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LA SEMENCE DU SERPENT

LE JARDIN D’EDEN

Dans cette étude j' ai fait ressortir dans leur contexte historique quand et qui agit afin de faire croître la semence du serpent. Il s' agit maintenant de savoir précisément où.
Connaissant alors les acteurs, l'époque et le lieu précis nous pourrons avec l'aide du Saint-Esprit revenir jusqu'à notre époque afin de passer de la Genèse à l'Apocalypse, non plus par la vision symbolique, prophétique et spirituelle des choses, mais par leurs réalités physiques aujourd'hui. Comme tout débute dans le jardin d'Eden, je vais donc chercher à situer le jardin avec précision.

ruy rsa Mda:h-ta Ms Mvy:w Mdq:m Nde:b-Ng Myhla hwhy ejy:w 8

8 Vayita Yahvé Elohim gan-be'Eden mikedem vayasem sham et-ha'adam asher yatzar.

8 Yahvé Elohim planta un jardin en Eden et y plaça là-bas l’adam qu’Il avait façonné.

Pour beaucoup le jardin de l’Eternel est un lieu de délice, d’où la traduction, le jardin d’Eden, le jardin des délices. Désolé, encore une fois, mais c’est faux !

L’Eternel place Adam dans un jardin, un enclos pourrait-on lire, afin qu’il y fructifie, donc porte des fruits comme un arbre, dans une région appelé Eden car elle est délicieuse et c’est à l’est (le levant), de cette région que le Seigneur y place Son jardin et Son arbre de vie. Le jardin n’est pas l’Eden mais il est placé dans l’Eden Nde:b .

La linguistique nous apprend que, non seulement, la notion d’Eden, mais le terme lui-même, sont pré-hébraïques. En effet, l’Eden hébreu a son origine dans le terme sumérien Edinu (plaine, campagne). C’est à Sumer également que nous trouvons la plus ancienne notion de Gan, qui, en sumérien désigne un champ, une terre cultivée. De ce Gan sumérien est issu plus tard le Gannatu Akkadien (parc) et plus tardivement encore le Gan hébreu qui désignera le parc ou jardin d’Eden. Le Gan Eden hébreu est donc le parc ou le jardin dans la plaine ou la campagne. L’Eden sumérien se nomme Nidduki, équivalent de Dilmun Akkadien. Les deux termes ont le sens de pays de gloire, de soleil et de lumière. Les traditions suméro-sémitiques situent l’Eden dans le golfe Persique (nommé Mer ou Fleuve Amer ou encore Mer du Soleil Levant).

Le même nom de Dilmun désigne aussi, dans les textes mythologiques Sumériens, un lieu "saint et pur", en particulier dans le mythe d' "Enki et Nînhursag". Il est dit que, "lorsque le dieu Enki s'y établit avec son épouse, le pays devint pur et lumineux." A Dilmun, auparavant ne croassait nul corbeau, ne cacabait nul francolin; nul lion ne tuait, nul loup ne se jetait sur des agneaux !" . C 'était une sorte de paradis où il semble qu'on ne connaissait ni le travail ni la vieillesse. Enki s'y établit avec la déesse Ninsikila, «la dame pure «, une déesse dilmunite. Cette dernière s'étant plainte du manque d'eau "l'habile Enki, devant Nintu la mère du pays emplit toutes les rigoles de son Sperme" et de son sperme inonda les cannaies". Le dieu ne se contente pas de distribuer ainsi sa faconde virile, il la déverse dans le giron de Ninhursag d'où naquit Ninsar,"Dame des plantes vivrières".

Le jardin est donc le lieu de départ de bien des événements et il convient d’être bien sûr que les lieux sont les mêmes dans l’histoire sumérienne et celle décrite dans la Bible, avant de poursuivre plus en avant. Vérifions cela ensemble, si vous voulez.

Je vais prendre les choses comme elles sont, simplement, en admettant que la bible dise vraie, et l’archéologie aussi, en mettant seulement chaque chose à sa place. Commençons par la parole de Dieu.

LA LOCALISATION

Genèse 2 : 8 Puis l'Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
9 L'Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
10 Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
11 Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.
12 L'or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx.
13 Le nom du second fleuve est Guihon; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch.
14 Le nom du troisième est Hiddékel; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.

