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LA SEMENCE DU SERPENT

Page 5 le cinquième pas

LA SEMENCE DU SERPENT

Tout le chapitre 4 de Genèse révèle comment naît et croît la semence du serpent, Caïn, le premier fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Si l’on reste à la superficie du texte, ce chapitre se survole presque sans intérêt tant il est évident que le Seigneur condamne et se détourne de Caïn, puis de sa descendance dont l’histoire se perd dans l’oubli de la fin du chapitre et de la nuit des temps.
Mais la parole de Dieu est bien plus profonde et loquace qu’il n’y paraît de prime abord. Comme d’habitude l’ignorant en hébreu que je suis, va se plonger dans les profondeurs du verbe de Dieu afin que la pensée du Père se révèle à son peuple. Comme la pensée divine ne peut être que révélation, exégètes et docteurs de la loi ne perdez pas votre temps en une vaine compréhension d’un enseignement qui vous échappera toujours car réservé aux seuls fils de Dieu. Surtout pour celui de cette étude précise qui révèle la vraie nature du religieux et de son père, le diable. Mais poursuivons avec son fils, sa semence, celle du serpent qui donnera tant de docteurs de la loi.
Caïn est bien plus que le simple fils d’Adam et Eve, c’est le fruit de l’arbre de la connaissance qui fait de l’homme un individu comme Elohim, Kelohim, Myhlak. Le chapitre 4 développe l’action menée par le diable dans le chapitre précédent, c’est sa suite logique. Après le spirituel vient le terrestre. Observons désormais au travers du verbe de Dieu, comment le Père voit les choses.

GENESE 4

hwhy-ta sya ytynq rmat:w Nyq-ta dlt:w rht:w w:tsa hwx-ta edy Mda:h:w 1
4:1 Veha'Adam yada et-Khavvah ishto vatahar vateled et-Kayin vatomer kaniti ish et Yahvé.
4 :1 Et l’Adam connaît Eve son épouse, et elle conçoit et elle enfante Quaïn et elle dit : j’ai acquis un homme-Dieu.

Ce verset précis, je le considère comme l’antithèse de Genèse 2-4. Car si le verset de Genèse 2-4 révèle la pensé profonde du Père céleste, Genèse 4-1 révèle la pensé profonde de l’adversaire satan, Lilith, la reine de la nuit.
J’ai passé des semaines sur le grill, chauffé à blanc sous le feu de l’adversaire après les 3 premiers chapitres de cette étude. Et mon âme et mon corps ont été consumé dans cette épreuve, mais la foi est restée. Car l’adversaire s’oppose avec toute l’énergie de son désespoir et de sa haine au réveil de la conscience de l’Epouse. Car si la conscience de l’Epouse se réveille, alors ses yeux vont s’ouvrir et les deux témoins paraîtront, annonçant la fin du règne de l’ange de la nuit, le serpent ancien, dont bientôt la tête sera écrasée. Le réveil de cette conscience annonce la fin d’une autre, celle de satan, l’ordre des choses va changer et la gouvernance de notre monde revenir à Jésus Christ.

Dans ce verset, le nom de Dieu a de nouveau changé, de Yahvé-Elohim (le Père), il change en Yahvé (l’Eternel, Dieu), YHWH.
Nous ne sommes plus dans le contexte global de la création où le nom d’Elohim désigne un ensemble harmonieux et divin. Ni même de Yahvé Elohim qui est présent dans le jardin d’Eden, il ne reste plus que YHWH, le Dieu du ciel, le Dieu de justice et de malédiction, désormais si loin, si inaccessible, si redoutable. Pendant 130 ans, la semence du serpent va vivre, croître et prendre forme dans la personne de Caïn et sa descendance. Le chapitre 4 de la Genèse ne se développe donc pas dans le cadre de la pensé divine, mais dans celui du diable. Mais l’Eternel ne va pas rester passif pendant les 130 ans de la vie de Caïn, car l’Eternel va susciter une inimitié entre la semence de la femme, puis enfin entre la femme elle-même et le serpent. Deux actions spirituelles diamétralement opposées vont se développer, l’une émanant du diable et l’autre de YHWH. La première visant à éloigner le fils Caïn de Dieu et la seconde à éloigner sa mère Eve de son influence maléfique afin qu’elle retourne à Dieu et que la famille originelle et divine se recompose en Elohim. Voyons cela ensemble.

Genèse 4 :1 Et l’adam connaît Eve son épouse.
Cette introduction résume l’intégralité du chapitre précédent, qui a amené à la recomposition d’une nouvelle famille spirituelle, symbolisée par l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Adam n’est plus ici le fils de Dieu, mais l’adam, le glèbeu, le poussiéreux. Cette poussière dont son Père a dit en Genèse 3 : 19 « car poussière toi (tu es) et vers la poussière retourne-toi ». Il n’est pas écris ici qu’Adam retournera à la poussière, mais qu’il doit se retourner vers elle, afin de faire face à celui qui rampe sur elle, le serpent. Mais pour l’heure Adam comme Eve ne vivent plus dans la lumière de la gloire de Dieu, mais pour satisfaire le plaisir de leur chair dans le péché de la nuit de satan. Ce n’est plus le feu de l’Esprit Saint qui brûle en eux, mais le désire voluptueux du sexe qui y fait obstacle. Ce n’est plus la pensé de Dieu qui les dirige, mais celle de satan qui s’est immiscée en eux, jusqu’à les posséder corps et âme.

Et elle conçoit et elle enfante Quaïn et elle dit : j’ai acquis un homme-Dieu.
hwhy-ta la plupart des traduction traduisent ceci par "avec YHWH". Mais nous avons vu que le contexte ne permet pas cette interprétation du texte, ta n’est donc pas un adverbe, mais la préposition qui avait initialement introduit celle de Caïn, et qui ici est le préfixe qui introduit le complément directe de sya l’homme, ce qui donne un "homme-Dieu". Et ça change tout.
Dans la seconde partie du verset, Eve comme possession de satan élude complètement l’homme, le glébeu, il n’y a plus qu’"Elle", "Elle" comme Elohim, la mère de l’homme-Dieu, du dieu Caïn. Eve devient la première possession du diable. "Elle" qui par ses charmes a séduit l’homme, devient la première prostituée sacrée, la première mère d’un dieu, "elle" une déesse. Lilith, la prostituée et son fils l’homme-Dieu, sont la nouvelle triangulaire divine que le diable veut imposer sur terre, puis plus tard dans le ciel, évinçant ainsi complètement Dieu.
hwhy-ta sya , Nyq-ta, hwx-ta. Vous avez ici comme souligné par le préfixe qui les unis, les acteurs principaux qui forment l’ossature, la colonne vertébrale, le tronc principal de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qui va se développer pendant 6000 ans pour aboutir à ce que nous connaissons aujourd’hui, une église prostituée, son dieu satan et leur fils, la bête, l’antéchrist.

Et elle conçoit : Ici le verbe peut se "concevoir", se comprendre de 2 manières. Conception-maternelle ou conception-intellectuelle. Comme ce fils qu’elle porte en elle est le fruit d’une réflexion intellectuelle initiée et inspirée par le serpent qui veut que si elle goûte le fruit de l’arbre, elle sera comme Elohim, connaissant la connaissance. Son désir de connaître pour être comme Elohim, fait d’elle un être nouveau et différent, uni corps et âme à son nouveau maître, le keroub, qui la possède désormais et la domine. Le mot "concevoir" est donc redondant de celui de "connaître", car il exprime avec la même force le mariage qu’il porte en lui. Eve a voulu connaître, maintenant elle conçoit.

Et elle enfante : dlt:w. La racine du verbe est dly. Dans son sens premier il faut comprendre accoucher. Mais dans un sens figurer cela peut aussi être créer, comme Dieu. En Jérémie 17 : 11 il signifie pondre, comme le ferait un serpent, par exemple. L’hébreu fait surgir du texte originel, la vraie nature de l’acte d’Eve. Eve "pond" la semence du serpent, qui va donner une descendance, un peuple, une ville, une civilisation complète au serpent.

Quaïn et elle dit : j’ai acquis un homme-Dieu. Eve dit : j’ai acquis, ytynq. Le verbe racine est hnq, qui peut être traduit par, créer, posséder ou acquérir. Pour Eve qui veut être comme Elohim Myhlak, on pourrait traduire, j’ai créé un homme-dieu. Comme seul Dieu peut créer, Eve possession de satan se fait l’égale de Dieu. Ce n’est donc pas Eve qui s’exprime ici, mais le serpent, celui qui dit en Esaïe 14 : 13 Je monterai au ciel, J'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, A l'extrémité du septentrion; Je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très-Haut.
Le nom de Caïn Nyq, est donc directement issu de ce verbe, acquérir, posséder, créer. Nyq. Le nom Caïn est construit sur le principe de l’acquisition/création, mot avec lequel Eve joue.
Nyq est aussi le nid Nq, dans lequel le serpent va pondre sa semence. Caïn, l’homme-dieu, bâtisseur de ville, créateur de civilisation, est le fils du diable, l’œuf du serpent.

hmda dbe hyh Nyq:w Nau her lbh-yhy:w lbh-ta w:yxa-ta tdl:l Pot:w 2
2 Vatosef laledet et-akhiv et-Havel vayehi-Hevel ro'eh tzon veKayin hayah oved adamah.
2 Elle ajoute à l’enfantement de son frère, Abel, il est Abel gardien de troupeaux, et Caïn est travailleur de la terre.

Ce qui se passe maintenant n’est pas du désir d’Eve ou du serpent, mais en est la conséquence. Car Dieu a dit : puisque vous avez fait cela, Eve, je multiplierai tes souffrances et tes grossesses dans la douleur, tu enfanteras des fils. Et une inimitié je mettrai entre eux et entre toi et le serpent.
Dieu, YHWH, a ajouté, continué l’enfantement et suscité un adversaire à l’adversaire, au fils du raisonnement d’Eve, il sera ajouté un frère non désiré, mais imposé par l’Eternel, Abel.
Avant d’être appelé de son nom, Abel, ce deuxième fils est désigné par sa fonction "frère de". Il est venu et fut rajouté à cause du frère, Caïn.
lbh-ta w:yxa-ta : son frère et Abel. Pour la cinquième fois le préfixe ta est présent. Il unit tous les acteurs de cette scène originel, qui forment un tout, l’Aleph et le Tav, l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin, ce qui est au commencement se projettera dans le futur au travers des semences du serpent et de la femme, jusqu’à nos jours . Si je remplaçais le tav par lamed, alors ils seraient tous fils de Dieu ou du bélier, la. Mais jamais le Seigneur ne permettra cela, c’est pourquoi Dieu suscite une opposition au frère, une inimitié. Si Caïn est le résultat de la nouvelle alliance entre l’épouse et le serpent, Abel est la réponse du Père à cette alliance. Plus tard, cela donnera un prophète à chaque fois qu’Israël ou la chrétienté se détourne de Dieu pour s’attacher à satan et ses principes. Car à chaque fois que la femme "pond" un Achab, Dieu lui ajoutera un Elie qui s’opposera à lui.
Au terme des jours qui sont les notre, la prostituée du serpent est à nouveau prête à pondre son "Caïn", et l’Epouse pure à enfanter un fils qui s’opposera à lui. Mais cette fois se sera la dernière fois, car ce fils sera le Fils de Dieu et Jésus-Christ est son nom.

Comme dans le jardin d’Eden l’histoire se répète, une seule Epouse mais deux attitudes possibles :
Comme l’attitude de l’Epouse détermine la nature de l’arbre qui va pousser dans le jardin, la nature spirituelle de son fils dépendra de l’esprit qui repose sur Elle. Biologiquement rien ne les différencie, mais spirituellement tout les sépare, et ce choix incombe à l’Epouse seule.

lbh-ta w:yxa-ta son frère Abel. xa, la racine qui désigne le frère est aussi un cri de douleur, AH ! Ou celui du hululement de la chouette dans la nuit. Ahhhhhh ! Cette douleur, ce cri de dépit de Lilith qui hurle, hulule dans la nuit, nooooon !!!! L’Eternel ajoute une opposition à ma semence.
lbh Habel : Que l’on traduit par, ce qui n’est rien, une vanité, une idole, un souffle insignifiant, une buée, une vapeur.
Pour le serpent, Abel est cette inutile vanité que l’Eternel souffle dans la vie de son frère, l’homme-YHWH. Abel, petit dieu pitoyable, idole insignifiante à côté de son frère, l’héritier, le fils de la promesse du serpent.
Le nom que lui donne sa mère inspiré par le serpent, est le reflet de sa douleur et de sa déception.

Nau her lbh-yhy:w il est Abel berger de troupeau.
Mais on peut aussi lire, il est le chef, le roi des humains, du peuple de Dieu, de la multitude. Abel est l’oint de Dieu, le Christ, le Messie de cet âge. Abel comme semence de la femme, est la préfiguration du fils de Dieu à venir, Jésus, le messie du peuple de Dieu.

hmda dbe hyh Nyq:w Caïn est travailleur de la terre.
dbe obed peut prendre bien des sens selon le contexte. Une chose est néanmoins certaine, le mot "obed" est lié à celui qui suit hmda adama, la terre rouge, l’argile.
dbe obed signifie : travailler, servir, adorer une divinité, effectuer un service cultuel….
Comme préfixe, dbe , il désigne un état de soumission comme pour un serviteur ou un esclave.
Caïn, la possession, l’acquisition d’Eve et du serpent, en est également le serviteur et l’esclave.

