Invertébrés :
La vie sociale des Lysmata amboinensis
Une ophiure... carnivore !
Un oursin diadème encombrant !
Poissons :
Gobiodon okinawae : en avoir ou pas
?
Un labre discret, beau
et sympathique (Pseudocheilinus
hexatenia)
Zebrazoma flavescens
Paracanthurus hepatus
Acanthurus leucosternon
Valenciennea strigata
Chelmon rostratus
Ctenochaetus strigosus
Acanthurus olivaceus
Mariez les Clowns et les anémones
!
La vie sociale
des Lysmata amboinensis : peut-être
est-ce un comportement atypique, mais j'ai pu observer que mon
couple de Lysmata Amboinensis adultes ne supportent pas les deux
jeunes spécimens que j'ai ajouté deux mois après
elles. Cela se traduit par des combats ultra rapides d'où
la jeune Lysmata ressort amputée de ses pattes, antennes,
pinces, etc... jusqu'à ce que mort s'en suive ! Le faite
de mettre des individus du même âge d'un coup dans
le bac semble par contre ne pas poser de problème... Pour
un animal sensé vivre en groupe... on peut avoir des surprises
! FPL.
Une ophiure...
carnivore ! : Méfiez vous des ophiures qui ont
des pattes avec des barres transversales, et qui sont dans les
tons verts... loin d'être de simples détritivores,
il s'agit en fait de redoutables prédateurs ! Celle que
j'avais m'a dévoré deux Lysmata et un jeune Paracanturus
Hepatus (en une seule nuit celui là!). FPL.
Un oursin diadème
encombrant ! : Dans une phase de démarrage,
un oursin diadème (ceux qui ont de longues aiguilles) fait
des mirâcles en terme de consommation d'algues filamenteuses
ou autres. Par contre, une phase cette phase terminée,
il a une tendance facheuse à brouter radicalement (on le
suit à la trace !) les algues calcaires roses encroûtantes
! Sans compter un volume qui devient gigantesque si la bête
trouve à se nourrir ! : en deux mois, le mien est passé
de 5 cm de rayon à 15 cm... Réfléchissez
avant d'en acheter un ! FPL.
Gobiodon okinawae
: en avoir ou pas ? : Les Gobiodon Okinawae sont des petits poissons
de 2 cm à l'age adulte, qui ont une belle couleur jaune
citron (il en est de diverses couleurs). Si vous en croyez les
professionnels et la littérature, ce sont des hôtes
parfaits pour les aquariums récifaux. J'en ai donc acheté
5... et j'ai fait les deux constatations suivantes :
- dans un espace réduit, ils se battent pour conquérir
un territoire
- les Gobiodon vivent dans les Acroporas car ils s'y dissimulent
afin de se protèger des prédateurs. Cependant, ils
ont aussi la fâcheuse tendance à en manger les polypes
s'ils sont assez fins ! Résultat : les Acropora ne sortent
plus leurs polypes.
Cette constatation peut difficilement être faite par les
commercants, car leurs Gobiodons ne sont généralement
pas stockés avec les Acroporas pour des raisons pratiques
de capture, et parce que les Acropora qui sont dans les bacs de
vente ne sortent généralement pas leurs polypes
(stress, conditions de maintenance,...). Je ne conseillerais donc
ces poissons par ailleurs très sympatiques qu'aux proprétaires
de bacs très peuplés en coraux branchus.
FPL.
Un
labre discret, beau et sympathique : Le Pseudocheilinus
hexatenia est un petit labre de 10 cm à l'âge adulte,
que l'on trouve souvent plus petit (4/5 cm), qui a le corps strié
de fines bandes horizontales rouges et bleues (alternativement),
avec des nageoires pectorales d'un bleu/vert intense, une petite
ocelle noire sur une queue verte, et deux barres horizontales
blanches sur chaque oeil, ce qui permet de savoir ce qu'il regarde.
Carnivore, il passe son temps à longer les roches dans
l'espoir de trouver de quoi se mettre sous la dent (animalcules,
planaires,...). Il n'est pas exceptionnel de le voir nettoyer
certains poissons de leurs ectoparasites. Il accèpte les
nourritures congelées et les paillettes sans problème
une fois acclimaté. Sans contre indication à propos
des invertébrés. Il s'agit d'un animal sympatique,
nageur rapide mais qui reste discret. Attention cependant, il
aime bien taquiner un peu brutalement des poissons placides commes
les Synchiropus, les Blennies, les Nemateleotris,... En fait l'humeur
varie d'un animal à un autre, et d'un bac à l'autre.
Vous en trouverez entre autres une description plus détaillée
dans le "Marine Atlas" du Dr BAENSCH ou dans THE REEF
AQUARIUM (voir bibliographie). FPL.