Un des objets de la bible est de décrire l’histoire des fils de Dieu au travers des âges et pas celle des premiers hommes à nos jours, d’où, bien des confusions et des incompréhensions, et l’erreur vient du mot homme, que l’on attribut indistinctement aux fils de Dieu et au habitants de la terre qui ne connaissent pas Dieu. Or la nuance est de taille, Adam (de Adamah, terre, sol) fut bien tiré de la poussière du sol, mais Dieu créa l'homme Adam, avant tout à son image, il le créa à l'image de Dieu. Comme nous l’enseigne le tabernacle, les fils de Dieu sont l’expression de l’amour de Dieu, des réceptacles destinés à recevoir cet amour et son Esprit. Il faut avoir du discernement, afin de faire le distinguo dans la bible, entre les hommes fils de Dieu porteurs de son Esprit et les autres issus d’une évolution lente des espèces. Car seulement 6000 ans nous séparent de la création d’Adam, et physiquement rien ne le séparait des hommes alentour, tout est dans l’Esprit. Qu’il y ait confusion aujourd’hui sur le sujet est presque normal, car déjà certains fils de Dieu du temps d ‘Adam, eux aussi ne prêtèrent aucune attention à cela et allèrent vers les filles des hommes, mais ils le payèrent de leurs vies au déluge, mais ne brûlons pas les étapes, et poursuivons sur la situation géographique du jardin d’Eden.

Un fleuve sortait du jardin, là c’est pareil que pour le sens du mot homme, il faut du discernement, car il ne s’agit pas de le concevoir comme un observateur humain qui se tient placé à la limite du jardin et observe le courant du fleuve afin de déterminer si le fleuve entre ou sort du jardin, mais comme Dieu qui place ce jardin sur la terre. Ce n ‘est pas Moïse qui écrit cela, mais c’est Dieu qui le lui dicte sous l’action de son Esprit Saint, il faut donc avoir une vision verticale de la région comme si une carte est dépliée devant vous et que vous décrivez ce que vous voyez, vue de dessus comme le fait Dieu et pas un homme. Eh bien prenez n’importe quelle carte où figure le tigre (Hiddékel), l’Euphrate, deux bras latéraux qui partent de ces deux là, et repartez dans l’autre sens jusqu'à ce qu’ils ne forment plus qu’un fleuve et vous aurez localisé le jardin. C’est enfantin, il s’agit du pays de Sumer (en sumérien Kengi, akkadien Shumeru, en hébreu Shinéar), dans l'Antiquité, pays d'Asie occidentale, correspondant approximativement à la Babylonie des temps bibliques et traversé par le Chatt al Arab aujourd’hui.
Je voulais néanmoins savoir si des éléments plus probant me le confirmais vraiment, et le Seigneur agit et confirma. Jugez en vous même.

Les découvertes géologiques modernes ont beaucoup progressé au 20eme siècle, apportant de nombreuses réponses positive à ce qui n’apparaissait que comme un mythe, ou une légende pour beaucoup, "le jardin d’Eden".
Des preuves évidentes que les quatre rivières du jardin d'Eden - le Pischon, le Guihon, le Hiddekel et l'Euphrate, étaient des rivières réelles, ayant existé sur un paysage moderne avant l'inondation de Noé, sont maintenant établis.
L'Oued maintenant sec Batin Al, était probablement la Rivière Pischon, le Guihon était probablement la Rivière Karun et le Hiddekel, le Tigre et les rivières de l'Euphrate ont coulé approximativement dans les mêmes cours qu'ils occupent aujourd'hui. La confluence de ces quatre rivières a été placée en tête du Golfe Persique, dans le Chat El Arabe.

LES QUATRE RIVIERES

1. Toutes les quatre rivières étaient des rivières historiques, pas des rivières mythiques.
2. Toutes les quatre rivières ont coulé dans le Golfe Persique en Mésopotamie. Elle n'étaient pas des rivières qui ont coulé dans d'autres parties du monde comme cela a été suggéré par des auteurs divers.
3. Toutes les quatre rivières (ou des lits de rivière maintenant à secs) de la Genèse sont toujours là; c'est-à-dire que l'auteur de la Genèse les a identifié dans un paysage moderne, celui qui est presque identique à celui qui existe toujours dans l'Irak et l’Iran contemporain.

