Sclérose latérale amyotrophique SLA ou maladie de Charcot

 

Classification des maladies du neurone moteur

SPORADIQUES

Atteinte prédominante du neurone central

Sclérose latérale primitive SLP

Atteinte prédominante du neurone moteur périphérique

Neuropathie motrice multifocale avec bloc de conduction

Neuropathie motrice avec paraprotéinémie

Neuropathies périphériques à prédominance motrice

Neurone moteur central et périphérique

Sclérose latérale amyotrophique SLA

Autres

Associées à d’autres affections dégénératives

Atrophie olivo-ponto-cérébelleuse

Maladie des Açores (Machado Joseph)

Maladies secondaires du neurone moteur

FAMILIALES

Anomalies biochimiques héréditaires

Déficit en superoxyde dismutase

Déficit en hexosaminidase A et B

Mutation du récepteur aux androgènes (syndrome de Kennedy)

Atrophie musculaire spinale

AMS type I : infantile : maladie de Werdnig-Hofman

AMS type II : à début dans l’enfance

AMS type II : début dans l’adolescence : maladie de Wohlfart-Kugelberg-Welander

Paraparésie spastique familiale (PSF)

Myélopathie familiale à HTLV-1

PSF isolée

PSF complexe

Sclérose latérale amyotrophique SLA familiale

Autosomique Dominante AD

autosomique récessive ar (juvénile)

Divers

Arthrogrypose multiple congénitale

Paralysie bulbaire progressive juvénile (Fazio-Londe)

 

Etiologie et exploration des atteintes secondaires du neurone moteur

Catégories diagnostiques

Explorations

Affections biochimiques héréditaires

Anomalie du récepteur aux antiandrogènes (maladie de Kennedy)

Déficit en a-glucosidase forme infantile (maladie de Pompe)

Déficit en hexoaminidase

Hyperglycinurie

Hyperlipidémie

Superoxyde dismutase

 

Mise en évidence d’une répétition anormale du triplet CAG

 

 

Dosage des enzymes lysosomiales

Acides aminés urinaires et sanguins

Electrophorèse des lipides

Dosage de la SOD 1 érythrocytaire

Infections

Bactériennes – tétanos, Lyme

Myélopathie rétrovirale

Virales – poliomyélite, zona

Examen et culture du LCR

Titre sérique de la maladie de Lyme

HTLV-1

Titre des anticorps antiviraux

Intoxications, agents physiques

Chocs électriques

Irradiations aux rayons X

Médicaments – strychnine, hydantoine

Toxiques – plomb, aluminium, autres métaux

 

 

 

 

Dosage des urines de 24 h des métaux lourds ; dosage sérique et urinaire pour le plomb et l’aluminium

Lésions structurales

Malformation artério-veineuse médullaire

Malformations d’Arnold Chiari ou syringomyélie

Myélopathies cervicarthrosiques

Tumeur parasagittale ou du trou occipital

IRM encéphalitique (y compris le trou occipital et la moelle cervicale)

Mécanismes immunologiques

Dyscrasie plasmocytaire

Polyradiculoneuropathie auto-immune

Numération globulaire, vitesse de sédimentation, immunoélectrophorèse des protéines, anticorps anti GM1

Métaboliques

Carence en folates, en vitamines B12, E

Hyperparathyroidie

Hyperthyroidie

Hypoglycémie

 

Taux de vitamine B12 et des folates

 

 

Dosage des hormones thyroidiennes

Glycémie à jeûn, examens chimiques de routine comprenant le calcium

Paranéoplasique

Paracancéreuse

Paralymphomateuse

Anticorps anti-HU, biopsie de moelle osseuse

 

Maladie de Charcot

Neuropathologie

Clinique

Cortex cérébral

Frontale ascendante (cellules de Betz)

Tronc cérébral

Noyaux XII, X, XI, VII et masticateur

Pyramide, capsule interne

Syndrome bulbaire

Moelle

Corne antérieure

Faisceau pyramidal

Syndrome pariéto-amyotrophique avec fasciculation

Syndrome pyramidal

 

Riluzole Rilutek 50° Aventis RPR

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

La posologie quotidienne recommandé chez l’adulte ou la personne âgée est de 100 mg (50 mg toutes les 12 heures). Aucun bénéfice supplémentaire significatif ne peut être attendu à la posologie supérieure. Le traitement par riluzole ne doit être initié que par des praticiens spécialistes expérimentés dans la prise en charge des maladies du motoneurone.

Coût du traitement journalier : 84.68 FF

 Population à risque :

- Enfant : l’usage du Rilutek° n’est pas recommandé chez l’enfant, l’efficacité et la sécurité d’emploi du riluzole dans les pathologies neurodégénératives de l’enfant ou de l’adolescent n’ayant pas été établies

- Personnes âgées : compte tenu des données pharmacocinétiques, il n’y a pas de recommandations particulières pour l’utilisation de Rilutek° dans cette population

- Insuffisant rénal : l’usage de Rilutek° n’est pas recommandé chez l’insuffisant rénal en raison de l’absence d’étude à doses répétées réalisée chez ce type de patients

 

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