CONFERENCES
2003 |
Pour retrouver les six années d'archives des cycles de conférences (2002-2001-2000-1999-1998-1997), c'est ici
Archéo-Logis de Goudet - 21 heures – entrée 2 €
Vendredi
4 juillet à 21 heures
Lascaux,
nouveaux regards
par
Jean-Michel GENESTE, Conservateur, Ministère de la Culture
Jean-Michel Geneste est préhistorien au Ministère de la Culture. Depuis 1979, il effectue des recherches en France et en Europe dans les sites de plein air mais aussi de grottes et d'abri du paléolithique moyen et du paléolithique supérieur. Actuellement, il est conservateur de la grotte de Lascaux, Directeur de l'équipe scientifique de la grotte Chauvet et chargé de cours à l'Université de Paris X à Nanterre.
Parmi d'autres ouvrages, il est auteur de :
Les hauts-lieux de la préhistoire en Europe,
édition Bordas.(1989, en coll.
RIGAUD, J.-Ph.)
Lascaux, une œuvre de mémoire,
édition Fanlac, (2003, en coll T.HORDE, C. TANET) sous presse
Découverte
en 1940, puis ouverte au public jusqu'en 1963 et définitivement fermée, que
peut-on dire, soixante ans après sa découverte de la grotte de Lascaux ?
Quelles questions nous pose encore les peintures et des gravures ?
Quel est le caractère exceptionnel de ce monument et de sa construction au
cours du temps aux alentours de 19000 ans avant le présent ?
Jean-Michel Geneste propose des réponses à ces questions tout en invitant à
une visite précise et intime de la grotte à l'aide d'un diaporama inédit et
d'illustration sur l'équipement des hommes de Lascaux.
Jeudi 10 juillet à 21 heures
Rituels gaulois d'après les fouilles récentes autour de
Clermont-Ferrand
par Gérard VERNET, INRAP.
Gérard VERNET, géo-archéologue, spécialiste de l’étude des retombées
volcaniques en contexte archéologique, a soutenu une thèse consacrée aux
cendres de la Chaîne des Puys conservées dans les sols de la plaine de
Limagne. D'abord Ingénieur à l'AFAN pour
l'Antenne inter-régionale Rhône-Alpes/Auvergne, il est aujourd'hui Adjoint
Scientifique et Technique Auvergne à l’INRAP. Il dirige d’importantes opérations
archéologiques en région Auvergne et poursuit ses recherches dans le Massif
Central français, mais également en Italie méridionale et outre-mer en
Martinique en collaboration avec le Département de Géographie de l’Université
de Clermont et l'UMR 6042 du CNRS.
---------------------------------------------------------
Jeudi 17 juillet à 21 heures
Hommes et Oiseaux durant la préhistoire
par Véronique LAROULANDIE, CNRS.
Véronique Laroulandie est chargée de recherche au CNRS . Formée à
l’Université de Bordeaux 1, elle est spécialiste de la taphonomie et de
l’archéozoologie des restes d’oiseaux préhistoriques et travaille
essentiellement sur les sites préhistoriques du sud de la France.
En comparant les ossements archéologiques à des référentiels expérimentaux, Véronique Laroulandie vous montrera comment il est possible de distinguer ces différentes origines.
Ensuite c’est au travers d’exemples choisis parmi des sites du sud de la France, que les manières dont les Hommes ont exploité et consommé les oiseaux durant la préhistoire vous seront présentées. Bien que ne laissant que peu d’indices dans le registre archéologique, les questions relatives à l’utilisation des plumes et aux techniques de capture seront également abordées.
|
Jeudi
24 juillet à 21 heures
Les chasses préhistoriques : saisonnalité, mobilité et territoire au Paléolithique supérieur (exemple du Quercy)
Par
Hélène MARTIN, INRAP.
Hélène
Martin est Chargée d'études à l’INRAP- et Chercheur associé à l'UMR 5608
- CNRS-Université-Culture- Unité Toulousaine d'Archéologie et d'Histoire.
