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Les paroles d’ Arsenik

ALBUM: Quelque Gouttes Suffisent

1.       into

2.       Je boxe avec les mots

3.       Sexe, pouvoirs et biftons

4.       Par où t’es rentrée, je t’ ai vu sortir

5.       Jour 2 tonnerre

6.       Quelques gouttes suffisent

7.       Bienvenus au sixième chaudron

8.       Chrysanthèmes

9.       Partout la même

10.    Une affaire de famille

11.    interlude

12.    une saison blanche et sèche

13.    Ils m’appellent

14.    un monde parfait

15.    La rue t’observe

16.    Je boxe avec les mots( remix)

 

Je boxe avec les mots

 

Refrain 
:
Je boxe avec les 
mots, je boxe avec les mots
Je boxe avec les 
mots, boxe avec les mots
Débite mes vers 
sur le beat
Le poison coule 
à flots
Le poison coule 
à flots, il coule à flots
Mon flow fait swinguer 
la foule
 

(Calbo)

Tu 
danses sur l'ère de la lame, le chant des fusils 
L'air est malsain, 
c'est une époque à damner un saint
Comme un uzi j'crache 
la mort
J'accuse, arrache 
la muselière cache
J'mâche plus mes 
mots, je lâche des bombes à chaque fois
Sache que l'heure 
H est proche
Tâche d'avertir 
tes proches avant le clash
Pera sanglant, rimes 
taillées dans la roche, j'attache de l'importance au sens
Dans mes textes 
ose causer d'misère en prose
Puis exploser pour 
la bonne cause
La paix gît sous 
une bâche
À qui profite la 
guerre
La PJ censure un 
rap moins violent qu'Schwarzenegger
Entache mon business, 
puis cache la vérité
Les coups sont mérités, 
c'est l'hôpital qui s'fout d'la charité
J'ai hérité d'la 
violence, ça afflue sur mes compositions
Qui prétend faire 
du rap sans prendre position ?
Faire opposition, 
ça m'connait
Moi j'veux cogner 
en m'faisant d'la monnaie
Donner puis recevoir, 
au bonheur m'abonne
Je boxe avec les 
mots, je vis au 6ème chaud
Couché sur le dos, 
à mordre les barreaux
Les formules et 
autres politesses, nous on s'en fout : "Si tu kiffes pas renoi t'écoutes 
pas et puis c'est tout".
 
Refrain
 

(Lino)

J'évite 
le non-sens comme un virus
Superstar dans l'ghetto
Comme à la roulette 
russe, l'étau se resserre
L'état met l'véto
Les jeunes s'mettent 
au rap très tôt
Ils frappent, la 
résistance est prête au micro
J'deviens MC à métaux
(Rappe) Les barreaux 
d'prison
Si t'enfermes l'expression 
orale
Nique la morale
Le rap est sous 
pression quand LINO râle
( ) Deux pressions 
d'la gâchette
Ici où le vice erre, 
mon album s'achète comme un douze bien viser
Sers-moi la poigne
Les maux des frères 
je soigne
Mes mots en témoignent
Si l'enfer est pavé 
d'bonnes intentions
Que le porc s'éloigne
Encore un autre 
prétexte à texte violent
Mais voilà, j'sais 
pas jouer du violon
Ou faire des rimes 
à la mords-moi là
Insolent, mon solo 
rap shoot
Créé le doute
Lègue-moi l'micro
Déjà les accros 
veulent des bootlegs
Ecoute, ARSENIK, 
c'est pas une blague couine
Gueule, kiffe le 
single
Laisse la dance 
aux drag queens
 
Refrain
 

(Lino et Calbo)

Un 
beat, une grosse basse, pour que je me place
Hausse ma voix pour 
mes sauces, (passe-moi les bastos)
Faut qu'on les blesse 
tous
Les pousse dans 
la fosse
Fesse les fausses 
faces
Laisse une trace 
dans ce nessbi
Encaisse
En face mes gars 
en masse
Flirte avec le meurtre.
Ta sensibilité, 
j'heurte, et c'est ton sang qui tâche mon tee-shirt
LINO style, (boom 
boom), finance tes obsèques
Zoom sur ma clique, 
mec, capte ou suce mon zob sec
XXX Large, j'me 
fixe et charge
Dieu me garde de 
mes amis
Mes ennemis je m'en 
charge
Une charge explosive
Barje, rime, pousse 
au crime, au carnage, (dur), car c'est dans la merde, que mes lascars, au tiékar 
nagent
Tueurs de clowns, 
cyclone, rap, chasseurs de clones et parano
Pousse, AB, CALBO 
et Tony CERRANO
Le kapo tape, frappe 
au micro
Brûle pas les étapes, 
austère, comme l'engin dans mon holster
Tu peux y laisser 
ta peau.
 
Refrain
 
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Sexe, Pouvoirs et Biftons

 

[Lino]
J'ai le sourire, tant que j' manque pas d' billets de banque
De plaisirs charnels
Blindé comme un tank pris sous le charme
L.I.N.O. gonflé comme une grosse paire de mamelles
Moi l'fric ça m'fait bander comme leboule à Julia Chanel
Demandez à mes partenaires qu'est-ce qui fait tourner la planète
Le sexe, les biftons, le pouvoir et les bizness pas nets
Vise aux manettes, rien qu' des proxénètes, avise
Les maquisards au QG, eux ils connaissent la devise
C'est net, brise les tabous, et qu'on s'le dise
Au bout du rouleau, les chiens sont à bout, ils gisent
La boue jusqu'au cou, ici beaucoup misent sur les gros coups, méprisent
Le métro boulot sous emprise, ils jouent du "teaucou" tisent
Attisent les flammes, convoitisent les belles femmes
Sous le soleil de Satan, les anges sont infâmes
On s'attend au pire, en tâtant, plus de billets
La devise, expropriée
La paix peut aller s'rhabiller
La crise, a consumé le ghetto et ses rejetons
Le short est toujours plus vicieux avec ceux qu'on a rejetés
Les jetons, ça rentre ça sort
La vie c'est pas un feuilleton
Un log fleuve traquille ou un putain d'bouquin à feuilleter
(cueille-ton) Blé mec d'emblée, tous les scarlas se ressemblent
C'est niqué il me semble, et dans ce maquis on crèvera ensemble
La Gloire, on en veut tous ou plus ou moins une parcelle
Et quand j'regarde mon miroir le démon me harcèle.

