Les lieux et monuments


Le jardin de La TURLURE derrière le Sacré-Coeur à Paris, où chaque étage est différent, adapté à un public particulier : promenade, repos et méditation, jeux d'enfants, terrain de boules... 

Aujourd'hui : "Tout est beau à la Turlure ! Depuis le jardin à la française et les treilles de glycines de l'étage supérieur, le bassin, le mur d'eau et la scène de théâtre en arc de cercle où l'on se repose méditatif et jusqu'aux étages inférieurs, l'un réservé aux jeux d'enfants, le dernier aux boulistes. Chaque étage est différent, préservé par des rideaux d'arbres, marronniers, érables et cerisiers à l'étage des enfants, délicate attention !"

Cette dénomination de « La Turlure » est beaucoup plus connu des Montmartrois par le moulin qui s’élevait à l’angle de la rue du Chevalier de la Barre (n° 30) et de la rue de la Bonne, que par la dénomination du lieudit où il fut édifié.

En effet, ce n’est que le 25 juin 1769 qu’une parcelle d’un « demy arpent » de ce lieudit de « La Turlure » a été baillé, à raison de 30 Livres l’an, par le Curé Jean François Edouard PICHON et les marguillers de Saint – Pierre de Montmartre à Pierre DEBRAY et Catherine Michelle BLANCHARD (son épouse en 1755), pour y établir :

« … un moulin ou tel autre édifice qu’ils jugeront à propos, à charge d’être maintenu en bon état et pour en tous temps servir de garantie au payement de la rente…

… avec interdiction ni de fouiller, ni de faire fouiller le demy arpent sans permission spéciale sous peine de se voir confisquer terrain et bâtiment... »

 

Le Sieur DEBRAY sera le Fondateur de la dynastie des Meuniers de Montmartre.

En 1795, le moulin est vendu à la criée au Châtelet. Il a pour adjudicataire le 3ème fils de Pierre DEBRAY : Nicolas, Charles, agissant pour le compte d’un architecte, François PIRON et d’un orfèvre Pierre Joseph DEHANNE.

Après une période d’obscurité, c’est au début du XIXème siècle qu’un certain COLLARD, ayant pour meunier un Sieur DUHAMEL, bisaïeul maternel de Monsieur WIGGISHOFF, ancien Maire de Montmartre, en devient propriétaire. Ce fut le dernier moulin en fonction à Paris, appelé parfois par certains "moulin à vent de Paradis".

A partir des années 1827-1828, le moulin de La Turlure n’est plus qu’un souvenir puisqu’on peut lire dans les annales de Montmartre qu’il fut « …vendu un terrain où s’élevait un moulin démoli depuis »

Cette parcelle de 4 000 m2 a été concédée en 1983 à la Ville de Paris par la Congrégation des sœurs du Cénacle en vue d’y créer un jardin public qui retrouve son nom d’origine.

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"vue depuis la plaine"

de Georges Michel

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La « Türelüre – Lissje » d’Aix – la – Chapelle, 

est une fontaine représentant des enfants faisant la ronde, liée à une ritournelle locale, dûe peut être au séjour de quelques années, des troupes de Napoléon. Elle est située juste devant Cathédrale dans laquelle sont le trône et le tombeau de Charlemagne.

Nota :  le tréma sur le u (ü) se prononce "u" en allemand, sans tréma ce serait le son "ou" !

 


La fontaine de Turelure à Creysse (Lot), 

on dit dans le pays :  

« Fontaine de Turelure,  

Tant qu’il pleut, l’eau y dure »

C’est là, basse calomnie pour cette humble fontaine, perdue dans les taillis du causse de Creysse, à Peyrazet.

 

 


Le petit train routier des gorges de la vallée de l’Ouysse : 

« Le Turelure » à Lacave (Lot) 1989.

 

"La Rivière Turelure"


Au camping de la Turelure *:

La rivière la Beaume coule "aux pieds" du bourg. Un peu plus loin, elle se jette dans l'Ardèche. En amont, elle se niche dans des gorges superbes. Plusieurs plages de galets, à proximité du village ou nécessitant quelques minutes de promenade pédestre, se transforment le temps d'un concert en espaces d'accueil du public. Pliants et coussins remplacent les serviettes de bains. De l'autre côté de l'eau, un ponton flottant ou les roches plates des gorges deviennent l'espace scénique...


* Camping de la Turelure, Fontanes, 07110 Uzer
Jean Michel TOURRE (04 75 36 87 47)

 

La rivière Turlure 

donnant son nom au camping d’Uzer (07110) dans l’Ardèche, coule par intermittence. On la voit alors se manifester une cascade tout en haut de la falaise, pour venir alimenter la rivière de La Beaume.

 


La crue de la rivière Iton à Evreux en  janvier 1841 :

La crue de 1841, estimée à l'époque à 40 m3/s, fut la plus considérable de ces deux derniers siècles. Suite à la fonte des neiges, l'Iton sortit de son lit le 13 janvier 1841.

Le 14 janvier à Evreux, les quartiers de Saint-Léger et Saint-Sauveur furent coupés du reste de la ville. La caserne Saint-Sauveur fut évacuée en partie. A neuf heures du soir, on sauva plusieurs personnes de la rue des Bouchers.

Le 15 janvier, de une heure à trois heures du matin, l'eau coulait avec force dans la rue Joséphine. Elle s'élevait à 1m50 de hauteur dans plusieurs rues. A neuf heures du matin, le pont de la Bove s'étant dégradé, la circulation fut interdite rue Neuve-Saint-Sauveur. Plusieurs maisons s'affaissèrent , des murs s'écroulèrent dans le quartier Saint-Léger.

A onze heures du matin, la gendarmerie évacua sa caserne. Dans le quartier Sente-Maillot où il y avait 1m 50 d'eau, plusieurs personnes furent sauvées par un nommé Jouy qui les emporta sur ses épaules.

Le préfet de l'Eure et le maire d'Evreux se firent transporter à dos d'homme jusqu'au moulin Turlure où une famille était cernée. Le quartier fut évacué ; peu après, plusieurs maisons s'écroulèrent. A Gravigny, il y eut 1m 30 d'eau dans plusieurs habitations. Des maisons en pisé s'écroulèrent.

Malgré cette catastrophe, le rôle joué par le Sec-Iton pour le stockage des eaux de crue n'avait pas été mis en évidence. Le 17 février 1841, un arrêté préfectoral enjoignait tous les propriétaires de prairies arrosées par l'Iton de faire combler les bétoires avec des matières imperméables.

 

 


La rue TURALURE à Figeac (Lot) :

du nom d'un Préfet d'empire en poste dans cette ville. Exemple type : ici, la déformation du nom est due à la Tradition orale d'une part et à aussi à la transcription du nom sur les registres.

 


"A la Renommée" :

Commerce de l'Oncle Alphonse et Eugénie TURLURE à Colonne - Ricouart dans les années 1960. Ensuite, il reprendra un Café-Tabac-PMU à Auchel. Dans la cour adjacente, on jouait au Javelot !

 


La rue des Turlures à Samois sur Seine :

L'impasse Gustave Turlure - 02600 VILLERS COTTERETS