Hommage à « Claude François » de les tubes d’un jour, en partenariat avec « X-Stream80″

Claude François

 

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… est né le 1er février 1939 à Ismaïlia, en Egypte.Entre son père Aimé, contrôleur de la circulation maritime du canal de Suez, et sa mère, la belle et blonde Lucie, il mène, aux côtés de sa sœur Marie-Josée, une enfance des plus heureuse.Ils vivent tous quatre dans une belle demeure toute blanche, encadrée d’un grand jardin, en plein quartier résidentiel.
La ville est joyeuse et animée et le soleil est présent partout, dans le ciel comme dans les cœurs.
Très jeune, Claude est fasciné par le rythme et apprend le tam-tam avec ses petits amis égyptiens.

Il étudie le violon et le piano et entre chez les frères de Ploërmel, où il se révèle intelligent, volontaire, casse-cou et même féru de gymnastique.
Il pratique, avec assiduité, la natation et s’exerce dans les eaux du majestueux canal.

En 1951, la famille s’installe à Port Taoufik où son père a été muté.
Port Taoufik est situé de l’autre côté du canal de Suez, vers la mer Rouge.

Il y continue ses études et réussit son brevet élémentaire tout en se passionnant pour la course à pied. Premier d’un 1.000 mètres, il est même décoré et félicité par le président Nasser.

Mais un événement va tout bouleverser de cette existence paisible :Nasser décide, en 1956, la nationalisation du canal de Suez et les Français doivent quitter l’Egypte, les François comme les autres, hélas !

Ils débarquent à Marseille et se retrouvent à Monte-Carlo, tous les quatre, dans un bien modeste appartement et pratiquement sans ressources. Le père de Claude, abattu par ce coup du sort, tombe malade.

Claude décide de se lancer dans la musique pour laquelle il ressent une véritable passion.
Il étudie alors la batterie avec acharnement et réussit à se faire engager pendant la saison d’été 1957 au Club de Radio – Monte – Carlo.

Il devient ensuite le chanteur – animateur de l’hôtel Provençal à Juan-les- Pins où Louis Frosio, chef d’orchestre du casino de la principauté, le remarque et l’engage pour la mirifique somme de 1.000 F par soirée !!
( il s’agit de francs anciens, car nous sommes en 1959)

Il fait des progrès étonnants et en 1960 on le retrouve au Papagayo de Saint-Tropez.

C’est là qu’il apprend la bossa-nova à Brigitte Bardot et qu’il rencontre la belle et brune danseuse anglaise Janet Woolcott, dont le charme et les yeux bleus lui chavirent le cœur.
Il l’épouse
le 5 novembre 1960 et les deux tourtereaux décident, après maintes réflexions, de  » monter  » à Paris pour y tenter la grande aventure.

C’est à l’hiver 1960 qu’il arrive à Paris sur les conseils de Brigitte Bardot et de Sacha Distel avec Janet Woolcoot, qu’il a épousée le 5 novembre 1960 à Monaco et s’installent dans une chambre d’hôtel, rue Troyon.
Tandis que sa femme, excellente danseuse, trouve très rapidement un engagement dans la troupe de Arthur Plashaert, Claude se lance à l’assaut des maisons de disques.

Il obtient une audition chez Philips et, après plusieurs mois d’essais, il signe un contrat de 7 ans avec cette firme prestigieuse. Son premier disque, qu’il enregistre sous le nom de KÔKÔ, et qu’il reniera par la suite, propose quatre twists, comme  » Nabout twist « …

« C’est un bide, comme on dit en terme de métier »

Claude ne se décourage pas et en juillet 1962, il se produit à nouveau au
Papagayo de Saint-Tropez.
Rien de tel que d’apprendre le métier sur le tas, on peut analyser
LA réaction du public.

