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  • : A nous la pige !
  • : Journaliste multimédia, voici quelques uns de mes articles publiés. Ce press book en ligne me permet de vous présenter mon travail. N'hésitez pas à me contacter.
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Synopsis

Journaliste curieuse et force de proposition, je tiens à votre disposition les synopsis suivants. Rédacteurs en chef, si l'un d'eux pourraient être pertinent pour votre média, n'hésitez pas à me contacter.

 

  • Coton-tige : une pollution tombée dans l'oreille d'un sourd ? - Par Perrine ROUX
  • Ortie, la plante à tout faire - Par Perrine ROUX

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Attention : La reproduction et l'utilisation des documents textes et photos publiés sur ce site sans l'accord express et écrit des auteurs est strictement interdit. Conformément au droit de la propriété intellectuelle, toute reproduction, utilisation ou diffusion de copies est expressément interdite et sanctionnée pénalement.

À nous la pige !

Bienvenue sur À nous la pige !

 

Je suis journaliste multimédia (print, web et radio).  À nous la pige est mon pressbook en ligne. Vous pourrez y consulter certains de mes articles publiés. Toujours à la recherche de nouveaux sujets et de nouvelles collaborations, j'attends vos propositions et commentaires. Désireuse d'intégrer une rédaction ou un service de communication, je me tiens à votre disposition.

 

N'hésitez pas à me contacter.

Bonne lecture !

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 15:06

Ce blog À nous la pige ne sera désormais plus alimenté. Toutefois, il reste pour l'instant en ligne afin que vous puissiez continuer à consulter mes anciens articles.

 

Retrouvez dès maintenant mon nouveau pressbook en ligne à cette adresse : http://perrineroux.wordpress.com

 

Bonne lecture !

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 11:14

L'une des plus belles croisières du monde est sans nul doute celle traversant mer du Nord et mer de Norvège, au large de sa côte ouest. Un voyage fascinant entre terre, mer et montagne au cours duquel vous découvrirez une nature grandiose, et la culture des vikings et des lapons.

La côte norvégienne

La côte ouest de la Norvège, baignée par la mer du Nord et par la mer de Norvège, est longue de quelques 2.400 km. Une côte unique en son genre, puisque composée de fjords, où la nature sait se faire grandiose. Vous pourrez peut-être y croiser différentes espèces comme des orques, des dauphins, ou encore des aigles ou des macareux moines. En toute saison, le voyage est fascinant. L’été, vous pourrez profiter du paysage nuit et jour, grâce au soleil de minuit. L’hiver, les fjords sont recouverts de neige rendant le panorama encore plus impressionnant. C’est aussi la meilleure saison pour observer les envoûtantes aurores boréales !

Le long de cette côte norvégienne, vous aurez l’occasion de mettre pied à terre au cours de plusieurs escales, à commencer par Bergen, d’où partent nombre de croisières. Mais aussi Trondheim et ses docks (briggen) colorés, Tromso, la ville d’où partaient les expéditions polaires, ou encore les îles Lofoten et Vesteralen, le Cap Nord ou Hammerfest…

L’Express côtier

Côté bateau de croisière, vous avez le choix. Vous pouvez opter pour la compagnie locale, Hurtigruten (« les routes rapides »). Ce service de transport régulier, baptisé Express côtier en Français, a levé l’ancre en 1893. La compagnie fête donc ses 120 ans en 2013. À l’origine, le capitaine Richard With a relié le sud de la Norvège au nord, par la mer, en seulement 7 jours. Depuis les navires de la compagnie continuent de transporter marchandises, courriers, et passagers. Ce ne sont donc pas seulement des bateaux de croisières, mais de véritables liens pour les habitants.

Côté croisière, le confort est au rendez-vous et vous pouvez naviguer à votre guise entre deux escales et jusqu’à toute la durée de la traversée, à savoir 12 jours de Bergen à Kirkenes, à la frontière russe. Les bateaux proposent tous différents niveaux de confort, de la cabine sans hublot, à la suite avec balcon. Les prix vont ainsi de 917 € pour 6 jours de croisière, mais peuvent très vite s’envoler selon la cabine choisie et la période de votre voyage. La croisière est bien entendue en pension complète.

Tout au long du voyage, vous pourrez participer à des expéditions, en supplément, à réserver durant la traversée. Festin vikking, safari en motoneige, visite des villes, traîneau à chien, cap nord…

Les croisières classiques sur les mers du Nord et de Norvège

Hurtigruten n’est pas la seule compagnie à assurer ces croisières. C’est le cas par exemple de Costa qui propose des croisières en mer du Nord et de Norvège au départ de plusieurs villes (Bergen, Amsterdam...). Vous pouvez ainsi voguer au large des fjords pour 1 840 € minimum, pour 12 jours, d’Amsterdam à Honningsvag.

 

Par Perrine Roux, dans Quintonic.fr

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:09

transition-energetique.jpgLe débat national sur la transition énergétique a débuté depuis maintenant plusieurs mois. Désormais, les citoyens peuvent aussi participer. Il est grand temps de tous nous investir dans cette indispensable transition énergétique.

 

Il est grand temps de chercher et de trouver un nouveau modèle de production et de consommation de l'énergie que nous utilisons tous les jours. Notre consommation aveugle, déraisonnable, et abondante d'énergie fossile, doit être modifiée pour aller vers plus de sobriété, de responsabilité et de protection de l'environnement. Pour trouver ce modèle énergétique durable, un débat national a été lancé en janvier dernier, ainsi qu'un site internet qui permet de suivre son avancement.

