Le cinéma entre dictature et crise économique

 

Le réalisme socialiste
Les principes : Encourager l'adhésion de la population au nouveau régime et éduquer son goût.
Dans tous les cas le fond est supérieur à la forme. Cette nouvelle conception provoque la condamnation des réalisateurs d'avant-garde (Eisenstein, Dovjenko) accusés de porter trop d'attention à la forme (montage).

A partir du milieu des années 30, Jdanov définit la nouvelle ligne du ciéma soviétique : il s'agit de peindre la réalité du pays telle qu'elle devrait être et non telle qu'elle est , c'est le réalisme socialiste.

 

 

EisensteinPlus qu'un courant artistique, le réalisme socialiste soviétique recoupe l'ensemble des pratiques et des doctrines qui, dès le début du XXe siècle, ont interrogé les liens existants ou possibles entre les champs politique, idéologique et littéraire. Lieu de conflits idéologiques d'une grande violence, le réalisme socialiste soviétique peut particulièrement prendre sa source, en Russie, aux environs des années 10. Issu de l'avant-garde et plus particulièrement du cubo-futurisme, le débat est véritablement lancé avec un manifeste, Une gifle au goût du public (décembre 1912), écrit par de jeunes poètes russes ambitieux qui nouèrent par ailleurs de nombreux contacts avec les artistes d'autres disciplines, empruntant à l'occasion certains aspects théoriques de l'art plastique (notamment l'idée du « transmental » ("Zaoum") :libéré de ses significations conventionnelles, le langage peut enfin redevenir un matériau de construction, point de vue qui n'est pas sans lien avec la fascination pour l'objet technique telle qu'elle se répandit en Occident au tout début du XXe siècle.

Des sympathies pour les courants révolutionnaires se font jour dans la mesure où certains jeunes critiques formalistes (dont Jakobson) y décèlent une formidable mise à nu du langage — et plus particulièrement de sa fonction poétique — alliée à une haine farouche de l'acquéreur bourgeois.

Les cinémas de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie

Des productions au service de la propagande ou des grands desseins du régime.
Le cinéma est un outil de communication et de propagande.

Tendance de la production

Avec le poids de la crise économique : réalisations de films qui reflètent les mentalités et les problèmes liés à la crise.


Exemple : " Les raisins de la colère " J. Ford 1940.


Mais aussi succès des films fantastiques qui permettent d'échapper à la sombre réalité du quotidien (King-Kong en 1933, Freaks en 1932)