LE PISCHON

Chaque croyant dans la Bible s'est demandé une fois ou l’autre quel était l'emplacement du jardin idyllique d’Adam.
Moïse a écrit qu'il était "à l'est en Eden" et il a nommé quatre rivières qui ont convergé là : le Pischon, le Guihon, le Tigre et l'Euphrate (2:10-14). On connaît les cours de ces deux derniers, mais l'autre paire a été impossibles à identifier, du moins jusqu'à présent.
La Rivière Pischon (2:11-12) a été identifiée à différents endroits par les savants, confondu une fois avec le Nil, puis l'Indus, le Gange, ou d'autres rivières. Le manque d’accord général provient du fait qu'aucune rivière connue ne correspondent à la description de Moïse.
11 Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.
12 L'or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx.

La Terre de Havila.

La Bible mentionne deux Havila : Havila le fils de Cush (Genèse 10:7) et Havila le fils de Jokthan (Genèse 10:29). "La terre de Havila" a été interprété par beaucoup de savants bibliques comme étant l'Arabie et Jokthan est considéré comme étant le chef des tribus d'Arabie, et la plupart de ses fils peuvent être situés dans des zones de ce qui est maintenant l'Arabie Saoudite et le Yémen.
Apparemment "la terre de Havila" est mentionné comme une région entière plutôt qu'une place particulière, puisqu'il semble y avoir eu plus qu'une tribu portant ce nom.
Mais où est la Rivière Pischon dans la terre de Havila ? Il n'y a aucune rivière coulant des montagnes occidentales de l'Arabie Saoudite au bas du Golfe Persique. Il n'y a aucune rivière éternelle coulant à travers l'Arabie Saoudite aujourd'hui, mais il y a la preuve qu'une telle rivière a vraiment coulé là un jour dans le passé.
Seulement 10 cm de pluie tombent par année maintenant dans l'Arabie Saoudite, mais il y a 6000 ans, le climat était beaucoup plus humide qu’il ne l’est aujourd'hui. Encore en 3500 avant Jésus-Christ, on recensait des lacs antiques ayant existé dans "le Quart Vide" de l'Arabie Saoudite, qui est aujourd'hui le plus grand désert de sable du monde. Quoique plus sèche, la phase toujours humide a existé d'environ 4000 à 2350 av. J-C, suivi par une phase plus aride d'environ 2350 à 2000 av. J-C. C'était alors, à environ 2000 av. J-C, que le climat est devenu hyper-aride et que les rivières de l'Arabie ont séché.
D’Havila elle-même l’emplacement est incertain, mais il est généralement associé aux régions occidentales du sud de la péninsule Arabe.

L'or de cette terre est pur (Genèse 2:12).


Mahd adh Dhahab : Berceau d'Or

L'or de cette terre est en effet bon! Mahd adh Dhahab (littéralement "le berceau d'or") était la plus grande et une des mines d'or les plus riches du monde antique. On croit que c'est "l’Ophir" fabuleux de la Bible, la source de l'or du roi Salomon. (Ophir était en outre un autre des fils de Jokthan; Genèse 10:29.)
L'or d'Ophir est mentionné dans les passages suivants : 1 Rois 9:28, 10:11, 22:48; 1 Chron. 29:4; 2 Chron. 8:18, 9:10; Ps. 45:9; et Esa. 13:12.
Basé sur le nombre de tailings antiques (des déchets laissés après que le minerai est traité), les géologues ont évalué que le Mahd adh Dhahab, produisait plus de 950,000 onces (environ 30 tonnes) d'or dans l'antiquité.
Il a aussi été extrait dans les temps modernes.

La première ligne de preuves vient du Mahd adh Dhahab lui-même. Un programme trenching a continué en 1973 et a montré que la terre la plus riche était à Mahd adh Dhahab, qui se trouve au sud-est de Mine Hill dans plusieurs canaux antiques situés sur les flancs du Jebel Mahd adh Dhahab et dans des vallées du jebel (jebel signifie la montagne). Ces canaux d'érosions antiques pourraient avoir produit les dépôts alluvionnaires d'or, rassemblés par les populations pré-Salomonique. Cette méthode de ramassage aurait laissé peu ou pas de trace des premières activités d'extraction.

