Angra
 

Site officiel : www.angra.net

Le groupe :
- Rafael Bittencourt (Guitare)
- Kiko Loureiro (Guitare)
- Eduardo Falaschi (Chant)
- Felipe Andreoli (Basse)
- Aquiles Priester (Batterie)

Discographie

     
Le Brésil du métal ne s'arrête pas à Sepultura !

Pourtant, le nom de Angra n'évoque encore rien aux amateurs de métal français en 1994, date de sortie de l'album « Angels Cry » ; il n'en est pas de même au Japon et en Allemagne, deux pays dans lesquels le chanteur Andre Matos et son ancien groupe Viper bénéficient d'une certaine reconnaissance. Mais Andre Matos et Viper, c'est terminé depuis 1991, suite à des divergences au sujet de l'intégration d'influences classiques dans la musique du groupe. Andre, qui est persuadé que métal et classique possèdent des racines communes, se donnera le temps de se perfectionner au chant et au piano (il possède des compétences théoriques lui permettant de diriger un orchestre classique), puis fondera Angra à Sao Paulo, avec les guitaristes Kiko Loureiro (ex Legalize, jazz rock) et Rafael Bittencourt, le bassiste Luis Mariutti (ex Firebox) et le batteur Marco Antunes (ex Spitfire).

Angra représente la déesse du feu dans la mythologie brésilienne ancestrale ; ce mot, symbole d'ouverture, signifie également « crique » ou « baie » en portugais. Pourquoi avons-nous donc choisi de faire un retour en arrière sur la carrière d'Angra ?

Tout d'abord, parce que ce groupe, qui est à la croisée des chemins progressifs, speed metal, symphoniques et mélodiques, a été l'un des premiers à marier avec autant de succès, au début des années 1990, le métal et les orchestrations classiques, ouvrant la voie aux Nightwish, Within Temptation, Symphony X, Rhapsody et autre After Forever… Ensuite, car, non content d'avoir jalonné la route du métal d'albums remarquables, Angra est un exceptionnel groupe de scène qui a emballé l'équipe de notre site à chacune de ses tournées en France - lire la chronique de leur concert du 7 janvier 2005. Enfin, car, contrairement à un Sepultura, l'entité Angra a su survivre à la scission intervenue entre ses deux guitaristes et le reste du groupe après son troisième album, et revenir plus forte encore avec l'album Rebirth en 2001, et avec un nouvel opus, Temple Of Shadows, attendu pour novembre 2004 et annoncé comme énorme par la presse spécialisée.


 

ANGELS CRY - 1994

Quelle claque nous avons prise avec ce premier album d'Angra ! Le groupe n'était pas le premier à tenter d'intégrer des influences classiques dans son speed metal (Yngwie Malmsteen, le thème de « La Lettre à Elise » dans le solo de « Metal Heart » d'Accept…), mais il a été l'un des premiers à réussir ce mélange de façon aussi réussie et aussi puissante.
Comme ce sera la norme chez de nombreux groupes par la suite (Rhapsody, Kamelot…) l'album démarre par une intro orchestrale (« Unfinished Allegro) qui va crescendo jusqu'au jouissif premier morceau « Carry On ». L'enchaînement qui suit est redoutable, avec un « Time » dans lequel orchestrations classiques et guitares se rejoignent à l'unisson sur des thèmes endiablés, puis un « Angels Cry » éponyme, mélodique et contrasté.
La suite est du même accabit avec « Never Understand », sur l'intro duquel on découvre les premières sonorités folk du groupe, un break contenant un solo de basse hallucinant, et un final au cours duquel se succèdent les solos des invités Sascha Paeth (Heavens Gate + arrangeur producteur), Kai Hansen et Dirk Schlächter (Gamma Ray), conclu par un clin d'œil au « 3rd Stone From The Sun » de Jimi Hendrix !
Une étrangeté réside en plage 7, avec une reprise de « Wuthering Heights » de Kate Bush, sur lequel Andre Matos adopte une voix quasi-féminine. Nous pouvons déjà noter que sa voix parfois suraiguë et certains de ses « tics » sont des points qui ont divisé le public au sujet d'Angra !
Si la fin de l'album s'avère légèrement moins mature (« Streets Of Tomorrow, Evil Warning), on pourra se souvenir de cet album comme d'une pierre fondatrice du genre « speed-prog-symphonique ». Il combine une excellente qualité d'écriture et de construction, un niveau technique élevé, une puissance et une frénésie remarquables, ainsi qu'une utilisation très pertinente des changements de rythme, des parties instrumentales ainsi que des évocations classiques (Schubert sur « Carry On », Mozart sur « Angels Cry », Vivaldi sur « Evil Warning »…).
Notons pour conclure que le batteur Ricardo Confessori est crédité dans le line-up du groupe et présent sur les photos, mais que c'est, en fait, Alex Holzwarth (Sieges Even, futur Rhapsody) qui s'était chargé quelques mois plus tôt de l'enregistrement des pistes de batterie.

