Saison 2000 - 2001 


 du 11/07/2001

Des kangourous prometteurs

Beaucoup de monde à cette réunion !

Forts en saut, les kangourous sont aussi connus pour leurs talents de boxeurs.
    C'est pourquoi en boxe française, on donne le nom de cet animal au premier diplôme que reçoivent les jeunes licenciés.
    Pour marquer la fin de la saison, entraîneurs, président , boxeurs et parents se sont réunis récemment à la salle de boxe de l'ASC boxe française, gymnase Émile Moiroud.
    Toute une série de diplômes ont été remis à cette occasion.



 du 27/06/2001

L'ASC Boxe française récompensé

Claudine Robalo et Laura Oudji, licenciées à l'ASC Boxe française sont devenue championnes de France, à Clermont-Ferrand.
     Ayant toutes les deux 14 ans, elles sont collégiennes en classe de quatrième, et s'entraînent trois fois

par semaine avec Fethi Ben Moktar et Bouziane Oudji, boxeur professionnel en boxe anglaise.
    Après sept années d'entraînement (elles ont commencé à 8 ans), le travail de ces jeunes filles est récompensé. Leur avenir semble tracé... à condition, bien sûr de ne pas négliger les études.



 du 14/06/2001

La vitalité de la savate amiénoise

Avec les titres européens de Rachid Tahiri et Naïma Guernou, et des jeunes qui s'illustrent au niveau national, les clubs de boxe d'Amiens ont connu une saison exceptionnelle.

   Jamais peut-être la boxe française n'a connu une période aussi faste. Rachid Tahiri (Amiens-Nord) et Naïma Guernou (Amiens Sud-Est) sont devenus champions d'Europe en assaut à Tournai (Belgique) tandis qu'à Clermont Ferrant, Laura Oudji et Claudine Robalo (Amiens SC) ont obtenu le titre national minimes, toujours en assaut.[...]
     On mesure à travers ces résultats la transition entre ce qu'il faut bien appeler l'ancienne génération d'éducateurs, incarnée par Mohamed Oudji et Omar Ben Miloudi, et la nouvelle avec Bouziane Oudji, Mohamed Miraoui et Ali Tahiri.
Si les méthodes d'entraînement et de préparation n'on guère évoluées (chaque éducateur ayant par exemple, appris au contact d'un ancien), c'est au niveau des mentalités que les progrès ont été sensibles.
     "Les trois clubs amiénois, Amiens-Nord, Amiens SC et Amiens Sud-Est s'entendent aujourd'hui fort bien", indique Bouziane Oudji qui, parallèlement à sa carrière de boxeur professionnel, entraîne les jeunes de

l'ASC. Ce club dont la salle Emile Moiroud est implantée au coeur du quartier Etouvie, n'avait plus enregistré de résultats aussi méritoires dans cette catégorie depuis le début des années 90 (Bouziane Oudji et Karim El Idrissi étaient devenus champions de France minimes).
    Les titres de Claudine Robalo et Laura Oudji viennent donc  récompenser les efforts de jeunes filles qui aujourd'hui âgées de 14 ans et de plus excellentes élèves, ont débuté la pratique voici huit ans.
Avant de remporter le titre, Claudine et Laura ont disputé et remporté dix assauts  ce qui leur vaut une sélection en équipe de France pour un stage  début Juillet à Toulouse.[...]
    Afin de démontrer qu'ils sont  désormais sur la même longueur d'ondes, les trois clubs amiénois vont participer à un stage organisé le dimanche 24 juin, salle Émile Moiroud, en présence de l'ancien champion du monde, Kamel Chouaref, et de son challenger malheureux, Moktar Oudji.