La deuxième ligne de preuve est la référence à l’Ophir dans Job 22:24 : Jette l'or dans la poussière, L'or d'Ophir parmi les cailloux des torrents.
La date où le Livre de Job a été écrit est incertaine, mais quelques savants bibliques placent Job dans la période patriarcale, (Job aurait vécu au temps qu'Abraham), car malgré son grand âge Job ne fait pas mention à la loi, au tabernacle ou au temple dans son livre.

La troisième ligne de preuve est archéologique. L'Or apparaît soudainement dans les rapports archéologiques de la Mésopotamie dans la Période Uruk (environ 3500 av. J-C). Une petite variété d'artefacts d'or a été récupérée en Irak du sud, daté d’environ 3500 av. J-C; par exemple, dans Uruk ceux trouvés dans les couches de la base du Temple Blanc.
Cependant, à la III Période Dynastique (environ 2500 av. J-C), l'utilisation de l’or, l’électrum (un mélange d'argent et d'or variant de 30-40 % ou de 60-70 %), l'argent et le cuivre avaient augmenté significativement, comme le prouve les tombeaux royaux d'Ur où ces métaux ont été trouvés en grande profusion.
Où les Mésopotamiens antiques ont-ils obtenu tout or et l'argent qu'ils ont utilisé pour leurs bijoux et temples ?
Ils doivent avoir eu des relations commerciales établies avec des places où ces métaux étaient extraits, puisque la Mésopotamie elle-même est exempte de mines de métal. La mine d'argent ou d'or la plus proche d’Ur et Uruk est Mahd adh Dhahab.
L'or trouvé à Mahd adh Dhahab, et surtout l’électrum (l'argent et l'or) se retrouvent dans des veines de quartz. En plus de l'or, les mines ont aussi produit une quantité substantielle d'argent, de cuivre, de zinc ou de plomb.

Le faisceau de preuves est suffisamment convergent pour pouvoir affirmer désormais avec certitude que l’or cité dans Genèse 2 :11 est bien celui de Mahd adh Dhahab (littéralement "le berceau d'or"), placé environ à 125 milles au sud de Médine, dans les Montagnes Hijaz, qui produisent actuellement plus de cinq tonnes d'or en une année.

Le bdellium

Bdellium est une résine de gomme parfumée obtenue à partir des plantes de la famille du bursera, tout comme l'encens qui vient des arbres du genre Boswellia de la même famille que le bursera, tandis que la myrrhe et le bdellium viennent des arbres du genre Commiphora.
Le bdellium est une substance quelque peu semblable à la myrrhe et est souvent considéré comme de la myrrhe, dans le passé la distinction entre ces deux types de produit n'était pas nette.
Toutes ces sortes de gommes résineuses (l'encens, la myrrhe et le bdellium) ont été utilisé dans le Moyen-Orient antique pour les cultes religieux, la cosmétique (le parfum) et des buts médicinaux. Des textes cunéiformes notent que la myrrhe (bdellium) a été utilisée dans la fabrication de cataplasmes pour la tête et pour traiter les maux des yeux, le nez et des oreilles, et pour d'autres buts médicinaux
Les arbres dont la myrrhe et bdellium sont extraits ont poussé dans le passé seulement en Arabie du sud et en Somali du nord. Spécifiquement pour l'Arabie du sud, la myrrhe (bdellium) a poussé dans le pays moderne du Yémen.

La Pierre d'Onyx

"La pierre d'onyx" de Genèse 2:12 n'est pas facile à identifier. Car le problème est double.
Le premier est archéologique. Les premières périodes d'extractions de l'or à Mahd adh Dhahab n'ont pas été dans de bonnes proportions examinées, et la recherche des sources de pierres précieuses l’a été encore moins.
Quelques passages bibliques confirment cependant que des pierres précieuses étaient apportées de l'Arabie à l'Israël avec l'or. Des pierres précieuses sont mentionnées avec l'or d'Ophir dans 1 Rois 10:2, 10, 11 et 2 Chron. 9:1, 10. La question est, que considérait on comme étant des pierres précieuses dans l’antiquité?
1 Chron offre à une réponse. 29:2 J'ai mis toutes mes forces à préparer pour la maison de mon Dieu de l'or pour ce qui doit être d'or, de l'argent pour ce qui doit être d'argent, de l'airain pour ce qui doit être d'airain, du fer pour ce qui doit être de fer, et du bois pour ce qui doit être de bois, des pierres d'onyx et des pierres à enchâsser, des pierres brillantes et de diverses couleurs, toutes sortes de pierres précieuses, et du marbre blanc en quantité. Ce passage montre que l'on a considéré l'onyx comme étant précieux, bien que nous considérions maintenant de telles pierres comme seulement semi-précieuses.