On peut donc aussi traduire le texte ainsi : et Caïn adore ou rend un culte à la terre…
On peut s’interroger sur la légitimité d’une telle traduction, sauf si on la replace dans le contexte de l’époque et du lieu. Le lieu se situe dans la basse Mésopotamie et l’époque remonte à 6000 ans. Nous nous trouvons donc exactement au milieu de ce peuple que la remonté des océans suite à la fin de l’ère glaciaire a conduit dans la basse Mésopotamie, les sumériens. Dans cette époque protohistorique les hommes ne connaissaient pas encore YHWH, car Il ne c’est pas encore révélé au monde, (cette tâche incombant aux fils de Dieu). Ces hommes du néolithique qui commencent à peine à se sédentariser et cultiver le sol, voient dans la nature autant de divinités qu’il y a d’éléments. Les sumériens s’inventent donc des dieux et des mythes. Comme ce mythes de la déesse mère Tiamat, qui raconte qu’au commencement il n'y avait que le chaos, un océan d'eau salée, incarné sous la forme d'un serpent appelé Tiamat. Puis la déesse mère Tiamat se mélangea avec l'océan primordial d'eau douce, l’Apsou, et créa les dieux du panthéon sumérien.
L’astre fils de l’aube à cause de ce qu’il a fait, est désormais frappé du sceau de l’infamie et déchu de toute gloire et autorité. L’image du serpent, le nu, le dépouillé, le rampant, qui mange la poussière de l’adama du sol, est désormais celle que l’Eternel impose au keroub déchut. Pour un temps le serpent ancien conservera cette image infamante et dégradante, mais habilement et avec beaucoup de subtilité, satan va utiliser cette image pour se déifier d’abord, puis progressivement la transformer à son avantage, pour finalement prendre celle de Dieu lui-même. L’artisan de cette transformation sera Caïn, qui transformera un culte à un élément inerte de la nature, l’Apzu, l'océan d'eau douce caché sous la terre, en un culte au démon, le serpent du jardin d’Eden.
Nyq Caïn en français, donne phonétiquement sans les voyelles, KYN ou KY 'N. La Bible étant un livre de révélations, elle développe donc non pas une pensée humaine, mais celle Dieu. Hors Dieu développe sa pensée hors du temps et de l'espace, ce qui Lui permet de jouer avec de nombreux sens et allusions cachés. Nous savons que les acteurs de cette scène se trouve en basse Mésopotamie il y a 6000 ans à la période d'Obeid. Hors curieusement apparaît à la même période et au même endroit chez les sumériens, le seigneur EN, de la terre KI, ENKI! Un autre créateur de civilisation. Mais si KaY'N et EnKi portent les mêmes noms et font exactement les mêmes choses, soit créer une civilisation nouvelle, alors pourquoi ne serait-il pas les mêmes? Enki avait son temple E Abzu à Eridu.
Patience keroub ! Le développement de ton action diabolique va être révélée au grand jour, mais pour le moment suivons la trace de ta progéniture, ta semence, Caïn.

hwhy:l hxnm hmda:h yrp:m Nyq aby:w Mymy Uq:m yhy:w 3
3 Vayehi miketz yamim vayave Kayin miperi ha'adamah minkhah l'YHWH.
3 Et c’est la fin des jours, Caïn amène le fruit de la terre, une offrande pour YHWH.

Au terme des jours pourrait-on lire, comme à la fin des temps. Tout un cycle de vie arrive à son terme. La génération issue du couple divin arrive à sa maturité spirituelle, et vient se présenté devant l’Eternel. Caïn, fruit de l’enseignement de sa mère, qui connaît la connaissance, la connaissance de la chair soumise à la loi. Religion ou la femme, prêtresse sacrée, déesse-mère, prostituée-sacrée, est devenue le lien terrestre entre son dieu la, le bélier, le keroub, et sa semence, fruit de l’arbre de la connaissance.

Caïn amène le fruit de la terre. yrp m mipri le fruit. Ce mot peut aussi être traduit par descendance. Comme bar, la semence ou le germe de blé. Le Seigneur joue de nouveau avec le sens des mots, comme avec les verbes connaître et concevoir. Ici il s’agit de semence. Fruit du sol ou descendance de la terre, l’adama d’où le glébeu Adam son père fut tiré, mais aussi où rampe le serpent, où règne Tiamat le serpent, la génitrice des dieux.
Littéralement il est dit : Caïn fait venir le fruit, il amène, dans le sens de mener, conduire, diriger. Cela implique que le fruit se déplace par sa propre volonté. C’est donc d’une descendance dont il s’agit. Caïn mène, conduit ou dirige la descendance de l’adama (Adam) vers l’Eternel comme une offrande d’action de grâce, afin que YHWH, reconnaisse l’homme-YHWH (Caïn) l’aîné des deux frères, comme l’unique héritier, le seul à pouvoir bénéficier de la bénédiction du père. Afin qu’il soit également reconnu comme fils de Dieu, le porteur du feu de l’Esprit Saint. C’est en fait d’une reconnaissance de paternité dont il est question.

w:txnm-la:w lbh-la hwhy esy:w Nh:blx:m:w w:nau twrkb:m awh-Mg aybh lbh:w 4
4 VeHevel hevi gam-hu mibekhorot tzono umekhelvehen vayisha YHWH el-Hevel ve'el-minkhato
4 Et Abel amène lui aussi les premiers nés du troupeau et leurs graisses, et YHWH regarde vers Abel et vers son offrande.

twrkb:m mibekorot : les premiers nés. La racine rkb désigne un premier né (d’humain ou d’animaux). Comme verbe à l’infinitif, c’est porter le premier fruit, être traité comme fils aîné. hrkb=droit d’aînesse.

w:nau tsono Nau signifie un troupeau de mouton ou de chèvre. Métaphoriquement il désigne le peuple de Dieu ou une multitude.

Nh:blx:m:w oumehelebehen. La racine blx signifie la graisse ou le meilleur produit, la meilleure part.

Mais Abel réclame aussi le droit d’aînesse, non par le sang, mais par l’Esprit. La graisse ici est l’image de l’onction, car en se consumant lors d’un holocauste entièrement consacré à l’Eternel, la graisse fond, devenant une huile sainte qui en brûlant s’élève alors comme une bonne odeur devant l’Eternel. Cette fois Abel est assimilé à un holocauste, image du Christ fils de Dieu, entièrement consacré à l’Eternel.
Abel est également appelé le souffle, le souffle de l’Esprit de Dieu qui fait opposition à la chair et au sang. Comme fils de l’Esprit Saint, Abel se présente comme la meilleur part des fils de Dieu, l’héritier légitime de YHWH.
Et l’Eternel se tourne vers ce fils issu de l’Esprit, ce souffle que Dieu a donné contre son frère
Il faut donc comprendre ce texte ainsi : et Abel vient lui aussi réclamer le droit d’aînesse, comme étant la meilleur part des fils de Dieu. Et l’Eternel l’agréé.

w:txnm-la:w lbh-la hwhy esy:w Il est également extrêmement intéressant de voir comment l’Esprit de Dieu a construit la fin de ce verset. Nous avons vu dans les versets précédents, que tous les acteurs de cette trilogie étaient reliés entre eux par le préfixe ta, qui en faisait un tout. Mais ici il change de forme, il "s’exprime" avec plus de force, de précision, il devient la.

la "el", est traduit ici comme une préposition indiquant une direction, vers ou contre quelqu'un ou quelque chose.
la est également un adverbe de négation, non. Il signifie aussi rien.
la peut aussi désigner Dieu lui-même, ou la divinité. Un arbre, un pilier, la puissance ou un bélier.

Cette fois l’Eternel s’implique et "marque" du sceau de Son nom Son Fils. Ainsi il pourrait être lu : Et l’Eternel regarde le Dieu-Abel, l’arbre-Abel et sa divine offrande. Le nom du Père se fond dans celui du Fils et de son offrande, il ne forme plus qu’un.
4000 ans plus tard, un autre Fils de Dieu présentera une offrande à Dieu, son propre corps, en sacrifice pour le péché. Et Jésus dira alors : Matthieu 28:19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Un seul nom pour le Père, le Fils et Saint-Esprit et un seul appel à participer par le baptême à l’offrande volontaire que fit le Messie d’Israël sur la croix. Abel est véritablement le fruit de l’arbre de vie, et en ceci il préfigure encore une fois Jésus-Christ.

w:ynp wlpy:w dam Nyq:l rxy:w hes al w:txnm-la:w Nyq-la:w 5
5 Ve'el-Kayin ve'el-minkhato lo sha'ah vayikhar le-Kayin me'od vayiplu panav.
5 Et vers caïn et son offrande Il ne regarde pas, et Caïn s'irrite beaucoup, et tombent leurs faces.

Nyq-la:w Mais contre Caïn /ou et vers Caïn
txnm-la:w et contre son offrande /ou vers son offrande
al w , non/rien! Aal comme inversion de la signifie aussi un non dieu=une idole

Cela donne : Mais contre Caïn et contre son offrande, (Dieu ne voit qu’une) idole.
C’est plus qu’une simple dénégation, c’est une véritable opposition, un antagonisme, que décrit le texte ainsi traduit. Abel devient ainsi l’ennemi que Dieu suscite à son frère.
L’autre traduction est à peine moins marquée : Et vers Caïn et vers son offrande, non/rien !
Dieu ne daigne même pas répondre à Caïn, Il l’ignore.
Si pour Eve, Abel n’est qu’une futile idole, pour Dieu c’est l’inverse, c’est Caïn qui est un faux dieu, une idole.

Mais contre Caïn et contre son offrande, Dieu, Il n’agrée pas, et s’enflamme beaucoup de colère vers Caïn , leurs faces tombent.
Sur qui ?… Aimerais-je ajouter. Sur celui que L’Eternel à rabaissé dans la poussière du sol bien sûr , le serpent, le rampant. Et pourquoi ce pluriel à la fin du texte ? A priori, Caïn n’est pas le seul affecté par le rejet de son droit d’aînesse, ils sont au moins deux, la mère et le fils.

K:ynp wlpn hm:l:w K:l hrx hm:l Nyq-la hwhy rmay:w 6
6 Vayomer YHWH el-Kayin lamah kharah lakh velamah nafelu fanekha.
6 Ainsi dit l’Eternel contre Caïn : Pourquoi ma colère s’enflamme vers toi, pourquoi tombent vos visages ?

Pour comprendre ce qui se passe il conviendrait de lire l’épisode de la bénédiction d’Isaac sur Jacob en Genèse 27 et du rôle de Rébecca quand à la prise par ruse du droit d’aînesse sur son premier fils, Esaü. Chaque mère parmi les patriarches cherchait toujours à faire valoir le fils préféré sur leurs frères, afin qu’il devienne le porteur de la bénédiction, un fils de Dieu.
Eve, dans son raisonnement conduit et influencé par le serpent, pense avoir acquit un homme-Dieu. Et maintenant, au terme des jours, alors que son enfant est devenu un homme, il faut que YHWH agréé et bénisse son droit d’aînesse, afin que l’homme-Dieu devienne un fils de Dieu véritable. Mais Caïn, l’acquisition d’Eve et du serpent, sa semence, provoque la colère de YHWH qui répond en donnant le droit d’aînesse au frère qu’Il a ajouté, Abel. Si le contenu de la bénédiction est le même que celui que reçut Jacob d’Isaac, alors l’amertume de Caïn et d’Eve est plus que compréhensible. Genèse 27 : 29 Que des peuples te soient soumis, Et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, Et béni soit quiconque te bénira.
Le Seigneur appelle Caïn et sa mère à se poser la question : pourquoi YHWH est-Il en colère ? La réponse est presque contenue dans la seconde question : Pourquoi regardez-vous à terre où est le serpent ? Est-ce par honte ? Ou cherchez-vous le secours et le conseil de votre "la", ce keroub, ce bélier qui veut être Dieu et que J’ai précipité à terre ? Que J’ai couché à terre.

w:b-lsmt hta:w w:tqwst K:yla:w Ubr tajx xtp:l byjyt al Ma:w tav byjyt-Ma awl:h 7
7 Halo im-teytiv se'et ve'im lo teytiv lapetakh khatat rovetz ve'elekha teshukato ve'atah timshol-bo.
7 N’est-ce pas ? Si tu agis bien, (tu dois te) lever/porter, mais si tu n’agis pas bien, la porte du péché (tu franchiras pour) t’accoupler/te coucher, vers toi son désir (se porte), mais toi domine sur lui.

