Frogs

AeroCinetic

Raptor 50 v2

page mise à jour le 14 janvier 2006

Quick UK

Power Master

François Chemarin - Pilote professionnel hélicoptère radiocommandé
 

 

Fabricant : Thunder Tiger

Diamètre rotor : 135 cm

Longueur : 119 cm

Hauteur : 41 cm

Poids : je ne l'ai pas encore pesé!!!

Pales principales : MS Composit 3D (d'origine une paire de pales en bois est fournie dans le kit)

Pales d'anticouple : d'origine (en plastique)

Palettes de barre de Bell : d'origine 30g

Radio : Futaba 9 ZHP WC II

Récepteur : Futaba 149 DP

Gyro : Futaba GY 502

Servos : 1 Futaba S3001 aux gaz, 2 Futaba S9202 au cyclique, 1 Futaba S9204 au collectif, 1 Futaba S9253 à l'anticouple

Accus réception : 4 éléments Sanyo NiMH 2700 mAh

Moteur : OS 50 SXH Hyper

Bougie : OS n°8 ou Enya 3 suivant l'humeur du moment!!!

Echappement : Hatori 546

 

 

 



Le côté droit de la mécanique...




... Et le côté gauche en cours de montage

 

Le moteur OS 50 SXH Hyper à la sortie de la boîte

 

Le même à sa place sur la machine

 

Il faut découper un peu la plaque de renfort pour que ça passe.
Certains préfèrent couper une ailette de la culasse, à vous de voir...

 

Sur le côté gauche,
les servos de pas collectif et de gaz

 

Et sur le côté droit,
les servos de cyclique longitudinal, d'anticouple
et la pelote de fils!!!



Le boîtier du GY502, le pack d'accus
et le récpteur dans son boîtier de protection




Les 3 mêmes, mais protégés et bien attachés




Le pot d'échappement Hatori 546
spécialement étudié pour le Raptor 50...

Pour un pot spécialement étudié,
ça passe quand même un peu juste, non?

La tête rotor

 

Les pales d'anticouple telles que je les avaient montées...
Ben oui il y en a une à l'envers, c'est balot.
Bon ça marche quand même mais ce n'est pas conseillé,
alors mieux vaut vérifier deux fois plutôt qu'une!!!

 

La dérive et le stab d'origine rendant difficiles les évolutions rapides en marche arrière,
je leur ai confectionné des remplaçants ajourés en carbone.

 

Le stab tout frais démoulé avant de passer à l'usinage

 

La dérive...

 

 

... Et le stab une fois terminés. Pas mal, non?

 

 

Les voilà installés sur le Raptor.
J'en ai profité pour rallonger un peu la dérive afin de mieux protéger l'anticouple

Pour ceux qui ne pourraient ou ne sauraient faire ces pièces, sachez qu'elles sont disponibles
chez frogs distribution
en versions ajourée (3D) ou pleine (Solid)

 

Une photo prise en vol par moi-même pendant que je pilotais.

C'est un exercice que je vous déconseille fortement car c'est dangereux,
j'ai failli me ramasser l'hélico dans la figure!!!

 

 
 

Commentaires : L'achat de cet hélico a été motivé par le souhait d'avoir une machine destinée à l'entraînement ayant globalement un coût de revient moins élevé que mon Millenium 90.
Pourquoi mon choix s'est-il porté sur le Raptor 50?
Et bien d'abord parce que cette machine est relativement bon marché à l'achat, et que le prix des pièces n'est lui non plus, pas trop élevé, surtout en regard de celui des pièces du Millenium.
D'autre part, motorisé avec l'OS 50 Hyper, la puissance permet, même si elle reste inférieure à celle d'un Milli motorisé par un OS 91, de s'entraîner à toutes les figures de 3D avec une consommation de carburant bien moindre qu'un 91.
Ces deux conditions sont ce que je recherchais.