Le deuxième problème avec l'identification "de la pierre d'onyx" de Genèse 2:12 est linguistique. Qu'est-ce qui était exactement identifié par le terme "onyx" par l'auteur de la Genèse? Dans l'antiquité, beaucoup de noms différents ont été utilisés pour des pierres, même pour le même type de pierre, selon la couleur, la qualité etc… Aussi dans un certain nombre de cas, il est apparent que la signification de ces noms a changé avec le temps. Le mot grec "onychion" (l'onyx) employé comme un terme général pourrait s’attribuer au carnelian, au béryl, au lapis lazuli, au cristal de quartz, ou même au marbre, Mais d'habitude il a été utilisé pour les sous-variétés réunies et variées de calcédoine (l'agate, l'onyx, sardonyx). Tandis qu'il n'y a aucun moyen absolu pour trouver la traduction appropriée du mot "l'onyx," un certain nombre de possibilités peuvent être raisonnablement exclu.
Le béryl, le lapis lazuli, le cristal de quartz, ou le marbre peuvent être écartés, il resterait alors, l’onyx, l’agate ou le Carnelian. L'onyx (moderne), l'agate et le carnelian sont toutes des variétés de calcédoine, un cryptocrystallin (très fin cristal) de la variété du quartz.
Le carnelian (orthographié parfois cornelian) est d’un brun rougeâtre. C'était un matériau précieux dans la Mésopotamie, comme le lapis lazuli utilisé pour la fabrication de perle. Le Carnelian apparaît dans les premiers rapports archéologiques en (3200-3000 av. J-C) à Ur et Jemdet Nasr. Il apparaît dans environ 20 % des sites des premières dynasties ( 2650 - 2500 av. J-C), avec or, l'argent et le lapis lazuli. Pliny a mentionné que le carnelian de l'Arabie est la variété la moins transparente. Mais on ne sait pas si l'utilisation par Pliny du mot a une signification spécifique pour le carnelian ou de manière plus générique pour l'onyx. Tandis que l'on connaît un certain carnelian de l'Arabie occidentale, il apparaît que dans l'antiquité, la substance venait d'habitude de la région du plateau centrale de l'Iran - à l'est de la Mésopotamie plutôt que à l'ouest. On sait que le commerce du carnelian se situait à Dilmun ( qui est maintenant Bahrein).
L'onyx et l'agate sont deux formes de calcédoine. Dans son sens minéralogique le plus strict, "l'onyx" est d’un laiteux blanc, ou avec des bandes blanches s'alternant avec des bandes brunâtres noires. Dans son sens linguistique, cependant, "l'onyx" pourrait se référer à de la calcédoine ou de l'agate
L'onyx, la sardonyx et l'agate ont été cité comme arrivant de la péninsule Arabe, mais les géologues ne l'ont pas vérifié encore.
La calcédoine a été trouvée dans la Mésopotamie dans des niveaux archéologiques datant d’environ 4000-3200 av. J-C et dans le désert occidental de l'Arabie, particulièrement dans le secteur de Mahd adh ou Dhahab-oued Aqiq Al. Le fait que "Aqiq" peut signifier "l'agate" en arabe peut être particulièrement significatif. Car pourquoi un secteur serait-il nommé "l'agate", si l'agate (l'onyx) n’était pas extraite là ?

Pour ma part je suis persuadé que le Seigneur a nommé tous ces éléments à dessin, afin que les générations futur puissent avec autant d’indices retrouver avec précision le Pischon. Et tout est convergent vers une région unique, le Koweït.