N’est ce pas ? Ici YHWH demande aux deux de le rejoindre dans Son raisonnement et sortir de la logique satanique.
Aujourd’hui l’Eternel demande toujours encore la même chose.
Apocalypse 18:4 Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.
6000 ans plus tard, toujours et encore la même question est posée à la semence de la femme et à la femme elle-même.
La femme et le fils doivent sortir du raisonnement subtil et rusé du serpent. Toi le fils, tu dois t’élever, te verticaliser, faire monter ton âme vers ton Dieu. Et toi la femme, tu doit être porter, asn. Cette racine naso, est lié au mariage, hawvn, la mariée, est étymologiquement "celle qui est portée". Eve doit être portée par son Epoux divin. Mais Eve pour l’heure est dans la situation qu’elle décrit ainsi ; Genèse 3 : 13 Et Ishah dit : le serpent ma séduite et j’ai mangé. Le mot hishiani ynaysh a la même racine que naso. Ishah s’est donc laissée épouser-séduire par le serpent, et elle a mangé, donc consommé son mariage. Elle s’est laissée porter par son raisonnement, jusqu’à en épouser la cause, et en cela elle c’est détournée de son Epoux véritable pour en choisir un autre, et c’est dans cette condition d’épouse portée par le serpent, qu’elle a couché avec Adam, non comme sa femme, son épouse, mais comme celle du serpent. Eve c’est donc servie de ses charmes, comme une prostituée, afin d’obtenir, d’acquérir pour son époux le serpent, une descendance, une semence biologique.
Dieu demande donc individuellement au fils et à la mère, de sortir du raisonnement satanique et rejoindre le Sien.
Dans le propos de YHWH est aussi contenu la grâce et le pardon. Si tu entres dans Mon raisonnement, alors tu lèveras la tête, car le verbe nasho signifie aussi lever la tête de quelqu’un pour lui redonner sa place ou en signe de bienveillance. Le Seigneur donne donc le choix à Caïn de rentrer dans la famille des fils de Dieu.

Mais si tu n’agis pas bien, la porte du péché (tu franchiras pour) t’accoupler/te coucher (avec elle, le péché étant écrit au féminin).
Tapi dans l'ombre de la porte, quelque chose ou quelqu'un est couché prêt à bondir, prête à frapper celui qui osera faire le pas décisif. C'est la première fois que ce mot "péché" entre dans la Bible. Contrairement à nos souvenirs, ce n'est pas avec Adam, ni avec Eve que le péché fait son entrée mais ici, avec Caïn. Le mot employé pour le péché est un substantif dont la forme construite lui donne une force de personnalisation. Car YHWH parle du péché comme d’une chose qui se couche, qui a des désirs et auxquels Caïn est capable de répondre, donc d’une personne ! Et cette personne est ici nommée non par son nom, mais celui de la fonction qu’elle "couve", celle qu’elle se propose de remplir et pour laquelle elle guette sa proie.
La consommation du fruit de la connaissance n’est pas nommé par YHWH-Elohim un péché. C’est un interdit, mais pas une faute. Car devenir un religieux complique à l’extrême, voir empêche totalement toute relation directe avec Dieu. Mais la stricte observation de la loi n’est pas en soit une faute. Mais dans la situation présente Caïn est en passe de commettre un péché, une chose bien plus grave, il va violer la loi et volontairement agir contre Dieu et son conseil.
Nous approchons au plus près de celui qui est nommé dès le commencement le meurtrier. Car le péché s’il est consommé, va directement le conduire vers la mort, d’abord en tuant son frère, puis en tuant son âme et définitivement le condamner.
Jean 8:44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.

Le kéroub-Lilith pousse son avantage toujours plus loin au sein de la famille divine. L’arbre de la connaissance du bien et du mal n’est pas un arbre païen, une communauté de religieux ne connaissant pas YHWH. C’est la famille des fils de Dieu qui change de bord, qui se couche, au lieu de s’élever, pour rejoindre le serpent et ajouter à sa semence et devenir des fils du diable. La faute d’Adam fut de se laisser séduire charnellement par son épouse avant d’avoir atteint sa maturité spirituelle. Ceci n’est pas appelé un péché par son Père, qui ne le frappe pas de malédiction lui, mais le sol d’où il fut tiré et où se trouve désormais le serpent. Parce que le serpent et la terre sont mêlés, les deux sont maudit. C’est en fait un enseignement pour le fils de Dieu, puisque tu n’as pas résisté spirituellement à ta chair et bien physiquement tu peineras pour grandir spirituellement. Tu croîtras arbre de vie, mais au milieu des ronces et des épines et ton fils Caïn sera travailleur/adorateur du sol/serpent.

Le Kéroub-Lilith ne peut se satisfaire de cette situation, il veut sa propre semence, des Kelohim purs par leur sang et leur esprit, c’est à dire celui du serpent. Puisqu’il ne peut le faire avec le père, Arbre de vie inaccessible et bien ce sera donc avec le fils, Caïn, celui que le serpent a acquis grâce à la femme. Caïn est désormais au seuil de cette porte, de cette ouverture de bouche, qui peut comme "voix" proférer un raisonnement subtil ou avaler le sang d’un crime.

Vers toi son désir (se porte), mais toi domine sur lui.
Le texte ajoute une connotation amoureuse et sexuelle, une fascination du désir. C'est un verset parallèle à la phrase que Dieu dit à Eve au moment de son départ du jardin : " Vers ton homme ira ton désir, mais lui, il te gouvernera " (Gen.3 : l6) et ici : " A l'entrée le péché est là, couché à ta porte. Il te désire mais toi, gouverne-le." C'est un passage difficile à traduire, à comprendre. L'entrée, c'est une ouverture, une bouche, une porte, un seuil. Passé ce seuil, c'est la spirale de la violence. Le visage de Caïn est penché vers le sol, attiré vers le trou béant de l'ouverture. Il faudrait qu'il redresse son visage, qu'il ne croise pas le regard mortifère du monstre. Caïn n'est pas condamné à commettre le mal, il peut le maîtriser. Il ne tient qu'à lui de se montrer plus fort que le désir projeté sur lui. Seule la réponse du désir de Caïn au désir du péché peut donner naissance à la violence. Mais Caïn veut faire comme l’adam et devenir un Adam, un homme-Dieu. Lilith comme dieu de la mer salée, Tiamat, veut se mêler à la terre , l'Abzu, pour créer en partant du bas vers le haut une nouvelle famille spirituelle, comme Elohim, des Kelohim. Le diable comme initiateur, la femme-épouse et l’homme-Caïn unis dans le même esprit satanique, vont s’accoupler pour former la base spirituelle et physique qui donnera la semence du serpent, des fils du mal. Cette action du diable est diamétralement opposée à celle de Dieu qui part du ciel et de la lumière pour finir sur terre dans la personne du Christ et de son Epouse divine, tous fruit de l’Esprit de Dieu.
Les bases de la croissance de l’arbre de vie et de la connaissance de bien et du mal sont posées ici dans ce verset biblique. Pour les uns c’est par le sang que se perpétuera la semence et pour les autres c’est par l’Esprit. Cette règle va désormais s’appliquer et demeurer jusqu’à la fin des temps, au terme des jours qui sont les notre aujourd’hui.

wh:grhy:w w:yxa lbh-la Nyq Mqy:w hdv:b M:twyh:b yhy:w w:yxa lbh-la Nyq rmay:w 8
8 Vayomer Kayin el-Hevel akhiv vayehi biheyotam basadeh vayakom Kayin el-Hevel akhiv vayahargehu.
8 Et dit Caïn à Abel son frère : il est.
A l’intérieur (du péché) ils sont, dans le champ éloigné, Caïn (le couché/l’accouplé) se dresse contre Abel son frère et il le tue.

Et dit Caïn à Abel son frère… La tradition religieuse ne dit rien de ce que dit Caïn à son frère. Mais une curieuse construction textuel suit le prologue. M:twyh:b yhy:w. Il est yhy:w est suivit par M:twyh:b dans/parmi être(ent), l’infinitif de l’auxiliaire être est construit à la troisième personne du pluriel...
" Il est" yhy:w, est donc pour moi le contenu du propos que tient Caïn à son frère. Paroles révélées par le Seigneur qui décrit la scène en tant que témoin, car si c’était Caïn lui-même qui parlait, on aurait écrit, « JE SUIS » YHWH, yhwh. Caïn n’accepte pas que son frère reçoive le droit d’aînesse, et devienne ainsi le fils de Dieu, un homme-Dieu. Car l’homme-Dieu c’est lui. D’ailleurs, Eve la mère des vivants ne l’appelle t’elle pas ainsi ?
Et Caïn va répondre à celle qui porte son désir sur lui. Les deux dont les visages tombent « ils sont » M:twyh. Comme Elohim ils sont, un, comme une chair, une famille, un arbre. Mais « ils sont » M:twyh, s’éloignent loin des regards des hommes, ils sont dans le champ éloigné, parmi les bêtes sauvages, pareilles à elles, des bêtes des Kelohim, Myhlab des 666. Caïn répond au péché qui porte son désir sur lui. Il franchit la porte et se fait avaler par cette bouche ouverte, qui du sein de la terre, où se tapit le serpent, l’appelle. Et il se couche sur ce sol , cette terre-Tiamat, où le serpent et la poussière ne font plus qu’un, marié ensemble par la malédiction de l’Eternel. Chassé de la lumière vers les ténèbres des entrailles de la terre, de l’adamah.
Le péché est maintenant consommé, épousé. Caïn est désormais accouplé à lui. Et c’est dans cette position, cet état, que son frère les trouve.
La faute est telle une abomination devant l’Eternel, que son nom est tu, comme effacé du livre de vie. "Elle" la faute, l’initiatrice du péché, perd son nom pour devenir, "celle qui porte son désir vers lui", "la faute qui est tapie", "celle dont le visage tombe". "Elle" disparaît dans le nom de celui qu’"elle" a épousé, ne faisant avec lui plus qu’une chair, dans ce champ hds, sur ce sein, ds, ce démon du sexe et de la nuit.
Le serpent qui a complètement avalé son acquisition, sa semence, fait désormais corps avec lui. Le serpent est dans le corps de Caïn, il est sa possession, son acquisition, sa création.

Caïn (le couché/l’accouplé) se dresse contre Abel son frère et il le tue.
Le couché, l’accouplé à la femme du péché, se dresse. Comme un serpent qui s’élève du sol, Caïn se dresse. L’abomination du péché ne supporte pas de témoin, ni de jugement, ni de partage. Mon sang, mon héritage, ma semence et cette semence ne partageront pas le même héritage. La voix du péché comme une mère qui couve sa descendance pour la préserver, le pousse au crime. Une scène identique va se jouer plus tard en Genèse 21:10 et elle dit à Abraham: Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac. Ici les rôles sont néanmoins inversés, "elle", Sara, hrs, qui signifie lutter, combattre, la Dame ou la princesse. Sara la mère princesse qui combat pour protéger son fils de l’influence de l’égyptienne Agar, qu’elle pousse à être chassée dans le désert et la mort. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, cette fois c’est l’héritier de la promesse du serpent qui s’oppose à son frère, et il le tue. La pureté par le sang de la famille divine est désormais assuré, car il n’en reste qu’un, un héritier, une semence, Caïn.

ykna y:xa rms:h ytedy al rmay:w K:yxa lbh ya Nyq-la hwhy rmay:w 9
9 Vayomer YHWH el-Kayin ey Hevel akhikha vayomer lo yadati hashomer akhi anokhi.
9 Et dit YHWH à Caïn : où est Abel ton frère.
Et dit : Je ne me savais pas gardien de mon frère, moi.

Genèse 4 : 9 semble faire écho à Genèse 3 : 9. Et dit YHWH, où est mon fils ?
Même cause, même effet. Dans la faute, le fils, son épouse et le kéroub gardien de l’arbre, sont toujours unis. Bien que Caïn se soit détourné de Dieu, l’Eternel en fait quand même une affaire de famille, et Il entend bien la régler comme telle.
Un conseil de famille va donc se tenir entre les chefs de famille. hwhy rmay:w et al rmay:w. Par cette liberté textuelle je me permet de souligner la porté spirituelle et non grammaticale du texte. L’Eternel YHWH questionne et al contraire de la soit l’inverse de Dieu, le kéroub, le chérubin protecteur, répond : Je ne me savais pas gardien de mon frère, "moi".
" Moi", le chérubin protecteur qui marchait au milieu des pierres de feu, "Moi", Tu m’as chassé de devant Ta face, précipité à terre, me la donnant comme seule nourriture tous les jours de ma vie, jusqu’à m’identifier à elle, cette adamah maudite. "Moi", l’ange aux ailes déployées de la race des chérubins, les gardiens de vie, que Tu considérais comme faisant parti de Tes fils, des fils de Dieu.
Moi, que Tu as précipité à terre dois-je encore être considéré comme un chérubin protecteur, un fils du Très-Haut ?
Suis-je encore un fils qui doit considérer Abel comme son frère ? Comme serpent je ne me savais pas gardien du souffle de vie. Tu m’as fait comme je suis, et comme tel je me comporte, comme un serpent.

hmda:h-Nm y:la Myqeu K:yxa ymd lwq tyve hm rmay:w 10
10 Vayomer me asita kol demey akhikha tzoakim elay min-ha'adamah.
10 Qu’as-tu fait, Voix ! Les sangs de ton frère crient vers moi depuis la terre.

