Ce site a pour but de faire découvrir la région de
Popenguine au Sénégal. Situé à 60 km au sud de
Dakar, ce petit village du bord de mer voit une 
formidable volonté de protection de la nature et
de l'environnement. Depuis plus de dix ans, un  
groupement de femmes y assure la gestion des
ressources naturelles dans un développement
durable. Le RFPPN ,exemple unique a été  
repris depuis dans plusieurs pays d'Afrique...  
La baie de Popenguine
Baobab en hivernage
Le site de la fondation Nicolas Hulot
Echanges franco-sénégalais autour de la protection de la nature.

Un jeune africain passe un mois en baie de Somme et étudie les problèmes liés à l'environnement, ainsi que l'organisation de visites guidées au sein d'une réserve naturelle à Popenguine.

C'est dans le cadre de ses échanges avec une région du Sénégal que le lycée professionnel agricole d'Abbeville avait invité Ousmane Senghor.

Originaire de Popenguine, il a effectué deux stages en France. Le premier d'une durée de trois semaines au Parc du Marquenterre et le second au CPIE (Centre Permanent d'Information à l'Environnement). Le but était d'accroître ses connaissances en matière ornithologique et environnementale afin de les mettre en pratique dès son retour au pays, le 13 mai dernier. Après un début de séjour froid et pluvieux il est reparti avec un peu de soleil français dans ses bagages. En son honneur s'est déroulée une fête d'au revoir et non pas d'adieu vendredi dernier. Le proviseur du lycée, Pierre Huchot, a rappelé les liens qui existent entre l'établissement et le village de Popenguine. Depuis plusieurs années des élèves partent un an sur deux au Sénégal en y apportant leurs connaissances. Ils s'y enrichissent de la culture et de la forte notion de protection de la nature dans ce pays. L'année suivante c'est un ou plusieurs sénégalais qui viennent en France pour y acquérir des notions de gestion ou de communication. C'est ce qui s'appelle l'hospitalité rendue à travers des échanges de réciprocité. Cette action s'inscrit dans le cadre d'un club " Téranga " crée en lien avec la fondation Nicolas Hulot. Son représentant. Jean Larivière a fait un petit historique de ce club. Il y a une dizaine d'années, quelques femmes d'un petit village situé sur la côte à 60 km de Dakar décident de sauver une réserve.

 

 

 

Avec des moyens de fortune, elles réussissent tant bien que mal à faire revivre et à gérer cette réserve abandonnée. La
fondation décide de les aider dans ce projet ambitieux. Petit à petit, la nature reprend sa place, les arbres grandissent, les animaux et les oiseaux reviennent. Le regroupement des femmes de Popenguine pour la protection de la nature (RFPPN) réussit même à intégrer leur réserve dans l'ensemble des parcs nationaux sénégalais. Jean Larivière insiste sur la valeur de ce développement durable qui a fait des émules. Dupliquée à des dizaines d'exemplaires, nombreuses sont les populations qui défendent des territoires appelés " aires du patrimoine communautaire ".

 

 

 

La réussite des ces femmes force le respect. A la suite d'un prix de la fondation Nicolas Hulot, gagné par le lycée, Evelyne Plée part au Sénégal et découvre avec passion ce pays et ces femmes. Elle s'engage dans ce programme d'échanges qui voit
naître le club " Téranga ", qui veut dire hospitalité en Wolof. Elle accompagne des groupes de lycéens là bas et accueille des
Sénégalais chez nous. Lors de son discours elle dit " remercier Philippe Caruette du parc Marquenterre et le CPIE pour avoir accueilli et formé Ousmane. Nous espérons pouvoir emmener un groupe en début d'année prochaine, notamment pour les aider sur la lagune de la Somone ". En effet après l'action des femmes, ce sont d'autres personnes plus jeunes qui ont décidé de faire revivre une mangrove. En y plantant des palétuviers sur environ 60 ha, ces volontaires ont fait beaucoup pour la faune et la flore de cette zone située à deux pas de la réserve de Popenguine. Et en Afrique on connaît l'importance primordiale que jouent les mangroves pour les oiseaux et les poissons, lieux de nourriture et de reproduction.
Ce voyage d'Ousmane à Abbeville était le deuxième qu'il effectuait en France. En 2000, ces jeunes volontaires dont il est le représentant, avaient obtenu un prix de la fondation. Thiéboudienne et bissap faisaient partie du menu au repas qui
a suivi. Ousmane est donc reparti avec plein d'idées et de projets en tête.

Philippe Grandsire / Le Courrier Picard mai 2001

 

 

 

 

 

 

CONTACTS : RFPPN B.P. 10 Popenguine Sénégal écrire par E-Mail

Seydina Issa Sylla - Wetlands International - BP 8060 Dakar-Yoff - Sénegal
Tél. : 00 221 820 64 78 - Fax : 00 221 820 64 79

Jean Larivière - Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme - 52 boulevard Malesherbes - 75008
Paris - France
Tél. 00 33 (0)1 44 90 83 09 - Fax : 00 33 (0)1 44 90 83 19

Lycée agricole d'Abbeville Rte de Drucat 80100 Abbeville Tel. 03 22 20 77 66

Evelyne Plée E-mail

Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme.

FONDATION RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE

Avec le soutien d'Électricité de France, L'Oréal et Monoprix .

 

 

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