Sujets d’écrits du concours d’agrégation externe SVT/SV-STU session 2011

Une proposition de plan pour l’écrit C est dans les commentaires.

Le concours de l’agrégation externe de SVT/SV-STU se déroule du 29 mars au 31 mars 2011. Les 3 sujets sont :

– Secteur A (Biologie moléculaire et cellulaire) : La communication chimique entre les cellules eucaryotes

– Secteur B (Biologie des organismes et des populations) : Les animaux et la température

– Secteur C (Sciences de la Terre et de l’Univers) : Les minéraux témoins de l’histoire des roches (je proposerai une correction dans quelques heures, commentez bien d’ici là 😉 …)

Vous êtes formateurs, qu’en avez-vous pensé?

Vous êtes déjà agrégé, réagissez?

 

Vous l’avez passé, même question? Quelle a été votre problématique? Votre plan?

 

 

Vous le passez l’année prochaine, quel est votre avis?

Commentaire

Sujets d’écrits du concours d’agrégation externe SVT/SV-STU session 2011 — 19 commentaires

  1. Voici le sujet de la première épreuve.

    Les communications chimiques entre les cellules eucaryotes.

    Voici mon plan…malheureusement, je me suis mélangé les pinceaux sur certains points…

    Intro:
    Définition de cellules eucaryotes, communication, chimique.
    Problématique: Comment les cellules eucaryotes peuvent-elles communiquer entre elles? Quels sont les mécanismes physiologiques et moléculaires à l’origine de ces communications cellulaires?

    I- Mise en évidence et bases de la communication cellulaire.
    1- Expériences d’ablations
    2- Nature des substances chimiques mise en jeu
    3- Les caractéristiques de la membrane plasmique dans la communication (est ce vraiment utile?)
    4- Les différents types de communications

    II- Des communications étroites en les cellules.(j’aurais du mettre communication locales)
    1- Les myocytes cardiaques: les jonctions GAP
    2- Les plasmodesmes chez les végétaux.

    III- Des communications plus élaborées.
    1- Un exemple de synapse chimique: la plaque motrice (j’aurai dû la mettre dans le II)
    2- Une communication à distance: la régulation de la glycémie
    Insuline-Tyrosine kinase/glucagon-Récepteur couplé protéine G (malheureusement, j’ai inversé les phénomènes…c’est à dire que j’ai mis une RCPG en relation avec l’insuline…m!!!…)
    3- Un exemple particulier ne faisant pas intervenir de protéines membranaires: les hormones liposolubles comme la testostérone

    Conclusion.
    Reprise des notions puis ouverture sur les mécanismes à l’origine de la fabrication des hormones protéines, et la propagation du potentiel d’action au niveau du neurone.

    Et vous, qu’avez vous réalisez comme plan?

  2. La communication chimique est à distinguer des communications électrique et mécanique (et d’autres?).
    J’ai proposer les même point que sebtouf mais j’ai inclu les synapses immunitaires en justifiant que c’est de la com chimique avec un messager membranaire (non diffusible). Vous en pensez quoi?

    Autre point, j’ai fait une sous partie sur la transduction du message: intégration du message et réponse (succincte) de la cellule réceptrice.

  3. Après réflexion, je pense en effet que la base du sujet reste les hormones animales et végétales (n’oublions pas l’auxine par exemple) mais aussi de voir leurs implications certaines dans le maintient de paramètres vitaux (glycémie par exemple) d’autres étant importantes pour le développement (auxine, hormones sexuelles, mais aussi les différentes hormones impliquées dans le developpement post-embryonnaire des insectes qui permettaient de superbe mise en évidence). La nature aussi du récepteur (membranaire ou intracellulaire) en lien avec la nature de l’hormone me semble important.
    Les exemples dans le système immunitaire me semble notables aussi car c’est un exemple de communication lié à la défense de l’organisme et cela pouvait être expliquée aussi pour les signaux végétaux en restant quand même dans l’optique secteur A.
    Bien entendu la synapse motrice par exemple me semble un excellent exemple aussi qui permet de discuter de la transudcution des signaux chimiques.
    Pouvait-on parler aussi de la mise en place des micorhyzes, je ne sais pas trop par contre.

