La photo de Petit Rechain, 04/04/1990, près de Liège
Présentation générale
Le 4 avril 1990 vers 22 heures près de Verviers, deux témoins, Mlle S. et son ami
Monsieur P.M. ont vu dans le ciel trois feux blancs et ronds, formant un
triangle aux bords indistincts dans la nuit, avec un point lumineux
au centre du triangle, l'ensemble restant parfaitement immobile.
Sortie
comme chaque soir pour emmener son chien faire un besoin naturel, Mlle
S. (18 ans, étudiante) a vu la première les étranges lumières, à environ 150 m d'altitude.
Surprise, elle court chercher son fiancé resté à
la maison.
M. P. (20 ans à l'époque, tourneur-ajusteur dans une
entreprise locale) prend alors son appareil photo de qualité
(Reflex Praktica BX20, zoom de 55/200 mm) chargé d'un rouleau de
diapositives
de grain fin et de haute sensibilité (Kodak Ektachrome, 200
ASA), le cale contre un mur, et a
pris soigneusement deux clichés, dont un seul s'est
révélé réussi, malgré le soin
apporté (pause B de 1 seconde, appui sur l'arête d'un
mur). La
chose n'était pas vraiment silencieuse, émettant un
léger et inhabituel sifflement. Sitôt photographié
l'ovni est parti, assez
lentement, "pointe" en avant. La scène n'a duré que cinq
minutes.
Sur les deux diapos une seule, la première, montre quelque
chose. Et encore, l'image ne ressemble pas vraiment à ce que le
photographe a vu de ses yeux. Par exemple, là où il a vu
des lumières blanches de forme ronde, l'image montre des arcs de
cercle, des tâches en forme de banane. Quant à la
deuxième diapo, elle est toute noire et atterrit dans la
poubelle.
Ce
cas fameux est décrit et analysé en profondeur dans l'article "Analyse et
implications physiques de deux photos
de la vague belge" par A. MEESSEN, Professeur à l'U.C.L., paru
dans le N°100 de la revue Inforespace en 2000, et publié sur Internet en 2001.
Dans son article le Pr Meessen arrive à ce résultat
essentiel : la différence entre ce qui a été
enregistré sur la pellicule photographique et ce qui a
été perçu visuellement s'explique très bien
en admettant qu'il s'agissait de lumière ultraviolette. Il a
été démontré expérimentalement que
cette lumière a pu traverser l'objectif et être
enregistré sur la diapositive. La présence de lumière UV
devant ce qui fut décrit comme étant des phares
énormes et le fait qu'il y eut une association avec les
mouvements de l'ovni ouvre un nouveau champ d'investigation. Il lie la
propulsion des ovnis et les faisceaux de « lumière solide
» à la physique des plasmas. C'est cela qui importe, en
fin de compte, en conjonction avec toute une série d'autres
indices, dont le déchiffrement n'est pas immédiat, mais
important.
Le 5 mai 1997, la SOBEPS a organisé
une " journée d'étude consacrée à la photographie
dite de Petit-Rechain ". Elle eut lieu à l'Ecole Royale Militaire,
pour donner l'occasion à tous les scientifiques qui avaient étudié
cette photo d'en discuter entre eux. Ont participé:
Marc Acheroy, Michel Bougard, Léon Brenig, Lucien Clerebaut, Patrick
Ferryn, François Louange, Monsieur P. M. qui a pris la photo, Auguste
Meessen, Emil Schweicher et Isabelle Stengers.
P. Magain avait été
invité par P. Ferryn et il avait accepté d'y
présenter
son expérience de trucage et ses conclusions, mais juste
quelques
jours avant le 5 mai, il s'est désisté. Dès que le
Pr Meessen en a eu connaissance, il a contacté d'autres membres
de l'Institut
d'astrophysique de l'Université de Liège, signataires des
fameux communiqués de presse, mais personne n'a voulu venir.