En ce qui le concerne, c’est plutôt de la ferveur, côté dames…
Revenu à Paris, il enregistre son
deuxième disque,
- le premier en fait- puisqu’il paraît cette fois sous son vrai nom.
Des quatre titres (on enregistre alors des super 45 tours) émerge particulièrement :

« Belles, belles, belles » une excellente adaptation de « Girls, girls, girls » due à Vline Buggy.
Le titre plaît aux programmateurs d’Europe n° 1 ( la radio qui fait la pluie et le beau temps auprès des jeunes ) et les premiers passages suscitent de nombreux appels téléphoniques.

C’est un signe qui ne trompe pas !

Il est bientôt Chouchou de la  » semaine  » et en deux semaines 70.000 exemplaires sont déjà vendus.
C’est la gloire, il devient une nouvelle idole.
Il achète un bel appartement boulevard Exelmans, qu’il habitera malheureusement seul puisque Janet décide de le quitter .Le 13 mars 1967, Claude François et Janet Woolcoot divorcent. Elle l’avait quitté au printemps 1962 pour Gilbert Bécaud qu’elle avait rencontré à l’Olympia.

Cette peine sentimentale sera suivie d’une terrible nouvelle, la mort de son père. Ainsi en Mars 1961, son père décède d’une maladie des poumons, se laissant mourir, persuadé que la France l’a abandonné.

Un coup très dur pour Claude, que sa mère,  » sa maman chérie  » viendra compenser en s’installant, elle aussi, boulevard Exelmans, dans un appartement situé juste en face du sien.

Devenu un homme public, il se lance à fond dans ce métier qu’il aime et qui le passionne, Il se lie à Paul Lederman, le plus jeune imprésario de France, et commence sa première tournée en vedette américaine des  » Chaussettes noires » dont le leader est un certain Eddy Mitchell, Son deuxième disque, « Marche tout droit », se classe premier tant en France qu’en Italie, Son troisième disque l’installe encore un peu plus au firmament des étoiles : « Si tu veux être heureux »
Puis »Pauvre petite fille riche » il a composé cette dernière en songeant à son premier amour de jeunesse ! sont sur toutes les lèvres ! Les émissions de radio
et de télévision se succèdent.

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En un an, il est devenu l’égal de Johnny Hallyday, ce qui n’est pas peu dire…

L’année 1963 le voit encore triompher avec « Si j’avais un marteau », adaptation très réussie du tube de Trini Lopez  » If I had a hammer  » et  » J’y pense et puis j’oublie « . Claude François demande à Michel Bourdais, dessinateur à Salut les copains, de réaliser son portrait. Il qualifiera de
« Merveilleux » ce dessin hyperréaliste est devenu , par la suite, très célèbre.

1964 sera de la même veine, Il parcourt la France, la Belgique, la Suisse et l’Italie entouré du Petit Prince, des Gams groupe formé de ses 4 choristes femmes ! …et du groupe très populaire  » Les Lionceaux « .

 

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Le succès amène l’argent et Il peut réaliser son rêve : l’achat d’une belle propriété,  » Le Moulin «  situé à Dannemois, près de Milly- la-Forêt, en Île-de-France, où peut se réunir à nouveau la famille, Chaque week-end, il rejoint sa chère Chouffa, Marie-Josée, et Eric, son beau-frère.
Il n’y manque qu’Aimé, le père, qui n’avait pas vu d’un bon œil son fils embrasser le métier de saltimbanque et qu’il aurait tant voulu faire participer à sa réussite.

« La Ferme du bonheur » concrétise cette grande joie…

Il repart pour une longue tournée de soixante jours et ajoute un nouveau tube à son palmarès : « Donna, Donna »
1965, ça continu…, Claude François n’enregistre pas moins de 15 titres, dont « Les Choses de la maison », » Quand un bateau passe », « Même si tu revenais » et « Le Jouet extraordinaire ».

