opéra comique en un acte
Musique de Gaetano
DONIZETTI,
poème de Gustave VAËZ
Représentée pour la
première fois, à Paris,
au théâtre de l’Opéra
Comique,
le 7 mai 1860
L’action se déroule
entre
Gênes et Turin
Rita est une jeune femme heureuse. Son auberge
prospère à souhait et son petit mari file doux.
Ce pauvre Peppe n’a d’ailleurs
pas le choix : à la moindre incartade, il peut
s’attendre à recevoir de la part de sa vigoureuse
épouse une raclée mémorable, et
celle-ci ne se prive pas d’utiliser la recette.
Pourtant, tout n’a pas toujours
été facile pour Rita puisque le jour de ses
noces, son précédent époux, marin de
son état, après l’avoir bien battue,
dut partir sur le champ. Elle apprendra par la suite qu’il
s’est noyé dans le naufrage de son navire.
Ensuite, le sort s’acharne sur elle : sa
maison est détruite par un incendie, avec tout le village.
Arrive un voyageur, le sac sur
l’épaule. Ce Gasparo s’avère
être l’ancien mari de Rita, à la
recherche du certificat de décès de cette
dernière, car il veut se remarier.
Un jeu s’établit alors entre
les trois protagonistes, Peppe pensant pouvoir échapper
à Rita, et aux coups, en lui rendant son ancien mari,
Gasparo simulant de reconquérir Rita pour lui extorquer et
détruire le contrat de mariage qu’elle
possède, Rita ne sachant plus au bout du compte vers qui se
tourner.
Finalement, tout rentre dans l’ordre.
Gasparo retourne dans l’autre monde, c’est
à dire le Nouveau, laissant Rita à son cher Peppe
qui l’aime, mais qui aura appris entre-temps comment ne plus
être battu.
RITA, maîtresse d’hôtellerie : | Delphine Renard (soprano) |
PEPPE, son mari : | Gérard Lescure (ténor) |
GASPARO, planteur : | Karl Ghazi (baryton) |
Accompagnement au piano : Marie-Catherine Leblanc