 

HOLY LAND - 1996

Deuxième opus d'Angra, et deuxième choc avec ce concept-album sur l'histoire du Brésil !
Les parties classiques sont, cette fois, entièrement composées par le groupe. Le propos se veut plus ambitieux, plus progressif, et l'on note l'intégration massive d'éléments du folklore ancestral brésilien et de percussions presque « tribales ». L'intro de « Carolina IV », morceau phare de l'album, en est un bel exemple : elle est d'ailleurs développée en concert par les cinq musiciens qui se munissent de percussions et se livrent à une joute impressionante.
Quelques morceaux speed, tels que « Nothing To Say » ou « Z.I.T.O », privilégient l'aspect démonstratif des musiciens et sont taillés pour la scène. D'autres sont plus feutrés et font la part belle à l'émotion : « Lullaby For
Lucifer », à la guitare acoustique, le triste « Deep Blue », avec ses chœurs quasi-religieux, son piano et son orgue, « Make Believe », power ballade très mélodique. D'autres encore sont construits sur un mode épique et alternent les ambiances, les tempos, mêlant des intros calmes et des orchestrations classiques et des percussions brésiliennes, des refrains mélodiques imparables et des solos de guitare impressionnants : « Silence And Distance », « Carolina IV », « Holy Land », « The Shaman ».
Holy Land est un grande réussite. Avec le recul des années, on pourra juste lui reprocher un son de guitare un peu léger. L'enregistrement, réalisé en digital, est plutôt froid et favorise les arrangements, plutôt que la présence des guitares.

 

FREEDOM CALL (EP) - 1996

Cet EP, dont la couverture reprend la thématique « Holy Land », comprend 6 morceaux : « Freedom Call », qui vient compléter l'album « Holy Land » ; « Queen Of The Night » et « Reaching Horizons », tirés de la première démo d'Angra et relookés pour l'occasion ; « Stand Away » en version orchestrale et « Deep Blue » en version edit ; et enfin une reprise de « Painkiller » de Judas Priest, assez fidèle à l'original, mais excessivement jouissive avec son intro de batterie à la double grosse caisse et ses successions de solos supersoniques.




 

HOLY LIVE (EP) - 1997

Le bouillant public de l'Aquaboulevard ( ! ) de Paris est très présent que ce mini live, contenant des versions survitaminées de « Nothing To Say », « Z.I.T.O », « Carolina IV » et « Carry On ». La puissance du son du groupe en général et des guitares en particulier est, enfin, digne de ce nom, conformément à des concerts très intenses donnés un peu partout dans le monde.