Une ombre au tableau cependant, Le 25 mai 1965, il se rend à Abbeville pour un gala, La salle est belle, mais la scène n’est pas solide puisque au milieu de son récital quelques planches cèdent sous son poids et il se retrouve à l’hôpital avec 4 côtes cassées !
Condamné au repos pour 1 mois, il revient à Paris.
Bien que chouchouté par sa mère, l’inactivité lui pèse rapidement. Heureusement, il pourra  » s’éclater  » pendant 65 jours au cours d’une longue tournée d’été qu’il effectuera en co-vedette avec Sylvie Vartan et la jeune Michèle Torr,

1965 le voit encore faire ses débuts de comédien à la télévision, Il tourne Cendrillon, avec pour partenaire la charmante Christine Delaroche, 1966, 1967, l’express  » Claude François  » est sur les rails…

Les étapes du succès se suivent à grande vitesse…

Il va, en effet, de plus en plus vite, notre Claude, tout en parachevant la qualité de ses prestations scéniques,
Travailleur acharné, il impose à toute son équipe un rythme d’enfer, Cloclo ignore totalement ce qu’est le repos…
Il travaille encore et toujours, répétant chaque détail avec une minutie extrême.

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Son spectacle devient un véritable show, Il engage quatre danseuses (deux noires, une mulâtresse et une blanche) :

– les  » Clodettes « , qui soulignent avec talent ses dons indiscutables pour la danse.
Les musiciens sont excellents, la  » sono  » impeccable et les lumières particulièrement soignées.

Il est à noter pour l’anecdote que, si les splendides Clodettes sont très appréciées des garçons, l’écran qu’elles forment entre Claude et ses admiratrices quand il sort de scène ne le sont pas du tout !

Il y aura même parfois des bousculades vengeresses et quelque peu rugueuses de la part de fans particulièrement vindicatives !

Son passage à l’Olympia est un réel triomphe.

Il n’y a pas de raison que cela cesse et le  » tigre qu’il tient par la queue  » il le met, pour sûr, dans son moteur, participant de plusieurs années une publicité célèbre…
Il compose avec Jacques Revaux et écrit avec Gilles Thibaut le titre » Comme d’habitude », suite à sa rupture avec la chanteuse France Gall, qui sera adapté en anglais par Paul Anka et repris notamment par Frank Sinatra, Elvis Presley et Sid Vicious (mais avec des modifications du texte) et devient aux U.S.A. un tube à l’américaine, sous le nom de  » My way « .

En revanche, » j’ai joué et puis j’ai perdu » s’avère être de la pure fiction, puisque courant 66, au cours d’un gala qu’il donne à Lyon, il rencontre la belle danseuse Isabelle Forest (une blonde aux yeux bleus) qui acceptera, très vite, de vivre avec lui, bien qu’elle sache qu’il lui faudra renoncer à ses activités de danseuse et de mannequin. Claude veut, en effet, une femme pour lui, pour lui tout seul. Une femme qui l’attendra au Moulin, une femme qui saura le comprendre et l’aimer.
De nos jours, cela semble quelque peu rétro, mais, que voulez-vous,
il est comme ça, Cloclo. Il est possessif, exclusif et jaloux. Il ne fait jamais rien a moitié.

1968 est une année capitale dans la vie de Claude François. Tout d’abord et avant toute chose, sa compagne Isabelle lui offre le cadeau exceptionnel que seule une femme peut donner à l’homme qu’elle aime : un enfant ! Claude est aux anges. Il a un fils ! Il se nommera Claude Junior, le 8 juillet 1968.
Sa chanson « Parce que je t’aime mon enfant » est adaptée en anglais et reprise par Elvis Presley, sous le titre » My Boy ».

Raison supplémentaire pour travailler encore plus !

Après avoir fondé ses propres éditions musicales,  » Isabelle Musique « , il crée sa maison de disques,  » Flèche « . La chanteuse Belge Liliane Saint-Pierre est la première artiste qui chante sur le label Flèche.
Non pas qu’il soit en désaccord avec la société Philips, qui lui a vendu 12.000.000 de phonogrammes (une paille !), mais parce qu’il a envie de voler de ses propres ailes, voulant rester absolument seul maître de son destin.