La cerise sur le gâteau, ou la preuve ultime. LANDSAT découvre "une rivière de fossile"

Le problème est qu'il n'y a aucune rivière coulant aujourd'hui de ce secteur vers la confluence du Tigre et de l'Euphrate. Mais autrefois c'était différent. Un scientifique de l’université de Boston, Farouk El-Baz, trouvant des indices de dépôts alluvionnaires au Koweït, examina soigneusement des photos satellites de la péninsule Arabe. Et là il a découvert les signes indubitables d’un canal fluvial à travers le désert. Ce canal provenait des Montagnes Hijaz près de Médine (le Berceau d'Or).
L'évidence géologique sur le terrain et les images de LANDSAT de l'espace montrent clairement "une rivière fossile," qui a une fois coulé en Arabie du nord dans des lits maintenant à secs, que les Saoudiens moderne et les Koweïtiens connaissent comme l'oued Riniah et l'oued Batin.
La voie navigable antique, actuellement cachée sous des dunes de sable, se dirige vers le nord-est du Koweït. Le découvreur moderne de ce canal, a pu prouver qu’il a une fois rejoint le Tigre et l'Euphrate en tête du Golfe Persique. Puis à cause des changements de climat, il s'est asséché, les archéologues disent entre 3500-2000 av J-C.
La convergence de tous ces détails entre la rivière du Koweït et la description biblique du Pischon, a mené quelques savants à faire la connexion évidente. James A. Sauer (l'ancien conservateur du Musée Sémitique de Harvard, archéologue, auteur et chercheur au musée), un homme qui se décrit comme "un ancien sceptique," a écrit que "la rivière du Koweït ... peut bien être la Rivière Pischon, une des quatre rivières, selon la Bible, associée à l'Eden." Une cette telle confession d'un archéologue honorable n'est rien sauf étonnant.

Dans son article, "la Rivière se tarit" James Sauer décrit comment des images satellites ont détecté un lit de rivière souterrain le long de l'Oued Batin Al.
Sauer a identifié cette rivière comme la Rivière Pischon de la Bible, une rivière qui a coulé quand le climat était plus humide qu’il n’est aujourd'hui.
L'Oued Batin Wadi Al-Rimah est un système drainant environ 43,400 milles carrés en Arabie Saoudite et au Koweït. L'Oued maintenant à sec, Batin Al-entre au Golfe Persique à Umm Qasr au Koweït, mais dans le passé le Pischon est entré au Golfe par le nord à Umm Qasr, dans le bassin de l’Euphrate et du Tigre. La preuve c'est une triangulaire en éventail, le delta.
La plaine de galets ronds et de cailloux dans le secteur Dibdibah, qui a son apex près d'Al Qaysumah et qui s'étend vers le nord vers l'Euphrate. Les galets ronds et les cailloux de cette plaine de gravier sont composés de roche cristalline qui sont caractéristique des montagnes occidentales de l'Arabie Saoudite et ils diminuent dans la taille quand ils s'approchent du secteur de Golfe.
L'implication géologique de cette source de galets ronds que l’on trouve au sud-ouest de l'Arabie Saoudite est qu'assez d'eau a une fois coulé dans la rivière Pischon pour transporter des débris de roche de la région montagneuse occidentale au bas, vers le bassin des rivières de Euphrate et du Tigre.
Du Golfe Persique à Umm Qasr, l'oued maintenant sec du Batin Al peut être suivi au sud-ouest, en amont devant les frontières du Koweït et en Arabie Saoudite, où il s’est creusé un lit dans la pierre à chaux tertiaire jusqu’à Al Hatifah où le lit de la rivière à sec est englouti par des dunes de sable immenses et disparaît.
C'est là où les photos satellites entrent en jeu. Ces photos indiquent que l'oued Batin Al continue vers le sud-ouest, sous le sable et apparaît comme l'Oued Rimah (cela implique que les deux oueds faisaient partie du même système fluvial dans le passé, avant d’être recouvert par des dunes de sable). Environ quatre-vingts milles plus loin en amont, la direction de l'oued Rimah bifurque vers le nord-ouest et l'oued Jarir Al vers le sud-ouest.
L'oued Jarir Al continue vers le secteur du Mahd adh Dhahab, la mine d'or, exactement comme la Bible dit : "la rivière Pischon englobe la terre entière de Havilah, où il y a l’or" (Genèse 2:11).
Sauer remarque dans son article : "que cela implique un extraordinaire souvenir de la part des auteurs bibliques, car la rivière a séchée entre 3500 et 2000 av. J-C"
Ceux d’entre nous qui croyons que les histoires de la Bible sont littéralement vraies montreront bien sûr beaucoup moins d'hésitation dans l'identification, n’est ce pas ?