    Voilà, je ne suis pas spécialiste de Secteur A mais ce sont les réflexions qui me viennent à l’esprit.

  4. Bonjour,

    Quelle a été votre réflexion face au deuxième sujet?

  5. Bonjour,
    En ce qui concerne le sujet de A, j’aurai ajouté:
    – les communications en immunologie (nombreuses et variées: chez l’Homme mais aussi en phytopathologie: communication entre les cellules de l’hôte pour mise en place réponse immunitaire mais aussi entre le pathogène et l’hôte)
    – communication entre organismes unicellulaires: Dictyostellium et l’AMPc

  6. Merci Tristan pour ces infos en temps réel!
    Pour le sujet A : facile quand ça a été traité en cours (c’est la cas à P6), donc c’est pas un sujet qui va bcp départager les candidats.
    Sujet B : it’s a joke??? Les candidats P6 n’auront pas grand chose à dire… ca c’est un sujet qui départage!!

    Bises

  7. Je suis d’accord pour le A. Ici aussi, les étudiants avaient eu un sujet ressemblant mais plus vaste(Les communications entre les cellules) en 1er écrit blanc. C’est vrai que le B est plus surprenant par contre. Attendons le C!

  8. Ancienne agrégative des deux dernières années, j’ai l’impression que les sujets en A et en B suivent une tendance: un sujet super vaste en A (finalement pas hyper classant et qui ne met pas forcément les candidats bons en A à leur avantage) et un sujet très précis ou plus difficile en B, qui doit sûrement être plus facile pour les candidats qui ont fait des leçons d’écologie pendant leur année… On attend peut être des candidats un niveau de base en A et des connaissances plus pointues en B?

  9. Pour le sujet A, c’était un sujet assez facile, qui brasse large : en effet, à mon sens, il fallait traiter les communications endocrine, paracrine, synaptique pour les cellules animales, et qqs exemples d’hormones végétales (gazeuse (éthylène) ou soluble (ABA, AIA, JA…).

    Pour le sujet de B, je pense qu’il faut traiter la régulation de la température interne chez les homéothermes, l’effet des températures basses et élevées sur le métabolsime des poïkilothermes, les adaptations aux variations de températures (hibernation, diapauses, tissus adipeux)… C’est qd même chaud à illustrer précisément!

    Sophie

  10. Mon dieu, le A etait encore une fois trop large et du coup casse gueule… Mais les candidats de A etaient malgre tout avantages par toute le partie « interactions » qui est du programme de specialite… En tout cas, benis soient ceux qui ont eu L. Balvay car c’est typiquement un des sujets qu’il peut proposer ! Le sujet de B m’aurait bien fait souffrir, surtout qu’il ne faut pas rentrer dans la confusion temperature/chaleur/lumiere et bien traiter la temperature interne et la temperature externe… Une horreur de subtilites !
    Bref je pense que l’ecrit est globalement plus dur que l’an dernier.
    ++

  11. Bonjour,

    En effet, du A très/trop large, très scolaire (et peu discriminant ?), du B précis et centré presque que sur un seul point du programme, ce n’était pas très réjouissant.

    Par contre, les géologues ont proposé un beau sujet, il fallait jouer le jeu de la réflexion, bien tout lister, et vraiment réfléchir à un plan. Le jury de géol a compris (lui ?) ce que c’était qu’un sujet d’agreg !

    maintenant, repos bien mérité !

    Sophie

    ps : Merci beaucoup Tristan de mettre les sujets en ligne ils ne sont pas si facile à trouver.