Après un essai rue Pierre-Charron, il installe ses bureaux près de chez lui, au 5, rue Clément-Marot.
Claude entend bien mener ses affaires de businessman très sérieusement et de son bureau directorial, tendu de rouge et aux meubles acajou, il surveille et dirige fermement ses collaborateurs.
Il se lance avec enthousiasme dans la production. Il monte une  » écurie  » de jeunes espoirs, parmi lesquels Les Fléchettes, Patrick Topaloff et le talentueux Alain Chamfort.

Il n’oublie cependant pas d’enregistrer et ne grave au cours de cette année, pourtant bien remplie, pas moins de 25 titres, dont « Jacques a dit », « Avec la tête, avec le cœur », » Le Magicien », « Un monde de musique », « Rêveries » ainsi qu’une intéressante version des « Moulins de mon cœur », le thème fameux du film de Norman Jewison  » l’affaire Thomas Crown « , dont la musique est signée Michel Legrand, compositeur français de grand talent.

1969, Tout éclate, tout explose. Claude François est l’heureux papa d’un deuxième garçon, prénommé Marc, né le 15 novembre 1969.
En novembre, il passe à l’Olympia où il joue a guichets fermés pendant vingt-deux jours.
Son spectacle est qualifié de prodigieux et les critiques parlent même de perfection.

Il enchaîne en enregistrant coup sur coup deux trente centimètres, l’un consacré entièrement aux enfants :

« Diggy liggy lai » et « diggy liggy », et un autre pour ses fans habituels dans lequel, après avoir dit que » Le monde est grand et les gens sont beaux », il fait marche arrière avec « C’est de l’eau, c’est au vent ».

Le P.D.G. de  » Flèche  » n’arrête plus.

Il dirige personnellement le mixage de ces deux disques et les longues nuits passées en studio sans dormir ne lui permettent pas de souffler avant son départ en février pour le Canada où il doit donner une série de 12 concerts.

Il souffre du froid mais arrive cependant à être à la hauteur de sa réputation. C’est devant des assistances record qu’il se dépense sans compter et qu’il obtient des succès grandioses.
Walter Haffu, une Importante personnalité du show-business américain, lui propose un splendide engagement pour une série de shows télévisés.

Conquérir l’Amérique ? Son rêve !

Il demande cependant à réfléchir et promet de donner sa réponse dès le lendemain.
Elle sera négative et Walter Haffu en restera estomaqué !

Bien sûr, Claude était plus que tenté, mais rester loin de la France et loin de sa chère famille pendant 18 mois lui semble impossible…

Chanson :

Claude, comme nous l’avons vu, a puisé très loin dans ses réserves, mais, s’il se sent fatigué, il pense pouvoir continuer sans dommage. Pas le temps d’ailleurs de se reposer puisqu’il quitte le Canada le 28 février et prend la direction de Marseille, où il doit se produire le lendemain,
1er mars.
Une folie !

Après 8 chansons, il s’écroule sur scène et on le transporte de toute urgence à l’hôpital, où il reste en observation pendant 48 heures.
On lui prescrit un repos d’au moins 6 semaines.
Dès son arrivée à la clinique des Sablons, à Neuilly, il suit une cure de sommeil, seul remède efficace.

Au mois de mai, à nouveau fringant, il fait sa rentrée au Palais des Sports de Marseille. La France peut suivre son super- triomphe en direct sur les ondes de Radio – Luxembourg.

Mais 1970 n’ est pas une bonne année. Toujours en mai, il prend la route à bord de sa nouvelle Lincoln bleue et en perd la maîtrise près d’Orange. Projeté à travers le pare-brise, on le relève avec seulement (si l’on peut dire) une fracture du nez. Le mal réparé par un habile praticien, il reprend ses activités et, nouveau coup dur, en décembre, en arrivant au studio, il glisse sur le sol mouillé et vient heurter le rideau de fer… de son nez encore bien fragile ! Pas de nouvelle fracture, diagnostique-t-on, mais une déviation de la cloison nasale.
Massages et séances de rayons X devraient suffire.