Les versets se suivent désormais avec un chapitre d’écart, mais à un niveau spirituel supplémentaire. Du chapitre 3 on a crût vers le chapitre 4. L’arbre de la connaissance a crût désormais en stature et en force, il est mûr pour porter son fruit, la mort et la nuit. La "Voix" du chapitre 3 est la voix de YHWH-Elohim, le Père, mais ici dans le chapitre 4 (chiffre de la terre) comme en écho, le Père utilise ce même mot pour souligner toute la porté spirituelle du péché.
" VOIX", qu’as-tu fais ? Comme Elohim tu as de nouveau fait, mais en plus tu y ajoutes le verbe. Tu as fait de la femme une prostituée, une prostituée sacrée et maintenant en plus tu lui ajoute ton verbe pour en faire ton oracle, ta pythie.
Kéroub, tu es désormais un dieu qui "fait" comme seul Dieu à le droit de faire dans la création et maintenant en plus tu y ajoutes le verbe, ta mutation est donc achevée, nos mondes se séparent et loin de Ma face tu seras. Désormais mon domaine sera le ciel et la lumière du jour, et ton domaine sera la terre et ses profondeurs, les ténèbres de la nuit. Ma descendance descendra du ciel et ta descendance sortira de la terre.
Marc 13:26 Alors on verra le Fils de l'homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire.
Apocalypse 21:2 Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux.
Apocalypse 13:11 Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon.
Si vous pensez comme Dieu, la Bible n’est plus hermétique, l’Esprit-Saint brise le sceau de l’interdit et de l’incompréhension et vous entrez dans le jour de Dieu, la lumière de l’Eternel.
" la" Les sangs de ton frère crient vers moi depuis la terre. Dieu de l’adamah (Abzu, Enki), d’autres voix que la tienne monte jusqu’à Moi, de cette adamah dont j’ai tiré Adam pour en faire un être vivant de sang et d’Esprit. Dans lequel J’ai soufflé mon Esprit-Saint et dont le fils (Abel) est souffle et sang. Kéroub, tu as pris les sangs des fils de Dieu en prenant celui d’Abel, tu as éteint la flamme de l’Ishah, tué la semence de la femme.

K:dy:m K:yxa ymd-ta txq:l h:yp-ta htup rsa hmda:h-Nm hta rwra hte:w 11
11 Ve'atah arur atah min-ha'adamah asher patzeta et-piha lakakhat et-demey akhikha miyadekha.
11 Et maintenant, maudit toi venant de la adamah, qui a ouvert sa bouche pour prendre les sangs de ton frère de ta main.

Toi, le serpent des ténèbres de la nuit, caché dans le sein de l’adamah, j’ajoute à ta malédiction, je l’augmente encore. Tu n’étais qu’une porte, une ouverture de bouche, mais tu t’es fait voix et tu as avalé le sang de mon fils, Abel. Je maudit jusqu'au nom que Je te donne « dieu de la porte ». « Dieu de la porte », donne en sumérien Kadingira, puis en babylonien, Babylone! Le keroub en se faisant l'égal de Dieu devient spirituellement mâle, il peut ainsi créer puis procréer, donnant naissance à une nouvelle lignée de fils de dieu, un nouvel arbre, celui de la connaissance, une autre semence, celle du serpent. De cette terre de Sumer, en basse Mésopotamie, va naître une civilisation, une semence qui va germer et croître jusqu'à nos jours.

Ura:b hyht dn:w en K:l h:xk-tt Pot-al hmda:h-ta dbet yk 12
12 Ki ta'avod et-ha'adamah lo-tosef tet-kokha lakh na vanad tihyeh va'aretz.
12 Lorsque (Caïn) tu vénèreras la adamah, elle ne continuera pas à donner sa force, tremblant et errant tu seras (Lilith) sur la terre (aretz)

Voilà que la malédiction de l’Eternel est augmentée en intensité, le serpent et sa semence sont frappés, et dans le temps et dans l’espace.
yk, la malédiction débute ainsi, comme une marque au fer rouge que ce mot désigne, comme la marque des esclaves, du bétail, des bêtes.
xk, signifie force, richesse mais aussi une variété de reptile.
Le serpent de la terre ne continuera pas à donner des fils à son image, car il a ouvert sa bouche pour avaler les sangs des fils issus du souffle de Dieu, alors, à cause de ce sang, les fils du serpent rendront leur souffle. Par le sang Caïn à fait périr, par le sang il périra.
Quand à "toi" le serpent, quel que soit le lieu, la forme, le nom où l’on te rendra un culte sur la terre entière, Je le détruirai.
Les verbes racines en et dn traduit par vaciller et errer pourrait aussi prendre d’autres formes.
Ta bouche je ferai trembler ewn, ton arbre je ferai arracher eon, tes idoles être brisées etn, les malédictions vont te frapper egn.
Tacheté tu seras dqn, maudit est ta descendance dkn, tu vas errer, te lamenter, disparaître dwn, devant ma colère tu devras fuir, errer ddn,
Où que tu sois dans le monde, ma malédiction te frappera. Aucun royaume initié par ta semence ne pourra croître et s'étendre indéfiniment. Car l'Eternel lui suscitera un ennemi qui l'anéantira et l'absorbera. Et à chaque fois le serpent devra reconquérir sa place et son nom dans ce nouveau royaume, jamais le nom de satan sera magnifié et honoré perpétuellement.

Au terme des jours, les notre, le temps se repliera et le passé se fondera dans le présent. Ce qu’a fait le serpent avec Caïn, il le refera sur la terre entière au travers de sa semence, sa descendance. Il sera donné une bouche au serpent, une voix comme dans les temps anciens, et elle prendra les sangs des fils de la femme de l’Epouse.
Apocalypse 13 : 5 Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois.
Ouvrez vos yeux spirituels, ouvrez les yeux de l’Esprit, entrez dans la conscience de votre Dieu et faites vivre en vous la conscience de l’Epouse. Si vos yeux sont ouverts, alors vous voyez au travers du verbe de Dieu le passé et le présent unis, l’Esprit et la chair unis, le jour se lever dans la nuit. Si vous donnez vie et conscience à l’Epouse de Christ, la sagesse et la connaissance deviennent son partage, l’Epouse peut ouvrir ses yeux, les deux témoins venir, car il sont la conscience de l’Epouse. Car quand vous serez à même de comprendre le sens de leur message, alors ils seront parmi vous et rien ne l’empêchera, ni le diable, ni les religieux, ni aucune autorité terrestre. La vraie reine de ce monde est l’Epouse du seigneur Jésus-Christ et Lilith est sa rivale. Il n’y a pas d’alternative, car il ne peut en rester qu’une au terme des jours. L’Epouse n’a pas le choix, elle doit écraser la tête du serpent, Elle doit écraser son raisonnement, sa religiosité et sa nature terrestre. L’Epouse est la seule, l’unique et véritable reine du ciel, car issu de Christ. Les lettres à l’Epouse sont sa conscience, et les 144000 formeront le corps d’où surgira le pied qui foulera la tête, le raisonnement du serpent.

avn:m y:nwe lwdg hwhy-la Nyq rmay:w 13
13 Vayomer Kayin Yhwh gadol avoni mineso.
13 Et dit Caïn à YHWH : Mon tord est trop grand à porter.

Et dit : Voici que l’on se retrouve dans la configuration du verset 9. Ici le dialogue se fait à nouveau par truchement interposé. Caïn n’est ici que le porte parole de la "Voix", le verbe de la reine du ciel déchue. La déception, la douleur et l’amertume du kéroub est à la mesure de la malédiction qui la frappe. En séduisant Eve et en l’a poussant vers les plaisirs de la chair, le chérubin perd son trône et sa gloire. De l’éclatant astre qui trône au milieu des pierres étincelante il ne reste plus qu’un serpent nu, qui rampe au milieu des fils de Dieu. La première malédiction est une déchéance, la seconde est bien pire, elle signifie le bannissement, l’éloignement et plus encore la répudiation.
avn:m mineso, du verbe racine nasho, porter, (épouser). Ce verbe est ici encore lourd de sens, car il traduit la profondeur de l’amertume et de la désillusion du serpent. Ce verbe fait écho à celui que prononce Eve quand elle s’écrit dans le jardin d’Eden au chapitre 3 : 13 : Et Ishah dit : le serpent m’a séduit et j’ai mangé.
Le verbe nasho avn employé par Eve pour désigner l’origine de sa faute, trouve son développement dans la semence qu’elle donne au serpent, puis atteint pour finir l’origine du mal, le chérubin lui-même, qui devient serpent, puis Lilith, la fille répudiée condamnée à errer et se cacher dans la nuit telle une prostituée, jusqu’au terme des jours.
Mon tord est trop grand à porter. Etre répudié, est encore pire pour le serpent qu’être rabaissé. Le keroub qui voulait placer son trône au-dessus de celui des fils de Dieu, pour être semblable au Très-Haut, l’égal de Dieu en voulant s’assoire sur la montagne de l’assemblée (la Jérusalem céleste, dont l’éclat est semblable à celui d'une pierre très précieuse, ville préparée comme une Epouse). En voulant placer son trône sur la Jérusalem céleste, c’était la place de Mère céleste que visait le kéroub. Détournant ainsi à son seul profit toute la gloire et l’amour de Dieu. Le cri de douleur qui paraît dans ce verset touche plus l’affectif que l’amour propre et l’orgueil. Etre chassé loin de Dieu, c’est également sortir de son amour. Désormais en plus de la nuit, il va falloir vivre sans pouvoir partager son affection. Affection qui est devenue possessive, puis dominatrice au point d’en devenir une folie. La folle jalousie d’une prétendante éconduite et humiliée. Non seulement Lilith perd l’amour de Dieu, mais en plus il se change en inimitié, colère et haine, qui la poursuivra elle et sa semence. Dans sa rage Lilith va se retourner désormais contre sa rivale, l’Epouse de Christ.

Ce que je vais écrire maintenant scelle une longue fuite en avant dans la nuit de satan. Au terme des jours la lumière paraît, la nuit fait place au jour. La lumière de la parole de Dieu se lève sur l’Epouse et sa face éclairée comme la lune fait paraître et sa divinité et sa gloire couronnée. Dans la nuit noire resplendit une lumière qui n’est pas de ce monde, c’est celle de Jésus-Christ le soleil de justice qui enveloppe Son Epouse pour la porter, l’élever, afin qu’elle donne un Roi, un Messie au monde.
Apocalypse 12: 1 Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.
2 Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.
3 Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon (serpent) rouge (edom en hébreu), ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.
4 Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.
5 Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône.
6 Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
7 Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,
8 mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.
9 Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

Notez dans ce verset l’inversion des rôles. Au terme des jours le serpent et la femme, l’Epouse apparaissent ensemble dans le ciel comme des signes. Mais le serpent et le tiers des anges qui le suive sont jetés sur la terre. La cause qui produit cet effet est expliquée au verset précédent. Quand les deux témoins, qui sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre, sont appelés au ciel après qu’ils furent tués, un grand changement s’opère dans le ciel. Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. Les deux témoins, les 2 chandeliers, image de la Menora qui représente l’arbre de vie, symbole de l’Epouse, sont portés, élevés vers le ciel où ils reprennent la couronne volée par le serpent à Eve. L’Epouse en retrouvant tous ses droits chasse du ciel, Lilith la reine de la nuit, la prostituée qui prétend être la reine du ciel. L'Epouse qui reçoit la semence divine porte en elle le fruit de l'Esprit et naît alors un fils mâle, un oint de Dieu, un Messie. Pour Israël se fut Jésus, pour notre temps ce sera les deux témoins, les deux oints de Dieu, les deux chandeliers. L'Epouse en recevant la semence de Dieu devient Mâle par ses oints, elle devient Fils de Dieu, elle devient le puissant Taureau de la quatrième face d'Elohim, l'Epouse est couronnée et peut jeter sa couronne au pied de Jésus-Christ qui rétablira l'autorité de Dieu dans l'univers.

Tout ce qui se passe aujourd’hui dans le ciel et sur la terre, sont la conséquence des actes du serpent et de la femme. Dans le jardin d’Eden chacun à planté sa semence, qui produira en son temps, notre temps, des arbres issus de ces semences, l’arbre de la connaissance du bien et du mal et l’arbre de vie. Le passé et le présent sont désormais confondus, seule l’échelle des dimensions change, mais les acteurs restent les mêmes.

yn:grhy y:aum lk hyh:w Ura:b dn:w en ytyyh:w rtoa K:ynp:m:w hmda:h ynp le:m Mwy:h y:ta tsrg Nh 14
14 Hen gerashta oti hayom me'al peney ha'adamah umipanekha esater vehayiti na vanad ba'aretz vehayah khol- motze'i yahar'geni.
14 Voilà ! Tu me répudies aujourd’hui des faces du sol, et de tes faces je me cacherai. Je serai tremblant et errant sur la terre, chacun qui est, va me trouver et me tuera.

Tu me répudies ! Comme on répudie une femme infidèle et volage qui se prostitue.
Mwy:h aujourd’hui, ou le jour. Devant Ta lumière je dois fuir les faces de l’adamah. Dans la lumière du jour, même au sein des nations, au milieu de ces hommes tirés de la poussière du sol où je doit ramper et me cacher, je serai un sujet de malédiction et de dégoût, un démon, un spectre de la nuit, un sujet d’effroi et de terreur. Seul la nuit sera mon domaine, mon reposoir, je serai comme le hibou qui vole la nuit et se cache le jour, un aigle de la nuit, le hibou, l’esprit des ténèbres.