Les expertises
Cette photo a par ailleurs été longuement étudiée par
des experts photographes et scientifiques, qui tous concluent à
son étrangeté et à son caractère
inexplicable :
P. Ferryn, expert en analyse photo de la SOBEPS en 1990
le Pr Marc Acheroy de
l'Ecole Royale Militaire, Bruxelles, a effectué une analyse par
ordinateur très poussée en 1990 (in VOB.1. p. 416-418 et
VOB.2. p. 234-240)
Richard F. Haines, (Palo Alto, Californie) spécialiste
américain de la psychologie de la perception en 1993
D. Soumeryn-Schmit, chef du service
photographique de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique à Bruxelles en 1993
François Louange (Fleximage, Arcueil) a effectué une analyse par ordinateur en 1993
A. Marion (CNRS, Institut d'Optique d'Orsay) a effectué une contre-analyse par ordinateur en 2002.
Cette dernière analyse fut présentée le 1er
octobre 2003 au Dr François Louange au siège de Fleximage
à Arcueil. En voici le contenu, tiré du VSD hors
série N°6 nov 2003, page 37-39, et qui confirme les résultats des études précédentes :
La célèbre diapositive de Petit-Rechain a
été analysée dans les années 1990 par
plusieurs spécialistes de l'imagerie scientifique,en particulier
Marc Acheroy (Ecole royale militaire, Bruxelles),François
Louange (société Fleximage, Paris) et Richard F.Haines
(Los Altos, Californie); le 15 octobre 2001, Patrick Ferryn, de la
SOBEPS (Société belge d'étude des
phénomènes spatiaux), nous confia cette diapositive afin
que nous l'analysions à notre tour à l'aide des
dernières techniques de traitement numérique des images
utilisées à l'Institut d'optique théorique et
appliquée d'Orsay. Le but de sa démarche était de
comparer nos résultats avec ceux de nos
prédécesseurs, de mettre éventuellement en
évidence des informations supplémentaires et, si
possible, de tirer des conclusions quant à l'authenticité
du document et à la nature de l'objet photographié.
Voir les photos
(qualité moyenne 43 KO)
Voir les photos
(haute qualité 800 KO)
Observation d'ensemble de la diapositive
Dans une première étape, nous avons procédé
à l'observation visuelle du film, après l'avoir extrait
de son cache, puis à sa numérisation par transparence
à l'aide d'un scanner à plat Agfa Duoscan T1200. Nos
constatations recoupent celles de nos prédécesseurs :
- Le cadre de la photo est parfaitement net et sans
dédoublement, même si on l'observe avec un contraste
fortement augmenté; ceci exclut une manipulation du type double
ou multiple exposition lors de la prise de vue.
- Il paraît difficile d'envisager un trucage fait
à l'aide d'une maquette ou de tout autre dispositif analogue.
Cela sera confirmé par les traitements numériques (voir
plus loin).
- On ne peut davantage imaginer un montage vidéo ou
l'utilisation d'images de synthèse : les caractéristiques
propres à de telles images n'apparaissent pas sur la
diapositive, même en augmentant considérablement les
contrastes.
Bien qu'il ne faille rien exclure, il semble donc très
probable que la photo analysée soit bien celle d'un objet
matériel vu sur un fond de ciel, objet ou engin d'origine
néanmoins non identifiée jusqu'à ce jour.
Numérisation du cliché
Dans une seconde étape, nous avons effectué une
numérisation précise de la diapositive à l'aide
d'un scanner de films 35 mm Canon offrant une résolution optique
de 2 720 points/pouce, ce qui équivaut à une taille de
pixel de moins de 10 micromètres. Cette dimension est bien
supérieure à celle du grain du film (de l'ordre du
micromètre), mais largement inférieure à celle des
plus petits détails significatifs contenus dans l'image,
lesquels ne sont jamais inférieurs à 20
micromètres.
En dehors des quatre taches très lumineuses, l'image
est presque noire et très peu contrastée. Il était
donc indispensable d'avoir, dès la numérisation, un
rapport signal à bruit aussi bon que possible afin de saisir les
plus faibles nuances, même dans les parties les plus sombres du
cliché. Dans ce ,but, nous avons utilisé une technique
consistant à faire la moyenne entre de multiples
numérisations successives :
En numérisant n fois la diapositive dans les
mêmes conditions, on diminue la partie du bruit d'image due
à l'électronique de mesure par le facteur (1/sqrt(n)?) .
En numérisant la diapositive en position normale, puis
tournée de 90°,180° et 270°, il est possible de
moyenner le bruit fixe dû à la structure du CCD (non
uniformité de réponse des photosites de la barrette).
Pour cela, il faut évidemment recaler les images au pixel
près à l'aide d'un logiciel approprié afin
qu'elles se superposent parfaitement.
On peut également diminuer de façon sensible
l'influence du bruit de quantification (les pixels sont codés
sur 8 bits, c'est-à-dire 256 niveaux, par couleur) en faisant la
moyenne des numérisations du film en mode film positif et en
mode film négatif (après complémentation des
valeurs à 255), car les courbes de réponse du scanner ne
sont pas les mêmes dans les deux modes.