Dans le cadre de sa thèse Nouveaux
milieux, nouveaux chasseurs : une approche des comportements au postglaciaire à
travers l'étude des saisons de capture du gibier soutenue en 1994 à
l'Université de Toulouse-le-Mirail, elle a appliqué l'analyse cémentochronologique
à des séries archéologiques mésolithiques et épipaléolithiques et ainsi
mieux cerné le comportement des chasseurs à travers une étude portant à la
fois sur les espèces abattues et sur les moments de l'année choisis par différents
groupes de chasseurs. Elle a ensuite travaillé sur les méthodes d'estimation
de l'âge de décès des humains et appliqué la méthode d'analyse des anneaux
de cément dentaire aux séries archéologiques, apportant des informations
essentielles à la connaissance des pratiques funéraires.
Les dents des mammifères présentent sur leurs racines des dépôts de cément qui se forment tout au long de la vie de l'animal. Ces dépôts se traduisent par des couches alternées de différente densité. Le décompte de ces différents dépôts permet de connaître avec précision non seulement l'âge des animaux abattus mais encore la saison à laquelle ils l'ont été. Cette méthodologie a été appliquée avec succès sur les herbivores et elle peut également l'être aux carnivores. L'interprétation des résultats obtenus requiert une parfaite connaissance de l'archéozoologie mais aussi de l'éthologie en plus d'une parfaite maîtrise des analyses de laboratoire concernant les lames minces.
Les études de saisonnalités réalisées concernent une dizaine de sites de France méridionale. Ces données, qui viennent s'ajouter à celles obtenues par d'autres méthodes ou disciplines ont déjà permis d'entrevoir, pour la région quercinoise, un statut original. Les exemples choisis pour illustrer ce propos concernent les niveaux du Magdaléniens moyen des Peyrugues et les niveaux aziliens de Pégourié.
Jeudi 31
juillet à 21 heures
Le feu préhistorique,
avec démonstration.
Par Jacques COLLINA-GIRARD, Maître de Conférences,
Université d'Aix-Marseille.
Jacques Collina-Girard est géologue et préhistorien, Maitre de Conférences à
l'UMR 6636 du CNRS à l'Université de Provence (Aix-Marseille 1), Médaille de
bronze du CNRS 1996, Ses intérêts sont multiples : technologie préhistorique,
géologie quaternaire, géologie sous-marine.
Sa thèse concernait les très
anciennes industries sur galets des terrasses alluviales de la région de
Perpignan. Auteur d'un livre d'archéologie expérimentale sur les techniques
traditionnelles du feu, il est également plongeur et géologue et à ce titre a
participé avec J. Courtin aux deux campagnes d'étude organisées par le Ministère
de la Culture dans la grotte Cosquer. Responsable de plusieurs missions de géomorphologie
sous-marines sur les côtes provençales, en Corse et à l'Ile d'Elbe, il s'intéresse
également au problème des variations du niveau de la mer contemporaines de
l'histoire humaine et particulièrement à la dernière transgression aui a amené
depuis 18 000 le niveau de la mer de la cote -120 m au niveau actuel. Il a également
participé à de nombreuses missions d'études en dehors de l'hexagone : Pérou,
Antilles, Moyen-Orient…
L'archéologie préhistorique renseigne très partiellement sur la chronologie de ces évènements. On évoquera à ce propos les plus anciennes traces de feu, généralisées à partir de 400 000 ans et quelques restes d'appareil a fabiquer le feu exhumés dans les sites archéologiques. Au fil des démonstrations, le conférencier reproduira en les explicitant les principaux systèmes d'allumages antérieurs à l'invention des allumettes. Il redressera au passage quelques idées fausses encore trop répandues (le choc de deux silex ne peut produire du feu et un bois dur frotté contre un bois tendre n'est pas le seul choix possible pour allumer du feu par frottement…) .
Chacun pourra juger
de l'efficacité de ces procédés et apprécier l'ingéniosité de nos ancêtres
qui, depuis au moins dix mille ans d'après les vestiges archéologiques (et
plus probablement dès l'arrivée de l'homo sapiens vers
40 000 ans) ont su le
fabriquer.
REFERENCES
:
Comment
se procurer l'ouvrage ?
-Directement au diffuseur (avec frais de port !)
CID,
131 Boulevard Saint Michel, F-75005-Paris,
Tel
: 01 43 54 47 15
Jeudi
7 août à 21 heures
L'Age du renne,
avec projection vidéo.
par
Serge MAURY, Archéologue départemental, Conseil Général de la Dordogne.