Il passe le réveillon en famille et pense déjà à sa prochaine tournée au Canada, où on le réclame avec impatience.

Fin janvier, Claude s’embarque avec toute son équipe, direction Canada.

Tout se passe au mieux côté spectacle, l’accueil des cousins québécois étant particulièrement chaleureux.
Mais le froid est tel qu’il est bien content de rentrer en France. Au cours de cette tournée, Claude a constaté qu’il ne pouvait plus respirer normalement par le nez et qu’il termine son tour au bord de l’asphyxie.

Ça devrait s’arranger, pense-t-il, et il s’occupe du déménagement de sa maison de disques qui passe de la rue Clément -Marot au boulevard Exelmans, dans un pavillon où il installera, entre autres, un studio d’enregistrement et une salle de danse où les Clodettes et lui-même répéteront sans relâche les nouvelles chorégraphies.

Pendant l’été, il tourne avec, en première partie, les Fléchettes et l’imitateur Thierry Le Luron dont l’étoile ne cesse de monter.

En 1972, après avoir enregistré  » Y’a le printemps qui chante « , il conçoit et produit avec son ami Michel Drucker une émission de variétés, « Avec le cœur », qui deviendra très rapidement la préférée des téléspectateurs.
Aznavour, Jean Lefèvre, Véronique Sanson, Stone et Charden ainsi que son jeune poulain, Alain Chamfort, y participent. Une émission de T.V., c’est facile à regarder, mais à réaliser c’est une autre paire de manches !
Cloclo a dû affronter, non sans énervement (ses colères sont célèbres), tous les impondérables, dont une grève d’une semaine !
Il a fallu rattraper le retard en catastrophe.
Il sort de là ravi de la réussite mais les nerfs à fleur de peau. P.D.G., chanteur, producteur de disques, producteur à la télé, ce n’est pas assez pour notre Cloclo, qui semble atteint de boulimie. Il lance successivement deux magazines : Podium et Absolu, puis une agence de mannequins, Girls models.

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Il se sépare d’avec la mère de ses enfants. Il rencontrera Sofia, une suédoise avec laquelle il restera quatre ans.

1973 est l’année des gros ennuis. Il sort de l’émission télévisée  » Cadet Rousselle « , complètement épuisé.
On diagnostique un œdème qui lui bloque la respiration !
On l’opère une nouvelle fois du nez et les responsables souhaitent que ce soit la dernière.
A peine remis, Claude reçoit la visite des contrôleurs du fisc.
Apres Hallyday et Polnareff,  » on  » s’intéresse à son cas !
Il est accusé de fraude fiscale et, le 2 avril, il est inculpé par un juge qui le laisse cependant en liberté.
La série continue : le 2 juillet, au Palais des Sports de Marseille, il reçoit un coup de tête d’un voyou monté sur scène au milieu de ses admirateurs. L’arcade et la paupière gauches ouvertes, il reçoit dans la confusion qui s’ensuit un coup sur la pommette droite ! Pire encore, le succès exacerbe probablement les envieux.

En plein été, des cocktails Molotov dévastent les bureaux de sa société, boulevard Exelmans, et le 17 août, à Lézignan , après avoir essuyé des jets de cailloux et de tomates, c’est à un véritable attentat qu’il échappe.
Un fou envoie dans sa direction une véritable bombe ! Il s’en tire sain et sauf, mais trois personnes sont blessées, dont une femme très grièvement !

En 1974, ce qui doit arriver arrive et le 12 janvier, au cours d’un gala à Bruxelles, il annonce son intention de quitter définitivement la scène. Il ressent, en effet, plus que de la lassitude ! Histoire de lui refaire probablement le moral, le fisc le condamne à 8 mois de prison avec sursis, 25.000 F d’amende et 5.000.000 F de remboursement d’impôts en retard.