Ayant ainsi obtenu une image moyenne finale avec ses trois
composantes rouge, verte et bleue, nous n'avons conservé qu'une
zone carrée d'environ 2 centimètres de côté
entourant l'objet, ce carré comportant 2 430 x 2 430 pixels.
Enfin, compte tenu de la taille des plus petits détails visibles
(environ 20 micromètres, ainsi qu'il a été dit
plus haut), nous avons dimensionné cette zone sur 1 024 x 1 024
pixels en interpolant entre les pixels (fig. 1), ceci afin de ne pas
manipuler de trop grandes images et ne pas augmenter inutilement les
temps de calcul.
Résultats des traitements numériques
1. Une accentuation des contrastes permet de faire
apparaître le contour de l'objet (fig. 2), en particulier sur la
composante bleue (fig. 3). Ce contour a la forme d'un triangle
isocèle ABC quasiment rectangle en A, complété du
côté de sa base par un quadrilatère BCED
très proche d'un rectangle. Compte tenu de l'angle de prise de
vue, il est probable que les angles A, D et E soient des angles droits
et que l'objet soit horizontal. Sur l'objet, très sombre, se
détachent quatre taches fortement lumineuses que, pour
simplifier, nous appellerons « feux ». Trois de ces feux
sont proches des extrémités A, D et E de l'objet, tandis
que le quatrième est situé à peu près au
milieu de la hauteur AH abaissée du sommet A sur la base DE
(fig. 4). En l'absence de repère, il n'est pas possible
d'estimer la taille de l'engin ni sa distance.
Certaines régions du contour sont quasiment nettes
alors que d'autres sont floues, indiquant un déplacement relatif
de l'objet et du film. L'explication qui paraît la plus
vraisemblable est que l'objet a effectué un mouvement pendant le
temps d'exposition, l'appareil photo étant resté fixe,
mais on ne peut exclure un léger bougé de l'appareil. Les
deux positions extrêmes sont représentées sur la
figure 5.
La forme du flou observé peut s'expliquer par une
rotation de l'objet dans l'espace autour d'un axe passant par un point
0 situé pratiquement sur la droite BC et tel que BO = 0,25 BC
(fig. 5). L'angle de la rotation est de 5° environ. Nous avons pu
reconstituer cet effet de flou par simulation (fig. 6).
La même rotation permet également de retrouver le
mouvement d'ensemble subi par les quatre feux, supposés
circulaires sur la simulation. Toutefois, les trois feux
extérieurs présentent des structures colorées
complexes et des déformations que cette rotation globale
n'explique pas: les images obtenues impliquent nécessairement
des mouvements indépendants pour chacun de ces feux par rapport
à l'engin.
2. Divers traitements colorés permettent de faire
ressortir un halo lumineux autour de l'objet ainsi que des
traînées lumineuses entre les feux,
particulièrement entre le feu central et ceux des
extrémités (fig. 7). Mais ces traitements, en vraies
comme en fausses couleurs, ne permettent pas de tirer de conclusion
quant à la nature du halo ni de préciser ce que sont les
feux: systèmes d'éclairage et/ou de signalisation ou
dispositifs de sustentation et/ou de propulsion de l'engin ?
3. La décomposition de l'image en luminance, teinte
et saturation fait apparaître des informations plus riches,
particulièrement sur la composante de saturation. Ces
informations sont notablement améliorées par des filtrages
de fréquences et des compositions colorées. Les
traitements nous ont permis de mettre en évidence des directions
privilégiées, surtout dans le halo qui entoure l'objet
(fig. 8, 9, 10, 11). Ces directions correspondent aux orientations de
petits grains lumineux qui, sur l'image, forment une sorte de mouvement
tournant autour de l'engin, un peu à la manière de
flocons de neige pris dans un vent tourbillonnant. On peut aussi faire
l'analogie avec des grains de limaille de fer qui s'orientent selon les
lignes du champ magnétique d'un aimant. S'agit-il de
perturbations électro-magnétiques, d'un processus
d'ionisation de l'air ? En l'absence d'autres éléments,
la nature de ce phénomène est difficile à
préciser, d'autant plus qu'il n'est pratiquement pas
décelable sur les composantes rouge, verte et bleue de l'image.
