L'étude des conditions de propagation des ondes fait intervenir un grand nombre de paramètres, dont :
La fréquence de l'onde et la trajectoire de départ empruntée par les signaux étant préalablement définies , les prévisions des conditions de propagation sont donc essentiellement basées sur l'analyse de l'état de l'ionosphère, le niveau de l'activité solaire, et de l'activité géomagnétique terrestre.
Certaines données sont complexes, et leur traduction en matière opérationnelle se résume souvent, pour le commun des mortels à l'examen et à l'analyse de la valeur de certains indices, à partir desquels, une appréciation des conditions de propagation peut ête faite, soit directement, soit par des calculs de modélisation plus complexes assurés par des logiciels spéciaux.
L'activité solaire
Les principales caractéristiques de l'ionosphère sont directement liées à l'activité solaire.
Celle-ci peut être caractérisée par :
Les valeurs du SFU varient habituellement entre 50 et 300. Une valeur élevée du SFU (supérieure à 150) indique que les couches atmosphériques sont abondamment ionisées, on peut donc espérer de bonnes conditions de propagation en HF. Il faut cependant que ces valeurs restent élevées durant 2 ou 3 jours consécutifs pour constater une amélioration notable des conditions.
L'activité géomagnétique terrestre, en nT, est mesurée à l'aide de magnétomètres qui enregistrent l'état du champ magnétique pendant une période de 3 heures. Les valeurs enregistrées constituent des magnétogrammes.
Deux indices sont utilisés pour quantifier l'activité géomagnétique, l'indice "K" et l'indice "a".
Les mesures faites en différents points du globe sont traitées pour définir l'indice Kp (planétaire) et l'indice Ap (planétaire).
L'indice K varie sur une échelle de 0 à 9, et l'indice A de 0 à plus de 400.
L'échelle de valeur de Kp décrit le niveau global de l'activité
géomagnétique, mais la lecture de ces valeurs n'est pas très parlante.
C'est pourquoi le NOAA
a défini une échelle de valeur "G" ( géomagnétique),
basée sur les valeurs de Kp, qui traduit plus clairement l'impact de
l'activité solaire sur l'activité géomagnétique
terrestre.
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Pour dilater l'échelle de K, on utilise parfois l'indice Ks (K standardisé ou normalisé). Chacune des 9 valeurs de K est divisée en 3. L'écriture se fait en affectant les indices 0 + et - , ou les indices 1/3 et 2/3 à la valeur initiale de K . On dispose alors d'une échelle de 28 niveaux qu'on rapproche aux valeurs de a selon le tableau ci-dessous.
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0 | 01/3 | 02/3 | 1 | 11/3 | 12/3 | 2 | 21/3 | 22/3 | 3 | 31/3 | 32/3 | 4 | 41/3 | 42/3 | 5 | 51/3 | 52/3 | 6 | 61/3 | 62/3 | 7 | 71/3 | 72/3 | 8 | 81/3 | 82/3 | 9 |
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Les tempêtes ionosphériques et magnétiques sont différentes:
En conséquence, en cas d'accroissement de l'activité solaire , le SFU augmente, et l' on peut s'attendre à une augmentation des indice A et K.
Les observatoires
Les données prises en compte pour l'élaboration de Kp proviennent d'observatoires terrestres situés à des latitudes moyennes de l'ordre de 50°. Ces observatoires sont : Lerwick (GB), Eskdalemuir (GB), Hartland (GB), Ottawa (Canada), Fredericksburg (USA), Meannook (Canada), Sitka (USA), Eyrewell (Nouvelle Zélande), Canberra (Australie), Lovo (Suède), Brorfelde (Danemark), Wingst (Allemagne),et Niemegk (Allemagne).
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Les données en temps réel et les prévisions.
Le US Dept. of Commerce, NOAA, et Space Environment Center délivrent de nombreux messsages d'informations et d'alerte, concernant l'activité solaire, dont :
Voici ci-dessous les derniers messages :
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