Serge
Maury est préhistorien, Conservateur départemental du Patrimoine archéologique,
responsable du Service de l'Archéologie du Département de la Dordogne.
Participant activement au groupe de Recherche sur l'archéologie expérimentale
TFPS, il est également membre du Conseil d'Administration de l'AMCSTI
(Association des musées et centres pour le développement de la culture
scientifique, technique et industrielle), et s'implique, à ce titre, plus
particulièrement dans la médiation de l'archéologie auprès de tous publics.
Il est l'un des artisans du projet du Pôle International de la Préhistoire en
vallée Vézère.
Fondateur "d'Archéolud" au sein de l'Association Départementale de Développement
Culturel, il œuvre pour la production et la coproduction de films sur l'archéologie.
Serge Maury coordonne actuellement la
production d'une encyclopédie intitulée "Les gestes de la Préhistoire" (matières, techniques et
usages) qui comprendra plus de 200 vidéogrammes de 4 à 8 minutes ; 16 sont
aujourd'hui réalisés, 25 devraient être achevés fin 2003.
Au cours de la conférence, un film sera projeté :
Le
Paléolithique supérieur (-35 000 -10 000) est contemporain d'une période
glaciaire. L'environnement est composé le plus souvent d'étendues froides, peu
boisées, parcourues par des troupeaux d'animaux sauvages : chevaux, bisons,
rennes...
C'est
la relation très privilégiée de l'homme de Cro-Magnon avec le renne qui est
l'objet de ce documentaire.
Cet
animal est omniprésent dans les vestiges retrouvés. Les hommes préhistoriques
ont, de toute évidence, tiré grand profit de toutes ses composantes :
viandes, os, bois, peau, tendons, etc. Il était matière première pour la
fabrication d'outils, d'armes, d'objets d'art.
A
partir de l'étude des vestiges et des traces laissées sur leurs outils et par
leurs outils sur les ossements de ces animaux, les archéologues nous en font
revivre les modes d'exploitation supposés.
C'est
lors d'un séjour en Laponie, début mars 1998, au contact du froid et des
troupeaux de rennes, qu'ont été filmés ces gestes restitués de
l'exploitation du renne.
La
beauté des paysages lapons, l'esthétique et la force des images de fabrication
d'objets transcendent en aventure et en magie ce qui n'aurait pu être que démonstration.
A
la fin de la projection du film, Serge Maury témoignera de sa participation à
cette aventure et répondra, avec l'éclairage des connaissances et des hypothèses
scientifiques d'aujourd'hui, aux questions qui se posent sur la vie des
chasseurs préhistoriques des milieux froids.
Jeudi
14 août à 21 heures
Le volcanisme
des iles Galapagos
Par Guy KIEFFER, CNRS.
Guy KIEFFER, Chargé de recherche au CNRS, possède une double formation de géologue et de géographe. Il s’est formé au volcanisme actif sur l’Etna, en Sicile, dans le cadre de sa thèse de Doctorat d’Etat en Géologie. Orienté par cette thèse sur l’étude des volcans basaltiques, ses recherches l’ont ensuite amené à intervenir sur divers ensembles volcaniques, à plusieurs reprises à l’occasion de la surveillance d’une éruption, en particulier dans des îles océaniques: Hawaii, Galapagos, Réunion, Cap Vert, Canaries, Açores, Islande, mais également à Djibouti, en Amérique Centrale, au Chili... Il s’est aussi intéressé au volcanisme ancien et aux processus d’évolution morphologique post-éruptifs et a travaillé sur de vieux volcans et dans le Massif Central français où il fit ses premières recherches dans le cadre d’une thèse de Géographie, mais aussi en Algérie, en République tchèque, en Slovaquie , en Italie centrale et méridionale (Campanie, Basilicate) et en Ethiopie.
L'archipel
des Galápagos fait partie du territoire national de l'Equateur, état de l'Amérique
du Sud.
Îles océaniques de l'Océan Pacifique,
elles s'étendent sur 320 km, sur un axe Est-Ouest, traversé par l'Equateur.
San Cristobal, l'île la plus à l'Est se situe à 1 000 km des côtes de l'Amérique
du Sud.