Ces nouvelles observations sont d'autant plus intéressantes
qu'elles semblent susceptibles de conforter certaines théories,
comme celle des ondes de plasma ioniques, thèse avancée
par Auguste Meessen, professeur émérite à
l'université de Louvain, et concernant le système de
propulsion de l'engin (propulsion de type magnétoplasmadynamique
).
Quoi qu'il en soit, l'existence de ces «lignes de force
» est un argument de poids contre la thèse d'un trucage,
lequel serait particulièrement perfectionné. De plus, on
ne voit pas très bien pour quelle raison un faussaire se serait
donné la peine d'imaginer et de réaliser un
phénomène aussi complexe, d'autant plus qu'il n'est pas
perceptible sans un traitement sophistiqué du cliché.
Conclusion
Les traitements numériques que nous avons effectués
à Orsay sur la diapositive de Petit-Rechain ont confirmé
l'essentiel des observations déjà faites. Ils ont
également apporté de nouveaux résultats
surprenants au sujet du halo lumineux qui entoure l'objet, mettant en
évidence un processus d'apparence tourbillonnaire. La nature du
phénomène physique correspondant pourrait, selon certains
auteurs, être liée au système de propulsion
particulier de l'engin. Ce point mériterait d'être
approfondi.
Les principaux arguments des sceptiques quant à ce cas sont de deux ordres :
La photo est "impossible" ou en contradiction avec les dires des témoins.
L'objet est trop net (en mode "pause B" de 1 s il aurait du y avoir un
bougé de l'opérateur) ; l'objet sur la diapo est beaucoup
trop gros, notamment ses feux qui auraient du avoir dans le ciel la
taille de la pleine lune, alors que les témoins les ont
décrits comme de simples points lumineux.
La photo est truquée. Il est très facile de reproduire avec des moyens simples
une photo similaire à celle de Petit Rechain. Par exemple celle
réalisée par l'astrophysicien Belge M. Magain, ou celle
faite par le sceptique Wim Van Utrecht.
Ces arguments ont notamment été exposés lors
d'une émission de la RTBF le lundi 4 mars 2002, dont une version
(partiale) est donnée sur cette page du sceptique Leurquin.
1. La photo impossible
L'astrophysicien Belge M. Magain a prétendu qu'il était
impossible de réaliser une photo nette d'un tel objet la nuit
avec le temps de pose utilisé par le témoin. C'est en
réalité faux, il suffit de tenter soi même
l'expérience dans les mêmes conditions pour s'en
convaincre. A ce propos il convient de mentionner une anecdote
révélatrice d'une certaine attitude partiale des
médias. Extrait du VSD hors série N°6 de novembre 2003 :
Ce que Patrick Ferryn,
responsable de l'analyse photographique
à la SOBEPS, a été
empêché de dire lors d'un débat
à la télévision
belge RTBF.
Oui, on peut prendre ce genre de photo !
Lors du « non-débat » à la
RTBF, je savais que M. Magain (Institut d'astrophysique de
l'université de Liège) n'allait pas
hésiter à souligner une impossibilité
technique: "La diapositive est suspecte du fait de
l'impossibilité de réaliser un document net avec
le temps de pose utilisé par le témoin.". J'en
avais averti Isabelle Franchimont qui m'avait promis formellement que
j'aurais précisément l'occasion de
répondre à cet argument. C'est la seule raison
pour laquelle j'ai finalement accepté de me rendre sur le
plateau.
Comme je m'y attendais,
Magain a effectivement formulé son objection, mais
à l'instant précis où j'allais lui
répondre, le son du micro que j'avais en main a
été coupé! Puis l'animateur est
passé à un autre chapitre. Je me suis alors
levé, décidé à me rendre au
centre du plateau pour avoir à nouveau la parole et
répondre à Magain, mais des techniciens et
Isabelle Franchimont m'en ont aussitôt
empêché, me garantissant que si je le faisais, ce
serait de toute manière coupé lors de la
diffusion! Je n'ai donc pas eu la possibilité de contredire
Pierre Magain.
Le
procédé est peu élégant car
le public ne retiendra que l'avis d'un scientifique de haut niveau. Si
j'avais pu répondre comme on me l'avait assuré,
cela n'aurait pris que quelques secondes: je me serais
limité à dire que Pierre Magain est libre de
croire qu'il est impossible de réaliser une photo nette dans
de telles conditions, mais que ce n'est pas exact! Je l'ai d'ailleurs
démontré en réalisant plusieurs
clichés - ni plus nets, ni moins nets - d'une maquette
photographiee dans des circonstances identiques (voir «Vague
d'ovnis sur la Belgique», vol. 1) et ce, même
à main levée! Je ne prétends
évidement pas que c'est la meilleure manière de
réussir une photo. Le témoin, lui, à
pris la précaution de caler son objectif contre
l'arête d'un mur pour éviter, autant que faire se
peut, de bouger. Dommage qu'il me fût impossible d'en
parler...
