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Les avions de la seconde guerre mondiale : Les forces Alliées

 
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MiG-3

MiG-3

 

Le MiG-3 est né de la collaboration de Artem I Mikoyan et Mikhaïl Gourevitch. Le premier de la famille (le prototype I-61 qui deviendra le MiG-1) souffrait d'un moteur  lourd et trop encombrant qui limitait cruellement la capacité d'emport d'armes de l'appareil. Puis vint le MiG-3 : meilleurs moteur, nouvelle hélice, réservoirs plus grands, dièdre plus prononcé, verrière coulissante. Les Mig-3 ont été rapidement envoyé dans les régiments de chasse, et particulièrement ceux de des zones frontalières... nous sommes en avril 1941, et le IIIème Reich ne semble pas avoir que des intantions pacifiques.

Au total, environ 3200 MiG-3 seront contruits et affectés à des missions de chasse à toutes les altitudes. Le dessin de Jean Barbaud représente des MiG-3 appartenants au 34ème régiment de la garde de Moscou. Des solgans patriotiques étaient souvent peints sur les flancs des avions russes.


MS-406

Le Morane Saulnier 406 (MS-406) était un des meilleurs de sa catégorie lors de sa conception, en 1936. Par contre, au moment de l'assault allemend, le MS-406 était, d'après les pilotes français qui se sont battus avec lors de la bataille de France un avion qui n'avait pas de défaut, mais qui était trop lent pour rattraper les avions allemends et pas assez armé pour les abattre. Un commentaire peu flateur pour un appareil quand même construit à plus de 1000 exemplaires et qui fût utilisé par la France, le gouvernement de Vichy, et même la Luftwaffe et la Finlande.

Au bilan au début le la seconde guerre mondiale : un moteur pas assez puissant, un armement trop léger et peu fiable, une radio pas très fiable, un blindage inexistant et des fixations de plaques plus que fragiles. L'appareil présenté est celui de l'Adj. Bertrand de la 6ème escadre, GC III/7 en 1940.

MS-406


B-25 Mitchell

B-25

 

Le North American B-25 Mitchell a été nommé en l'honneur du Lt Mitchell, cassé en court martiale en 1924 pour avoir cru "de façon exaspérante" en l'aviation. Le B-25 a été le bombardier bimoteur américain le plus construit de la seconde guerre mondiale. Le fait d'arme le plus célèbre de cet appareil est d'avoir bombardé Tokyo le 18 avril 1942. Le Lt-colonnel James H Doolittle, aviateur de grand talent a lancé son raid de 16 appareils depuis le pont d'envol de l'USS Hornet ! le premier appareil à décoller disposait en tout et pour tou d'une longueur de piste de 141 m. Inutile de rappeler qu'à l'époque, il n'ya avait pas de catapulte sur les porte-avions. Plus légèrement, vous pouvez passer à votre vidéo club et louer Forever Young, avec Mel Gibson, et quelques B-25.

Nous avons à coté deux B-25 (un D au premier plan et un C à l'arrtière plan) aborrant des déco très colorées. Nous sommes au début d l'année 1944, et nos deux avions illustrent plutôt bien le nombre de mitrailleuses que ce bombardier pouvait emporter.


Bristol type 156 Beaufighter

Le Bristol type 156 Beaufighter a été conçu pour répondre au besoin de la RAF de disposer d'un chasseur à long rayon d'action. Leslie Frise et Rot Fedden (respectivement chef du bureau d'études et motoriste chez Bristol) ont donc proposé le Beau qui n'avait pas de tourelle armée comme le demandait pourtant la specif du ministère de l'air (les anglais adoraient ce système lourd). Très robuste, très maniable, puisamment armé, l'appareil enthousiasma la RAF et donna naissance à toute une lignée d'appareils multi-roles : torpilleurs, chasseurs, chasseurs de nuit, etc. Il a été construit par les anglais et les autraliens à presque 6000 exemplaires.

Le Beaufighter présenté par Jean Barbaud est un Mark 21 du 30ème Squadron... un torpilleur comme le laisse entendre la légende.

Beaufighter


Commonwealth Boomerang

Boomerang

 

La Commonwealth Aircraft Corportaion créa le Boomerang au début de la guerre dans le Pacifique. Il faut dire qu'en cette fin d'année 1941, l'Australie venait de se retrouver au première loge d'un conflit mondialisé, sans avoir pour autant qoique ce soit de solide à opposer à une aviation japonaise au top de sa forme. Manque de chance pour la firme ambitieuse, le concept devait se contenter du PW Twin Wasp de 1200 chevaux (que le pays produisait sous licence, et qui était donc seul disponible) et devait s'apparenter au North American d'entrainement que les pilotes et industriels connaissaient. La production fut donc simplifiée, mais au prix de la créativité, et surtout au prix des performance, le Twin Wasp était début 42 déjà démodé. Il n'en reste pas moins que c'est une jolie machine, aux couleur originales.

Le boomerang de la Kangourou Air Force (pardon, de l'armée de l'air australienne) que Jean Barbaud nous a croqué appartenanait au 5ème squadron fin 1944.