Qu'est ce qui fait courir les scarlas ?
Qu'est ce qui fait courir les scarlas ?
Sexe pouvoirs et biftons le respect passe par là
Voilà c'qui fait courir les scarlas :
Sexe et biftons
Qu'est ce qui fait courir les scarlas ?

[Calbo]
Je veux le monde comme Tony, koké des koukounes comme Rocco
Sans ironie, croquer la vie, une paire de noix d'coco en ro
Les bourses pleines, joko, roc à la place du coeur, stoco en affaires
Croco quand il faut plaire
J'hoche la tête, domine, fauche mes ennemis
Accroche mes trophées, mes poches enflent quand j'passe rue St-Denis
Le sexe, le pouvoir et les biftons, voilà
Y'a pas l' choix, Rouya, le respect passe par là
Roulez, avec moi et vous ne regretterez rien
Rien que du popotin, du bon vin, gars, plus jamais en chien
Un gros fer jantes chromées
Chaque soir je promets un bon délire
Trôner, dans le tout Paname plein d'goumés
File ton chichon, vide ton sac fiston
Dans mon pegrou, c'est porte ouverte, pas b'soin de piston
Hisse ton drapeau noir, plisse ton front garçon
Laisse ton petit train train de vie, et piston
Le succès passe par là, je l'ai vu mais bordel il trace
Je f' rais n'importe quoi pour l'avoir, ça passe ou ça casse
Pas de soucis, à part peut-être la couleur de ma cravate
Je suis aussi beau qu'un billet de cinquante keusses
Mate le traîne-savatte est devenu quelqu'un, mes pieds au sol, ma tête est loin
Dans ma rue, c'est plus comme avant, tout le monde est mon copain
Le monde est à moi, et j'ai les pompes cirées
J'm'inquiète pas pour les fins de mois, j'ai déjà mon chèque viré
C.A.L.B.O. dévoile les rêves des cages d'escalier
Qu 'est ce qui fait tourner la sphère, mon gars, je sais que maintenant tu sais.

Refrain

[Lino & Calbo]
J'me fixe sur le mix, et j'm'exprime sans complexe
XX ou quand le sexe prime
Ma rime devient sexplicite et j'te dis qu'ça
Epicé comme au Tex-Mex
Pour diksas un texte plus profond qu'la gorge à Draghixa
Latex en poche Durex pour sponsor
Qu'est ce qui fait tourner la sphère, à part le sexe et l'or
On sort pas du contexte et c'est comme dans l'premier couplet
T'es un mec comblé, quand fesses et blé sont accouplés
On s'extasie, on s'expose, sexe comme extasie, explose
Ici, au Sussex et jusqu'en Asie ose
Me dire que mon rap te vexe miss on s'excuse pas on t'expose les faits
La prose fuse, sexe jusqu'à l'excès c'lyrics est clair
L'argent n'a pas d'odeur mon frère
Mais la femme a du flair
La jalousie ronge l'envieux comme la rouille ronge le fer
On ira tous au paradis, car c'est ici l'enfer
Aucun tact, rien que des pactes, du buis, traque pour la monnaie
Sacs bourrés, chaque soir braque des tas de poupées
Coupé cab, respect, passe le pouvoir, tout m'est donné
Moi la place qui m'revient, sous le chaud soleil du tanché
Haché fin, caché dans un trou, bâché, c'lui qui m'fâche et
Arraché de la zone, tous ceux qui avec moi veulent marcher
Le sexe, le pouvoir et les biftons voilà,
Il y a pas le choix mon gars, le respect passe par là.

 

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 Jour 2 Tonnerre


 
[Lino]
Qu'est c'que j'pourrais t'dire qu'y a pas encore été dit
Rien d'inédit à part qu'j'ai toujours une lame dans mon Teddy
Came, sexe, fléau époque latex
Stéréo, "vortex" mon rap plaît aux
Mecs qu'on annexe
Le Très-Haut bénisse mon âme je blinde mon cortex mes idéaux
Vexe, l'infâme, le porc
Révolution radio et vidéo textes
Rodéo avec la justice
B.O. d'une vie complexe en V.O.
Hisse mon clan pour niquer l'armistice
J'les mets au parfum
Allume les néons brûlés les néo-nazis
Créons un front pour laver l'affront, choisis
Te battre ou caner au panthéon des damnés (solution !!)
Tu peux coffrer un révolutionnaire mais pas la révolution
Cramer une boulangerie ça met en chien qu'un boulanger
Faut changer l'histoire
Ranger les grenailles mettre les porcs en danger
Bataille rangée, racaille contre flicaille enragée
Représailles rafales de dragées
Chargés à bloc les glocks ou s'engager
Je braille ma haine avec une pensée pour les défunts
L'espoir fait vivre, mais ceux qui vivent l'espoir meurent de faim
Suivre son instinct survivre au chaos, destin de mes gars, au QG sujet à la gruge, je sais mais seul Dieu peut juger nos cas, au cul j'ai le danger, mon rap c'est du vécu, faut pas s'tromper d'cible
Seuls les plus convaincus ont vaincu, le point sensible
L'unité, cousin, faut qu'tu saches
Qu'on enlève pas une mouche sur le front d'son frère avec une hache
Cousin, autour d'une même cause, un même but
Buter les putes à coup d'proses brutes affûter Babylone chute
Futé ou moins futé,
Dans la danse en avoir dans l'fute et,
Shooter pour buter leur putain de défense…

Refrain :
Ce monde est ainsi fait, mais s'il faut s'y faire
Autant kiffer, se défaire de ses liens en fer
Etouffer l'enfer et j'ai tout fait
J'ai plus le temps de m'en faire
Pleurer sur mon sort en clair
J'ai bouffé le tonnerre
Ma bouche recrache l'éclair

[Calbo]
Ce qu'ils veulent c'est qu'on se barre en couille
Ce qu'ils veulent
C'est nous voir seuls, entre quatre planches
Sur la gueule un linceul
Ils veulent qu'on flanche, penche du mauvais côté
Ce qu'ils veulent c'est nous voir à genoux
Péter les plombs, qu'on se flingue entre nous
Ce qu'ils veulent, c'est nous voir vils, sans cervelle
Cerbères en ville
Nous voir serviles, ignorants et dociles
Observe : ils veulent, briser nos rêves, briser la lampe
Dans la nuit où le malin campe
T'a mis tout seul le canon sur la tempe
Je trempe, mon bic dans le poison
Ça fait du rap mortel, à foison
Nique leurs blasons, rage immortelle ma technique écrasons
Mes phrases embrasent le beat
Nos phases invitent à foutre le boxon
Pour tous ceux qui à notre époque sont grillés, nous boxons
Avec les mots au box, des accusés faut ruser
Jouer les martyrs, grisés, c'est usé
Faut user de sa tête comme d'un uzi, oser fusiller
Pour qu'on bousille
Leur vie, assez amusé la galerie, abusé