Le montage : Contrairement à son petit frère de classe 30, le Raptor 50 n'est disponible qu'en kit, il faut donc avant de pouvoir voler, s'affranchir du montage complet de la mécanique.
A l'ouverture de la notice, on s'aperçoit que les étapes du montage ne sont pas très détaillées. Si à contrario on regarde une notice Hirobo, chaque étape de montage fait l'objet d'un schéma détaillé, accompagné qui plus est pas une description alphanumérique ET visuelle à l'échelle 1 de chaque pièce utilisée dans cette étape.
Pour en revenir à la notice du Raptor, les étapes de montages sont au nombre de 20, mais la désignation des différentes pièces et surtout des éléments de visserie est un peu fouillis.
Certaines étapes ( 3 - 6 - 11 - 13 ) mériteraient d'être un peu plus détaillées, car il y a tellement d'informations sur les schémas qu'ils en deviennent assez difficiles à comprendre.
En conclusion, le montage ne posera pas de problème particulier à une personne déjà habituée à ce type d'exercice. Seul un point ou deux nécessiteront parfois une petite interrogation. En revanche, pour un néophite total en la matière, le montage risque fort de ne pas être très intuitif. Rassurez-vous vous y arriverez, mais il faudra être patient et bien réfléchir avant d'agir.

La mécanique : l'ensemble du châssis est en plastique de bonne facture dont la rigidité est renforcée par une plaque de carbone fixée en-dessous.
Le moteur est monté sur un bâti amovible en alu qui procure deux avantages, enfin presque:
- tout d'abord il participe lui aussi à rigidifier le châssis
- puis, le "enfin presque", c'est le démontage du moteur qui pourrait être très facile (c'est le cas sur le Raptor 30) car il suffit d'ôter les 4 vis du bâti pour que le moteur descende tout seul, mais malheureusement il y a la plaque en carbone qui gêne cette opération. Il faut donc au préalable démonter le train et ôter la plaque.
Le réservoir est placé pratiquement au centre de gravité ce qui évite d'avoir un centrage trop variable au fur et à mesure de la progression du vol.
L'ensemble des éléments mobiles de la mécanique est monté sur roulements à billes, assurant ainsi précision et longévité.
L'anticouple est entraîné par une courroie et l'est même en autorotation ce qui permet toutes les "cabrioles" pendant l'autorot.

L'installation radio : cette étape du montage est sans doute la plus explicite de la notice et ne présente aucune difficulté, si ce n'est, comme à l'accoutumée, le casse-tête qui consiste à trouver la meilleure disposition pour la pelote de fils qui en résulte. La gestion du plateau cyclique est à mixage mécanique aussi appelé H1 permettant d'utiliser n'importe quelle radio mais, si vous souhaitez violenter quelque peu votre monture, il faudra penser à mettre un servo suffisament puissant.
Personnellement, j'ai respecté les positions et les longueurs de biellettes préconisées par la notice pour le vol 3D, obtenant ainsi sans difficulté les débattements souhaités.
A noter toutefois qu'il m'a été donné de régler un Raptor sur une Eclipse 7 et que pour obtenir les débattements au collectif, il m'a fallu utiliser un palonnier plus grand.

Le vol :
Le premier démarrage a été absolument génial puisque l'OS 50 a réagi à la première solicitation du démarreur. Le bruit du Hatori 546 est assez feutré et discret, ce qui sera je pense assez apprécié.
Après une dizaine de pleins de rôdage au Cool-Power 15%, je garde mon réglage de pointeau assez gras ( 1 tour et 5 crans ), mais la puissance est déjà là et c'est très prometteur.
En vol, dès les premiers stationnaires on a une excellente stabilité malgré l'utilisation de pales 3D. Je pense que l'on peux imputer cela aux palettes de barre de Bell qui pèsent 30g.
J'ai profité des vols de rôdage pour travailler les figures de stationnaire du programme de série 2 et le Raptor s'en tire vraiment très bien. J'aimerais pouvoir l'essayer avec des pales plus typées FAI.
En translation, dès qu'on a enclenché l'idle-up le Raptor est capable de trajectoires précises, avec beaucoup de vitesse, et une excellente restitution dans le plan vertical.
Toutes les figures de voltige de série 2 passent sans problème et je pense que le Raptor est très largement capable de rivaliser avec des hélicos de classe 60. Attention, j'ai bien dit de classe 60 et non 90!!! Là encore, j'aimerais pouvoir essayer avec d'autres pales pour observer le comportement en F3C. En tout cas, ma première impression est que cet hélico fait une très bonne machine pour aborder la série 2 à moindre coût, ou pour avoir en deuxième machine lors des concours.
En vol 3D, je n'ai pour le moment pas été très loin, j'attends pour cela d'avoir terminé le rôdage afin d'avoir toute la puissance du moteur. Il ressort toutefois de mes premières tentatives que l'on gagnerait à monter des palettes plus légères pour gagner en réactivité.