Et de tes faces je me cacherai. Les animaux d’Ezékiel 10 : 14 Chacun avait quatre faces; la face du premier était une face de chérubin, la face du second une face d'homme, celle du troisième une face de lion, et celle du quatrième une face d'aigle.
La figure allégorique d’Elohim dévoilée à Ezékiel révèle les 4 faces possibles de l’Eternel. Le lion, l’aigle, l’homme-Christ et le taureau. Ces faces s’écrivent de la même manière dans le livre d’Ezékiel, qu’ici dans la Genèse, ynp, faces au pluriel. En fait il s’agit des faces d’Elohim. Quand Lilith dit à YHWH qu’elle se cacherai de ses faces, cela signifie bien plus qu’une simple fuite devant l’Eternel, cela implique de facto que Lilith ne fait plus partie de la famille divine, qu’elle est bannit de l’assemblée des fils de Dieu. Son nom, sa gloire, son appartenance divine sont effacés et destinés à finir dans l’oubli. La face du keroub est effacée, enlevée pour être remplacée par celle d’un autre.
rtoa esater, dont le verbe racine est sator rto, est différent de celui employer pour Adam lorsqu’il se cache et a peur devant son Père. Ici le verbe sator suppose une volonté qui tend plutôt à faire disparaître et dissoudre Lilith dans la nuit. Devant le soleil de justice, Lilith doit disparaître dans la nuit. Désormais chacun occupera son domaine et il n’y aura plus de contact possible.

Je serai tremblant et errant sur la terre… Que tous ceux qui croient encore que le diable est tout puissant méditent son propos.

Chacun qui "est", va me trouver et me tuera. yn:grhy y:aum lk hyh:w
YHWH hwhy, "je suis", Eternel il "EST", hyh.
lk hyh:w quiconque "est" : peut se comprendre également par ; n’importe qui, du moment que le Seigneur le veut et qu'il soit fils de Dieu, peut trouver Lilith et la tuer, ainsi que sa semence. Puisque le serpent a poussé l’inimitié entre la semence du serpent et de la femme jusqu’au meurtre, alors l’inimitié entre la femme et le serpent ira jusqu’à la mort du serpent que la femme va tuer en lui écrasant la tête. Le diable à défini de nouvelles règles, hé bien il sera le premier à en subir les contraintes.
Si vous pensez encore à ce stade que le discourt de Caïn s’applique à lui-même, sachez que Caïn comme bâtisseur de ville ne fut pas errant sur la terre, bien au contraire, il se fixe et s’établit sur la terre de Nod, d’où il ne bougera plus. Ce n’est donc pas Caïn qui s’exprime dans ce verset, mais bien l’esprit démoniaque de Lilith qui l’inspire.

Ma mission est (entre autre) de mener les fils de Dieu jusqu’au serpent, en révélant son nom, son action et pour finir où il est. Savoir qui vous êtes, fils de Dieu ou semence du serpent, conditionnera l’action que vous menez dans les derniers jours. Les lettres à l’Epouse sont autant de grain de sable qui s’écoule du sablier divin. A chaque avancée dans la parole scellée et révélée de notre Dieu, un peu du délai laissé au serpent est pris. Des pans entiers d’incompréhensions bibliques tombent, car c’est les derniers jours qui veulent cela. Malgré tous les vents théologiques et toutes les marrées doctrinales, qui sont autant de barrières à la compréhension du verbe de Dieu, la parole révélée paraît en son temps, et rien n’y personne ne pourra s’y opposer, car cela vient d’en haut, cela vient du Père.

w:aum-lk w:ta-twkh ytlb:l twa Nyq:l hwhy Mvy:w Mqy Mytebs Nyq grh-lk Nk:l hwhy w:l rmay:w 15
15 Vayomer lo YHWH lakhen kol-horeg Kayin shiv'atayim yukam vayasem YHWH le-Kayin ot levilti hakot-oto kol-motze'o.
15 Et YHWH lui dit (au kéroub), ainsi quiconque tue Caïn (ton acquisition, ta semence), Sept fois Caïn (ton acquisition, ta semence), elle se relèvera. Et YHWH met un signe sur Caïn, afin que quiconque le trouve ne le frappe pas.


A priori le Seigneur ne sait pas ce qu’Il veut dans ce verset. Si on tue Caïn il sera vengé, mais le Seigneur met un signe sur lui afin qu’on l’épargne. Alors pourquoi le venger si Caïn ne peut être tué ? Ou peut être que dans un moment d’inattention de la part de YHWH quelqu’un pourrait en profiter pour tuer Caïn ?
L’ambiguïté dans ce verset vient de ce mot Mqy yukam, traduit par sera vengé du verbe Mqn. Mais s’il s’agit du verbe qoum Mwq, alors c’est tout le texte qui change de sens. Il ne peut dans ce cas plus s’agir de Caïn, mais de sa semence projetée dans le temps. Pour ma part je retiens le sens spirituel donné au contexte par le verbe de YHWH et pas celui généralement traduit par les religieux. Ce qui change tout le contexte.
Nous somme ici dans le verbe de l’Eternel, YHWH. C’est donc hors de l’espace et du temps qu’il faut placer le contexte de ce verset. Parce que Caïn à verser le sang de son frère, par son frère il sera tué. Seth sera le vengeur d’Abel. Mais sa descendance perdurera, grandira, formera des villes, une civilisation qui vouera son culte au serpent. Mais à cause de ce qu’a fait le serpent, l’Eternel suscitera un ennemi à ce peuple, cette semence, cette civilisation. Elle sera détruite et assujetti, avaler comme une bouche qui sort de la terre, et le nom de son dieu sera effacé et remplacé par un autre. Mais le serpent se relèvera et assujettira ce nouveau peuple pour en faire sa semence, jusqu’à ce que l’Eternel lui suscite un nouvel ennemi. Il en sera ainsi sept fois jusqu’au terme des jours.
Apocalypse 12:3 Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.
Apocalypse 17:3 Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme (Lilith) assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.
8 La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. -
9 C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise.
Ceci implique donc que Lilith n’est pas maître de son destin. A chaque fois que l’Eternel le décidera, sa civilisation, sa semence sera anéanti, mais il sera permis au serpent de se relever ainsi sept fois.
Esaïe 27 : 1 En ce jour, l'Eternel frappera de sa dure, grande et forte épée le léviathan (monstre marin enroulé en spirale, Tiamat), serpent fuyard, Le léviathan, serpent tortueux; Et il tuera le monstre qui est dans la mer.
4 … Il n'y a point en moi de colère; Mais si je trouve à combattre des ronces et des épines, Je marcherai contre elles, je les consumerai toutes ensemble, (les ronces et les épines sont identifiés à un ennemi, un adversaire, l'Adversaire qu'il faut combattre. Les ronces et les épines sont une autre image de satan.)
9 … L'Eternel a rendu toutes les pierres des autels Pareilles à des pierres de chaux réduites en poussière; Les idoles d'Astarté et les statues du soleil ne se relèveront plus.
La malédiction de l’Eternel poursuivra Lilith jusqu’au terme des jours. Quel que soit le nom que les nations lui donne, Tiamat, Marduk ou Baal, ses stèles, ses obélisques ou temples seront détruits et le nom que le serpent se donne sera oublié.

Jérémie 51:58 Ainsi parle l'Eternel des armées: Les larges murailles de Babylone seront renversées, Ses hautes portes seront brûlées par le feu; Ainsi les peuples auront travaillé en vain, Les nations se seront fatiguées pour le feu.
Le diable n’est que le prince de ce monde, il ne peut faire que ce que lui permet le Roi, car c’est l’Eternel et lui seul qui élève ou abat les nations. Satan n’agit en leur sein que pour les séduire et pour les tromper, afin de retrouver au travers de leurs richesses et puissances passagères un petit soupçon de sa gloire passée. Quelle futile vanité !
Fils de Dieu, oubliez les rumeurs, les fausses nouvelles, les affirmations mensongères qui prétendent que tels groupes ou sociétés secrètes, comme les Illuminati, les Franc-Maçon, Skull and Bones, complot juif mondial, etc… peuvent prendre en charge la destiné de notre monde. Affirmer une chose pareil c’est prêter au diable un pouvoir qu’il ne possède pas, mais surtout c’est faire mentir la parole de Dieu qui affirme le contraire. C’est Dieu qui fait et défait les nations, qui décide du sort des guerres et distribue les richesses. Mais c’est là tous ce que les nations auront de l’Eternel, car pour Dieu l’or n’est rien et la puissance des armées qu’une vaine vanité qu’emporte le souffle de l’Eternel. Les fils de Dieu ne sont pas de ce monde, la richesse ne les intéresse pas et la gloire il la laisse à leur Dieu, de toute façon ils hériteront de toutes ces choses quand ils règneront avec Jésus-Christ, alors pourquoi amasser aujourd’hui en vain ?
Mais revenons à notre sujet.

Et YHWH met un signe sur Caïn afin que quiconque le trouve ne le frappe pas.
Caïn reçoit de Dieu un signe, qui le marque et le rend intouchable pour le commun des mortels. La semence du serpent est élevée au-dessus des hommes comme un signe de Dieu. Comme fils de l'astre brillant, Caïn-Enki devient fils de l'astre. Selon l’auteur H. Colmer, Abzu était le terme original pour notre soleil dans la mythologie sumérienne, il intervient dans la formation de l’univers. Abzu est appelé le soleil primordial et celui qui engendre les planètes dans notre système solaire. Selon les Sumériens, l'Abzu a été considéré comme le domicile d’Enki le Dieu Soleil. L’Abzu, représente aussi et surtout les eaux douces symbole de vie, l’eau de la vie, la représentation mâle des dieux primordiaux issus du chaos originel, Tiamat la mère-mer et son époux Abzu l’océan d’eau douce. Après avoir été chassé du jardin d’Eden, Lilith et Caïn vont rejoindre les sumériens et s’approprier pour leur propre compte les croyances de ce peuple et se superposer à elles. Je résume à l’extrême afin de ne pas trop alourdir le texte.
Il y avait aussi 5 planètes connues car visible à l’œil nu du temps des sumériens, qui deviendrons les symboles des dieux de Sumer. Comme il y avait 5 villes antédiluviennes sumériennes, une pour chaque homme-dieu descendant de Enki-Caïn, de Hanok à Lemek. Caïn-Enki fils de l'astre brillant, maître de l’Abzu, apparaît comme un dieu aux sumériens, qui en font leur premier homme-dieu, celui qui porte les cornes, symbole de la divinité. Caïn-Enki sera donc représenté symboliquement par un poisson, (celui qui vient des eaux de l'Abzu) associé à l'idéogramme des caprinés, boucs, chèvres dont la caractéristique est d'avoir les cornes comme le bélier, le keroub. L'idéogramme du capricorne sera donc celui du premier homme-dieu et son signe inscrit dans le ciel parmi les étoiles. Les signes du zodiaque ne sont en fait que les premiers pictogrammes utilisés comme moyen mnémotechnique afin d'inscrire sur un support simple et accessible par tous, (le ciel étoilé), l'histoire des premiers fils de Dieu. Après le pictogramme qui est la forme la plus simple pour exprimer une idée, vient l'idéogramme qui associe au moins deux images et développe une idée plus complexe. Le capricorne devient donc, le dieu de la terre. Le germe, la semence qui sort de la terre, l'épi qui croît du sol, la vie qui germe du sol, l'arbre de vie. Voilà également pourquoi l'idéogramme de la femme (signe de la vierge) est composé des deux images, celui de la femme et de l'épi qu'elle tient dans la main, l'épi étant l'image du fils. Comme le Messie d'Israël est le germe, bar, le grain de la bonne semence qui donne le pain de vie qui descend du ciel. Même symbole, mais orientation diamétralement différente. On le voit le zodiaque doit donc être considéré comme un simple livre d'image racontant l'histoire des fils de Dieu, et non comme un instrument divinatoire. L'astrologie corrompt par l'esprit de divination qui repose sur lui, la raison première du zodiaque comme l'a voulu Dieu à l'origine. La même chose existe pour la kabbale, qui est une corruption démoniaque de la Bible que l'on détourne de son sens premier, la parole de Dieu, pour en faire un instrument des démons. Mais revenons au texte de la Genèse.

Pour un temps la vie de Caïn sera préservée, car l’Eternel se réserve la vengeance de ceux qui frappent Ses fils.
Hébreux 10:30 Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple.
Abel sera vengé, mais l’Eternel seul choisira l’instrument de Son jugement.

Nde-tmdq dwn-Ura:b bsy:w hwhy ynp:l:m Nyq auy:w 16
16 Vayetze Kayin milifney YHWH vayeshev be'eretz-Nod kid'mat-Eden.
16 Et sort Caïn hors de la face de YHWH et il s’assoit/se pose sur la terre de Nod/de l’errance à l’est d’Eden.

Le serpent qui a complètement avalé son acquisition, sa semence, fait désormais corps avec lui. Le serpent est dans le corps de Caïn, il est sa possession. Littéralement il est écrit que Caïn sort de la face de l’Eternel. Cela signifie que le kéroub qui faisait encore il y a peu partie intégrante de la famille divine, Elohim, doit la quitter, sortir d’elle. Celui qui sur son trône représentait l’ensemble du cœur des anges, qui en était la voix et la première des quatre faces, doit sortir d’Elohim, lui tourner le dos et voler sur sa terre d’errance et de malédiction.
L’astre fils de l’aube, dont la face était toujours tournée vers le levant, l’est, là où le soleil de justice se lève, afin de hurler au monde la venue du Roi, est désormais condamné à Lui tourner le dos, vers l’ouest, la nuit, qui sera désormais son domaine. Fini l’éclat du kéroub resplendissant de la gloire de Dieu. Il ne reste plus qu’à l’ange Lilith, désormais déchut et nu, à déployer ses ailes et partir vers l’est et la nuit afin d’y vivre le restant de sa vie dans l’errance et la peur de l’Eternel.

