Page en cours de construction
Réactualisations fréquentes

StarTrek_starship

Dossier :

La propulsion avancée


Aller plus vite que la lumière

MovingStars
"I believe interstellar travel will be achieved one day. Television would have seemed impossible 200 years ago, and faster than light travel is no more outrageous than that".

Patrick Moore, astronomer and presenter of "Sky at Night"

"I have always believed it may one day be possible"

Arthur C. Clarke, science fiction writer and futurologist

Les instances les plus officielles de la Science "mainstream" réfléchissent sérieusement depuis plusieurs années aux moyens de voyager plus vite que la lumière, sans pour autant déroger aux sacro-saints principes de la Relativité Générale, édictés par Albert Einstein, et toujours valables à ce jour.
Ces réflexions et spéculations nous entrainent aux frontières des connaissances scientifiques d'aujourd'hui. Elles supposent des avancées dans la connaissance de la structure même de notre univers, ainsi que dans la maîtrise de la gravitation (en suggérant notamment son unification avec les autres forces éléctro-magnétiques, véritable "arlésienne" de la Science depuis un siècle).
En voici quelques exemples :
Les théories avancées jusqu'ici pour aller "plus vite que la lumière" :
Les "trous de ver"
Source : Sunday Times du 13 Août 1995, Ian Crawford (Astronome au University College of London) va publier prochainement un article validé par des pairs indépendants.
Il propose de passer par des "trous de ver", véritables "accrocs" dans la structure de l'espace-temps, causés par d'intenses champs gravitationnels tels que ceux existant autour des trous noirs. Il serait ainsi possible d'entrer dans un trou de ver et de sortir par un autre, qui pourrait se situer à des milliers d'années lumière de là. Une sorte de "raccourci".
Jusqu'à lors les scientifiques pensaient que les voyageurs, et leur vaisseau, seraient étirés et disloqués par la puissance du champ gravitationnel, et ne survivraient pas au "passage".
Néanmoins Crawford pense que les travaux récents suggèrent que ces trous de ver pourraient être stabilisés et contrôlés par l'homme.
"Les preuves sont mathématiquement complexes, maisde plus en plus d'astrophysiciens sont covaincus maintenant que - en théorie - c'est possible." dit Ian Crawford.

Autre source : Science & Vie N°947 (Août 1996), p. 80. A noter qu'il faudrait stabiliser ces "trous de ver"(leur durée de vie théorique est de 10^-20 secondes, et surtout les agrandir pour que le vaisseau puisse y entrer (leur taille théorique est de10^-13cm !). Pour ce faire il faudrait faire appel à de l'énergie gravitationnelle négative, une sorte de champ répulseur qui s'opposerait au champ attracteur gravitationnel du trou noir. Bref, on n'est pas loin de la fameuse "énergie noire" ou "quintessence", qui, selon les astrophysiciens actuels, occupe 73% de notre univers. Mais comment la générer ? Nous en sommes encore loin.
Certains scientifiques "hérétiques", tels Jean-Pierre Petit, ont émis l'hypothèse que cette matière "négative" serait située en fait dans notre univers jumeau (voir ci-après).
Le passage par une autre dimension d'espace
A rédiger ...
Le passage par un univers parallèle
Où la vitesse de la lumière serait très supérieure à ce qu'elle est dans le nôtre. C'est notamment la thèse défendue par l'astrophysicien Français Jean-Pierre Petit.
Le "Warp Drive"
Ian Crawford est aussi un défenseur de la théorie de Miguel Alcubierre (University of Wales), paru dans le journal "Classical and Quantum Gravity". Le principe est la distorsion de l'espace autour du vaisseau, le comprimant à l'avant, et l'étirant à l'arrière.
C'est extrèmement astucieux car le vaisseau lui même ne bouge pas ou très peu. C'est la structure même de l'espace qui se déforme, un peu comme un élastique en caoutchouc, qui se comprimerait devant le vaisseau, et s'étirerait derrière lui.