 

FIREWORKS - 1998

Cet album est assez difficile à chroniquer, car très contrasté. Parmi ses points positifs, on pourra, tout d'abord, noter un changement très notable dans le son (plus chaud, plus humain) et dans les techniques d'enregistrement : les manettes ont été confiées au vieux briscard Chris Tsangarides, qui a enregistré le groupe sur du matériel vintage, dans un feeling presque live. A ce titre, l'intro de « Petrified Eyes » est très frappante, avec ses sons de guitare presque bluesy, très bruts, avec une sensibilité proche de l'improvisation. Ensuite, on louera la qualité et la maturité de morceaux tels que « Wings Of Reality », avec son break classique dramatique et son refrain accrocheur, « Lisbon » et ses réminiscences de vieux fado , ou « Gentle Change », tout en subtilité, en émotion, en retenue
et en mélodies. Même un morceau plus basique tel que « Speed » (comme son nom l'indique !) pourra être relevé pour son break réussi et ses excellentes successions de solos. Mais, parallèlement à tout ceci, cet album contient des morceaux bien plus faibles et bien peu inventifs de la part d'un groupe qui nous avait habitué à mieux : « Metal Icarus », « Paradise », « Mistery Machine », « Fireworks » et « Extreme Dream ». De plus, le chanteur Andre persiste dans ses tics parfois agaçants, comme dans « Lisbon » sur la phrase « …nobody caares ». Enfin et surtout, le groupe, s'il ne l'avoue pas à la sortie de l'album, est au bord de la dislocation, et de trouve dans une impasse, tant artistique que relationnelle.
C'est pourquoi, après des échanges (dont nous vous passerons ici les détails…) houleux et « orchestrés » par le manager du groupe sur la propriété du nom « Angra » et la responsabilité de chacun dans la détérioration des relations, deux clans se formeront et causeront la scission du groupe : Andre Matos (chant, claviers), Luis Mariutti (basse) et Ricardo Confessori (batterie), d'un côté, qui partiront fonder Shaman, avec l'aide du frère de Luis Mariutti, Hugo, à la guitare ; les deux guitaristes Kiko Loureiro conserveront le nom « Angra », et recruteront, eux, Edu Falaschi au chant (ex Symbols et candidat au remplacement de Bruce Dickinson dans Iron Maiden) , le jeune, poupin et virtuose Felipe Andreoli à la basse (ex Karma, Di'Anno), et le cogneur Aquiles Priester à la batterie (ex Hangar, Di'Anno).

 

REBIRTH - 2001

La paire Loureiro-Bittencourt étant redevenue un vrai groupe avec l'arrivée des trois nouveaux musiciens, on peut enfin assister à la « renaissance » d'Angra ! Rien de foncièrement nouveau dans ce nouvel album, juste d'excellentes chansons et le sentiment que le groupe revient au moins aussi fort qu'avant pour reprendre sa route là où il s'était égaré, entre Holy Land et Fireworks. Edu Falaschi possède moins de classe sur scène et une voix moins aiguë qu'Andre Matos, mais il présente l'énorme avantage de remplacer les chemises à jabot par un blouson de cuir, de posséder une présence plus rock, moins maniérée, et de s'accomoder fort bien des anciens titres en concert. Felipe Andreoli offre un jeu de basse très proche de celui de son prédécesseur, mais lui ne reste pas planqué en fond de scène devant
son ampli et amène donc plus de spectacle en se montrant plus démonstratif ! Ces deux musiciens, associés au puissant batteur Aquiles Priester, nous laissent à penser qu'Angra n'a pas forcément perdu au change en renouvelant trois cinquièmes de son personnel !
Mais revenons-en à l'album Rebirth… Produit par Dennis Ward, celui-ci démarre traditionnellement, avec une intro symphonique et un morceau speed à la « Nothing To Say », « Nova Era ». Il développe ensuite toutes les qualités propres à Angra, à savoir des parties symphoniques, des percus brésiliennes, de belles cavalcades instrumentales, des constructions à tiroir et une alliance de puissance et de mélodie. On pourra retenir en particulier « Millenium Sun », avec son intro au piano et son accélération redoutable ; « Acid Rain », qui, après de gros chœurs dramatiques à la Symphony X , nous entête avec son rythme de double grosse caisse original à l'unisson de la rythmique de guitare ; « Unholy Wars », très ethnique avec des percussions latines et des chœurs de tribus indiennes, sans oublier sa cassure marquée par un énorme solo de basse ; « Rebirth », le morceau titre, ou encore « Judgement Day » et son intro de batterie mémorable.