Elles se composent de treize îles principales, quarante-deux îlots de moins de
un kilomètre carré et de dizaines de rochers émergés. Elles totalisent 8 006
km2, Isabela, la plus grande, ayant à elle seule 4 588 km2.
Elles se situent sur la lisière nord de la plaque Nazca, dont le contact avec
la plaque Coco, située plus au nord, se fait par un système de failles
transformantes (Galapagos Fracture Zone) qui relie la côte sud-américaine à
la ride médio-océanique du Sud-Est Pacifique. Les îles Galápagos s'ordonnent
plus précisément sur deux systèmes de fractures : NNO-SSE et O-E. La plupart
sont édifiés sur une plate-forme sous-marine de 300 à 900 m de profondeur.
La plaque Nazca se déplace d'environ 5 cm/an vers l'Est où elle plonge sous la
plaque continentale de l'Amérique du Sud. L'apparition des îles Galapagos est
en relation avec un point chaud qui fonctionne actuellement dans les îles les
plus occidentales de l'archipel ( Florena, James, Isabela, Fernandina), où le
volcanisme est toujours actif. Les îles les plus anciennes se trouvent plus à
l'Est. Elles ont des âges de l'ordre de 2 à 4 millions d'années (Baltra, Hood,
Barrington, San cristobal).
L'exposé présentera divers aspects volcanologiques et morphologiques de ces îles,
selon l'âge et les caractères du volcanisme qui les a construites. Il s'agit
d'un volcanisme basaltique à laves fluides, apparenté au volcanisme hawaiien,
mais avec quelques caractéristiques particulières. Le rôle de la mer dans les
éruptions a été prépondérant et les îles Galápagos offrent de magnifiques
exemples de processus d'agrandissement des terres "insulaires" grâce
aux apports magmatiques des éruptions.
Les îles Galápagos correspondent aussi à un monde préservé exceptionnel
pour sa faune et sa flore. C'est là que Darwin a trouvé ses arguments pour développer
sa théorie de l'évolution. On ne peut donc pas échapper à la découverte des
nombreuses espèces animales ou végétales qui continuent à peupler ces îles
et dont il sera présenté de nombreux specimens.
Néandertal dans la moyenne vallée du Rhône,
par
Marie-Hélène MONCEL, CNRS.
Marie-Hélène Moncel, Chargée de Recherche au CNRS en Préhistoire et rattachée au Laboratoire de Préhistoire du Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris, travaille sur la préhistoire de la moyenne vallée du Rhône, en particulier la rive droite (Ardèche). Son domaine de spécialité est le peuplement néandertalien (entre 400 000 et 30 000 ans environ), la façon dont les Néandertaliens ont occupé l’espace, se sont approvisionnés en roches, fabriqué leur outillage, circulé dans leur territoire. Elle organise depuis 1990 un chantier de fouilles dans la grotte effondrée de Payre où sont conservé des traces de haltes saisonnières pour chasser le cheval, le bison et le cerf, datées entre 250 000 et 100 000 ans.
Les plus anciennes traces de la présence de Néandertaliens dans la moyenne vallée du Rhône remontent à 350 000 ans (site d’Orgnac 3, à proximité des gorges de l’Ardèche). Ces hommes vont occuper cet espace géographique jusque vers 30 000 ans, circulant sur les plateaux et empruntant les vallées orientées est-ouest, en provenance des contreforts du Massif Central. Les découvertes ont eu lieu surtout jusqu’à ce jour dans des grottes et les témoignages laissés donnent l’image de groupes humains de petite taille très mobiles, circulant au gré des saisons. Ces groupes exploitent le gibier vivant aux alentours des grottes, cheval, cerf, bison ou renne selon le climat et l’environnement. Leur outillage est avant tout sur du silex récolté à proximité du site. Les racloirs sont les outils en silex les plus fréquents. D’autres roches sont également utilisées, comme les roches volcaniques, le quartz, le quartzite pour fabriquer des outils sur galet ou débiter le silex (percuteurs).
L ‘approvisionnement en roche montre que ces hommes circulent dans la vallée du Rhône et ses abords. Savoir si ces groupes humains se sont déplacés également vers l’ouest (Massif Central) est encore mal connu. Les modes de production des outils sont variés et rien n’indique à l’heure actuelle quels rôles ont joué les activités et les traditions « culturelles » (habitudes techniques) qui devaient exister au sein de ces groupes.