Il est à noter que le très contesté Bob Lazard, qui prétend avoir travaillé sur de "vraies" soucoupes volontes sur la très secrète "Zone 51", propose sur son site web une explication hautement spéculative mais détaillée d'un tel mode de propulsion. Enfin, c'est également le thème du Le "Breakthrough Propulsion Physics Project" du Glenn Research Center (GRC), déjà cité en introduction de ce dossier.
La propulsion par résonnance de champ
Ce concept a été présenté à titre de contribution privée par Alan C. Holt lors de la 15ème conférence commune sur la Propulsion, organisée par la NASA au Lyndon B. Johnson Space Center du 18 au 20 juin 1979, et intitulée "Propulsion Concepts for Galactic Spacefraft".
Cette contribution est doublement exceptionnelle. Non seulement elle illustre que dès 1979, des scientifiques sérieux, au sein d'un organisme reconnu (la NASA) envisageaient sérieusement de concevoir des moyens de propulsion interstellaire.
Mais elle cite également clairement les observations d'ovnis comme étant à l'origine de leurs réflexions. En effet les caractéristiques de vol incroyables de ces "soucoupes" impliquent, selon les auteurs du rapport, que ces engins manipulent l'espace-temps et la gravitation.

Voici la traduction du résumé apparaissant en tête de cette contribution.
ABSTRACT

Un nouveau concept de propulsion a été développé, basé sur la proposition d'une résonnance entre un train d'ondes cohérent ("wave forms") électromagnétiques pulsées, et un train d'ondes gravitationnelles (ou métriques Espace-Temps).
En utilisant ce concept, un système de "propulsion" pour vaisseau spatial a été conçu, potentiellement capable de voyages galactiques ou inter-galaxies, n'impliquant pas des temps de trajet prohibitifs.
Le système de "propulsion" utilise des recherches récentes ayant trait à : la fusion de lignes de champs magnétiques, les effets des ondes hydromagnétiques (?), les lasers à électron libre, la génération de champs de plusieurs millions de gauss grâce à des lasers, ainsi que certains métaux à la structure et aux propriétés spécifiques.
Les recherches requies pour déterminer les caractéristiques de cette résonnance de champ potentielle, ainsi que pour évaluer les différents aspects de la conception de cette "propulsion" spatiale, sont décrites.

HYPOTHESES

Le concept de "propulsion" par résonnance de champ a été développé en utilisant des recherches récentes sur les causes des éruptions solaires, des tempêtes magnétiques, des trous noirs, des quasars et des ovnis. Ce concept est basé sur deux hypothèses :
  1. L'espace-temps est une "projection" d'un espace de plus grande "dimensionnalité" (NDT : comportant plus de dimensions ?), exactement comme un hologramme est une projection, ou un sous-ensemble, de la réalité de notre espace-temps.
  2. Il existe une relation entre les champs électromagnétiques / hydromagnétiques, et les champs gravitationnels. C'est à dire qu'il est possible de développer la fameuse "théorie des champs unifiée" qu'Einstein a cherché si longtemps.
Des relations mathématiques ont été développées, et des concepts théoriques ont été proposés pour décrire les causes et les effets associés à ces hypothèses, mais des données expérimentales sont nécessaires pour développer les bases théoriques correctes de ces hypothèses (Rachman et Dutheil, 1979). Des recherches précises dans divers secteurs sont requises, et seront décrites plus loin.
Source : Contribution de James Hartman, le 26/09/95 sur KeelyNet BBS (www.keelynet.com). Le document original se trouvait à l'adresse suivante : http://members.tripod.com/~jtooker/holt1.txt

La maîtrise de la gravitation

Les expériences de :