De trop de beaux discours, c'est bon, on a déjà tout ditOn sait qu'on court toujours après des miettes dans nos beaux taudis
Il y a
Beaucoup trop de couteaux, coups bas dans nos textes
Ça coûte aux coupes au carré, afros, zéra, degran ou courtaud
De rentrer dans des délires, d'élire de nouveaux champions
Le choix ne t'a pas été donné
Bienvenue au 6ème chaudron.

Refrain.

[Lino]
Je suis la voix des malheurs sans voix, dans c'trou à rat
Un chearra d'micro, et j'mets à l'heure les accros
MC 24 carats
À cran les crocs acérés, j'évite les accros
Voir grand et penser grand
Opérer en synchro
On mise gros, on écrit pour rabzas et négros
Blancs, jaunes et gris on est trop à être yégri
Donc j'écris la métropole
Et crie vengeance pour ceux qui ont garni la rubrique nécrologique,
Mes rimes sont coupées à la nitro
On m'dit qu'c'est rétro, de parler d'unité dans l'rap paraît-il
Imiter les cainris, jouer les tarés paraît plus facile
Je sais d'où je viens, je sais qui m'en veut
Je sais qu'le bien est plus difficile à faire que le mal dans leur jeu
La connerie, c'est comme le feu, faut l'étouffer, avant qu'elle nous consume
Je lâche une bombe et j'assume
Les dégâts, exhume la hache, fume le beat, ça va saigner
Les derniers seront les premiers à régner.

Refrain.

 

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 Quelques Gouttes Suffisent

 

[LINO]
Je deale mes crimes au kilo, coupés sur le bloc,
Choc hostile comme un glock,
Au stylo distille avec style au micro la rage dans les blocs.
Claque les bloddclot, mate le beat, l'éclate à coups de lattes,
Atmosphères suspectes et lignes plates, ce morceau va faire date.
Mate la technique, et les stigmates sur les mecs,
J'nique batte au poing, ca se gate dans mon coin, J'tâte le terrain.
Gat, vocal L.I.N.O, CAL.B.O local fléau,
Focalise l'attention sur le poisson dans le bocal.
Guette le sultan, j'ai plus l'temps,
J'exporte mon culte en territoire ennemi,
Pour les beaufs c'est insultant.
Je gerbe du verbe mutant, acerbe luttant,
Parmi la mauvaise herbe, débute en rimes brutes et débitant sec.
Depuis l'temps qu'on discute, je t'en balance un chouïa,
Un truc, protège ta nuque quand j'éduque mes rhouyas.
Un bête de beat lourd comme Boo-ya,
Impec, un Shure SM58, pour la guérilla on fourre.
Scarlas doués, Dieu soit loué, voué à ma cause,
Un seul souhait, faire échouer leurs plans, le fouet claque,
Ton clan claque des seufs, un black neuf milli, un clic-clac,
Une flaque ta clique en simili craque.
Braque les spots, billy, sur moi et mes potes,
Illico raque pour mes tracks, mes délits, black machiavélique mac.
Lino attaque, allume un cierge pour ses ennemis,
Les vrai amis se font rares comme les pucelles rue st Denis.

[LINO]
J'rap mon calvaire du bon coté du revolver,
Et vole vers les sommets, survole la métropole.
Vers nucléaires versés à la manière du verseau,
Les flammes forment un cerceau,
Chez nous les tombes sont plus nombreuses que les berceaux.
Versatiles averses, style du reptile sur version,
Crée le doute dans les esprits, et laisse des silhouettes à la craie.
Je lutte contre mes mauvais penchants,
T'es dans le champ du viseur, du sabre le coté tranchant.
Le briseur d'os, le gosse cosmique, la rime atroce,
Micro big boss, Lino bosse et brosse le portrait
Féroce du mec frustré qui erre, du jeune en colère,
Qui veut des queche avec autant d'zéros que sur ses bulletins scolaires.
Je n'tolère plus, accepte le challenge, range ta merde,
Et dans les molaires, mange mon bouquet d'phalanges.
En l'air, lève ton bras et roule ton bedo,
Jeune fille roule ton bonda, seconde après seconde j'nédo.
Monte mon credo, ondes de choc, rimes profondes,
J'plaide au micro pour les mecs qui innondent les halls.
J'nédo, l'ex-gaule flippe quand j'parle de révolte,
Arsenik pour tous mes frères dans l'coltard, j'augmente les volts.

[CALBO]
Recrache mon art et lâche tout, tu gaches mes mots,
Lâche, arrache toi minot, crache ou paie cash.
Mon flow clash, les faux se cachent et matent les dégats causés de loin,
Mache mes refrains, se gouachent sur mes lyrics.
Apaches, hache en main, se fachent en vain,
Bache posée, le poison revient doser, causer, exploser,
Imposer une tout nouvelle facon de se poser.
Arroser les foules, rosser le porc à l'ail,
Bosser à deux, en poser encore plus fort, toujours oser.
Mes contacts secteur attaque, s'éclatent en sous-sol, claque,
Plaque en plein vol, au black traque l'envol, épate opaque.
Un bloc, un tank, un bunker, le temple au top,
Un rock pour l'état un et dans l'état une étape choc.
Du tac au tac sang pour sang cesser de se bluffer,
Remettre à neuf, et gaffer, présenter ses seufé.
Rafler tous les mérites, je mérite ma gloire, mon zénith,
Hérite de la fougue des anciens, irrite le front quand je milite.
Débite mes vers et médite, profite du Ä qui m'édite,
Calbo agite, la peste en costela que personne ne l'évite.
Jeune homme, lève toi, bats toi, ne reste pas trop en retrait,
On est tous soces dans la galère, après rien que des tetrès.
Gars ca se gâte et, 98 tout éclater,
Secteur Ä maqué le H.I.P.H.O.P va craquer.
Braquez un big zoom sur le pegrou qui monte,
Et voit, un gars à la hauteur c'est rare comme une pute à son compte.