LIONEL HERBET  


Laura Oudji (à gauche) et Claudine Robalo ont conquis le titre de championnes de France Minimes à Clermont-Ferrand.



 du 08/06/2001

         Deux Amiénoises titrées         

   Les deux jeunes sociétaires de l'Amiens SC Boxe française Oudji Laura et Robalo Claudine sont devenues championnes de France à Clermont-Ferrand dans la catégorie des minimes. Toutes deux sont entraînées par Bouziane Oudji.



 du 15/04/2001

              L'Amiens SC à l'honneur              

   A l’occasion des championnats de France interrégionaux à Strasbourg, l’Amiens SC est parvenu à qualifier Laura Oudji, Claudine Robalo et Leïla Bouzlafa pour les championnats de France minimes qui se disputeront à Clermont-Ferrand.
   Julien Dubuisson, Ahmed Azdad et Maxime Jourdois se sont quant à eux inclinés en finale. Un titre de champion de France benjamin a été décerné à Clément Arfaoui qui avait remporté tous ses assauts.
   Tous les jeunes ont repris l’entraînement sous la houlette de Bouziane Oudji et préparent leur prochain passage de grade Kangourou 3 prévu le 2 juin à l’ASC BF, qui sera effectué par le plus grand champion de boxe française de tous les temps Kamel Chouaref, dix fois champion de France quatre fois champion d’Europe.



 du 23/03/2001

             L'Amiens SC à Strasbourg             

   Ce samedi se dérouleront à Strasbourg les championnats de zone qualificatifs pour les championnats de France jeunes.
   L'Amiens SC Boxe française y sera représenté par huit jeunes : Arfaoui Clément, Azdad Ahmed, Bounous Kelly, Bouzlafa Leïla, Dubuisson Julien, Jourdois Maxime, Oudji Laura et Robalo Claudine.



 du 18/01/2001


                                                                                 BOXE FRANçAISE                                                                                 
Graines de champion en Picardie

La boxe française se développe en Picardie et des championnats comme les régionaux jeunes organisés le week-end dernier à Amiens, permettent de déceler les futurs champions.

   Ils sont tous venus dans le gymnase Gustave Charpentier à Amiens : Ben Omar Miloudi, Mohamed Oudji, Hafid Tahiri, Karim El Idrissi, Moktar Oudji, Naïma Gernou, Bouziane Oudji, sans oublier l'entraîneur national Richard Sylla. Ils étaient tous là pour les championnats régionaux d'enfants (8 - 14 ans) organisés par Amiens - Nord Boxe Française.
   Quatre clubs (Amiens-Nord, Amiens SC, Thourotte, Amblainville) étaient représentés par une quarantaine d'enfants. « En assaut, indique Ben Omar Miloudi, tous les coups sont contrôlés. Les coups doivent être efficaces et éducatifs. À ce niveau, on enseigne déjà le respect de l'adversaire et on remarque déjà que certains ont de la qualité rien qu’à voir sur le ring leur gestuelle et leur coup d’oeil. »
   Justement, chaque assaut est précédé du même cérémonial que s'il s'agissait d'une réunion de seniors avec musique, speaker pour présenter les combattants, arbitre en tenue officielle, chemise et pantalon blancs ainsi que le traditionnel noeud papillon.
   « Ces championnats sont prometteurs pour l'avenir, indique de son côté le champion du monde, Karim El Idrissi. D'abord, on constate que tous ces gamins sont motivés. Personnellement, j'ai l'impression de me revoir à leur âge. Parmi tous ceux que j'ai vus, certains iront loin, j'en suis sûr. »
   Même son de cloche chez Mohamed Oudji dont le coeur bat la chamade quand sa fille monte sur le ring.
« Dans dix ans, on va en retrouver certains au plus haut niveau. Cela se voit à leur technique et leur tactique sur le ring. À ce niveau où la puissance est bannie, il faut d'abord bien se comporter sur le ring. A la limite, je préfère qu'un de mes jeunes perde après un bon assaut plutôt que de gagner n'importe comment. »
   Mohamed filme toute la réunion. Dans quelques années, il revisionnera ces

assauts en compagnie de ses jeunes élèves afin de leur démontrer les progrès accomplis. C’est ainsi par exemple qu'il a procédé avec tous les combats son jeune frère Bouziane.

