Historique

 

Les membres du bureau d'Aéro-Re.L.I.C précisent qu'ils ne font uniquement état dans ces pages web, d'histoires liées à des sites de pertes d'avions sur lesquels ils ont principalement enquêtés et tout autant travaillés sur le plan historique.

Votre narrateur,

Philippe Castellano,

est plongeur sous-marin depuis plus de 20 années niveau III, classé 1B

Après avoir gravi ces échelons de plongée, il a longtemps participé à la formation de ‘’nouvelles recrues’’ au sein du club de plongée de l’association sportive du Centre Hospitalier de Cannes, sous le couvert de Philippe Brès, moniteur BEES 2.

Le futur président d’Aéro-Re.L.I.C. s’est rapidement dirigé vers la visite, et la recherche des épaves de tous types gisant le long des côtes provençales.

Pour cela, sa rencontre avec Jean-Pierre Joncheray guide incontournable dans ce milieu, allait lui permettre de mener à bien sa passion des épaves sous-marines.

Dès lors, ce sont les vestiges de navires antiques qui vont occuper la majeure partie de ses temps de loisir, en travaillant à de nombreuses reprises sur des chantiers archéologiques sous-marins, tous menés sous la responsabilité de la Société d’Archéologie Subaquatique de Fréjus Saint-Raphaël.

Cet enrichissant travail de fouilles, étant supervisé par le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (DRASSM), du Fort Saint-Jean à Marseille.

Un de ses meilleurs souvenirs sur le sujet : la campagne de sauvetage menée sur l’épave dite « des Sardinaux », située face à la pointe des Issambres, près de Sainte-Maxime, et découverte par Marcel Metauer au printemps 1986 où, 3500 pièces de poteries gisaient depuis 300 ans, intactes, sous 55 mètres de profondeur.

L'épave des Sardinaux lors de sa découverte
Cliché P. Castellano

Et puis arrive, ce jour d’août 1984 ou est découverte, par 42 mètres de profondeur, l’épave d’un bombardier quadrimoteur B-24 Liberator de la dernière guerre mondiale, gisant au milieu de la passe de la baie d’Agay (83).

C’est donc suite à la découverte, avec ses amis, de ce bombardier américain à bord duquel se trouvaient toujours un parachute, des gilets anti-Flak, des chaussures et tout un matériel hétéroclite, qu’allait être définitivement ouverte, pour l’auteur, une nouvelle voie : la recherche des épaves d’avions de la période 1939 à 1945, en vue de les identifier et de retrouver leur histoire.

Deux ouvrages spécifiques, concernant ces « croiseurs aériens » abattus dans le Sud-Est de la France et leurs conséquences ont, depuis, vu le jour sous les titres :

 Liberator

« Epopées tragiques dans les Alpes-Maritimes et l’Est Varois (1994) »

Prix pour un tome (envoi en Lettre Verte, port et frais de traitement TTC inclus) : 18.00€

Chronique d'un bombardement manqué aux conséquences tragiques »

Chroniques d'un bombardement ( éditions de la Nerthe) : Rupture de stock

Depuis, l’auteur collabore avec plusieurs magazines régionaux (Nice-Matin, La Provence, les éditions du Cabri), et mensuels traitants de la seconde guerre mondiale (39/45 Magazine, Avions).

Tout cela, l’a amené à participer à plusieurs opérations sous-marines, dont, en particulier, le relevage d’un Junkers Ju 87 Stuka de la Luftwaffe, en Juin 1989, épave qui retourna dans un musée de Sishein dans son pays d’origine, après avoir reposé 50 ans sous les eaux du golfe de Saint-Tropez.

Puis, viendra la rencontre avec ses futurs associés, tous plus passionnés les uns que les autres, par l’histoire de la seconde guerre mondiale et ce qui s’y rattache.

C’est ainsi, qu’avec Christian Vigne, Daniel Ellena, Brian Cyvoct, Gilles Gauberti, et leur compétences spécifiques réunies, naquit l'association Aéro-Re.L.I.C.

Le travail de l’association ne s’arrête pas qu'à la recherche pure, car à ce jour, et avec la collaboration de municipalités, d'amicales d'anciens combattants, de particuliers, pas moins de 16 monuments et plaques commémoratives ont été élevés à la mémoire de pilotes et/ou d'équipages, tombés dans le sud de la France.

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A ce jour, le site le plus haut visité par l'équipe se situe à 3400 mètres d'altitude dans les Alpes italiennes (Junkers Ju 52).

Le site le plus bas visité, se situe sous la mer, par 60 mètres de profondeur, devant Menton, endroit où a sombré en 1943 un Heinkel He 111 (équipage sauf).

Entre ces deux extrêmes que représentent les pics acérés des montagnes alpines et les profondeurs marines, ce sont aujourd’hui, près de 250 sites d'écrasements d'appareils qui ont été recensés, dont la majeure partie a été visitée par l'équipe.

Aéro-Re.L.I.C. travaille en collaboration avec de nombreux autres chercheurs et plongeurs des quatre coins de France, d'Europe et des USA..

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Le travail d'investigation mené sur les sites de crashes demande des connaissances qui ne peuvent s'acquérir que par l'expérience "sur le terrain" et l'étude de documents historiques et techniques s'y rapportant. Ainsi, l'analyse de vestiges in situ est elle très importante.

Une référence sur une partie de Duralumin, un debris d'arme détruite, un étui, un train de roue, un moteur, une pâle ou un moyeu d’hélice toujours en place, même 60 ans plus tard, tout comme l'écoute de témoins visuels de ces drames, la visite de cimetières, l'étude d'archives civiles et militaires, françaises et étrangères font qu'une fois rassemblées toutes ces données vont permettre de se positionner pour amorcer une enquête.

Ces recherches peuvent, par certains cotés, s'assimiler à de véritables enquêtes évoluant au gré des informations récoltées (témoignages, documents, photos).

Le travail final nécessitant, lui, une synthèse des plus objectives possible.

Avant de vous livrer maintenant une partie du résultat des recherches menées par l’équipe, il est important de relever qu'Aéro-Re.L.I.C. a beaucoup travaillé sur le cas de la disparition d'Antoine de Saint-Exupéry.

Ce site présentera dans le courant de l'année 2004, le résultat des investigations menées à ce jour sur ce cas précis, dont certaines lignes ont déjà été publiées par l'auteur dans le mensuel 39/45 Magazine du mois de décembre 2000.

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