 

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 Chrysanthèmes


 

[LINO]
Je verse un peu de liqueur pour ceux qui nous ont quitté trop tot,
Ceux qui avec la mort ce sont frottés ou pris des poteaux.
À qui on a oté la vie, une auto-destruction,
À ceux qui ont sauté des cases, brulés des étapes.
Dans mon album photo, j'ai gardé ton sourire, les souvenirs d'été,
À en mourir des éclats de rire, des tripes, comme s'y on y était.
Courir après des chimères à 20 ans,
Amer à 30 ans ou plus, fier d'être un mouton dans ce bus direction le cimetière.
À quoi ca tient la vie, à rien,
Tu demandais rien à personne tu passais ton chemin.
T'as crevé comme un chien, le poumon perforé.
Demain le Parisien titre un autre fait-divers.
Des litres de sang, des jeunes éclatent les vitres,
Dis moi comment c'est la haut? à part qu'y a plus de bon shit.
Tous à poil aucun risque d'attraper une bronchite.
Putain j'ai mal, ca nique mon sens de l'humour,
Autour de nous rien que d'la mort alors mon frère parlons d'amour.
Elle avait la beauté du diable, un corps de déesse fiable,
Il a baissé sa garde pour une partie d'fesses sur la table.
Le désir était l'plus fort cousin, elle jetait des sorts,
Un tendre moment d'faiblesse, et c'est sa chienne de vie qui part en cendres.
Ca blesse, mais le ciel peut m'attendre,
J'veux kiffer la vie, avant de rendre la mienne.
Apprendre qu'on ne vit qu'une putain d'fois ici-bas,
Faut s'rendre à l'évidence, l'espoir c'est comme entendre son coeur qui bat.

REFRAIN
Ca tient à rien la vie,
La mort demande jamais ton avis,
Elle ravit ton corps, encore des larmes et du sang sur le parvis,
Pour tous le même sort, le diable est ravi,
Ca tient à rien la vie, ca tient à rien la vie,
Ca tient à rien la vie, ca tient à rien la vie.

[CALBO]
J'ai perdu beaucoup de temps à trainer, à m'faire engréner,
Par la misère freiner, par la spirale entrainer
Dans des plan foireux, j'ai drainé, la poisse, mené une vie nocturne effréné.
J'ai proné de beaux discours, déconné partout dégainé.
Rengainer ma fougue pour moi n'a pas était facile,
Mais j'ai gagné mon deal avec la vie, maintenant les barres s'empilent.
La ville m'appartient, je pèse, autour de moi je fais le bien,
Je tiens de beaux discours, soutiens l'aveugle, la veuve et l'orphelin.
J'ai beaucoup changé, je me suis rangé, évite le danger,
Plus de facilité à comprendre les gens, donner.
Quand j'ai quelque chose à faire, j'y vais à pied,
Je suis respecté, je n'peux m'en aller malgré les bruits qu'il y a dans cette allée.
Pourquoi je ne la traverserais pas, même si ces gars sont armés,
Je les connais tous, ils sont encore en train de déconner.
Dégommer des pigeons avec de putains de gros flingues chromés,
C'est ma racaille, c'est mon bithume gars, c'est mon tromé.
Je passe mon chemin, mais plus loin mes pas s'alourdissent,
Mes forces me quittent, des milliers de spasmes m'envahissent.
Mon coeur s'est tu, mon corps abrite une balle perdue,
Je suis le partout, têtu, pourquoi je suis passé dans cette rue?
La mort m'a fauché, j'entends la caravane s'approcher,
Je veux m'accrocher, mais c'est trop tard le diable m'a coché.
Je suis parti, putain je ne m'y attendais pas, je n'ai pas préparé,
Mes erreurs pas encore réparées, pour moi c'est fini,
Terminé les beaux gestes, les conneries.
Et si tu veux mon avis, ca tient à rien la vie.

REFRAIN

[LINO]
Funérailles oraison funèbre, horizon flou et tébèbres fous,
On perd la raison on déraille, et célèbre le mal.
Une saison blache et sèche, une maison d'la douleur,
Une mèche allumée, un malheur une vision couleur sang.
À 100 pour cent innocent, brimés, monde crado phile, sado hostile aux ados,
La mort un eldorado, file en radeau, loin des villes en flammes noces de feu.
La mariée est en noir, et on confie son âme à Dieu le soir.
Ca tient à rien la vie, la mort demande jamais ton avis,
Elle ravit ton corps, ca ravit le fossoyeur avis.
À qui envie d'embrasser l'parvis,
Trépasser passer de l'autre coté ou le malin sévit.
Sévie à vie tu gardes les blessures quand pars un être cher,
C'est sur le sang ca coute cher, et j'en ai plus sur mon vet-sur.
Un rien peut faire basculer le chateau de cartes,
Les douilles partent dans les ghettos,
Les quartiers partent en couilles écarte les mythos.
Ca fout le dawa tôt, plus de soucis à présent, deux fois plus endurcis,
Les assassins ont 15 ans en sursis, ici rien n'adoucit les peines.
La haine pousse comme les tombes, la vie est une chienne.

REFRAIN

 

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 Partout La Même


 

[LINO]
Partout les mêmes clichés, mêmes quartiers chauds,
Le même shit dans les chausettes, les mêmes fachos.
Les mêmes chiens sans laisse, les mêmes chiennes,
Les mêmes miches grillés, les mêmes H.L.M,
Le même amour pour le cash, les mêmes lâches,
Les mêmes pompent qui lynchent, cache ton roro,
Ici on arrache les chaines, Zorro en képi traine,
Partout les mêmes jeux immoraux, j'crache mes poumons,
Lâche tout mon blé dans la frime, les polos,
Réflexe d'alcolo, perd pas la main en solo,
J'déprime, et mes rimes collent au béton,
Comme le crime à la peau des scarlas.
Genhar et goumés victimes, le respect passe par là.
Les mêmes gars louches, les mêmes regards louches,
La même souche, les mêmes mots dans la bouche.
Même Pushka, on touche les mêmes biftons sales,
Douche froide, les mêmes murs crades,
La même merde qu'on brade, les mêmes bronzés sur la touche.
Les mêmes peines, les mêmes peines de prison,
Même raisons d'craquer, les mêmes scènes de gosses traqués.
Les mêmes horizons, les paternels qui suent,
Les remès décues, mêmes joies mêmes rêves,
Les meêms soces, les mêmes recus à la fac,
Les autres à la bac, les mêmes cul-de-sacs,
Les mêmes qu'on braque, les mêmes faux culs,
Les mêmes beaufs cocus, les mêmes flics au cul,
La même odeur de géman, le même vécu, le ciment,
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais tous les quartiers ont le même problème.