  12. Bonjour à tous,
    Pour ce qui est du sujet secteur B j’avais eu la chance de lire le merveilleux livre de Knut Schmidt-Nielsen sur les adaptations des animaux à leur milieu de vie…ça m’a énormément aidé pour construire mon devoir et trouver des exemples…les deux autres m’ont beaucoup moins inspiré…
    Le repos est en effet bien mérité!
    Marie

  13. De mon coté, j’ai bien aimé les sujets.
    J’ai passé l’agrégation pour réfléchir pendant 15h sur du scientifique, et ainsi me préparer pour les épreuves orales du capes (mon objectif…pour le moment).
    Malheureusement, j’ai fait des petites erreurs par ici, par là, qui me seront fatales pour une éventuelle admissibilité à l’agrégation…c’est dingue comment les épreuves de l’agrégation sont totalement différentes du CAPES. Mais, je suis content d’en avoir fait l’expérience.
    Savez-vous quand mr Ferroir mettra en ligne un corrigé sur le secteurC?

    Seb

  14. Bonjour !

    Merci pour cette mise en ligne ultra rapide des sujets et cette possibilité de discussion pour échanger ici.

    Depuis le temps qu’un sujet de ce type était attendu en A ! Toute la difficulté réside dans le fait de réussir à aborder « un peu tout ce qui est attendu » sans trop entrer dans les détails car cela peut être chronophage … tout en montrant tout de même qu’on a des connaissances suffisamment pointues pour mériter l’agreg !
    En B, je trouve que les sujets de ces dernières années sont « spéciaux », mais bon… Je pense qu’il pouvait être intéressant niveau articulation du devoir de commencer par soulever les différentes contraintes liées à la température (variations, et problèmes posés par les extrêmes de température) pour aborder ensuite les « réponses » sélectionnées par l’évolution (régulation de température, stratégies permettant d’éviter ou de tolérer ces extrêmes froids ou chauds)…
    En c, c’est vrai que pour le coup c’était plutôt classique, en abordant un peu de tout, peut-être fallait-il penser aussi aux techniques d’étude des minéraux afin de décrypter ces témoins ! Toujours pas d’externe, climat, enveloppes fluides… !! L’année prochaine, peut-être ?

    Sinon, petit sondage, il se dit ailleurs -sur des forums- qu’il y aurait de moins en moins de présents parmi les inscrits, est-ce ce qui a été constaté dans les faits, pour ceux qui ont planché ? (En même temps, 60 postes, ce n’est pas forcément motivant… )

    (Bon, petit commentaire lié à une déformation professionnelle sûrement, mais c’est dommage, ces belles fautes d’orthographe, pour moi, les profs se doivent d’être irréprochables, même si les erreurs de frappe ou d’étourderie existent…)

  15. Salut!

    Moi je trouve le sujet de B très intéressant et pas si restreint que ça! Il fait appel à la fois à des connaissances précises de bio animale mais aussi à de la culture générale. Voilà les notions que j’aborderai dans ce sujet:

    I) La température : facteur subi ou utilisé par les animaux
    a. Températures extrêmes et conséquences
    i. Hyperthermie
    ii. Hypothermie
    iii. Engelures
    iv. Brulures
    b. Température et reproduction
    i. Variations de T° pendant le cycle reproducteur femelle
    ii. Température et viabilité des spermatozoïdes
    iii. Température d’incubation et déterminisme du sexe chez les crocodiles
    c. Température et système immunitaire
    i. Place de la fièvre dans la réponse immunitaire
    ii. Production de chaleur dans la réaction inflammatoire
    ? La température, interne comme externe, a une importance fondamentale dans la vie des animaux. Comment la température interne est-elle régulée pour répondre aux besoins de l’organisme ?

    II) La régulation de la température interne chez les animaux
    a. Température interne chez les poïkilothermes, ectothermes: définitions, caractéristiques, comportement animal.
    b. Température interne chez les homéothermes et hétérothermes: définitions, caractéristiques, avantages/inconvénients
    c. Régulation de la température interne chez les homéothermes : transpiration, métabolisme, tissu adipeux brun, couche de gras, échangeurs à contre courant, loi de Bergman…
    ? La température interne des homéothermes reste constante malgré les variations de T° externe, mais comment les animaux s’adaptent-ils lorsque les variations de T° externe sont trop intenses pour que cette régulation suffise?