2. La photo truquée
Wim Van Utrecht (Source : Article de Wim Van Utrecht sur le site de la SOBEPS) affirme que les témoins ont pris une
configuration classique de feux d'avions pour un OVNI et que le
photographe, ou quelqu'un de son entourage a réalisé peu
après un trucage photo pour concocter une spectaculaire
observation d'OVNI. A l'appui de sa thèse M. Utrecht ne peut apporter qu'un petit
bricolage en carton, réalisé en octobre 1992, censé reproduire le trucage utilisé
(un triangle de papier noir a été collé sur un morceau de carton
bleu, pourvu de petites perforations et placé devant quelques
lampes). De
même, l'astrophysicien Pierre
Magain (encore lui), et un de ses collègues (M. Rémy),
réalisa en janvier 1994 avec un
matériel identique et quelques bouts de carton un cliché
qu'il présenta triomphalement lors de l'émission de la
RTBF du 4 mars 2002. Voici le "faux" en question, tiré de cette page du site de M. Leurquin, déjà citée plus haut :
Hélas pour les "sceptiques", ce genre de faux grossier a été réfuté par
le professeur Marc Acheroy (Ecole Royale Militaire de Bruxelles) en
2003 (Source : VSD Hors série N°6 Novembre 2003, page 39) :
L'analyse des trois composantes de couleur (rouge, vert, bleu)
montre que la dimension des feux lumineux est la même dans les
trois composantes pour le photomontage, mais va par contre en croissant
fortement en fonction de la longueur d'onde dans la photographie de
petit-Rechain. Ceci peut s'expliquer facilement par le
procédé utilisé pour obtenir le cliché de
Van Utrecht (masque perforé de trous placé entre
l'appareil photo et la source lumineuse).
Dans le photomontage, le mouvement des lumières est le
même que celui de la surface triangulaire. Dans la diapositive de
Petit-Rechain, il est différent.
Dans le cliché, au sein d'une même
lumière, les "cordons de lumière" ont tous la même
direction, ce n'est pas le cas dans la diapositive de Petit-Rechain.
Conclusion : ce n'est pas en utilisant la méthode du
faux de W. van Utrecht que la diapositive originale a été
formée. On rappellera cependant les commentaires suivants :
- Il a
été impossible de mettre en évidence
que la diapositive originale puisse être un faux.
- Même si on parvenait à réaliser un
document en tout point semblable à la diapositive de
Petit-Rechain, cela ne signifierait pas pour autant qu'elle est un faux.
- L'hypothèse selon laquelle la diapositive de
Petit-Rechain serait un faux ne peut être rejetée
jusqu'à présent, et ne le sera sans doute jamais, il
s'agit donc de rester très vigilant.
- Si la diapositive de Petit-Rechain est un document authentique, rien ne prouve qu'il s'agisse d'extraterrestres.
Bref, les faux "simplistes" de MM. Utrecht et Magain ne tiennent pas la route. Ce
que M. Utrecht reconnait d'ailleurs lui même dans son article
cité ci-dessus (Article de Wim Van Utrecht sur le site de la SOBEPS).
Mémoire de licence en 'Arts et sciences de la communication', de Frédéric van Vlodorp
"La vague belge d'observations d'OVNI vue par la presse
écrite francophone en 1989-1991 : étude
thématique et regard critique".
Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université
de Liège, année académique 1991-1992.
"Vague d'OVNI sur la Belgique - Un Dossier Exceptionnel"
Ouvrage collectif de la SOBEPS,
Bruxelles 1991. Un must, la "bible" sur cette vague : une collection
sans égale de témoignages de première main,
enquêtés par les bénévoles et scientifiques
de la SOBEPS. Postface du général-major aviateur Wilfried DE BROUWER
"Vague d'OVNI sur la Belgique 2 - Une Enigme Non Résolue"
Science & Vie Junior - Hors Série N°57 - Juillet 2004
VSD hors série N°6 Novembre 2003 pages 34 à 39
Facteur X N°8 pages 213 à 217 http://theroad1.tripod.com/triangle.html : analyse de la célèbre et unique photo de Petit-Rechain
près de Liège (4
avril 90)