REFRAIN
De l'est à l'ouest, du sud au nord,
Le même dégout, le même décor,
Tous autour de la même peine,
L'espoir de rouler sur l'or,
Pouvoir s'évader de cette réalité,
Les souffrances sont les mêmes dans les cités.

[CALBO]
À qui on demandera tojours de forcer? toujours aux mêmes,
Aux mêmes gars de toujours tout donné sans qu'il y ait d'problèmes.
Emblème, propre aux ghettos francais, la même merde,
Partout les mêmes perdent, à tout bout d'champ la mauvaise graine germe.
Les mêmes blocs, les mêmes loques, les mêmes troques,
Dans l'escalier, les mêmes portes bloquées, les mêmes sur le palier.
Les mêmes forteresses, toojours les mêmes qui restent,
Les mêmes tests entre reubeus, négros, partout les mêmes gestes.
Les mêmes soucis, les mêmes sous, si résussit ton bizness,
Les fesses encaissent, les mêmes fous agressent,
Les mêmes se lèvent aux aurores pour aller bosser,
Les mêmes, on le sait, prêts pour perdre des os et foncer.
Enfoncer les mêmes clous, foncedé les mêmes murs,
Les mêmes durs, les mêmes cascades, crash sans ceinture.
Les mêmes bruits d'moto en été, les mêmes en photo pétés,
Les mêmes fautes au mêmes tétés, les mêmes à guetter,
Les mêmes prières, les mêmes qui errent,
Les mêmes qu'hier ont récidivé, les mêmes pillèrent pour pas changer.
Les mêmes bières qui tuent, les mêmes guerres de rues,
Les mêmes rués vers l'ordure, les mêmes zeru, les mêmes coups bas,
Tous basculent dans le pera, t'aura les mêmes tera, les mêmes tors gars,
Tu verras les mêmes radoter, les mêmes rachos à botter,
Partout les mêmes chaudrons, liberté otée, les mêmes vitres qui éclatent.
Les mêmes voitures qui flambent, partout en France dans les téci,
Les nuits d'émeutes se ressemblent, crois moi.
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais tous les quartiers ont le même problème.

REFRAIN

[LINO et CALBO]
Tous les ghettos s'ressemblent, la merde a la même odeur partout,
Pas b'soin de décodeur pour comprendre, partout les mêmes fraudeurs.
Les mêmes rôdeurs, les mêmes codes, mêmes foutues méthodes
Pour accéder au bonheur, la fierté, l'honneur.
Le même mode de vie à la mode, ls mêmes zoneurs,
La même faune, les mêmes peurs, on lutte tous pour les mêmes trônes.
Les mêmes mômes mimant les mêmes mecs speeds,
Même meumeu, même vide dans le coeur des feumeu avides.
Le même feu dans les rues, le même feu dans les yeux.
Le charrue avant les boeufs, les p'tit refré veut d'venir un dieu.
Les mêmes lames, les mêmes larmes, les mêmes âmes perdues,
Le même sang versé sur le macadam, inverser le processus,
Voir la vie en rose, blinde comme Crésus, à 23 piges avoir une cirrhose.
Esquiver l'bus, chacun pour soi, mais un seul dieu pour tous.
Les mêmes visages qui toisent se croisent dans les mêmes virages,
Image de désolation, aucune solution, les mêmes coups de tetré, coups de pression.
Les mêmes en mission, cash, money, flouze, maille, rien que du fric,
Les mêmes mimiques désiré de consommer de l'arsenik.
Chaque foutu ghetto a son propre emblème,
Mais qu'est ce que ce putain de rap changera au problème?

REFRAIN

 

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 Affaires De Famille


[LINO]
Tu sais qu'on prend des risques sur ce disque au micro
On pose notre discours sur beat disco miss pointe chez ton disquaire
Puisqu'au fond on veut tous percer le plafond
J'fous d'la forme dans mon fond
Mate c'que mes scarlas font,
Et si ça t'parle à fond tous ta radio
Et dis aux gosses fous qu'il faut foncer pour ses idéaux
Epoque silicone
J'sais plus à quel saint m'vouer sur qui compter
Quand j'coule ma clique, ma seule bouée

[CALBO]
Ma famille c'est mes soces en assoce pour tout dégommer
Gommer
Grosses arnaque, grosse paumée
Venu pour troner le biz du siècle,
le casse de la décennie
L'occase saisie, l'essai mis l'affaire qui roule pour l'état leucémie
La roue a tourné c'est ma tournée nétour avec nous avec nous
Cours avec ton verre trinquer visnétour,
la journée, la nuit on fff, on crrrr, des cranes,
Tchtchi des veaucers, des boulots,
Déboulons sur Paname déroulons tout ce que nous voulons

[GYNÉCO]
Rime dégueulasse des histoires de slache, sous flash
J'ten donne pendant deux heures gratuites au Bash
Tu donnes des styles pour poser sur ma compile
Tu joues l'hostile mais y'a pas de zoulettes viriles
Rendons le verbe à ceux qui cognent dur
Au delà des mots, on fera toute la sale besogne
J'peux pas mentir aux jeunes
Leur dire que j'ai des guns
J'veux pas non plus qu'ils pensent qu'on peut s'en sortir seul
Calmes, posés, les miens en veulent
Violent dans tes raps, écarte-toi idiot et ferme ta gueule
Y'a pas d' gangsters dans les studios y'a qu'des grandes gueules
Il me manque une phrase en eule eule eule

C'est une affaire, une affaire de famille,
C'est une affaire, une affaire de famille.