Supermarine Spitfire Mark V tropical

Le Supermarine Spitfire est probablement l'avion de combat le plus célèbre au monde. Conçu par Reginald Mitchell en 1934, le spit a été construit sur la base d'un hydravion destiné au trophé Schneider, célèbre course de vitesse de l'entre deux guerres. Le résultat est un avion tout métal d'une remarquable élégance qui connu son baptème du feu en 1939, 3 ans après le vol du premier prototype. Après la bataille d'Angleterre où il combattu au cotés du Huricane contre la Luftwafe, le Spit a combattu sur tous les fronts, et sous quasiment toutes les couleurs des alliés, avant d'être peu à peu remplacé par le Hawker Tempest.

Le Mark V qui nous intéresse est le modèle arrivé début 1941 avec quelques améliorations : ailes raccourcies pour améliorer les performance à haute altitude, cellule renforcée, moteur Merlin 45 de 1440 chevaux, et de multiples options quant à l'armement.

Le Spitfire dessiné par Jean Barbaud ici est un Mk V C chasseur-bombardier utilisé par les américains (307 FS) du côté de Oran en 1942. Le lieu explique le goitre de ce modèle : c'est un filtre tropical destiné à éviter au radiateur d'avaler trop de sable.

Spitfire Mk V trop


Consolidated PBY-5 Catalina

Catalina

 

Le Catalina était opérationnel avant la seconde guerre, et il l'est resté longtemps, très longtemps après. Cet hydravion aura tout fait : de la reconnaissance, du bombardement, du sauvetage en mer, de l'escorte de convois, de la lutte anti sous marin, de la logistique, etc. Cet avion a porté bonheur à de nombreux aviateurs abattus en mer, et malheur à de nombreuses flottes ou de nombreux navires tout au long de son histoire militaire qui a commencé en 1936, et qui s'est achevée officiellement dans les années 1970.  Et au delà ? il continue encore de nos jours, soit dans la lutte contre les incendies, soit comme vedette de TV (si, si, il tenait le premier rôle dans une émission, avec Nicolas Hulot en guest star... séquence émotion).

Le Catalina que vous pouvez voir à côté est un Saint Bernard du Pacifique, repêchant en 1944 les rescapés à la dérive d'un B-24 bi-dérive... je sais, les jeux de mots de Jean Barbaud sont meilleurs que celui là, mais on fait avec ce qu'on a !


Piper Cub J-3

Le Piper Cub... un roman à lui tout seul, et un avion mythique pour Etienne qui a volé dessus. Cette toute petite bête (290 kg à vide, Grasshopper, sauterelle, dans sa dénomination militaire) s'est révélée être remarquable, tant au niveau de sa facilité de pilotage, de sa maniabilité, de sa disponibilité que de sa simplicité d'entretien. Bref, ce petit avion civil a été évalué par l'US Army en 1941 pour le réglage de ses tirs d'artillerie, et a finit par l'utiliser pour tout un tas de missions. Entre ses qualités déjà citées, et sa capacité à décoller et atterir de n'importe quel type de terrain sur une distance très courte, comment vouliez vous ne pas en faire un best seller : 14 125 exemplaires à usage civil et 5 703 appareils militaires.

Le Cub de Jean Barbaud (qui en a plusieurs à son actif) est un de ces modèles militaires... dont je ne connais pas la mission ! transport de VIP, appareil de liaison, appareil d'entrainement ? à vous de me dire.

Piper Cub


Douglas DC 2

DC 2

 

Le DC 2 est l'illustre prédécesseur du DC 3 Dakota (C-47 Skytrain pour les militaires).

 


Chance Vought F4U-4 Corsair

Est il utile de présenter le Corsair ? C'est un des avions les plus connus, héros de la série télé "Les têtes brûlées" (Baa baa black sheep en VO), avec un dessin d'aile si particulier. Signalons au passage que ces ailes en W n'étaient pas faites pour plagier le Stuka (Hu 87) allemand, mais bel et bien pour éviter que l'hélice géante ne touche le sol ! Pourquoi l'avoir doté d'une élice aussi grande, me direz vous ? c'était pour tirer du moteur puissant toute sa saveur, voilà tout.

La bête a été conçue pour la Navy (et n'a finalement pas été utilisée par elle dans les premiers temps), et a été utilisée depuis des bases au sol comme depuis des portes-avions de toutes nationalités jusque dans les années 60. L'appareil s'est révélé multi-rôle au fur et à mesure de ses évolutions et a été utilisé pour la chasse, la chasse de nuit, le bombardement, l'appui et que sais je encore.

Le Corsair à votre droite illustre deux choses : un appareil postérieur à la seconde guerre mondiale (Corée), et une tradition de la marine US qui est de "redécorer" un avion qui aurait aponté sur un porte avions autre que le sien. Les gags figurants sur le dessin de Jean Barbaud sont authentiques, amusez vous bien :o)

Corsair


 

Par Etienne et Laurent, tous droits réservés.
Lieutenant Mac Fly est copyright Barbaud, Duval, les éditions Delcourt
les autres dessins sont copyright Barbaud, consultez la section Copyright de la page d'infos