    III) Les adaptations aux variations de la température extérieure chez les animaux
    a. Des organismes adaptés à leur milieu de vie
    b. Organismes eurythermes vs sténothermes : définitions et exemples
    c. Stratégies adaptatives
    i. Eviter : migrations, cachettes…
    ii. Tolérer : hibernation, vie ralentie, diapause…
    iii. Résister : changement de pelage, tortues des manchots…

    Avez vous pensé à d’autres choses?

    Lucie (Agreg 2009)

  16. Salut!

    Ouh là, je n’ai pas écris tout ça sur ma copie d’agrég pour le sujet2 (surtout le grand I), il faudra expliquer comment faire! ihih! Car niveau temps…
    Je voulais savoir quand un corrigé de l’épreuve du secteur C sera mit en ligne?

    Seb

  17. Salut à tous!

    Fin de vacances bien méritées!

    En ce qui concerne le secteur A, c’était effectivement un sujet très vaste où il fallait penser aux systèmes endocrinien, nerveux et immunitaire pour définir les communications chimiques: stimulus interne ou externe, cellule émettrice, divertsité des signaux (lipides, amino acides, peptides…, (phyto)hormones/neurotrans/interleukines, soluble ou pas etc…); émission du signal (exocytose), structures spé (synapses, plasmodesmes, jonction gap) transport des signaux (polarisation du transport de l’auxine, vitesse, transporteurs, distance (autocrine, paracrine, endo et neuroendo).
    Puis se focaliser sur la cellule cible et la réponse induite: récepteur (membranaire/nucleaire), transduction du signal avec ampliication, voire seconds messagers, et réponse (activation d’enzymes par phospho, facteurs de transcription…); j’ai pensé aussi signaler qu’une cellule cible peut devenir une cellule émettrice. Dans cette seconde partie, j’ai pensé parler de l’arrêt du signal (recapture par le neurone presynaptique, rétroaction positive/negative)…
    Enfin j’ai fait une partie sur les « rôles » des communications, dans la défense (immunité, phytopatho), le développement (auxese, induction du mesoderme), les mouvements (contraction et stomates), le métabolisme…

    En ce qui concerne le secteur B, ma première partie s’intitule « La température, un paramètre interne et externe aux animaux », où je montre que c’est un paramètre physique de l’environnement qui joue sur la répartition des animaux, et un paramètre physiologique: grâce aux notions de thermodynamique, on montre qu’une réaction dépend de la temperature (DG=DH – TDS), et qu’une enzyme a une temperature optimum, ou alors qu’une temperature haute denature l’ADN. J’ai également parlé du rapport Surface/volume, où on montre qu’une souris a une surface d’echange thermique (tegument) plus grande qu’un elephant, proportionnellement à leur taille.
    Ma seconde partie est « la temperature, un paramètre régulé par les animaux »: je traite des définitions par mise en évidence (homeo, hetero, endo, ecto, poikilo, eury et stenothermes), puis je developpe la thermoregulation en ambiance froide puis chaude, pour continuer sur le controle nerveux et horlonal de la thermo, et enfin, le coût de la thermoregulation (graphique du rendement de production en fonction du rendement d’assimilation chez les endo et les ectothermes -graphique sur lequel je suis tombée en petit entretien au capes ;-)).
    Enfin, en troisieme partie, « Influence de la temperature au cours du temps », et là j’ai parler des saisons: comportements de fuite, cache, adaptation des cycles de repro, et sexualisation chez les reptiles.

    Voilà pour l

  18. Voilà pour la bio…en ce qui concerne la géol:

    I Diversité des mineraux dans les roches mises en place
    1/ Diversité de chimie
    ==> oxydes, sulfures, sulfates, silicates…
    2/ Diversité de structures
    ==> phyllo, tecto, ino, néso, sorosilicates…
    Du coup, je montre que la chimie et la structure des mineraux dépend des conditions de leur formation et donc de celle des roches dans lesquelles ils se mettent en place.