La Picardie,
grande région de la B.F.

   Assis au premier rang, Richard Sylla ne manque pas un assaut. Personnage emblématique de la boxe française, Sylla vit en Picardie où il s’occupe du club d'Amblainville, près de Méru (Oise). Il est venu encourager son fils Geoffrey. « Il y a encore trop peu de clubs en Picardie, remarque-t-il. Ils sont surtout basés sur Amiens, et nous dans l'Oise, nous venons un peu les déranger. »
   Sylla est persuadé que cette discipline va se développer. La Picardie et l'une des grandes régions en France ne serait-ce qu'au niveau de ses champions puisqu'elle compte un champion du monde, Karim El Idrissi, qui aimerait défendre cette année son titre dans la capitale picarde, et deux vainqueurs en Coupe du monde d’assaut, l'Amiénoise Naïma Guernou et le jeune Wenceslas Sylla.
   « Je remarque les clubs sont mieux soudés et que tous nos champions sont venus encourager les jeunes, remarque Éric Devaux, président de la Ligue de Picardie. Maintenant, la Ligue va mettre en place des actions pour améliorer la qualité non seulement des tireurs mais aussi des arbitres. Avec l'aide d'Hafid Tahiri, l'ancien champion de France qui est officiellement directeur technique régional, sorte de conseiller technique régional mais à titre bénévole. Un jour viendra peut-être où la Direction régionale de la Jeunesse et des Sports nommera officiellement un cadre technique. »


LIONEL HERBET  


A ce niveau, la puissance est bannie, seule la qualité des gestes est retenue.
(Photo Gérard CRIGNIER)


Les femmes aussi

   La boxe n'est plus l'apanage des hommes. Les femmes peuvent désormais pratiquer la boxe qu'elle soit française ou anglaise.
   Virginie Lavoine avait donné l'exemple en devenant championne du monde de boxe française tandis que Naïma Guernou a remporté la Coupe du monde en assaut et que Nacera Baghdad est devenue championne de France de boxe anglaise après avoir débuté en B.F.
   Il y a aussi cet exemple de la présence féminine au sein du club des supporters de Bouziane Oudji, le professionnel amiénois. L'ancien rugbyman David Soustra avait été le premier président du club. Depuis quelques mois, il a passé le témoin à Florence Catel.
   « D'abord, je suis une supportrice de Bouziane, souligne Florence Catel. Je suis venue tardivement à la boxe grâce à mon fils maxime qui pratique la boxe française à l'Amiens S.C. Je reconnais que j'avais une autre image de la boxe. »
   Au sein de ce club des supporters qui réunit 150 adhérents et qui possède son site Internet, les femmes sont bien présentes puisque Florence Catel peut compter également sur Nathalie Callaert et Mary Prévost, toutes deux membres du bureau.

L.H.



 du 28/12/2000

                              - ETOUVIE -                              

Gants de boxe précoces



Le groupe des jeunes de ll à 17 ans comprend 70 licenciés dont 25 filles.

    La section de boxe française de l'ASC est particulièrement attentive à la formation de jeunes et a d'ailleurs été récompensée, à ce titre, par la Fédération française. Elle comprend deux groupes.
     Le premier, baby-boxe s'adresse aux enfants de 4 à 10 ans et compte un effectif de 50 licenciés dont une trentaine de filles.
     Le second concerne les jeunes de 11 à 17 ans et comprend 70 licenciés dont 25 filles.
     Ceux qui veulent s'initier à ce sport peuvent se présenter le mardi ou le jeudi de 17 h 30 à 18 h 30 au gymnase Émile Moiroud. Les cours sont assurés par Fethi Ben Moktar et Bouziane Oudji.