[GYNÉCO]
Fonder une famille car c'est tout ce qu'on a
Viens dans ma famille et tu n'te f'a plus jamais karna
Tous on veut quéma la musique, le cinéma
Tous on a trimé pour sortir de ce putain de coma
Ta fête pue la défaite, c'est la victoire d'avance
Mais au final à trois, on pète ton équipe de France
Un coffee shop, une casse pour mon cop, madame
J'cotise pour ma retraite à Amsterdam
On monte, on monte et t'essaye de nous descendre
Je sais c'que me réserve l'avenir les armes sont pretes

[CALBO]
C'est une affaire à faire en louzdé lourdés
Les louzes défonçés
Rien qu'du lourd des vrais loups
Derrière une louvre prete à tout nettoyer jusqu'au bout
Il faut qu'ça brille chez nous, on chéla rien,
On préfère laver notre linge en famille.

[LINO]
Nettoyer l'secteur
J'crache ma vision vue de d'l'intérieur
J'pose une bombe une spéciale pour ton postérieur
Ma tronche en poster style austère
Et personne bronche on explose ta soirée mes soces,
Moi et mon verre de punch
Et si on mise c'est pour rectifier les erreurs comises
Mon rap guide les lascars comme Moise sur la terre promise
La mouise ça renforce les liens et quand la musique sonne
Partout les groupies font péter l'standard sur nos Ericsson
Du succès on a les clefs mon clan maque les réseaux sue Beat musclé
Lyrics vif à la Cassius Clay,
À vif kiffe mon riff pète jusqu'en Haute-Volta
Pose ton colt, bouge ton cul et swingue comme Travolta
J'en place une pour les miens car la famille y'a qu'ça qui compte
J'en fais mon affaire et à la surface me clique remonte.

[CALBO]
Que tous les lascars se bougent,
que toutes les meufs remuent leurs fesses
Que dieu bénisse le mic quand Arsenik est dans la pièce
Acquiesce et danse
Laisse tes rrrr roule avec mon secteur
Allume tes feux craque l'allumette
Fais feu sur le pera
Affaire de millefa
Te mouille pas là-dedans évite ça brille
Pas la peine de t'faire remarquer gicle de là mec te grille
Pas te mele pas de ça
Laisse-nous foutre le souk
On va changer le pera, le disco meme en foutre au zouk
Arsenik Doc Gynéco ça part en vrille brille les quilles tombent
On s'en bat c'est une affaire de famille.

 

 

 

 

C'est une affaire, une affaire de famille,
C'est une affaire, une affaire de famille.

 

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Une Saison Blanche Et Sèche

 

[LINO]
J'débarque où le porc règne en monarque,
Laisse des marques, embarque,
Un maximum de haine pour les émules de Jeanne d'Arc.
Marque le coup, assène, remarque et coups déplacés,
Souffle sur la flamme lassé, par l'infâme, le passé.
Lino s'exclame, bien placé dans la mêlée,
Des flics trop zélés, des CRS qui défoncent des églises.
La mise à mort emmelés, dans les discours j'remets les pendules à l'heure.
Accours m'en mêler, et frappe du poing pour les sourds.
On va pendre haut et court tous ces félés,
Je suis l'usuel suspect qu'on désigne, celui qu'on assigne,
Ou qu'on saigne quand ils abusent de leurs insignes.
À la mauvaise enseigne, je suis logé,
Comme une balle logée dans mon crâne, ma rage a son apogée.
J'entend parler de hiérarchie dans les races, et de rejet,
Les traces d'une époque maudite refont surface.
Et les projets pour une France plus propre affluent.
Des taf y'en a plus, on a pointé le doigt sur tout ce qui est mat et crépu.
Je deviens nègre marron et tout mon talent je déploie,
Car A.N.P.E signifie Aucun Nègre Pour l'Emploi.
Le poids des mots, le choc des images, mon disque cause des dommages,
J'pose même des hommages, au pays du fromage.
J'viens et je préviens, tous des chiens, j'ai plus d'freins,
J'rappe pour les miens, fumez les tous, et Dieu reconnaîtra les siens.

REFRAIN
Je pose mon viseur sur une cible anti nègres et rabzas,
Pour montrer aux aveugles et dire aux sourds, engrène la razzia,
Allume la mèche, et souffle sur la flamme qui monte en flèche,
Elle crame Paname pour une nouvelle saison blanche et sèche.

[CALBO]
Le droit chemin ou la fraude, et quand le dilemme rôde
Dans mon esprit, c'est comme choisi entre la pierre et l'émeraude.
L'haut de la vie, l'ebène enfer, ébene de ma peau pousse un manque,
De veines apocalypses sur scène, Paris en pleine éclipse.
Haine des autres et peur du voisin, du flic et si t'en croise un,
Tout se complique, surtout si tu vis du bizness.
Quand pas un seul débouché se pointe à l'horizon,
La raison ils perdent en prison, ici la merde elle pousse sur les arbres,
Et à présent je pose mon viseur sur une cible anti nègres et rabzas.
Souffle sur la flamme et vatsa, faut pas que tu rates ça.
Regarde, ça bouge pas assez, ça se couche gars,
Tous tassés quand le porc vomit ses phrases bien placés.
Alors cherche pas à répondre à coup de procès bidons,
On va procéder autrement, cruement se farcir le jambon.
"La France aux francais" ça a le mérite d'être franc, c'est sûr,
Ca s'affiche sur les murs, et du sang sur les mains.
Et la censure sera pour moi, pour le texte explicite que j'viens d'écrire,
Ici on t'insulte avec un regard, on te baise avec un sourire.
C'est la merde, ils veulent que je rentre à la maison,
Ma bloquer en prison car blanche et sèche est la prison.
Ma rancoeur a des raisons que ton coeur ne soupconne même pas,
Je pose pour les nègres et les rabzas, impose la razzia,
Préviens avant les secousses, revient à la rescousse
Comme un coup d'surin, fumez les tous et Dieu reconnaîtra les siens.

REFRAIN

[LINO et CALBO]
Une saison blanche et sèche, mèche allumée,
Lèche botte à Lucifer, empêche moi d'm'etouffer.
Je prèche pas, je nique les mots, je crèche au 6eme chaudron,
Cherche à brèches, écrase le goudron.
Et si je pèche, que Dieu me pardonne. Je laisse parler la poudre,
On vient en découdre avec les fidèles du grand dragon.
Les dissoudres dans un flow de mots acides,
Répondre aux homicides, et l'armaguedon approche.
Pour qui-conque crois que je dramatise,
Brise le silence, la flamme tricolore est le feu qui m'attise,
Emprise totale sur la capitale, comme une hécatombe,
La France est comme la rose qui perd ses pétales,
Et moi je perd les pédales, j'ai le rôle du foutu immigré.
Celui à qui on attribue des tares, même dans son pédigrée.
Les degrés montent, et je n'ai plus de regrets,
Dans ma bouche que des insultes envers leurs mères ils veulent me voir intégré.
J'pose encore une fois la sentence avant le refrain:
Fumez les tous, et Dieu reconnaîtra les siens...