« Le téléphone pleure », « Le Mal-aimé », « Le Chanteur malheureux » viennent heureusement éclaircir ce ciel bien noir.

Chanson : « Le Chanteur malheureux »

Cloclo sans les planches ne serait plus Cloclo. Après avoir fait sa rentrée à Valence le 15 juin 1974, il se produit avec éclat en décembre au Palais des Expositions à la porte de Versailles.

Le 19 juillet 1975, des casseurs s’en prennent à sa sono.

Des admiratrices se trouvent mal, d’autres montent sur la scène pour l’embrasser parfois sauvagement, comme cette Genevoise qui lui arracha une lèvre à demi ; d’autres tentent même de se suicider !

En septembre, il se rend à Londres pour enregistrer et une bombe déposée à quelques mètres de lui par un terroriste explose, lui perforant les deux tympans ! Il s’en remet heureusement très bien après une intervention qu’il supporte grâce à une condition physique maintenant revenue.

Il reprend ses enregistrements et ses galas.

En 1976, le président-directeur général doit faire face à des difficultés de gestion.
Malgré des réussites spectaculaires, il se voit contraint de se séparer de 15 personnes sur les 120 qu’il emploie.

Entre-temps, il a dû vendre le magazine Absolu.
Très contrarié, mais pas abattu, il donne en juin un gala formidable dans le cadre de la fête des Tuileries organisée par Yves Mourousi. Il se prend à envisager une carrière aux U.S.A., où son tube My way (Comme d’habitude) est en tête de tous les hit-parades, les plus grandes vedettes l’ayant enregistré.

Malgré son travail acharné, Claude n’arrive pas à redresser la barre de ses affaires en 1977, Il confie la distribution des disques  » Flèche «  à Claude Carrère.

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Il lance un parfum,  » L’Eau noire «  et parcourt l’Europe, qu’il veut conquérir.

« Au cours du mois de juillet, il échappe de peu à un attentat. Au volant de sa Mercedes, dans la nuit, il essuie Plusieurs coups de feu. On ne relèvera pas moins de 11 impacts de balles dans la carrosserie ! « 

Claude François meurt le 11 mars 1978, électrocuté dans sa baignoire, boulevard Exelmans à Paris.

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Il devait, l’après-midi même (il était en retard) participer à l’émission « Rendez-vous » de Michel Drucker. Un flash spécial à la radio et à la télévision annonce, à 16 heures, son décès.

C’est par dizaines de milliers que ses fans viennent lui rendre hommage à l’église d’Auteuil, le mercredi 15 mars 1978, tandis que les radios diffusent « Alexandrie-Alexandra », son dernier tube ; son nouveau 45 tours arrive chez les disquaires le jour de ses obsèques .

<< Claude François, Cloclo, est entré, pour toujours, dans la légende >>.

Après sa Disparition, Claude François, est toujours présent dans les bacs, sur les ondes ….et dans les cœurs…

Il est enterré au cimetière de Dannemois (Essonne) où sa tombe est l’objet de nombreuses visites. Il était propriétaire du moulin du village, aujourd’hui transformé en musée.

Le 11 mars 2000, une place Claude-François est inaugurée à Paris, boulevard Exelmans dans le 16e arrondissement, au pied de son ancien domicile parisien.

En 2005, une rue d’Ismaïlia est également baptisée en son honneur.

185 000 exemplaires de la réédition des Grands succès vendus !!!

En 1996 , la K7 vidéo de ses principales émissions de télé s’arrache à plus de
200 000 exemplaires.

30 000 Vrais Fans sont officiellement recensés.

A peine seize ans de carrière artistique, puis trente ans de carrière posthume: Claude François est un cas exceptionnel. À sa mort, le 11mars 1978, il avait vendu 35 millions de disques depuis la parution de Belles, belles, belles, son premier succès en 45-tours, le 27 octobre 1962. Au 31 décembre 2007, le total s’élevait à 62 millions, soit 27 millions dedisques depuis sa disparition.Dans un marché du CD dramatiquementdéprimé, ildevrait encore vendre entre 150000 et 250000 albums cette année et 70000 à 100000 DVD une performance dont rêvent la plupart des artistes français vivants.