Bien et d’une rivière incertaine identifiée, passons à la suivante.

LE GUIHON.

La deuxième rivière de Genèse 2 le Guihon n'est pas aussi facilement identifiable que le Pischon. Le problème tourne autour de l'identité "de la terre de Cusch," que la version du Roi James de la Bible, traduit par l'Ethiopie. Cette traduction est non seulement douteuse, mais n’a aucun sens. Une rivière en Ethiopie coulerait soit dans la Mer Rouge, la Méditerranée ou dans l’océan Indien, mais pas en confluence de l'Euphrate ou du Tigre comme exposé par la Bible.
Selon Speiser dans "Commentaire Biblique," la terre de Cusch a été par erreur identifiée avec l'Ethiopie, plutôt qu'avec la terre des Kassites.
Les Kassites ont vécu à l'est de la mésopotamien dans l’ancienne période babylonienne (1800-1600 av. J-C). Avant ça cependant, on a connu ce secteur comme étant la terre d'Elam ou de Suse, où les habitants de la plaine de Suse ont vécu.
Élam est un royaume antique d'Asie, situé au nord du golfe Persique et à l'est du Tigre, et correspondant approximativement à la province actuelle du Khouzistan, en Iran. La capitale d'Élam était Suse, la ville actuelle de Shush.
Si le nom Cush désigné par le mot hébreu kush est le territoire des Kassites, comme le revendique Speiser, alors la rivière mentionnée dans Genèse 10:13 doit venir de l'est de la Mésopotamie, ou ce qui est aujourd'hui l'Iran occidental.
Celui qui entoure tout le pays de Cusch.
Les rivières principales qui coulent actuellement dans l'Iran occidental (autrefois Suse) sont le Karkheh et le Karun. Ces deux rivières ont fourni un itinéraire de communication entre le cœur de Suse et la Mésopotamie la plus sud. Dans le troisième millénaire av. J-C, des itinéraires de caravane ont passé le long des deux rivières, relient Suse à Sumer et Akkad.
Cet itinéraire commercial important serait familier aux gens de la région. C'est pourquoi peut-être que l'auteur de la Genèse a mentionné la rivière Guihon. Les Sumériens étaient aussi constamment en guerre avec les Elamites et c'est pourquoi l'auteur de la Genèse aurait pu mentionner cette rivière. Chacun aurait alors su où "la terre de Cusch" était placée.

D’après ce raisonnement, le candidat le plus probable pour la rivière biblique Guihon est le Karkheh. Pour les anglo-saxons il s'agit du Karun, mais pout ma part cela est improbable, car les rives de la mer il y a 6000 ans étaient situées 100 Km plus au nord, puisque la ville d'Eridu fut fondée sur le rivage de la mer, le Karun devait alors se jeter directement dans la mer. Il ne peut donc sagir que du Karkheh sur les rives du quel fut fondée la ville de Suze.
De plus le mot hébreu "hasobeb" signifie "tourner, entourer, border, ou poursuivre un cours en contournant, tordre et se tourner.
C'est exactement ce que la Rivière Karkheh fait. C'est une rivière serpentante avec de grandes courbures. Son cours est de 560 Km de long, . Car les roches sédimentaires des montagnes du Zagros sont plissées, créant des zigzags pour la rivière qui les suit, (le cours contournant). Aujourd'hui le Karkheh contribue à la plupart du dépôt qui forme le delta en tête du Golfe Persique, et il doit avoir fait de même dans le passé.

Et de deux. Désormais à mon sens tous les éléments sont réunis pour situer très exactement où le Seigneur planta le jardin d’Eden. Bien sûr pas au mètre près, mais la région nous suffit amplement, pour la compréhension des évènements futur.

Bien nous avons désormais un lieu précis mais aussi une date précise –4000 ans av J-C, c’est la date de naissance d’Adam, Ainsi que des acteurs connus, Tiamat-Lilith, Enki-Caïn, Eve. Une triangulation spatio-temporelle devient possible.

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