Jeudi
28 août à 21 heures
L'Ethiopie et la République de
Djibouti : la corne de l'Afrique
par
Guy KIEFFER, CNRS.
L'Ethiopie (1 220 000 km2) et son ouverture au Nord-est avec l'Erythrée
(125 000 km2) et la République de Djibouti (23 000 km2), sur la Mer Rouge et le
Golfe d'Aden, forment un ensemble morpho-structural unique : la Corne de
l'Afrique.
L'Ethiopie est un ensemble de hauts plateaux, constitués par
l'accumulation de nombreuses coulées basaltiques sur 1 000 à plus de 2 000 m
d'épaisseur (trapps) émises pendant des millions d'années, du Miocène au
Plio-Pléistocène. Ces plateaux formant de vastes surfaces ondulées dont
l'altitude moyenne, voisine de 2 500 m, tends à tempérer les conditions
climatiques, malgré leur situation dans la zone intertropicale.
Ces plateaux sont surmontés par plusieurs grands volcans récents qui
les dominent parfois d'un millier de mètres ou plus. Ils ont été bousculés
par les mouvements tectoniques qui les ont disloquées et localement affaissées
ou exhaussées. L'érosion les a marqués, avec la mise en relief des formations
les plus massives ou le creusement de profondes vallées.
L'effet le plus spectaculaire des phénomènes géodynamiques est l'ouverture du grand rift africain, axe effondré remarquable qui, jalonné par plusieurs grands lacs, s'étend sur plusieurs milliers de kilomètres depuis le Mozambique jusqu'à la Mer Rouge. C'est dans des dépressions liées au jeu du rift et des grabens tectoniques annexes, que des sédiments ont conservé les premiers témoins de l'activité consciente des hominidés. Il sera présenté avec la suite de Melka Kunture, au sud d'Addis Abeba, un exemple des témoins de l'activité des premiers hominidés.
Au Nord-Est, le système du rift africain s'élargit pour donner, depuis
l'Ethiopie, avec l'Erythrée et la République de Djibouti, un ensemble de dépressions
tectoniques ( le triangle des Afars) dont l'ensemble principal (Dépression
Danakil) est en partie en dessous du niveau de la mer. Dans cette zone, où le
volcanisme à été intense depuis des millions d'années, se poursuit un
processus d'ouverture et d'expansion de la lithosphère, comparable au mouvement
d'écartement des fonds océaniques au niveau des dorsales médio-océaniques.
Ce processus est un prélude à la formation d'un nouvel océan au sens géodynamique
du terme dont la déchirure de la Mer Rouge est la première manifestation.
En République de Djibouti, le phénomène est particulièrement
manifeste, avec ses morphostructures apparentes et ses épisodes
volcano-sismiques, dont la crise de Novembre 1978 (éruption de l'Ardoukoba) a
été un extraordinaire exemple.
Il sera présenté des aspects des conséquences
morphologiques de l'évolution géodynamique de ce système très actif
de l'écorce terrestre, dans la zone du lac Assal et du rift qui le relie au
golfe du Goubbet, et en particulier de la phénoménologie volcaniques et
tectonique associé à l'éruption de l' Ardoukoba.
Samedi
6 septembre à 21 heures
Le premiers européens : recherches récentes en Bulgarie
par
Jean-Luc GUADELLI, CNRS
Jean-Luc GUADELLI, Chargé de recherches au CNRS, est Directeur de la Mission Préhistorique française en Bulgarie du Nord (MAE) et Directeur pour la France du projet de coopération scientifique franco-bulgare dans le cadre de la Convention d'Echanges qui lie la Direction des Relations Internationales du CNRS à l'Académie bulgare des Sciences (Sofia). A ce titre il coordonne les travaux pluridisciplinaires concernant le contexte paléoenvironnemental de l’implantation des premières communautés humaines dans les Balkans.
Note:
Le contenu et les informations scientifiques émanant des résumés
n'engagent que leur auteur, soit le conférencier.
L’Archéo-Logis, 43150 Goudet, tél 0471571056 fax 0471571190, email archeologis@free.fr