Kwnx w:nb Ms:k rye:h Ms arqy:w rye hnb yhy:w Kwnx-ta dlt:w rht:w w:tsa-ta Nyq edy:w 17
17 Vayeda Kayin et-ishto vatahar vateled et-Khanokh vayehi boneh ir vayikra shem ha'ir keshem beno Khanokh.
17 Et Caïn connaît son épouse, et elle conçoit et elle enfante Hanok, il est constructeur de ville et il appelle la ville du même nom que son fils: Hanok.

Kwnx-ta dlt:w rht:w w:tsa-ta Nyq edy:w 17
Nyq-ta dlt:w rht:w w:tsa hwx-ta edy Mda:h:w 1

17 Et Caîn connaît son épouse, et elle conçoit et enfante Hanok.
1 Et Adam connaît Eve son épouse…
Les versets 1 et 17 se superpose parfaitement, seul le nom de l’homme change et le degré de la faute. Dans ce verset nous sommes désormais dans le péché et loin de YHWH. Par le biais de la femme le serpent poursuit son œuvre, il poursuit la "ponte" de sa semence, l’arbre commence à croître. Lilith s’appuie encore sur la femme qu’il possède en corrompant son raisonnement et ses agissements. De part la faute qu’elle commet, le péché efface désormais son nom du livre, tout comme la face du kéroub fut écartée d’Elohim.

Et elle enfante : dlt:w. La racine du verbe est dly. Dans son sens premier il faut comprendre, accoucher. Mais dans un sens figurer cela peut aussi être créer, comme Dieu. Ce mot en hébreu peut aussi être compris métaphoriquement en Nombre 11 : 12 comme enfanter un peuple, une ville. il signifie aussi pondre. La femme poursuit donc la "ponte" de la semence du serpent. qui va donner une descendance, un peuple, une dynastie au serpent. Avec Caïn Nyq qui est aussi le nid Nq, un bâtisseur de ville, un créateur de civilisation, le serpent va créer un monde entièrement à son image, fait des briques tirées du sol poussiéreux où rampe le serpent, fait d’idoles inertes, fait de mensonges, de guerres, de richesses fabuleuses, de sciences mystérieuses…

Kwnx Hanok, de la racine Nx, bienveillance, faveur, grâce. Voilà des dispositions toute royale, attribuées au fils de Caïn, l’homme-dieu. C’est donc un roi ou un dieu que la femme enfante, voir les deux attributs confondus, dans ce cas il désigne un pontife, le premier de l’humanité. Hanok est le premier homme à établir son autorité sur un peuple comme roi et même comme pontife. Caïn sur lequel repose le signe de YHWH qui le rend intouchable par les hommes, est l’incarnation de la divinité. Caïn est l’homme-YHWH car celle qui lui a donné la vie est comme Elohim, Myhlak, et son fils est l’intermédiaire entre ce dieu-homme-père et celle qui est comme Elohim la mère des dieux. Cette famille "divine", génétiquement parfaite car issue d’Adam et d’Eve, donc de Dieu Lui-même, est certainement parée des plus belles qualités que des êtres humains puissent se targuer d’avoir ; beauté, force et intelligence dans des proportions qui défie l’imagination. Ces formidables qualités employées dans un seul but terrestre et égoïste, vont produire sur cette terre de Sumer la première civilisation. De ce formidable potentiel va naître les arts, les lettres, les sciences, le commerce, l’industrie, les villes, puis l’Etat et ses lois, et bien sûr la religion élevée en institution. La religion institutionnalisée va pérenniser dans leur statut mensonger cette trinité satanique, en assurant à ceux qui en profitent, gloire, honneur et richesse, jusqu’au terme de leur existence. Pour le serpent ancien, l’arbre qu’il fait pousser croît désormais du sol où il rampe, lentement vers le ciel qu’il compte bien envahir avec ses branches.

Il (Kwnx Hanok ) est constructeur de ville et il appelle la ville du même nom que son fils, Hanok.
De par les qualités que son nom lui attribue et l’étendue de son autorité et de ses capacités, Hanok est un souverain. Pour comprendre toute la porté révolutionnaire que comporte ces quelques mots, « Hanok est constructeur de ville », il faut se replonger dans le contexte historique de cette époque. La période historique qui couvre cette période est celle de l’Obeid, soit le V et IV millénaire avant notre ère. Pendant cette période protohistorique, la civilisation urbaine n’existe pas, seul quelques communautés rurales éparses, d’à peine quelques dizaines, voire quelques centaines d’âmes au maximum subsistent avec peine dans la basse Mésopotamie.
Bâtir une ville à cette époque, suppose une véritable révolution sociale et technique, qui n’a pu être initié que par des individus exceptionnels. La religion on le sait peut être un bon moteur fédérateur de projets et de volontés, comme l’atteste les pyramides d’Egypte par exemple. Alors si de surcroît le dieu se tient au milieu de son peuple physiquement sous l’apparence d’un homme comme Caïn, il va agir comme un aimant et attirer vers lui toute la population environnante. Comme il est difficile de contrôler à distance des petits groupes, hé bien qu’à cela ne tienne, bâtissons leur une ville et gouvernons sur eux. Voilà brièvement comment Hanok, devint constructeur de ville et un souverain.
La manière dont le Seigneur construit le verset en terminant par le nom d’Hanok, fait croire à beaucoup que le nom de la ville est Hanok, mais nous allons voir dans le verset qui suit que c’est inexacte, le nom de la ville est bien Irad.

Il convient maintenant de comprendre le sens de son nom. En français nous avons Hénoc. Le H étant une lettre muette, phonétiquement nous avons, En- ok. Et encore une lettre muette le wav. Dans la tradition hébraïque le wav w et le yod y peuvent être un diminutif du nom divin hwhy. Le yod désignant l'origine de Dieu, (le Père), et le wav le but, soit le fils. Caïn s'étant défini lui-même au verset 8 comme étant Dieu hwhy, son fils devient donc le fils du dieu w. Le père se définissant comme l'homme-dieu, le roi, l'EN sumérien, son fils devient le prince, ENsi(k). Les noms hébreux reprennent phonétiquement les mêmes que ceux que donnèrent en leur temps les sumériens aux fils de Dieu. Kwnx Hanok = nx = EN, suivit de son attribut, le fils du dieu w, terminé par si(k) K. Soit le prince, l'ensi en sumérien, le k étant muet.

Kml-ta dly laswtm:w laswtm-ta dly layyxm:w laywxm-ta dly drye:w drye-ta Kwnx:l dlwy:w 18
18 Vayivaled la-Khanokh et-Yirad veYirad yalad et-Mekhuya'el uMekhiya'el yalad et-Metusha'el uMetusha'el yalad et-Lamekh.
18 Et naît à Hanok, yIrad et yIrad enfante Mehouya'el et Mehouhiya'el enfante Metousha'el et Metousha'el enfante Lamek.

Nous avons là la première liste royale sumérienne. Une lignée de fils de dieu issus tous de Caïn, la semence du serpent.
Et voilà qu'apparaît enfin le nom de la ville que bâtit Hanok: Yirad, drye, rye=la ville en hébreu. La première ville de toute l'humanité porte le nom d'un homme-dieu issu de la semence du serpent. drye fermé par un dalet d (la porte), désignant une ville fortifiée. Mais revenons à ce nom Yirad. Il apparaît évident que si les résonances phonétiques du texte biblique se retrouve dans celle de la langue sumérienne, alors le nom de la ville doit immanquablement se retrouver dans les texte sumériens.

La ville est donc nommée par "le fils" de Caïn, Enoch et pas par son petit-fils irad. Il y a donc un problème qu’il va falloir résoudre, pourquoi la première ville ne porte elle pas le nom d’Enoch ? Cette non-conformité peut être résolue. Le suffixe pronominal sur le nom "le fils" est la lettre hébraïque w ou waw, utilisé ici comme une voyelle. L’explication possible est que la voyelle était un complément simple pour l’auteur du texte biblique indiquant que la ville a été nommée après le fils d'Enoch : irad. Il devrait être rappelé que le mot hébreu pour "le fils" se réfère à n'importe quel descendant, de même que le mot "le père" se réfère à un ancêtre. On pourrait, donc, se référer à irad comme un fils de Caïn, parce qu'il n'y avait aucun mot technique pour le petit-fils. Le nom de la première ville pourrait donc être irad ou Eridu car les deux noms peuvent être pris comme des équivalents phonétiques directs et les deux sources (biblique et sumérienne) donnent le même nom à la première ville. Les fouilles archéologiques ont révélé 19 niveaux d'occupation indiquant qu’Eridu est l'une des plus vieille ville de Sumer. Selon les sources sumériennes, Eridu aurait exercée la royauté pour la toute première fois. Le site est un ensemble de sept collines.
Eridu: E-RI-DU. En sumérien E=la maison, le temple : RI=la ville : DU=ériger, construire. Soit, la ville où est érigé le temple.
Enki-Caïn bâtit une ville dont il devient le dieu tutélaire. Le temple qui y est bâti s'appelle E-abzu, la maison de l'Abzu.
À Eridu, en Mésopotamie, se dressait le KISHKANU NOIR, l' Arbre sacré dont les racines, plongeaient jusqu'au centre du monde, dans les profondeurs du monde souterrain (l'Abzu)... Image négative de l'arbre de vie, qui lui est vie et lumière, le Kishkanu noir est le symbole de l'arbre de la connaissance. Connaissance des lois divines, les ME en sumérien.

Enki dont les poèmes chantent les vertus; " Il dirige la charrue et le joug, le grand prince Enki, il creuse les sillons sacrés, il fait poussé le grain dans le champs éternel…" ENKI enseigna aux hommes comment fertiliser la terre, comment confectionner des pioches et des houes, comment édifier de grandes digues d'irrigation afin qu'ils puissent se nourrir, YHWH Elohim dira simplement que Caïn est travailleur de la terre. Caïn-Enki comme dieu tutélaire de la ville d'Eridu, établira à partir de cette ville les principes même du fondement de la civilisation, il établira ses règles comme des règlements divins, les ME, afin de présider au devenir de l'homme et de sa civilisation. Caïn établi donc une liste de ME dont les plus important sont: La Souveraineté, la Divinité, La Prêtrise, la Prostitution, la Loi, le Pouvoir, l'Art, les Métiers, la Musique, la Science, la Médecine (dont le nom tire son origine, Me-decine), etc…
Nous avons désormais, un dieu (Caïn-Enki), un prince (Henoc-Ensik), la ville (Irad-Eridu) et à l'origine de tout Eve, la mère des vivants. La semence du serpent va désormais pouvoir développer son influence sur le monde, jusqu'à le dominer totalement au terme des jours. La dernière bataille ne se jouant plus sur terre où elle est perdue, mais bien dans le ciel, pour la conquête de la Jérusalem céleste, et c'est pour Elle que mon combat spirituel se poursuit.

La liste royale se poursuit avec layyxm:w laywxm Mehouyael. Pour Mehouyael, le nom de fils puis celui de père évolue du wav au yod. Comme principe cette lettre si l'on se réfère à Caïn comme homme-YHWH, cela signifie que Mehouyael est celui qui "commence" lay, comme fils du dieu w à appliquer le principe des ME xm aux hommes. lay qui désigne aussi dans la Bible le fleuve ou ses canaux. Mehouyael serait donc celui qui enseigne aux hommes l'art d'irriguer le sol, gage de bonnes récoltes et de prospérité. Cette science étant donnée ou amélioré par Mehouyael, il deviendra par le principe du yod, un dieu lui-même. Enki comme dieu de la terre et ses fils qui la font prospérer, l'histoire commence à s'inscrire dans la terre de Sumer par ses villes et ses canaux, puis dans la conscience collective par ces "hommes-dieux", qui les font sortir si rapidement du néolithique.

laswtm Metoushael. L'homme tm que l'on interroge ou consulte las. Le principe des ME d'Enki trouve son origine dans la semence même du serpent. Les fils de Caïn par leurs qualités hors du commun des mortels, s'imposent par leur connaissance et leur science au reste des hommes. Ils font exactement l'inverse de ce que Dieu attend de ses fils, soit se détacher du monde afin de se retrouver pleinement en Lui comme le fit Jésus-Christ. Alors que la semence du serpent façonne ce monde pour le rendre conforme à l'image qu'il s'en fait, soit un monde sans Dieu, mais avec beaucoup de dieux-homme. Dans un tel monde satan est roi, et ce monde est celui dans lequel nous vivons. Voilà pourquoi il est écrit que nous ne sommes pas de ce monde. La civilisation du serpent, est une civilisation scientifique, technologique, urbaine et religieuse. Notre civilisation occidentale (celle de l'ouest, là où est condamné à errer Lilith), est l'aboutissement de celle qui naquit il y a 6000 ans à Eridu.