Premières conclusions :
je suis vraiment très content de cette machine car pour le moment elle répond tout à fait à mes attentes. Le moteur quant à lui est un vrai régal, il est facile à régler et promet une bonne réserve de puissance.
Je vous donne rendez-vous d'ici quelque temps pour la suite des essais, après en avoir terminé avec le rôdage et surtout avoir un minimum de recul quant à l'utilisation de cette machine.


A bientôt...

14 janvier 2006: quelques nouvelles fraîches...

Après de nombreux vols avec le Raptor je peux dire que je suis vraiment très satisfait par cette machine. Ses qualités de vol ainsi que son coût d'utilisation en font un excellent hélicoptère d'entraînement pour qui ne souhaite sortir son classe 90 tous les jours.

Comme cité précédemment, j'utilisais des pales MS Composit 3D, mais j'ai eu à plusieurs reprises des problèmes de flutter avec celles-ci. Pas de panique, ce problème n'est pas systématique et après plusieurs essais il s'est avéré que ça ne le faisait pas avec d'autres Raptor. En revanche, je n'ai pas trouvé pourquoi ça le faisait sur le mien... Mystère!!!
Suite à ces problèmes, j'ai eu l'occasion d'essayer plusieurs types de pales (GCT Extrem, SAB 3D, MAH, ...) et celles que j'ai le plus appréciées, et que j'utilise à l'heure actuelle sont les NHP RazorBlades.
Les RazorBlades ont une réactivité très proche des MS 3D, lesquelles sont réputées être les plus réactives en 3D. Je trouve aussi que les Razor chargent moins le moteur. Enfin, les Razor sont beaucoup plus faciles à gérer en autorotation que les MS.

Pour en revenir au Raptor, cette machine est d'une fiabilité presque absolue, et si c'est sans aucun doute un avantage majeur, cela peut malheureusement se transformer en inconvénient. Dernièrement j'ai été victime d'un crash bête. En effet, le Raptor est tellement fiable que lorsqu'on vole tous les jours avec (ou presque), on finit par oublier de faire les quelques vérifications d'usage, tel que vérifier qu'il n'y ait pas de vis qui soit en train de se dessérer. C'est ce qui m'est arrivé.
Alors que je terminais un vol en travaillant les pirouettes rapides, la vis du palonnier du servo d'anticouple s'est fait la malle comme on dit. Je ne vous fait pas de dessin, le temps que je réalise ce qui se passait, le Raptor était au sol avec l'idle-up enclenché. Vu les circonstances, je m'en suis tiré sans trop de dégâts. Mais, moralité de l'histoire, pensez toujours à faire un minimum de vérifications sur votre hélico, soit en rentrant à la maison, soit avant de voler, ou même encore les deux!!!

Voici quelques photos prisent après le crash:

 
crash1 crash2
crash3 crash4

J'ai profité de ce crash pour remonter l'hélico avec quelques pièces en aluminium QUICK UK, notamment la tête complète, le wash-out et le plateau cyclique, la turbine de refroidissement et le support de servo d'anticouple sur le tube de queue.
J'ai aussi rajouté un déport de bougie perso, car j'en avais un peu marre de démonter la bulle à chaque fois.

Les pièces QUICK UK sont d'excellente facture et se montent à l'identique des pièces d'origine. Pour ce qui est de la tête, une fois montée, on constate qu'il n'y a vraiment que très peu de jeu dans les commandes. Cela garantira vraisemblablement plus de précision dans les commandes.

Pour le plaisir des yeux, voici quelques photos:

tête alu

La tête alu QUICK UK

tête alu

La même de plus près...

washout

Le washout QUICK UK

washout

Gros plan sur la sécurisation des axes
avec un circlips et une BTR 3x3

Je n'ai pas encore testé ce nouvel équipement, mais je vous tiendrai bien évidemment au courant de mes impressions.

Avant de vous quitter, voici une photo de mon déport de bougie perso.

C'est une simple petite plaque d'alu, une prise Cinch et une petite pince croco sur la bougie.

déport bougie
A bientôt pour la suite...
Auteur : François Chemarin - AeroCinetic
Email : fchemarin@free.fr

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