REFRAIN

 

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Ils m’ appellent

 

(tch tch)ouais,(tch tch)ouais
Ils m'apellent dealer de crack, braqueur de banques
le black, l'arracheur de sac en manque
le mac, le fiché à la Bac
le sale maccaque qui veut des bleus à black
à chaque embrouille ou attaque
la trouille j'te flanque, Jack planque toi
Ils m'apellent bombe à clous sans faf
le mec fou d'gaffe, ça baffe sec
la peau en deuil couleur obsèque
le fou,le nec plus ultra dans l'viol, le vol
ils m'apellent sida, homicide en série
déchiré à l'alcool
Ils m'apellent colonie sujet à la cage à haut nid
Ils m'apellent rage tonitruante mauvais garçon comme tony
l'exclu d'la chapelle
le numero des crews
le scalpel sur ton cou
le tout juste bon à garnir un trou
Ils m'apellent menace et danger,
grillé comme la craie sur l'ardoise
un fantasme pour bourgeoise
l'etranger qu'on toise de travers
le sale type rangé
dans l'genre ennemi public
le cerbère et sa putain d'clique
tueur de flics
Ils m'apellent racaille un bas en nylon sur la tête
elles m'apellent marteau pilon la grosse bête
mon filon le rap sec pour fout' le souk
mec ils m'apellent félon nique les ploucs secs
tu connais son prénom
On m'as dit Lino ta rime est brutale elle cogne dure
c'est vital pour mes rouyas en rogne
un chouya sans vergogne je m'étale
hold up mental vérité
on rencontre parfois son destin
sur les chemins qu'on a pris pour l'éviter
on m'as dit Paris c'est terre promise
terre d'accueil austère
ma peau en deuil ici est damné comme le ministère
on m'as dit canalise ta haine et analyse avant d'accuser
j'analyse et vois qu'y'as des bronzés qu'on a brisé
on m'as dit oublie les pharaons car faut s'intégrer
longue vie au caméléon j'suis aigri donc j'nique napoléon et mégret
ici c'est gris l'été y pleut les gens aigris
de m'voir péter un plomb
le diable est camouflé en bleu
On m'as dit oublie l'esclavage
mais j'ai la haine comme Kassovitz
on demande pas aux juifs d'oublier Auschwitz
on m'as dit il te faut des diplomes
alors j'suis allé à cole-l'é
pour éviter d'finir dans l'cole-al comme les
refrés collés au bitume
j'ai eu les diplomes mais toujours pas d'taffe
alors j'me fous dans l'rap et tire des taffes sur les cones
mes fafs sous controle
la zone est incontrolable
l'hexagone niqué la faune
prie un foutu tué en metal jaune
les roués se tirent dessus
se plantent pour du tissu
où t'as planqué l'issu
quel solution pour tout ces gars issus des blocks
et tout ceux qui suent en bloc se moquent
de l'issue du combat comme un choc
un mauvais coup d'ton-ba à ton insu
froc ras les couilles
et une casquette visée sur mon crane
j'esquive la fouille et les C M sur le macadam
souille paname un terrain miné
gramme de coke en stock
craque loques surinées
uriner sur l'école
beaux blocks ruinés
et quand l'ghetto c'est comme au ciné
badauds à la dérive
la devise de la france calcinée
arabes dans la seine, groupe de rap en justice
larcen, obstiné, mon secteur hisse un nouveau sacrifice
ouais 6 6 6, 8.6 système de merde fiston
c'est la merde et tu le sais on est tous sur la liste
on joue en équilibre sur le fil du rasoir
c'est comme à la roulette
mais y'as plus d'une foutue bastos dans le réservoir
pour Marianne toutes les cités sont des fardeaux
ouais ouais nous on bousille les hirondelles
j'emmerde Brigitte Bardot
la France aux bronzés
mon rap est un constat arrogant dans mes textes
mais c'est cette chienne de vie qui veut ça

 

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 Un Monde Parfait


 

[Calbo]
J'aurai très bien pu te dire que je suis né avec ce talent
Balancer d'innombrables raisons tordues, tchatche ou autres arguments
Mais voilà, celui que tu vois là doit la majeur partie de son succès
À l'excès de taf, à son concept : mec jamais vexé
Complexé spar rien du tout, on s'est dit : on nique tout
Calbo, Lino en croisade
Tu bouges ou t'es avec nous
On était une trentaine au départ
Dix à l'arrivée
Avisé par les autorités de ne jamais y arriver
C'est comme ça qu'on forge un homme dans les quartiers chauds
Ce qui est infaisable devient faisable quand tu me tournes le dos
Le chemin vers le succès, j'ai su que c'était quelque chose de possible
Ce luxe n'était pas réservé pour nous pas impossible
Et vu que c'était un art ou l'on se démerdait pas trop mal, on est entré balancer quelques balles
Boxer avec les mots intoxiqués par mon flow les soces du chaudron
Calbo a fait ses premiers pas gars sur le goudron
Je rappe mon vice puis glisse sur le macadam et tisse
Des intriques sur mes cahiers
Créé l'école du tournevis
Vice en poche, hisse la bannière, fauche à tout bout de champs, coche tout
Approche de la majorité mais je m'accroche
Quand tout le monde reste "yégris", quand tout le monde fuit, aigri
Quand toutes les técis sombrent dans l'ennui, c'est là que je nuis
Enfin un jour on créé l'Ärsenik
Inonde les ondes, débloque les blocs en briques
J'oublierai jamais ceux qui m'ont aidé ou supporté, car on se retrouve souvent seul quand on arrive enfin au sommet.