Kml Lemek, l vers, hkm le coup, nom que l'on peut traduire par, "celui qui est frappé".
La lignée royale et divine de la semence du serpent, s'arrête brutalement à la septième génération. Adam, Caïn, Hanok, Yirad, Mehouyael, Metoushael, Lemek. Avec Lemek le serpent est frappé, il doit s'arrêter de pondre des dieux-hommes. La lignée de sang pur ne peut se perpétuer. Le nom de la septième génération par Caïn, porte celui du malheur qui frappe d'un coup terrible la semence du serpent.
Lemek doit prendre femme pour avoir une descendance, la génération de dieux humains pur par leur sang est devenu impossible. Lemek n'a pas de femme-épouse divine pour perpétuer la race, il doit les prendre parmi celle des filles des hommes. Il semblerait que les premières générations de fils de Dieu étaient issus de naissances gémellaires qui donnèrent les premiers couples divins. Ces frères et sœurs ne doivent pas être vu comme une union contre nature, mais comme un corps unique issu de l’Esprit de vie, dont l’homme et la femme ne seraient que deux expressions différentes. Une fois le nombre des fils de Dieu suffisants sur terre, ces naissances particulières s’interrompirent. Pour les fils de Dieu garder la pureté de l’Esprit Saint est bien plus importante que celle de la race ou du sang. Mais pour Lemek qui n’a pas l’Esprit Saint de Dieu en lui, la seule chose qui le rattache à Dieu est le lien du sang par Adam. Perdre cette attache est pour lui une véritable catastrophe, c’est comme s’il était frappé de malédiction.

hlu tyns:h Ms:w hde txa:h Ms Mysn yts Kml w:l-xqy:w 19
19 Vayikakh-lo Lemekh shtey nashim shem ha'akhat Adah veshem hashenit Tzilah.
19 Et il prit Lemek, deux femmes. Le nom de la première Adah et le nom de la deuxième, Tsilah.

hde Adah, celle qui est témoin ou représente l'assemblée.
dbe un prophète, un service cultuel, servir ou adorer une divinité.
Une association d'idée identique à celle portant sur les deux témoins de l'apocalypse repose sur ce nom. Les deux témoins, prophètes de l'Eternel représentent aussi le peuple spirituel de Dieu et la voix de l'Eternel pour les nations.
Adah semble donc être prise pour femme par Lemek, parmi celle qui officie dans le temple de la ville. Adah dédiée à Enki, remplace la Mère des dieux en devenant la femme de Lemek. La génitrice primordiale des dieux n'étant plus, les prêtresses et prophétesses sacrées prennent le relais. Adah dont le sens du nom signifie également parure et beauté, nous enseigne que les dieux sumériens primordiaux, (la semence du serpent par Caïn) prennent parmi les femmes des hommes, les plus belles pour en faire leurs pythies. De la vierge sacrée à la prostituée sacrée, le pas va rapidement être franchi afin de corrompre les fils de Dieu. Désormais le rôle des femmes dans le service cultuel va aller crescendo dans le monde de satan. Lilith par sa proximité psychologique avec le genre féminin, préfèrera toujours faire reposer son esprit démoniaque sur une femme plutôt qu'un homme, tant leurs natures et personnalités sont proches. C'est la raison pour laquelle le Seigneur interdit la prêtrise et l'enseignement aux femmes. La prêtrise féminine tout comme l'homosexualité sont une abomination aux yeux de Dieu, que cela plaise ou non, c'est ainsi! Il ne saurait d'ailleurs y avoir plus belle indication des temps que nous vivons, quand à la montée en puissance dans notre société moderne de ces pratiques désormais banalisées, voir plébiscitées et défendues avec virulences, jusqu'à un point où vouloir s'y opposer devient un délit. Cela ne signifie absolument pas que les femmes sont ignorées de Dieu, bien au contraire, ou que l'Esprit Saint ne peut pas reposer sur elles, mais elles doivent avec beaucoup de vigilance et de constance éprouver l'esprit qui repose sur elles.

hlu Tzilah, celle qui est élevée, portée, un holocauste. lu=la exprime la divinité, une direction, le bélier.
Tzilah désignerais plus une déesse qu'une prêtresse. hlu le feuillage, désigne aussi la descendance, la branche du tronc de l'arbre de la connaissance. Tzilah serait une fille des dieux primordiaux de Sumer, une fille ou petite fille de Caïn. Comme déesse elle peut porter les marques de la divinité, les cornes, ou la tiare que l'on nomme le bonnet à corne, l'attribut divin réservée aux déesses du panthéon sumérien.

La rupture, le coup frappé à la semence du serpent, oblige l'adversaire à se réorganiser. La lignée pure n'étant plus assurée, les tâches spirituelles et temporelles sont réparties entre les hommes et les femmes descendants ou au service des dieux primordiaux. Aux femmes le service religieux, aux hommes le pouvoir temporel. Les deux devant nécessairement être unis dans la chair comme dans l'esprit. Les dieux vont devenir des rois pontifes et les prêtresses des prostituées sacrées.

hnqm:w lha bsy yba hyh awh lby-ta hde dlt:w 20
20 Vateled Adah et-Yaval hu hayah avi yoshev ohel umikneh.
20 Et Adah enfante Yabal, il est le père qui va établir sa tente sur son acquisition.

lby Yabal. Tous les fils de Lemek sont formés par la même racine lb Bel, rien, ne pas. Du yod, de Dieu, ce fils n'est pas, il n'est rien. lb y. Tout comme Eve inspirée par satan dira du frère ajouté par Dieu qu'il est lbh Habel : Que l’on traduit par, ce qui n’est rien, une vanité, Lemek, le frappé, dira de ses fils qu'il ne sont pas des dieux, ils ne sont rien car leur sang n'est pas pur. La race des fils de Dieu primordiaux de sang pur n'est plus, désormais vient celle des demis-dieux, des hérauts, des géants.

A priori Yabal, n'accepte pas d'être considéré comme un sous-produit des dieux de la ville. Yabal part, il quitte la ville et ses dieux. Le fils de Lemek va établir sa tente ailleurs, loin de ses pères. Les premières villes sumériennes s'établirent le long de la côte du Golf Persique. Yabal quitte donc cette civilisation urbaine naissante et remonte les fleuves du Tigre et de l'Euphrate vers les peuples sémites du nord. Les sémites en ce temps là n'ont pas encore de cités, ils sont majoritairement composés de tribus nomades vivant sous des tentes et élevant des troupeaux qui traversent le désert et colonisent progressivement le nord de la Mésopotamie. Yabal se mêle donc à eux et vit également sous une tente en élevant des troupeaux. Mais Yabal n'est pas n'importe qui, il est de la semence du serpent et fils des dieux de Sumer, en cela il emporte avec lui tout le bagage intellectuel et spirituel légué par ses pairs. Yabal va donc comme Caïn, s'imposer comme le chef, puis le dieu de ce peuple.
La nature spirituelle de la genèse ne se perçoit que par la voie de l'Esprit. Révélé par le Saint-Esprit l'hébreu dans sa nature originelle redonne tout son sens à l'histoire, notre histoire, celle des fils de Dieu. Le Seigneur on le sait, joue avec tous les sens et formes du verbe. Mais pour le comprendre il faut le voir par le haut, spirituellement, comme je le fais dans les lettres à l'Epouse. Dans ce sens le nom de Caïn, Nyq, Nq l'acquisition et y, Dieu, devient l'homme-Dieu. Le principe du yod comme forme réduite à sa plus simple expression du nom de Dieu hwhy, prend tout son sens dans la lignée de la semence du serpent. C'est à mon sens la clé qui ouvre la compréhension de ce chapitre 4.

lb y Yabal le non-dieu de Sumer, va donc s'établir comme le père, le chef, la branche spirituelle de l'arbre initial, sur les sémites nomades qui arrivent par l’ouest, le désert. Il en fera son hnqm acquisition. Tout comme Caïn s'est imposé comme dieu au sumériens, Yabal s'imposera comme dieu aux sémites du nord qu'il fédèrera en nation, les Amorrites et plus tard les Assyriens. Bel-Marduk étant le nom qu'ils donneront plus tard à leur dieu tutélaire, leur père. Pendant des siècles ces deux peuples, les ammorites et les sumériens, vont se côtoyer puis fusionner pour donner l'empire babylonien. Les sémites sont des adorateurs du soleil, de la lune et de l'étoile Vénus. Yabal imposera donc ces symboles comme ceux des dieux de sa nouvelle religion, qui s'imposera à celle originelle, initié par Caïn à Sumer. Yabal, lb y, devient le « seigneur BeL » des sémites.

Le terme « amorrite », que l’on rapproche du sumérien martu, désigne dans un contexte géographique les régions situées à l’ouest de la Mésopotamie, et plus généralement « l’Ouest » le desert. La vaste plaine alluviale formée par les cours inférieurs du Tigre et de l’Euphrate était, à la fin du troisième millénaire, sous la coupe des rois sumériens de la troisième dynastie d’Ur. Le contact entre les sédentaires du royaume d’Ur et les Amorrites se traduisit de plusieurs façons. On observe d’abord, dans les écrits des scribes d’alors, le grand mépris dans lequel ils tenaient ces nomades. C’est du moins ce qui ressort de quelques textes littéraires, qui les décrivent comme des « barbares ». Leur style de vie est décrié : ils « habitent sous la tente ».
La seconde réaction des Sumériens fut de nature militaire. Les rois d’Ur tentèrent d’enrayer la progression des Amorrites sur leur sol en édifiant un mur entre le Tigre et l’Euphrate, appelé Muriq-Tidnim, « qui repousse les nomades ». Cette mesure ne put que reculer l’inéluctable, ils s’emparèrent des villes les unes après les autres. Toutes les dynasties au pouvoir dans l’ensemble du Proche-Orient furent alors d’origine amorrite. Le plus célèbre des rois amorrites est incontestablement Hammurabi de Babylone (1792-1750).
Puis vinrent les Assyriens, autre peuple sémite dont le dieu tutélaire est Assur. A la différence des grandes divinités sumériennes ou babyloniennes, Assur n'avait pas de "famille divine"; on lui donna comme épouse la déesse Mullissu, épouse traditionnelle d'Enlil. Ce « dieu » sans famille donne son nom aussi à une ville puis au pays. Assur est un dieu guerrier. La tâche de son serviteur, le roi, est de faire reconnaître sa gloire par les autres nations. L'ennemi, qui ne reconnaissait pas sa souveraineté divine, était détruit et anéanti sur ses ordres. Cette reconnaissance passant par une soumission politique, puis par l'intégration dans l'empire assyrien à partir du VIIè siècle. Le nom d'Assur était écrit au Ier millénaire avec les signes cunéiformes "An" et "Shar". Le signe "An" signifiant "le dieu", tandis que le signe "Shar" est l'expression symbolique de l'infini : Asshar est donc "le dieu (de la) totalité", créateur du ciel An et des lieux infernaux. Comme Mardouk pour les Babyloniens, il est aussi créateur de l'humanité. On le représente armé d'un arc tendu et prêt à décocher une flèche, au milieu d'un disque ailé. Assur est gouvernée par des " vicaires " indépendants. Une liste royale énumère les " 17 rois qui vivaient sous la tente ", comme étant les premiers rois assyriens.

Pour la première fois il faut remarquer que la Bible dit que Yabal est "Père". Spirituellement le texte considérait que le serpent pondait dly. Caïn et ses descendants ont toujours enfanté, pondu, verbe décliné à la troisième personne du féminin, car pour YHWH Elohim, c'est la semence du serpent, celle de Lilith, qui se reproduit et non celle d'une lignée d'homme. Mais avec Yabal un nouveau processus s'engage, Yabal est père, c'est lui et non le serpent qui perpétue la race. Cette scission conduira jusqu'à la guerre entre ces deux nations, et celle de Yabal prendra le dessus. Les amorrites absorberont les sumériens pour en faire la base de l'empire babylonien.
La malédiction prononcé par Dieu au chapitre 11 trouve ici son premier accomplissement. Ironie de Dieu, c'est la propre semence du serpent qui anéantit l'œuvre du diable à Sumer, mais selon la parole de l'Eternel 7 fois, spirituellement parlant, Caïn (l'acquisition) réapparaîtra sous 7 royaumes successifs. C'est pour cela qu'il est dit de Yabal qu'il plantera sa tente sur son acquisition. Admirez la puissance de Dieu dans l'accomplissement de Son verbe. On est là bien loin des traductions classiques qui font de Jubal le père des gardiens de troupeaux.

bgwe:w rwnk vpt-lk yba hyh awh lbwy w:yxa Ms:w 21
21 Veshem akhiv Yuval hu hayah avi kol-tofes kinor ve'ugav.
21 Et le nom de son frère: Youval lui est père de quiconque joue de la harpe et de la flûte

lbwy, Youval. Les trois fils de Lemek portent la même terminaison négative, voire péjorative lb, Bal ou Bel. Le moins que l'on puisse dire c'est que les noms des fils de Lemek n'inspirent pas l'optimisme. Ecrit ainsi lawy Joël, l'Eternel est Dieu, le ton est tout de suite donné, mais là cela donne, lbwy, n'est pas de l'Eternel! Avec Jubal il faut être hébraïsant et féru dans la Bible pour saisir la nuance du Yod, mais ici il suffit de lire presque en toute lettre le sens que l'on prête au nom de Youval, moi je dirais plutôt Jebel, l'ignoré de Dieu.

