1- L’ homme en blanc
2- Et caetera
3- La terre a ravalé sa source
4- C’ est pas pour la santé
5- Mal aux cordes
6- Charlotte de Pantin
7- Bar + 30
8- Dansez les pantins
9- Je te pends au nez
10- Viens sous la lune
11- Ca compte pas
12- A la cloche de bois

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CA COMPTE PAS !
Paroles et musique de Christian Paccoud

Compagnon vigoureux des luttes et des tournées
Eponge de comptoir, écumeur optimiste
Toi qui refais le monde á coups de muscadet
Et repeint d’ utopie nos vieux pavillons tristes !

T’en as usé des coudes á porter le grand soir
Monté des barricades en sous-bock á demi !

Qu’ est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’ est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !

T’en as usé des coudes á porter le grand soir
Monté des barricades en sous-bock á demi !
Les accords de Vittel n’ ont pas changé l’histoire
Le nez dans la Pelfort tu refaisais Valmy

Et tu faisais tonner ta colère noctambule
Qui d’AG en AG nageait dans les âgés

Qu’ est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’ est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !

Et tu faisais tonner ta colère noctambule
Qui d’AG en AG nageait dans les âgés
Quand tu frappais du poing sur la table á bascule
Tu vomissais Paris sur la nappe en papier

Et tu chantais trop fort jusqu’au bout de la nuit
L’ internationale belge et tout Bernard Dimey !

Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !

Et tu chantais trop fort jusqu’au bout de la nuit
L’internationale belge et tout Bernard Dimey
Je me souviens surtout des femmes alanguies
Qui revenaient joyeuses au petit matin frais

Toi tu recrachais tout á la gueule des patrons
Ta haine, ta révolte et l’inter-milittence

Qu’ est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’ est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !

Toi tu recrachais tout á la gueule des patrons
Ta haine, ta révolte et l’ inter-milittence
Tu déclarais la guerre au Medef au baron
Au quarantième demi tu sentais bon la France

Alors tu pissais loin dans tes pompes á bascule
Le poing dans les é toiles et la main dans la main

Avec toi nous touchions du doigt le ridicule
Mais nous é tions dé já les princes de demain !

Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !

Mais le blanc ça compte pas !