 

HUNTERS AND PREY - 2002

Cet EP comprend « Rebirth » et « Heroes Of Sand » en acoustique, une reprise peu excitante du « Mama » de Genesis, quatre nouveaux morceaux, « Live And Learn », « Bleeding Heart », « Eyes Of Christ » et « Hunters And Prey », plus ce dernier chanté en portugais, « Caça E Caçador ».








 

REBIRTH WORLD TOUR - 2002

La synthèse de la tournée « Rebirth », une sorte de best-of des quatre premiers albums, malheureusement desservie par un son d'autant plus décevant qu'il paraissait bon sur les dates de la tournée ! A noter quand même, une reprise de « The Number Of The Beast » d'Iron Maiden, fidèle à l'original, mais toujours bienvenue !







 

TEMPLE OF SHADOWS - 2004

L'album « Rebirth » aura a permis à Angra et ses trois nouveaux membres de prouver que le groupe existait toujours et qu'il était encore capable de faire mal ! Avec « Temple Of Shadows », on passe, cette fois-ci, la vitesse supérieure, et on reprend la marche en avant là où elle s'était embourbée, juste après Holy Land. En effet, Angra fait, avec ce nouvel album, preuve d'une inventivité et d'une maîtrise très rassurants. Le groupe délaisse quelque peu les orchestrations symphoniques pour développer ses aspects métal, progressif et ethnique. La puissance du son de batterie et le rythme effrenné imprimé par la double grosse caisse sont hallucinants sur la majorité des morceaux (attention toutefois à l'overdose en concert), les parties « bourrin » sont légion, et les cavalcades de guitare vraiment jouissives !
« Temple Of Shadows » est un concept album centré sur le personnage d'un croisé, membre de l'armée du pape Urbain II (1095) ; au travers de ses doutes sur dieu et sur la guerre, un parallèle peut être effectué avec l'époque contemporaine qui connaît finalement le même genre d'excès au nom de la religion. Cette localisation médiévale laisse la porte ouverte à des ambiances riches et variées, même si la frénésie est l'attitude dominante !

L'album s'ouvre avec une intro moins grandiloquente, mais plus inquiétante que sur les autres albums du groupe (« Deus le Volt »), enchaînée à un « Spread Your Fire » où Angra se prend à ressembler à Rhapsody, avec un lead de riff de guitare épique et une rythmique insoutenable. Ce titre est enrichi par les douces vocalises de Sabine Edelsbacher (Edenbridge), puis par une chevauchée guitare + guitare + basse imparable, à l'unisson sur des gammes néoclassiques. « Angels And Demons » s'ouvre sur un riff très métal prog', qui n'est pas sans rappeler le « Akasha Cronicles » de Lemur Voice, et poursuit à fond la caisse avec des solos supersoniques et inspirés et un break à rapprocher du meilleur Megadeth !

« Waiting Silence » nous montre le nouvel Angra : il met tous les musiciens en valeur, avec une distinction nette entre une guitare lead et une guitare tenant une rythmique étonnamment grave, saccadée et moderne, et la basse très en avant de Felipe Andreoli, qui s'autorise un peu de slap et un solo éminemment technique sur un break très progressif dans l'esprit. Le cinquième morceau, « Wishing Well », marque un changement de ton avec une intro à la guitare sèche, des sonorités médiévales et un tempo modéré. Il faut attendre « The Temple Of Hate » pour entendre la première véritable partie symphonique, telles qu'elles étaient légion sur Angels Cry et Holy Land.