• Renseignements par téléphone au 0322433064.



 du 23/12/2000

Bouziane Oudji, idole des jeunes

Le vainqueur du Tournoi de France draine dans son sillage une centaine de jeunes qui, dès l'âge de quatre ans, s'initient à la savate dans le gymnase Emile-Moiroud d'Amiens.

     Deux fois par semaine, le gymnase Émile Moiroud à Amiens ressemble à une véritable ruche.
Des dizaines de gamins se retrouvent autour et sur le ring dressé près de l'immense baie vitrée qui illumine la salle. Ils sont venus d'un peu partout non seulement de ce quartier d'Etouvie mais aussi de Dreuil-les-Amiens, Ailly-sur-Somme et même la Chaussée-Tirancourt.
     Depuis 1996, le nombre de licenciés s'est multiplié par trois. Tout cela parce que l'éducateur d'Amiens Boxe Française n'est autre que Bouziane Oudji, ancien champion d'Europe junior de boxe française et lauréat en juin dernier du Tournoi de France en boxe anglaise. Bouziane, l'enfant de ce quartier est l'idole des jeunes qui le suivraient jusqu'au bout du monde. "J'ai senti que ces jeunes avaient besoin de moi, dit-il. Je les ai écoutés et je me suis mis à leur disposition. J'ai grandi avec eux et en quelque sorte je suis leur père spirituel. Mais attention, je suis cool mais aussi exigeant avec eux."

Sport numéro 1 à Etouvie

     Ces jeunes comme Morgan, qui a essayé la boxe française et avoue avoir été conquis après avoir abandonné le football, ou Mohamed, qui aime donner des coups, n'ont qu'un

objectif : devenir plus tard un champion comme Bouziane. "Ils ont la chance d'avoir un bon éducateur, ajoute Bouziane. Alors, ils essaient de m'imiter."
     A Etouvie, la boxe française est devenue aujourd'hui le sport numéro un, avant le football, le sport phare en quelque sorte.
     Bouziane Oudji est aussi heureux de ses succès que ceux obtenus par ses jeunes poulains. Ainsi, il est fier d'avoir formé pas moins de cinq jeunes champions de France en assaut : Laura Oudji, la fille de son frère Mohamed, Leïla Bouzlafa, Hamed Hazad, Maxime Catel et Claudine Robalo.
     En outre, le club s'est doté d'un mini- car qui traverse parfois la France pour amener certains licenciés en stage à Brive ou à Toulouse.
"Je veux qu'ils découvrent autre chose et cela leur permet de sortir de leur quartier" indique encore Bouziane Oudji . Titulaire du Brevet d'État sportif, Bouziane postule actuellement au 2° degré à Toulouse.
     Grâce à la ville d'Amiens, qui est son employeur, il peut non seulement préparer ses combats qui deviennent de plus en plus importants (le prochain est prévu le 19 janvier à Pont-Sainte-Maxence) mais aussi entraîner les jeunes du club.

LIONEL HERBET      


Les espoirs du club de l'A.S.C. B.F. qui sont entraînés par Bouziane Oudji
(photo Bruno Ravalard)



 du 27/09/2000

Petit boxeur deviendra grand à Etouvie

L'A.S.C. boxe française à Etouvie a repris ses entraînements pour les enfants de 5 à 16 ans, le mardi et le jeudi de 18 heures à 19 h 15 avec Bouziane Oudji, récent champion de France de boxe anglaise et Fethi Ben Moktar, champion de France de boxe française. Ce club de boxe qui compte 150 licenciés a mis en place de nouveaux objectifs en boxe française pour la section compétiteurs jeunes avec, à l'esprit, la préparation des championnats de Picardie. D'autre part, des entraînements loisirs sont organisés, afin d'apprendre le respect de l'autre et aussi mieux se connaître à travers cette discipline.
Parallèlement, le club organise du soutien scolaire tous les mercredis après-midi, ouvert à tous. Et le vendredi, soirée vidéo pour cultiver la convivialité.

A partir de 5 ans, on enfile les gants de boxe, comme les grands.