ou 3 !). Installez le driver correspondant à la flasheuse sur votre PC (les drivers des flasheuses les plus courantes sont dispos sous Win95/98 ou NT, sinon consultez le site du fabricant pour le télécharger). Paramétrez votre doc en fonction des caractéristiques techniques de la flasheuse. Imprimez-le dans un fichier PostScript en sélectionnant la flasheuse comme imprimante et en vous assurant que _toutes_ les polices de caractères seront incluses dans le fichier ainsi généré. Prévoyez un support de type CD-ROM, clé USB ou DVD suivant la taille de votre document et sa complexité. Votre flasheur n'aura plus qu'à télécharger le fichier sur la flasheuse... à vos risques et périls, sachant que toute erreur de votre part se soldera par : Stop / Rewind / Play ;-) c/ Vous disposez d'Adobe Acrobat Distiller 4 ou + et votre flasheur d'Acrobat Reader 4 ou + : Suivez les instructions du manuel pour générer un doc PDF sans altérer la résolution de vos images et en vous assurant que _toutes_ les fontes (polices) seront incluses dans le PDF. NB : les versions antérieures d'Adobe Acrobat ne permettaient pas d'inclure _toutes_ les polices dans le PDF. (Attention : Acrobat _Reader_ ne permet pas de flasher un document en quadri, il ne permet de flasher que du composite, c'est-à-dire que toutes les couleurs présentes dans le document seront transformées sur le film en noir tramé. Pour flasher en quadri un fichier PDF, il faut utiliser la version Pro d'Acrobat 6 ou + ou bien un logiciel spécifique genre *PitStop*). ........................................................................ 7.1.2. Je dois réaliser un document en bichromie, comment dois-je procéder sous Illustrator (illustration vectorielle) et sous Photoshop (image en mode points) ? ........................................................................ La bichromie est souvent la bête noire des graphiste à juste titre : judicieusement utilisée, elle peut donner des résultats fabuleux ; à l'inverse, mal paramétrée ou gérée, elle peut nuire à un doc. Tout d'abord ne jamais oublier que la 2e couleur est toujours utilisée pour mettre en valeur la première (généralement la plus foncée). Ceux qui ne veulent pas avoir de problèmes traiteront une bichromie jusqu'au flashage avec 2 couleurs primaires : Noir + Cyan ou Noir + Magenta. Ainsi, sous Photoshop, une image Noir + Magenta pourra être traitée au format CMJN sans les couches du Jaune et du Cyan ou bien en mode bichromie en nommant les deux couleurs Noir et Magenta (même si les couleurs sélectionnées dans le nuancier sont différentes à l'affichage, seul le nom compte). Avantage : aucun problème de gestion de l'orientation des trames. Inconvénient : si le client veut voir la « gueule » que ça aura, il faut gérer plusieurs versions du document, une version simulée et une version flashage. Pour ne gérer qu'une version de doc, les paramétrages sont plus compliqués. On traite l'image sous Photoshop en mode Bichromie et en affectant les noms des couleurs réelles. 1re méthode : on sélectionne [Fichier/Configuration de l'impression...] puis le bouton [Trames...] et on décoche la case [Trames par défaut de l'imprimante] pour pouvoir définir les orientations de trame des deux couleurs et la forme des points. On enregistre en EPS en cochant la case [Trame de demi-teintes]. 2e méthode (XPress seulement) : on enregistre le fichier en EPS DCS 2.0 multicouche *sans* cocher la case [Trame de demi-teintes], on importe l'image sous XPress, puis, dans la boîte de dialogue de gestion des couleurs, on coche la case [Orientation] et on sélectionne la couleur primaire de référence dans la liste déroulante. C'est la seule méthode qui permette de flasher correctement un document contenant des illustrations vectorielles en couleurs Pantone, sinon il faut travailler en couleurs primaires pour que l'orientation des trames soit correcte au flashage. Sous Illustrator, rien de bien compliqué sinon de veiller à ce que le nom des couleurs utilisées soit identique à celui des couleurs gérées par le logiciel de PAO qui servira à flasher. Dans tous les cas il est plus simple de commencer par travailler l'image ou l'illustration en premier, de l'importer dans le logiciel de PAO avant d'attribuer les couleurs ajoutées à la palette aux autres éléments du doc (textes, filets...). 7.2. Préparer un document -------------------------------------------------- ........................................................................ 7.2.1. Quelles questions dois-je impérativement poser à mon flasheur ou mon imprimeur avant de lui rendre mes documents ? ........................................................................ - Quelle résolution doivent avoir mes images ? - Est-ce que le format choisi pour mon document est compatible avec vos machines et le papier utilisé ? - Quelle doit être la taille exacte de chacun des volets de mon documents ? (un document multi-volets doit souvent avoir, suivant le pliage adopté, un ou plusieurs volets d'une taille inférieure à celle du document plié). - Afin de réduire mes coûts de flashage, je désire monter plusieurs pages de mon doc sur un même film. Comment dois-je les imposer pour limiter également le coût de montage ? - En utilisant tel papier, y a-t-il des corrections à apporter à mes images ou à mes « ben-day » ? Remarque : Un « ben-day » est, à l'origine, un procédé permettant de créer une image couleur tramée à partir de différents films (1 pour chaque couleur quadri) comportant une trame uniforme, sans prise de vue photographique. La plupart du temps les ben-day sont utilisés pour créer des pavés ou des filets de couleur. Par extension en PAO, un ben-day est une couleur quadri définie par l'utilisateur et utilisée en aplat(s) dans un document. Il existe des nuanciers « ben-day » reproduisant précisément le résultat à l'impression d'une combinaison donnée des 4 couleurs primaires CMJN. Le recours à ces nuanciers est précieux lorsqu'on utilise un logiciel de PAO dont le rendu des couleurs à l'écran n'est qu'approximatif. ........................................................................ 7.2.2. Y a-t-il des choses à éviter lors de la création d'un doc destiné à l'impression ? ........................................................................ Oh que oui ! - les typos maigres en quadri sauf si elle sont dans une couleur composée d'une ou plusieurs primaires (CMJN) à 100 % et qui contraste suffisamment avec le fond. - les filets maigres en-dessous de 0,3 point. Même remarque pour les typos en dessous de 3 points. - les grands à-plats noir dans une quadri. Si on en a besoin, il faut soutenir le noir avec 45 % de cyan (100 % de CMJN est à éviter car l'encre se retrouve en surcharge et est repoussée par le papier). - les tracés vectoriels trop complexes, surtout ceux utilisés comme masque d'une image en mode points. ........................................................................ 7.2.3. À l'inverse, y a-t-il des choses à ne pas oublier ou à vérifier ? ........................................................................ Oui, bien évidemment ! - lorsqu'une image ou un élément du doc doit arriver en bordure de la page imprimée, créer un débord pour cet élément d'un minimum de 2 millimètres. C'est ce qu'on appelle un « bord perdu » qui sera éliminé lors du massicotage. - orienter les trames d'une bichromie (ou 5e couleur, ou trichro, etc.). Pour une bichro noir + 2e couleur, orienter la trame de la 2e comme est orientée celle de la couleur primaire dont elle se rapproche le plus. Exemple bateau : on orientera un rouge comme le magenta (75°). Pour info : noir = 45°, cyan = 105°, jaune = 90°. - vérifier, surtout sous XPress, les infos de défonce notamment pour les filets et textes en couleur pouvant empiéter sur un fond coloré ou une image (ou illustration). On voit assez souvent des textes couleur bizarrement engraissés : c'est parce qu'XPress leur attribue par défaut un débord positif ! - Attention à mettre les textes en noir tramé (moins de 100 % de noir) en surimpression car XPress considère un pourcentage de noir inférieur à 100 % comme une couleur. >;-_( - que toute les images en mode points sont à un rapport 1:1 si vous ne voulez pas avoir de problèmes au flashage (trop long, impossible à sortir, etc.). - sous XPress que les photos et similis ne comportant pas de masque sont dans un bloc image dont le fond a pour couleur « Blanc » et non pas « Aucune » (sauf effet spécial volontaire bien entendu). 7.3. Tout ne se passe pas comme prévu -------------------------------------------------- ........................................................................ 7.3.1. Mon imprimeur me dit que mes logos créés sous Illustrator ne repèrent pas correctement. Help ! ........................................................................ Lors de la conception d'un logo ou d'une illustration, penser à utiliser le filtre [Couleurs/Surimpression du noir] afin d'éviter que le noir défonce les couleurs du logo ou d'un élément placé en-dessous. On peut également utiliser le filtre [Objet/Pathfinder/Recouvrement] si on travaille le logo à l'échelle d'impression, toutes ces manips dans le but d'avoir un repérage nickel des couleurs à l'impression. ........................................................................ 7.3.2. Voici mon problème: lorsque j'imprime des grands cercles, courbes ou textes vectorisés j'obtiens en fait des courbes faites de segments plus ou moins longs. Ceci est très visible et gênant. Comment résoudre ce problème ? Je précise que je suis sur PC et que j'imprime sans RIP sur une Epson EX. ........................................................................ Un fichier EPS (Postscript) ne peut s'imprimer sur une imprimante ne disposant pas de Rip Postscript (logiciel ou hardware). Lorsqu'on essaie néanmoins d'imprimer un tel fichier, c'est son image de prévisualisation (ou de placement), c'est-à-dire une image en mode points en 72 points par pouce... La solution de dépannage ? - Enregistrer l'image en mode points (format TIFF par exemple) à une résolution adaptée au périphérique de sortie... En général, entre 150 et 300 points par pouce. ou - Générer un fichier PDF et imprimer à partir d'Acrobat. ........................................................................ 7.3.3. Mon imprimeur utilise des termes que je ne comprends pas... connaissez-vous un dictionnaire spécialisé que je pourrais consulter ? ........................................................................ Le site Wikipedia est une mine dans laquelle vous pouvez puiser sans retenue : une liste de termes couramment employés dans l'imprimerie est consultable ici : . 7.4. Le tirage -------------------------------------------------- ........................................................................ 7.4.1. Ma question : est-ce que quelqu'un connait une boîte qui fait de l'impression numérique sur Paris, si possible avec un peu de choix dans le papier, le tout pour un prix « raisonnable » ? ........................................................................ Là où vont les étudiants. Avec un fichier PDF prêt à imprimer sur CD ça ne coûte pas grand chose, même pour un seul exemplaire ; par exemple ici : . 8. Métier ======================================= 8.1. Statuts des indépendants -------------------------------------------------- ........................................................................ 8.1.1. Je veux me mettre en indépendant mais je ne sais pas quel statut adopter. Pouvez-vous me renseigner ? ........................................................................ Plusieurs statuts sont possibles selon ce que vous voulez faire exactement : graphisme ou PAO ou les deux. Pour la PAO : - Constitution d'une société (se renseigner auprès de son centre de Formalité d'Entreprise ou aux renseignements administratifs : Tél. 01 40 01 11 01) - Salarié (CDD) - Statut d'indépendant à l'URSSAF (appelez celle dont vous dépendez) - Maison des Artistes (90, av. de Flandre - Paris - Tél. 01 53 35 83 63 - Fax 01 53 35 83 64) Pour le graphisme et l'illustration : - Maison des artistes pour le graphisme - Agessa (statut d'auteur) si vous publiez vos dessins dans la presse et l'édition (Tél. 01 48 78 25 00) On peut cumuler plusieurs statuts par exemple être auteur et salarié ou être à la Maison des artistes et à l'Agessa ou même être affilié à trois organismes différents. C'est au cas par cas qu'il faut définir son statut. Le plus avantageux au niveau fiscal est tout de même la Maison des Artistes et l'Agessa où les charges sont moins élevées mais ce n'est pas toujours possible. Par exemple, de nombreux clients préfèrent une « facturation » et rechignent à payer des droits d'auteurs. En outre, vous avez la possibilité de travailler simultanément comme intérimaire dans des agences spécialisées *arts graphiques* qui tendent à se développer qualitativement. Cela permet de bénéficier d'une couverture sociale équivalente à celle d'un salarié (très appréciable lorsqu'on est indépendant !). Pour de plus amples informations, voir ci-après. ........................................................................ 8.1.2. D'autres infos ? ........................................................................ Pour une mine d'informations sur le travail en tant qu'indépendant, consulter l'excellent site associé au forum de discussions mis en ligne par David Torondel : . Consulter la rubrique « liens » très fournie et complète... ........................................................................ 8.1.3. Au fait, qu'est devenu le SNG (Syndicat National des Graphistes) ? ........................................................................ Le « Syndicat National des Graphistes », bien qu'un peu sorti du devant de la scène, existe toujours mais pas sur Internet. Voici ses coordonnées : 24, av Jean Aicard, 75011 PARIS, Tél. 01 43 38 35 15. Sur la toile, vous pourrez trouver le site de l'« Alliance française des designers » () qui a une vocation assez similaire au SNG. 8.2. Droits d'auteurs -------------------------------------------------- ........................................................................ 8.2.1. Je recherche des informations sur les droits d'auteurs. ........................................................................ Le site est entièrement consacré à ce sujet. 9. Annexes ======================================= 9.1. Bibliographie -------------------------------------------------- ........................................................................ 9.1.1. ........................................................................ Une bibliographie commentée et assez complète, traitant de la PAO, des arts graphiques et du multimédia, peut être consultée sur le site : . 9.2. Copyright -------------------------------------------------- ........................................................................ 9.2.1. ........................................................................ (c) Copyright 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, Frédéric Momméja, Jean-Marc Gargantiel et Corinne Boudon. Cette FAQ reste la propriété de ses auteurs, seuls habilités à en autoriser la reproduction sur CD-ROM ou sur tout support imprimé susceptible d'être diffusé commercialement. Cet article est livré en l'état, sans garantie déclarée ni implicite. Bien que tous les efforts aient été déployés pour s'assurer de la validité des informations contenues dans ce document, les auteurs ne pourront être tenus pour responsables des erreurs, des omissions ou d'éventuels dommages résultant de son utilisation. Les auteurs sont indépendants de toutes les marques commerciales citées dans la FAQ. Les noms des marques citées sont déposés. -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:- Fin de la FAQ fr.comp.graphisme.pao