1071 adaptations de  » Comme d’Habitude « , le nombre d’exemplaires vendus est incalculable !!!

Les titres de Claude sont programmés et diffusés 1 fois par minute dans le monde !!!

Discographie :

* 1962 : Le nabout twist (sa toute première chanson qui sera peu connue en France) mais dont il dut changer les paroles car certains passages étaient en arabe. On était alors en pleine guerre d’Algérie.
* 1962 : Belles, Belles, Belles (c’est sa première chanson à succès : il devient une vedette)
* 1962 : Marche tout droit
* 1963 : Si j’avais un marteau
* 1964 : Donna, donna
* 1964 : J’y pense et puis j’oublie
* 1965 : Même si tu revenais
* 1967 : Comme d’habitude (c’est la troisième chanson la plus interprétée dans le monde)
* 1968 : Eloïse
* 1969 : J’attendrai
* 1969 : Un monde de musique
* 1969 : Tout éclate, tout explose
* 1969 : Claude François à l’Olympia
* 1970 : Le monde extraordinaire de Claude François
* 1970 : Le jouet extraordinaire
* 1971 : C’est la même chanson
* 1971 : Tournée été 71
* 1971 : Il fait beau, il fait bon
* 1972 : Y’a le printemps qui chante
* 1972 : Le lundi au soleil
* 1973 : Je viens dîner ce soir
* 1973 : Sha la la
* 1973 : Chanson populaire
* 1973 : Claude François sur scène
* 1974 : Le mal aimé
* 1974 : Le téléphone pleure (c’est son plus grand succès)
* 1975 : Toi et moi contre le monde entier
* 1975 : Pourquoi pleurer
* 1975 : Été 75
* 1975 : Le chanteur malheureux
* 1976 : Cette année-là
* 1976 : À 17 ans
* 1976 : Pour les jeunes de 8 à 88 ans
* 1976 : Le vagabond
* 1977 : Je vais à Rio
* 1977 : Magnolias for ever
* 1977 : Toi et le soleil
* 1978 : Bordeaux rosé
* 1978 : Alexandrie, Alexandra (c’est sa dernière chanson)
* 1993 : Hommages
* 1996 : Le monde extraordinaire de Claude François
* 1996 : En vrai
* 1998 : Danse ma vie (Remix)
* 1998 : Les concerts inédits de musicorama
* 1998 : Eloïse – 65/69
* 1998 : Bernadette – 68/75
* 2003 : J’attendrai
* 2004 : Comme d’habitude
* 2007 : M-Sixteen (STS net*
* 2008 : 30 ans Edition anniversaire

Je remercie tout particulièrement la radio « X-Stream80″, et surtout, « Alain Autun » d’avoir diffusé nôtre biographie le 11 Mars 2008.

Merci aussi à GIGI, pour son petit coup de main.

Et aussi au divers sources dont lequel j’ai pris quelques phrases.

« Patrick » de les tubes d’un jour tubes toujours

Bientôt le biographie Version Audio de Claude François diffusée sur « X-Stream80″, sur cette page.



3 commentaires

  1. pascale dit :

    bonsoir je viens de voir tous la recherche sur claude francois ,je l adore depuis que je suis petite ,je suis fan de lui,je partage sur mon facebook ,vous avez fait du beau boulot,bravo,bonne soiree

  2. monalisa dit :

    formidable cette recherche sur cloclo, moi qui l’admirais, je ne savais pas le 30ème de tout cela, chapeau et félicitation
    isabelle

    http://isabelled.unblog.fr

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  3. kathy85 dit :

    quel boulot pour ce blog super ! moi qui es tenu une radio locale je sais que c’est du travail d’organisation tout ca. Bravo!

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