Guy Marchand Web

Guy Marchand Web : Biographie

Enfance

Né le 22 mai 1937 à Ménilmontant (Paris), fils de ferrailleur aux Puces de Saint-Ouen. Une enfance sans histoire. Incorporation dans les parachutistes.

La musique

Guy Marchand est avant tout un musicien et chanteur. Clarinettiste de jazz dans sa jeunesse, il écrit La Passionata pour une fête pendant une perm' alors qu'il est dans la Légion. Résultat : 300000 exemplaires vendus et un contrat de 5 ans signé avec Barclay.
Il fréquente assidûment les clubs de jazz parisiens et devient un clarinettiste fort prisé. Auteur-compositeur, il fait graver ses chansons par Hervé Vilard, Régine ou Nicoletta, mais, partiellement déçu par ces interprétations, il saisit le micro et La Passionata deviendra le tube de l'été 1965.
Peu de gens le savent, mais c'est par la chanson que Guy Marchand est venu au cinéma. Aujourd'hui, riche d'une existence bien remplie par son amour des musiques latines (tango, mambo, boléro, bossa-nova, rumba, ...) et du jazz, Guy Marchand se sent plus que jamais l'âme d'un chanteur et revient à ses premières amours. Guy Marchand interprète, sur des arrangements somptueux, un florilège de mélodies latines et de standards d'Amérique du Sud ou de Cuba dont la plupart font maintenant partie de notre mémoire. Il propose un spectacle à son image où l'on retrouve tout ce qui rend le personnage irrésistible : le charme d'un homme mûr, le talent d'un crooner qui ne se prend pas au sérieux, la gouaille d'un enfant de Paname, le swing d'un chanteur à l'ancienne, les talents d'un homme de spectacle ...
C'est tout cela, et bien plus encore, qui passe au travers de ce répertoire latino-jazz.

Le cinéma

Il débute au cinéma dans Boulevard du rhum avec Brigitte Bardot et Lino Ventura en 1971. Dès lors, il enchaîne les rôles cultivant une image de séducteur : "Je ne suis pas un séducteur, dit-il, mais je tire mon énergie des femmes".
Passionné par l'époque de la prohibition et les chansons 1900, il enregistre sous la direction de Jean-Christophe Averty un hommage à Al Jolson. Cette émission de télévision décidera de sa carrière de comédien. Drôle dans Une belle fille comme moi de François Truffaut, il sait également camper les niais, les ordures ou les ratés avec une élégante désinvolture.
Il se définit comme un dépressif souriant. Il se dit homme d'action, pour oublier la vie, fragile et émotif pour faire l'acteur, rêveur dépressif, surréaliste.
En 1975, Jean-Charles Tacchella lui donne l'occasion d'interpréter son premier rôle réaliste dans Cousin, cousine. C'est un succès en France, puis aux États-Unis. Grâce à une certaine décontraction non dénuée de rigueur, il a réussi à s'imposer parmi les acteurs de second plan. La dérision l'enchante " à condition qu'elle soit prise au sérieux, précise-t-il. Quand on joue un con ou un salaud, il faut le jouer avec sincérité, sans jamais le juger ou se sentir supérieur à lui. Il faut le jouer comme si c'était le héros et le porte-parole de l'auteur".

L'homme

Un peu cow-boy et voyageur, il se voit bien finir dans une roulotte. Sa passion pour les chevaux et le tango l'entraînent régulièrement en Argentine où, avec les garçons d'écurie, il peut pratiquer le polo. "La possession des choses m'angoisse. Quand on fait notre métier, il faut aller dans des pays où les gens n'ont qu'un dollar par jour pour vivre". Si sa carrière devait s'arrêter là, il pense qu'il n'en souffrirait pas : "Je continuerai à rêver". Depuis quelques années, ce baroudeur intègre et passionné s'est établi au pied du Luberon. Dans la plaine de Bonnieux, il élève ses chevaux. Il a même créé la première équipe féminine de polo au monde ainsi qu'un club, l'El Gaucho Polo Club. Après avoir vu sa mère perdre son autonomie à cause de fractures liées à l'ostéoporose, Guy Marchand se bat bénévolement aux côtés des femmes contre cette maladie. Président d'honneur de l'association Fracto Sud (association de prise en charge de l'ostéoporose dans le Vaucluse), il ne veut plus voir les femmes se briser comme du cristal, pour un rien : « Parce que le squelette, c'est l'élégance des femmes. Elles doivent pouvoir conserver leur démarche et leur maintient même avec l'âge ».
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