Zebrazoma
flavescens : ce poisson chirurgien est parmi les plus
en vogue actuellement. D'une couleur jaune citron, avec des nagoires
anale et dorsale de grande ampleur et une bouche déportée
en avant, il est sans conteste l'un des poissons les plus visibles
de nos bacs. Herbivore et très résistant, il est
souvent le premier à être acheté, son rôle
étant souvent alors de venir à bout des algues filamenteuses
qui prolifèrent lors des phases de démarrage. Son
seul défaut est d'être très jaloux de son
territoire : même de petite taille, il n'hésitera
pas à combattre des animaux mieux armés et beaucoup
plus gros que lui, profitant dans un premier temps de la désorientation
et du stress du nouveau venu. Il peut ainsi infliger des blessures,
généralement sans gravité à d'autres
chirurgiens. Il traitera les Chelmon rostratus (d'une forme et
d'une couleur de robe trop proches) en leur déchiquetant
parfois les nageoires ou en leur tranchant les yeux (j'en ai fait
l'amère expérience...). Mon conseil : si vous voulez
en acheter un, prenez le de très petite taille, et mettez
le en dernier, quand votre population est stable. FPL
Paracanthurus
hepatus : d'un bleu électrique peu commun rayé
d'une barre noire, avec une queue jaune, ce chirurgien attire
indéniablement l'oeil. Son rôle dans l'aquarium est
à mon avis essentiellement décoratif, car d'une
nature planctonophage, il ne se nourrira que de ce qu'il va trouver
en pleine eau. Pour cela, on peut le comparer à une "tondeuse
sur nageoires" : lachez une pincée de paillettes dans
l'eau, et il vous tracera à toute allure des sillages parfaitement
nettoyés dans le nuage de nourriture ! Très farouche,
il a une nette tendance à se cacher au moindre mouvement
suspect dans ou autour du bac. Curieusement, associé à
un Acanthurus leucosternon, il sort alors beaucoup plus de sa
cachette (j'ai fait plusieurs expériences à ce sujet)
sans pour autant se battre avec (d'autres on eu des expériences
plus malheureuses). Réputé sensible à la
qualité de l'eau, il l'est beaucoup moins que les Acanthurus
leucosternon, selon mon expérience, le mien n'étant
quasiment jamais malade. Dans de bonnes conditions, c'est un poisson
très robuste. Pourtant, ce n'est pas un poisson que je
recommande au final, car en dehors du fait qu'il n'a aucun rôle
de maintenance dans l'aquarium, s'il n'est pas dominé il
devient alors très agressif envers certains poissons, au
grés de ses humeurs. Mon hepatus a ainsi causé directement
la mort de deux Chelmon rostratus. FPL
Acanthurus
leucosternon : Ce chirurgien au corps bleu acier, au
museau noir, à la dorsale jaune et aux nageoires ventrales
et caudales blanches est parmi les plus sympathiques : d'une taille
à l'age adulte raisonnable en aquarium (18 cm), sa tendance
herbivore en fait un animal précieux et utile. Moins agressif
et territorial que Z. flavescens, il se bat assez peu s'il a assez
de place pour évoluer. C'est un nageur infatigable, souvent
le premier levé et le dernier couché. Lorsque vous
le mettez dans votre bac, il passe souvent les deux premières
semaines à faire des aller-retours le long de la vitre
avant, puis il s'habitue à sa captivité et butine
les algues qui poussent sur le décor. Il accèpte
volontier tout ce que vous jetez dans l'aquarium (une fois qu'il
est acclimaté) mais préfère les petits morceaux
et choisit ce qu'il mange sans se jeter obligatoirement dessus
avant de réfléchir comme le fait P. hepatus (qui
recrache souvent des excréments avalés par mégarde
!). Intelligent, A. leucosternom aura vite fait de vous reconnaître.
Lorsqu'il ne connaît pas quelqu'un ou lorsqu'il est stressé,
il déploie ses nageoires dorsales et ventrales, son museau
blanchit, son corps devient plus pâle. Lors des combats
ou des stress importants, son corps se strie de barres blanches
verticales. Le seul inconvénient d'A. leucosternon est
d'être extrêmement sensible aux conditions de maintenance
: alors même que les autres poissons sont parfaitement à
l'aise, il pourra développer des points blancs auxquels
il succombera souvent plus ou moins rapidement (de quelques semaines
à quelques mois). Malade, il aura un comportement presque
normal, puis il s'arrêtera de manger et mourra en 48 heures
en se cachant sous une roche. Pour limiter ce risque lors de l'achat,
prennez en un qui a été acclimaté pendant
2 à 4 semaines, et qui ne semble pas trop farouche : le
stress du transport peut déclencher les points blancs.
Une quarantaine dans un bac isolé où l'on peut traiter
le poisson est peut-être une bonne idée. Selon certains,
les changements d'eau détruiraient la couche de mucus protecteur
qu'ils ont sur le corps, ce qui expliquerait leur sensibilité
aux ectoparasites. Un détail : peut-être est-ce dû
à une carence alimentaire, à moins que cela ne soit
une caractéristique mal connue de l'espèce, mais
mon leuconsternon, comme d'autres (L. Michalon, A. Thuriau, Décor
exotique comm. pers.) s'est découvert un appétit
particulier pour mon Goniopora, que j'ai dû encager pour
le protèger. Il semblerait que l'Aquarium de Monaco a fait
aussi les mêmes observations, y compris sur d'autres coraux
à longs polypes (Catalaphyllia,...). FPL
Mariez
les !
Les clefs pour associer sans se tromper les poissons-clowns et
leurs anémones symbiotiques :
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A. akallopisos | . | . | . | . | . |
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A. akindynos | . |
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A. allardi | . |
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A. chagosenis | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . |
A. chrysogaster | . | . | . |
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A. chrysopterus | . | . | . |
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A. clarkii |
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A. ephippium | . |
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A. frenatus | . |
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A. fuscocaudatus | . | . | . | . | . | . | . | . | . |
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A. latezonatus | . | . | . | . |
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A. latifasciatus | . | . | . | . | . | . | . | . | . | . |
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A. leucokranos | . | . | . | . |
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A. macculolochi | . |
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A. melanopus | . |
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A. nigripes | . | . | . | . | . |
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A. ocellaris | . | . | . | . | . |
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A. percula | . | . | . | . |
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A. periderarion | . | . |
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A. polymnus | . | . | . | . |
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A. rubrocinctus | . |
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A. sandaracinos | . | . | . | . | . | . | . | . | . |
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A. sebae | . | . | . | . | . | . | . | . |
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A. tricinctus | . |
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P. biaculeatus | . |
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