    II les minéraux, temoins de la formation des roches
    1/ Sédimentation
    ==> évaporites, détritiques
    2/magmatisme
    ==>taux de fusion, source du magma, vitesse de refroidissement, cristallisation fractionnée et différenciation des roches (series magmatiques)

    III Les mineraux, temoins de la deformation des roches
    1/ Transformation solide (metamorphisme)
    ==>longue sous partie!!! lineation, foliation, thermo-baromètres, faciès etc…
    2/ Tectonique
    ==> structures particulieres (lenticulation…), mylonite…
    3/ -Re-fusion des roches
    ==> migmatite, TTG
    4/ « Extra-terrestre »
    ==> quartz choqué après impact meteoritique
    5/ altération
    ==> laterites, alitisation (bi et monosalitisation)

    IV Les mineraux, temoins de l’age des roches
    1/ Principes de la radioactivité
    2/ Datation absolue
    ==> utilisation de biotite, zircon etc…

    Voilà, en gros mon schema bilan montre que la nature chimique, la structure, la presence ou pas de mineraux…permet de retracer l’histoire des roches: formation, deformation, datation et de retrouver des contextes geodynamiques de formation.

    J’espère à tous qu’on fera partie des 65 premiers, à fond pour preparer les oraux maintenant, ça va etre dur de s’y remettre…

  19. Mon « plan » sur le sujet de C. Il manque peut-être des choses mais c’est tout ce à quoi j’ai pensé pour l’instant!

    Introduction : Définition d’un minéral. Définition d’une roche.

    I La nature des minéraux : un témoin de l’histoire des roches

    A) De quoi dépend la nature d’un minéral?
    ø Du couple pression-Température (diagramme quartz-coésite) ou diagramme des silicates d’alumine
    ø Du degré d’oxydo-réduction (exemple des BIFs)
    ø De la présence de fluide (exemple des minéraux hydratés comme amphibole/pyroxène dans les processus magmatiques)
    ø Comment étudier l’importance de ces paramètres (exemple de la cellule à enclume de diamant)

    B) Par quels processus sont formés les minéraux?

    ø La condensation (exemple de la séquence formant les premiers minéraux du système solaire)
    ø La cristallisation dans un liquide magmatique
    ø La transformation de minéraux déjà présents (altération ou métamorphisme)
    ø La précipitation d’origine biologique (carbonate par exemple) ou chimique (evaporites)

    C) Sur quoi renseigne la nature d’un minéral dans l’histoire d’une roche?

    ø Sur les conditions de profondeur (fournir plusieurs exemples mettant en place des conditions bien différentes comme les faciès métamorphiques ET les polymorphes de l’olivine [wadsleyite-ringwoodite-perovskite+magnésiowustite] et des pyroxènes [pyroxène-akimotoite-majorite-perovskite-post-perovskite] dans le manteau
    ø Sur les conditions de surface (glauconie, argiles)

    II L’agencement des minéraux : un témoin de l’histoire des roches

    A) Les minéraux des roches métamorphiques
    ø Texture des roches métamorphiques : coronitiques, mylonitiques, oeillées, minéraux anté-syn-post-cinématique, minéraux choqués (quartz choqués, maskeylinite dans les météorites…)

    B) Les minéraux des roches magmatiques

    ø Texture des roches magmatiques : grenue, microlithique, possèdant des minéraux indicateurs de l’origine (cordiérite par exemple)

    C) Les minéraux des roches sédimentaires

    ø Texture des roches sédimentaires : micrite/sparite, argiles en fonction du climat

    III La composition chimique des minéraux : un témoin de l’histoire des roches

    A) Composition en éléments majeurs

    ø Les solutions solides (exemple des olivines ou des feldspaths) + zonation
    ø Les substitutions de Tschermak (baromètre de la phengite ou du grenat)

    B) Composition en éléments traces

    ø Europium dans les basaltes lunaires
    ø Spectres de terres rares des MORBS VS OIB

    C) Composition en isotopes stables

    ø Exemple du d18O
    ø Les anomalies venant de phénomènes radioactifs comme la distinction de l’origine des magmas par le rapport 87Sr/86Sr

    D) Composition en isotopes radioactifs

    ø L’isochorone Rb/Sr
    ø La concordia-discordia du couple U-Pb

    Conclusion : Certains minéraux renferment des inclusions très interessantes : inclusion fluides, crapaud dans les diamants donnant accès à la minéralogie du manteau profond etc etc…