« The Shadow Hunter » est une des grandes réussites de ce disque : ce titre posé, démarrant par une intro hispanisante et des castagnettes, est éclairé en son centre par une intervention vocale illuminée et surprenante, digne de Yes. Les cinq morceaux suivants sont révélateurs du degré de maîtrise et de richesse atteint par Angra : « Winds Of Destination » et ses quelques notes de violoncelle en intro, tout droit inspirées d'Apocalyptica ; « Sprouts Of Time », très posé, avec pas mal de piano, de percussions et de bruitages ethniques ; ou encore « Late Redemption », et son nouvel invité, la star brésilienne Milton Nascimento, qui donne une coloration très intéressante. L'album est conclu par une sorte d'exercice de style, « Gate XIII » qui, tel une ouverture d'opéra, reprend au format symphonique certaines des mélodies marquantes de cet album.

Un mot pour finir sur le chanteur Edu Falaschi : ce dernier a repris, sans le copier, le poste vacant d'Andre Matos, avec succés, et en mettant beaucoup de variété et d'émotion dans sa voix. Notons qu'il est, ici, épaulé ponctuellement par deux invités de marque, Kai Hansen (Gamma Ray, Helloween) et Hansi Kürsch (Gamma Ray), en plus de Sabine Edelsbacher. D'une manière générale, il est évident que cet album est l'effort d'un groupe possédant une forte cohésion : sur « Rebirth », Edu Falaschi, Felipe Andreoli et Aquiles Priester avaient rejoint Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt alors que tous les morceaux étaient déjà composés ; cette fois-ci, chacun a pu mettre beaucoup plus de soi dans chacune de ses interventions. La production claire et puissante de Dennis Ward fait d'ailleurs honneur à la richesse des compos.

 

AURORA CONSURGENS - 2006

Encore tout retourné du "Temple Of Shadows" de 2004, la première écoute de ce nouvel Angra, "Aurora Consurgens", a généré chez votre serviteur la réflexion suivante : "tiens, dommage, Angra est rentré dans le rang"... En effet, c'est un disque compact et efficace que j'y ai entendu, laissant volontiers de côté les aspects symphoniques et épiques de l'Angra que j'ai tant aimé depuis "Angels Cry".

Et puis, petit à petit, au fil des écoutes, j'ai fini par réaliser que les titres n'étaient pas si courts que cela (cinq autour des six minutes), que la production de Dennis Ward était étonnamment profonde, qu'un titre comme
The Voice Commanding You" était excellemment construit, que la basse du

sympathique Felipe Andreoli était joliment mise en valeur, que la voix d'Edu Falaschi n'était plus un sujet d'interrogation, mais bien un chaud et profond motif de satisfaction. Et surtout, j'ai noté que le niveau guitaristique était étonnemment relevé, la paire Kiko Loureiro - Rafael Bittencourt nous gratifiant de riffs bien complexes et de solos particulièrement hallucinants ! En tout cela, Angra pose les bases d'un bon cru et dispose d'une excellent fertilisant pour nourrir le public lors de la tournée récemment annoncée.

Malgré tout, il sera difficile de ne pas qualifier "Aurora Consurgens" d'album de transition...
Lors de ses précédentes réalisations, Angra n'a jamais hésité à choisir une direction bien affirmée, ni à sortir des albums typés : "Angels Cry", très symphonique, "Holy Land", très brésilien, "Fireworks", rock et organique, "Temple Of Shadows", progressif et intense. Pourtant, ici, le groupe ne franchit complètement aucune des portes qui s'offrent à lui, rebroussant souvent chemin après un pas dans chaque direction : un morceau à la "Holy Land" avec des rythmiques-solos frénétiques et des refrains labellisés ("Ego Painted Grey"), une gentille power ballade ("Window To Nowhere"), un morceau rentre-dedans ("Breaking Ties"), et ainsi de suite...

Il est probable que seul l'avenir et les écoutes multiples nous diront si l'album et le groupe version 2006-2007 sont taillés pour durer. En tout cas, nous souhaitons le meilleur à ces excellents musiciens qui méritent mieux que la faible promotion dont ils disposent actuellement, et que le remplissage des salles qu'ils génèrent par chez nous (sur Lyon, par exemple, ils dégringolent du grand Transbordeur rempli à l'époque "Andre Matos", au Ninkasi Kao - 500 places maxi - sur la prochaine tournée).

 
par Mitch
© Copyrights Musicaljam