l'effet Biefield Townsen Brown / Les lifters

Dans les années 20 Townsend Brown s'aperçut qu'un condensateur asymétrique soumis à une forte différence de potentiel (20 000 volts ou plus) était soumis à une force faible mais susceptible de le mettre en mouvement.
Il déposa à titre privé un brevet, décrivant son système : 2 condensateurs discoïdaux en rotation libre autour d'une potence, qui se mettaient en mouvement lorsqu'on l'alimentait en haute tension.
Il a poursuivi ensuite ses travaux jusque dans les années soixante. En 1952 le projet Winterhaven prévoyait que dans 10 ou 20 ans de cela, des avions intercepteurs basés sur ce concept volerait à Mach 3, sans bruit ni carburant !
Cette piste prometteuse semble ensuite avoir été abandonnée, principalement parceque ce "moteur" avait un rendement extrèmement faible. Il fallait générer de forts voltages (donc embarquer de lourdes batteries) pour obtenir une poussée très faible (quelques grammes).
Le seul moyen d'augmenter le rendement semblait être d'augmenter la constante diélectrique (facteur "k") du matériau isolant constituant le condensateur.
Par défaut Townsend Brown utilisait l'air, qui a un facteur k de 1. Les diélectriques des condensateurs couramment utilisés en électronique ont un facteur k de 6, et l'utilisation d'oxydes de titane barium devrait permettre d'atteindre un facteur k de 6000.

Quoiqu'il en soit ces idées ont été abandonnées pendant près de 50 ans. Jusqu'à ce que la "révolution Internet" les remettent au goût du jour.
Aujourd'hui, sous le nom de "lifters", 150 à 200 petits appareils basés sur l'effet Townsend Brown volent, ou ont volé dans le monde ! Une communauté virtuelle d'expérimentateurs amateurs et passionnés fabriquent, améliorent, optimisent ces engins. On se croirait revenu au temps des frères Wright et des pionniers de l'aviation.
Pour l'instant ces engins tiennent lieu du "bricolage" : balsa, fil de nylon, feuille de papier aluminium et alimentation THT récupérée sur un vieux moniteur informatique. Mais ça marche ! Les performances sont encore modestes, la capacité de levage est de quelques dizaines de grammes, encore largement insuffisante pour embarquer la source de courant. Mais le premier "électronaute" (Orville, une souris !) a déjà volé !

Pour plus d'informations sur les lifters (et autres énergies ou propulsions alternatives) trois sites sont des "must" incontournables :
Mais tout cela n'aurait guère plus d'intérêt qu'un passe temps pour amateur de sciences, si l'on savait "comment" ça marche.

Or c'est là que ça se corse. Apparamment aucun phénomène physique connu (notamment le "vent ionique") ne semble pouvoir expliquer en totalité le phénomène. En particulier il semble que le phénomène persiste même lorsque l'une des électrodes est dans le vide. Ce n'est donc pas un déplacement d'air qui explique - en tous cas à lui seul - le mouvement.

Alors se pourrait-il que l'on ait là le "chainon manquant", la preuve d'une interaction directe entre énergie électromagnétique et gravitation ?
Certains le pensent et ont franchit le pas.

La maîtrise du vol en air dense - La MHD

Introduction et bref historique
Ce chapitre traitera de la façon dont la MHD (et ses dérivées : EHD, EMHD) est aujourd'hui envisagée pour faire voler un aéronef dans l'atmosphère (c'est à dire en dehors du vide spatial, où cette technique n'est pas appropriée).
MHD est l'acronyme de Magnéto-Hydro-Dynamique. Elle traite de l'interactions de fluides rendus conducteurs avec des champs électro- magnétiques, au moyen des forces de Lorentz/Laplace.
Elle est réversible et comporte donc deux applications majeures : les générateurs MHD (qui fabriquent du courant éléctrique à partir d'un fluide en mouvement), et les propulseurs MHD (qui mettent en mouvement un fluide à partir de forts courants électriques).

Cette discipline est basée sur un corpus scientifique déjà ancien et bien connu. Les célèbres équations de Lorentz/Laplace remontent au XIXème siècle (la fameuse "règle des 3 doigts" que l'on apprend au Lycée en section scientifique).

Dès les années cinquante la MHD est envisagée pour résoudre un nouveau problème, celuide la rentrée des missiles balistiques. C'est à dire : comment empêcher ces missiles de brûler quand ils rentrent à des vitesses hypersoniques dans l'atmosphère dense. Le professeur MA&E (Mechanical and Aerospace Engineering) Arthur Kantrowitz, et ses étudiants, ont dès 1952 réalisé les premières expériences dans des "tubes à choc".
Les recherches modernes en matière de propulsion MHD

Sources / Liens

Outre les diverses sources citées dans le corps de cet article je tiens à signaler ici quelques sites ou documents intéressants pour approfondir le sujet :