Refrain:
[Janik]
La route est dure elle est sinueuse
La route est pleines d'embûches
Elle n'est pas sûre, elle est tortueuses
Alors des fois je trébuche
Mais vaille que vaille je vais de l'avant
Ärsenik trace ta route lâche pas ton plan

[Lino]
J'te cause avec mon cœur et mes tripes
Pose pour mes soces, ceux qui partagent et partageaient mes trips
Les roses et les moins roses, un clip
Dans ma tête ma prose glisse sur les ondes
À l'affiche ma gueule et plus les disques abondent et plus j'connais de monde
J'ai passé le clair de mon temps à flaire, à traîner dans la merde, freiné, dans un trou noir, entraîné
Une guerre avec moi-même me pousse à être un battant
Fini d'être un assisté, le mec qui attend
C'est clair, ce monde est à moi ainsi qu'tout c'qui s'y trouve
J'lève la tête prouve aux sceptiques que j'peux faire du fric avec mon groove
Trouver l'issue, la sortie, le bout du tunnel
J'voulais voler, mais j'suis tombé, difficile de planer avec une aile
La vie ça tient à rien et j'l'ai appris à mes dépends
Le bien plus difficile à faire que le mal dans c'nid d'serpents
Retiens mes lyrics, des mots plus forts qu'un coup d'gun
Jeune couteau mal aiguisé revenu avisé mec le fun
La paix l'unité manquent le respect s'perd
Blasés beaucoup sont morts au combat et le reste espèrent
Espèrent un monde meilleur, noyés sous les soucis
J'ai appris qu'la science dans la rue c'est savoir prendre les raccourcis
Et j'goume sur ce boum boum, tchack, zoom sur les zups et les zacs
Mon rap comme une dum dum claque
Chaque boom, chaque soirée
Un effet boomerang, mon gang est paré, au big bang le show est carré.

Refrain.

[Janik]
Les temps sont durs ne me demande pas de quoi demain sera fait
La vie n'est pas un conte de fée, ça je le sais
Dédicace à ceux qui disent lire l'avenir dans les boules de cristal
Dans les mares de café, Dieu seul sait
Car le monde entier c'est lui qui l'a fait
Dedans l'homme et la femme en dernier il a placé
Lais l'homme c'est l'homme il n'en a jamais assez
Personne du créateur ne peut se passer.

Refrain.

[Janik]
Dis-leur seulement, Calbo et Lino
Dites-leur ce qu'il faut
La route est dure, la route est pleines d'embûches
La route est dure, elle est sinueuse gars
La route est dure, elle est sinueuse
Elle n'est pas sûre, elle est tortueuse
Mais vaille qui vaille je vais de l'avant, Ärsenik.

Refrain.

 

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 La rue t 'observe

 



La rue t'observe, elle t'a à l'oeil, la merde en poche,
La haine accroché à mon froc, je m'en suis allé à coups de pioche.
Sur la yeu-feu, Calbo partit s'installer au summum,
La où ceux qui marchent debout perdent la tête en quête de flouze,
Fêtes, arnaques sur la compète, emplettes,
Enquêter sur tout c'qui rapporte, fonceder des portes,
Apporter du changement, putain, il faut que je téléporte.
Mais salopard de tout, partout on va s'infiltrer,
Filtrer les entrées, on s'en bat, nous péter les vitrés,
Et ploger dans le luxe, baigner dans le pèze,
J'entends déjà les cravates se dire:" celui là on l'baise."
Ouais, je sais que ca va partir en boule, j'me connais,
La rue m'observe, elle me dit:" hé gars, pas déconner!"
Je sais d'où je viens, je sais de qui je tiens,
Pourquoi je viens foutre la demer dans tes patelins.
Pas d'la demi-mesure, mes negros ont les crocs,
Évite de voir en moi, un soce te dire: "ce mec là, je le néco".
J'ai pas le droit à l'erreur, la rue me voit,
Je ne peux pas me cacher dans l'ignorance,
L'oubli, j'ai pas le droit, pas le choix, le bitume me colle à la peau,
Je le défendrais jusqu'à la mort, comme l'homme de Fort Alamo.
Il ma à l'oeil le salaud, toute ma vie il conserve,
Je ne peux pas partir en test, bordel où que j'aille, la rue m'observe.

J'ai pas attendu les années pour grandir,
Brandir mon poing et dire aux profs d'aller s'faire... ça va sans dire.
Bondir sur les occases dans tous les sales coups,
L'état en a ral le cul et moi je kiffe mon rôle de sale con.
Rien à perdre, tout à y gagner,
J'ai tellement dormi sur le gravier que je peux pas aller plus bas.
J'suis taillé pour le combat, j'dois satisfaire toutes mes envies,
Tu sais l'amour ca tue, la haine ca maintient en vie.
On nous a pas laissé l'choix, alors on gruge,
Tant pis si on échoue le monde est ainsi fait, c'est ce que j'ai dit au juge.
On s'y fait à la longue, et si la chance nous boude, faut jouer du coude,
Foncer pour pas crever dans un fast-food.
C'est vrai j'suis mal vu, alors j'porte la cagoule,
Au guichet j'voulais changer le monde, mais c'est lui qui m'a changé.
Aguiché, regarde où tout ce bordel me pousse,
J'ai fini à poil, un flash sur la gueule, de l'encre sur mes pouces.
Des paquets d'années à l'ombre, ca fait réfléchir,
Il m'a fallut 3 piges dans c'trou pour voir mes genoux fléchir.
Maintenant quand j'morfle, c'est au grand barbu que je m'adresse,
Qu'il me pardonne toutes mes maladresses; tous à la même adresse,
Quand on revient d'là bas, j'ai fait mon temps ici,
J'sais même plus pourquoi on s'bat.
J'veux passer à autre chose, j'en ai marre de cavaler,
Avaler les pissenlits par la racine, et me laisser aller.
La zone assassine, et j'suis plus zen qu'avant, j'perd mes réflexes,
Oublie les règles, ne jamais tourner l'dos au vent et à ses soces.
Toujours rester à l'affût pour esquiver la fosse,
Les coups d'sifus, y'a trop d'raffût dans mon crâne, c'est confus, j'traîne mon spleen,
Tandis que dehors ces jeunes mecs niquent tous la discipline.
Putain, j'veux me poser, mais y'a pas moyen,
J'suis trop exposé à l'asphalte, la faim qui justifie les moyens.
Mon passé m'colle aux miches, les mioches veulent tester la légende,
La rue m'observe et j'me demande, ce sera eux ou moi?
C'est l'éternel cercle, l'éternel cycle, Ils ont fait exploser le couvercle.
Chasse le naturel, il revient au galop,
J'ai perdu mes galons, mais je charge le rookie mégalo.
La lame au poing, les larmes aux yeux, le drame...
La rue m'observe, j'ai pris la perpèt' sur son macadam.

 

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