Jebal, l'ignoré de Dieu. Comment garder au près des dieux c'est homme issu d'une fille des hommes? Hé bien qu'il soit le chef de musique au service du culte, comme le fut en son temps le keroub fils de l'aurore au près de l'Eternel. D'ailleurs Youval n'est-ce pas également le nom du bélier?
Avec Youval, la harpe et la flûte par leurs sons mélodieux accompagneront le culte aux dieux de Sumer et le dieu lui-même là où il est. La musique se spiritualise en présence des hommes-dieux, Caïn et la semence du serpent. Une nouvelle forme de culte voit le jour avec Youval. La musique devient un acte sacrée et religieux avec Youval.
La harpe retrouvée dans une tombe royale de la ville d'Ur, est symptomatique du caractère sacré de c'est instrument à Sumer. La harpe est l'instrument des dieux.
Comme la tradition se perpétue, le diable aime toujours autant se glorifier par la musique et aujourd'hui comme jamais. Les ignorés de Dieu de la fin des temps composent leurs hymnes sous des noms plus contemporains mais toujours aussi évocateur, Black Sabbath, AC-DC (Anté Christ- Deat Christ) ou plus simplement Madonna. D’ailleurs aujourd’hui la musique se diabolise chaque jour un peu plus, tel le Black Metal qui est une musique qui se hurle comme celle du groupe Marduk, et devinez qui hurlait devant l'Eternel?

hmen Nyq-lbwt twxa:w lzrb:w tsxn srx-lk sjl Nyq lbwt-ta hdly awh-Mg hlu:w 22
22 VeTzilah gam-hi yaldah et-Tuval Kayin lotesh kol-khoresh nekhoshet uvarzel va'akhot Tuval-kayin Na'amah.
22 Et Tzillah elle aussi enfante Toubal-Caïn qui forge et travaille le bronze et le fer, et la sœur de Tubal-Caïn est Naama.

Le verset 22 clôt la généalogie de Caïn. Dans sa structure le texte qui débute et se termine par des prénoms féminins, donne à la femme une prééminence qu'elle n'avait plus jusqu'ici dans la généalogie de Caïn. Mais dans ce dernier verset le nom de Caïn réapparaît comme fils et frère de la femme. Une orientation spirituelle nouvelle voit le jour, car le père des dieux Caïn-Enki, comme nous le révèle le verset suivant, n'est plus. Nous sommes également à cette époque antédiluvienne à l'aube de la civilisation sumérienne qui n'a pas encore découvert la métallurgie, mais se prépare avec Tubal-Caïn à sortir du Chalcolithique pour entrer dans l'âge du bronze. Le fer n'apparaîtra que 800 ans avant notre ère, c'est donc une période de 4000 ans que couvre ce verset.
La métallurgie est inventée au moment où apparaissent les cités à la fin du IVe millénaire. Caïn qui signifie également le forgeron, est donc dans le contexte de ce verset à comprendre comme tel: Toubal le forgeron. Toubal n'est pas "Père de ceux…", il n'engendre pas de lignée comme ses frères, mais il développe une nouvelle technologie, la métallurgie.

D'ailleurs une des 5 premières citées sumériennes semble porter son nom, Bad-Tibira. La deuxième ville antédiluvienne a été associée à la métallurgie par son nom, Bad-Tibira, qui signifie "le mur" ou "la forteresse" du "métallurgiste". Nous pouvons comparer le nom personnel de Tubal avec le nom de la ville de Tibira. Dans la vocalisation des noms, nous pouvons voir que le seul élément consonant dans lequel ils diffèrent est dans la consonne finale, le nom biblique présentant un l, tandis que le nom babylonien a été écrit avec un r. Ces deux lettres sont classifiées phonétiquement dans la catégorie des phonèmes connus comme latérales parce qu'elles sont prononcées particulièrement avec la marge latérale de la langue. Une langue ayant des difficultés de prononciation du r le remplacera phonétiquement par le l, ce qui donne sans les voyelles TBR et TBL, d'où Tibira tiré de Tubal. Ca c'est pour l'historique.

Pour le spirituel et le caché, c'est plus subtil, comme toujours. Décomposé le nom hébreu de Tubal-Caïn, Nyq lb wt, donne ceci: le signe, Bel-l'idole, l'acquisition. Par la femme le fils (Caïn, l'acquisition), devient un signe du dieu Bel. Caïn-Enki mort, il faut l'immortaliser et le déifier sous une nouvelle forme, se sera sous celle du fils de la mère. La première génération des dieux sumériens cédera la place en Babylonie au culte de la mère et l'enfant. Tiamat le serpent se redresse pour redevenir un astre, Isthar. Il faudra à satan attendre que les akkadiens prennent le contrôle de Sumer pour effacer des mémoires humaines le souvenir de sa déchéance. Cette métamorphose s'opérera entre l'âge du bronze et celui du fer, donc de Sumer à Rome. L'empire de Rome étant dépeint comme les pieds de fer et d'argile de la statue de Daniel.
Si le nom de Tubal-Caïn couvre 4000 ans d'histoire, celui de sa mère doit lui être associé. Tzillah, l'ombre annonce une forme de religion qui cache la lumière, la religion des chaldéens, celle des mystères et des secrets. Tzillah l'ombre sera la nouvelle Eve de satan, qui pondra de nouveaux dieux en mésopotamie, les Bel. L'esprit de Jézabel plane désormais déjà sur ce peuple.


Les babyloniens vont donc transmettre l'histoire de leur origine divine sous une forme cachée dans des symboles et des rites dont seul des initiés pourront comprendre le sens. Tzillah désigne également la ramure, c'est le développement de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Dans le prochain chapitre de cette étude je vais remonter une à une les branches spirituelles de cet arbre jusqu'à nos jours. Comme le Saint Esprit ne me révèle la Parole cachée qu'au fur et à mesure de son avancement, au vu de ce qui se passe dans cette étude, beaucoup d'idée préconçues risque encore de voler en éclat. Mais voyons la fin du chapitre 4.

 

y:trbx:l dly:w y:eup:l ytgrh sya yk ytrma hnzah Kml ysn y:lwq Nems hlu:w hde w:ysn:l Kml rmay:w 23
23 Vayomer Lemekh lenashvav Adah veTzilah shma'an koli neshey Lemekh ha'azenah imrati ki ish haragti lefitz'i veyeled lekhaburati.
23 Et dit Lemek vers ses femmes Adah et Tzillah: Ecoutez/obeissez à ma voix! Femme de Lemek entendez la Parole; Car un homme j'ai tué pour ma blessure et un enfant pour ma meurtrissure.

La "voix" du verset 10 se fait à nouveau entendre. Comme le fit Eve puis Caïn avant lui, Lemek prophétise et devient la voix de satan. Ce verset énigmatique ne peut être compris que par la voie de l'Esprit dans un sens entièrement spirituel. Le texte débute par une injonction, un ordre. Car c'est Lilith elle même qui va révéler par la voix de Lemek, sa parole. "Entendez la Parole", doit être compris comme étant une révélation de la parole d'un dieu. C'est bien plus qu'une simple tirade verbale, c'est une déclaration divine qu'il convient de recevoir solennellement.
Oui, j'ai tué (Lilith-satan) un homme (Abel) car j'ai été blessé, (humilié, dégradé, déshonoré, dépouillé, rejeté), et un enfant (mon enfant, mon fils Caïn a aussi été tué), c'est ma meurtrissure, ma blessure, ma peine morale et sentimentale.
La "VOIX" de Lilith crie ici son désarroi, sa peine et sa haine, afin que les femmes de Lemek comprennent comme seule une femme peut le comprendre la perte d'un fils.
La perte de Caïn sera pleuré par des générations de femmes, qui en feront un sujet de culte par la suite, se seront les pleureuses de Dumuzi-Tammuz.

hebs:w Myebs Kml:w Nyq-Mqy Mytebs yk 24
24 Ki shiv'atayim yukam-Kayin veLemekh shiv'im veshiv'ah.
24 Sept fois Caïn sera relevé/vengé et Lemek soixante-dix-sept.

Dans ce verset le nœud de l’incompréhension se défait.
Sept fois Caïn sera relevé/vengé. Ceci implique cela : 15 Et YHWH lui dit (au kéroub), ainsi quiconque tue Caïn (ton acquisition, ta semence), Sept fois Caïn (ton acquisition, ta semence), elle se relèvera. Et YHWH met un signe sur Caïn, afin que quiconque le trouve ne le frappe pas.
Lemek dans son discours vient de révéler à ses femmes que Caïn vient d’être tué ! L’homme-dieu, Caïn-Enki n’est plus.
Jamais un homme ordinaire issu du commun des mortels n’aurait osé lever la main sur son dieu. Seul un homme de même nature, de même souche, son frère aurait pu accomplir un tel geste. Comme le fit Caïn envers son frère Abel. A ce niveau spirituel seul des êtres de même nature peuvent s’affronter. Les fils de Dieu règlent leur compte en famille, Shet le frère de Caïn sera le vengeur d’Abel. La semence de la femme écrasera celle du serpent. Ce combat se perpétuera jusqu’au terme des jours ou les deux témoins (la semence de la femme) s’opposera à l’antéchrist et au faux prophètes (la semence du serpent), et la semence de la femme l’emportera définitivement quand le Christ reviendra.
Et Lemek soixante-dix-sept. Lemek, le frappé (Lilith), projette sa haine dans le temps. 77 implique une idée de perpétuité, toujours, pourrait-on dire. Toujours ma vengeance poursuivra la semence de la femme. D’abord en séduisant les fils de Dieu avec des filles d’hommes, puis en poussant Israël vers le paganisme et enfin les chrétiens vers le catholicisme romain.

Nyq wg:rh yk lbh txt rxa erz Myhla y:l-ts yk ts w:ms-ta arqt:w Nb dlt:w w:tsa-ta dwe Mda edy:w 25
25 Vayeda Adam od et-ishto vateled ben vatikra et-shemo Shet ki shat-li Elohim zera akher takhat Hevel ki harago Kayin.
25 Et Adam connaît encore son épouse et elle enfante un fils et elle appelle son nom Shet, car fondement pour Elohim, une autre semence à la place d’Abel que Caïn a tué.


130 ans sont passés depuis la naissance de Caïn et pendant tout ce temps Adam ne connaît plus Eve. Mais les yeux spirituels d’Eve se sont ouverts et elle a compris son erreur, sa faute et pénétré le raisonnement trompeur du serpent. Eve vient de naître spirituellement. Désormais Eve est vraiment hsa issu du feu de l’Esprit Saint sa. Mais le verbe de Dieu va bien plus loin dans la révélation, par le t taw, (le signe), elle devient le signe de l’Esprit qui apparaît à la fin. La révélation du caché nous enseigne que l’Epouse né de l’Esprit est un signe qui donne naissance au fils qui est un fondement.
Matthieu 21:42 Jésus leur dit: N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures: La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle ; C'est du Seigneur que cela est venu, Et c'est un prodige à nos yeux?
43 C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits.
44 Celui qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.
45 Après avoir entendu ses paraboles, les principaux sacrificateurs et les pharisiens comprirent que c'était d'eux que Jésus parlait,
Comme tous les versets de ce chapitre se projette dans le temps, il va de soit que le fils qui est un fondement est le Christ et l’Epouse signe celle qui vient au terme des jours.
Apocalypse 12:1 Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête
2 Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.
5 Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer.

Dans ce verset Eve n’enfante pas un homme-dieu, mais un fils, un fils de l’homme, Adam=homme. Et ce fils de l’homme est Shet, le fondement, la pierre d’angle d’une autre semence. Cette autre semence est comme Hevel, elle est souffle et Esprit. Shet comme fondement pour Elohim, signifie qu’au terme des jours la famille divine sera à nouveau recomposée. Elohim l’expression de la pluralité divine sous un seul et même nom, un seul symbole l’arbre de vie, réapparaît avec le renouveau spirituel de l’Epouse. Eve vient de comprendre que par son fils elle pose le fondement d’Elohim. La semence de la femme comme composante de Dieu lui-même, recompose la famille divine.
Puisse l’Esprit Saint vous assister dans la compréhension et l’immense portée de ce passage difficile, mais oh combien important.

hwhy Ms:b arq:l lxwh za swna w:ms-ta arqy:w Nb-dly awh-Mg ts:l:w 26
26 Ule-Shet gam-hu yulad-ben vayikra et-shemo Enosh az hukhal likro beshem YHWH.
25 Et Shet lui aussi il enfante un fils, il appelle son nom Enosh. Alors on commence à invoquer le nom de YHWH.

Et Shet, la nouvelle semence, enfante un fils dont le nom est Enosh. Swna Enosh =homme mais dans un sens collectif il désigne les humains. La nouvelle semence de la femme enfante une humanité nouvelle, un peuple issu de l’Esprit de Dieu. Et ce peuple peut clamer le nom de son Dieu, YHWH, PERE !
Comme les dernières paroles de Jésus-Christ sur la croix furent ELI, ELI … hla, hla. Mais qu’il ne faut pas traduire par Dieu, Dieu, mais Père, Père… Ainsi le peuple de Dieu doit savoir d’où il vient, il vient de Dieu et hwhy est son Père. Alors tout sera accompli et le raisonnement du serpent anéantit.

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