 

Le débat est récemment passé à une autre phase, à savoir l'ouverture du débat aux citoyens le 6 mars dernier. Depuis, nous pouvons tous participer au débat. Pour ce faire, nous pouvons soit contribuer via l'espace participatif du site internet officiel, soit via les réseaux sociaux. Des débats sont aussi organisés à travers toute la France et sont recensés sur le site.

 

Pour que notre avenir soit plus vert, il faut donc faire des économies d'énergie, optimiser leur production et notre consommation et bien entendu développer les énergies renouvelables. Chacun a donc son mot à dire et toutes les actions comptent. Nous avons pour l'heure jusqu'au mois de juillet pour participer au débat, puis une proposition de loi sera déposée à l'automne.

 

Pour participer :

Le site du débat national

 

Par Perrine Roux, dans Faites le plein d'avenir

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 11:06

Chaque logement devra être équipé d'au moins un détecteur de fumée à compter du 8 mars 2015. Un arrêté du 5 février 2013 précise plusieurs éléments relatifs à cette obligation.


L'installation obligatoire de détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) est prévue par les articles R129-12 et R129-15 du Code de la construction et de l'habitation. L'arrêté du 5 février dernier conseille de le fixer de préférence dans les circulations ou dégagements desservant les chambres, en le fixant solidement au plafond, loin des parois et sources de vapeur. Dans les immeubles en copropriété, seules les parties privatives sont concernées, aucun DAAF ne devant être installé dans les communs.

Le détecteur doit répondre à certaines obligations, à commencer par les marquages CE et NF. Il doit aussi présenter des informations de manière lisible et indélébile : marque, numéro de lot, date de fabrication... Chaque DAAF possède un indicateur de mise sous tension, fonctionne à piles ou à batterie. Il doit signaler la présence de fumée par un son d'au moins 85 dB à trois mètres et, de manière visuelle, sonore ou mécanique, l'absence de piles. L'arrêté précise aussi que les détecteurs à ionisation sont interdits.

L'occupant du logement, en charge de l'installation, doit aussi vérifier sa mise en tension, le tester régulièrement et changer les piles.

Pour plus de sécurité, l'arrêté rappelle en annexe des les règles de prévention et ce qu’il convient de faire en cas d'incendie.

 

En savoir plus :
> Pour lire l'arrêté du 5 février 2013, cliquez ici

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 10:00

Moins de blocage et plus de logements. Telle est l'opinion personnelle de Jean Perrin sur le décret d'encadrement des loyers. Pour autant, il se tient à disposition de la ministre pour participer à la mise en œuvre de cette réglementation.

 

Lors de la conférence de presse de CLAMEUR du 4 septembre dernier, Jean Perrin, directeur de l'UNPI et de CLAMEUR, est revenu sur le décret d'encadrement des loyers. Il a affirmé que « nous avons fait savoir à la ministre que CLAMEUR tient un outil fiable, sérieux et gratuit à sa disposition dans le cadre de l'application de ce décret ».

 

Toutefois, à titre personnel, Jean Perrin ne cache pas son désaccord avec ce décret : « Plus on joue sur les prix, et plus on diminue l'offre locative et donc plus c'est difficile pour les locataires de se loger ». Selon lui, « il vaudrait mieux jouer sur le nombre de logements disponibles. Le plus astucieux serait de faire que le marché immobilier soit plus libre ».

 

Propos recueillis par Perrine Roux pour www.jegeremonimmobilier.frphoto CV

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 10:00

Septembre sonne la fin de l'été et avec lui la rentrée. Le jardinier n'a pas le temps de se tourner les pouces car avec la fin de la saison sèche et l'arrivée de l'hiver, il y a de quoi faire au jardin comme sur le balcon et à l'intérieur.

 

Septembre au jardin

 

Pour commencer, direction le potager. Vous pouvez débuter les semis et plantations pour l'hiver. Semez par exemple oseille, persil, navets, laitue, cerfeuil, mâche, radis... Chou, chicorée et autre pissenlit attendent quant à eux d'être plantés. En septembre, votre potager continue à remplir votre panier. Récoltez les dernières tomates de la saison, mais aussi les poireaux, le cresson ou encore les navets. Avec le retour de l'humidité, vous devez désherber plus régulièrement votre potager, protéger les plantes sensibles aux insectes avec un filet et espacer les arrosages.

 

Au verger, septembre est le paradis des gourmands. Le proverbe dit d'ailleurs « septembre produit les plus délectables des fruits ». Et pour cause, vous pouvez récolter les dernières pêches, mais aussi prunes, poires, pommes et autres quetsches. Par contre, ne laissez pas les fruits tombés à terre, en pourrissant ils pourraient rendre l'arbre malade. Il est aussi temps de tailler les pruniers et les cerisiers.

 

Dans votre jardin, recommencez à arroser le gazon et supprimer les mauvaises herbes manuellement, en prenant garde de bien retirer les racines. Si des parties sont abimées, vous pouvez les semer à nouveau ou les rapiécer, l'essentiel étant que votre pelouse soit enracinée avant l'arrivée de l'hiver.

 

Certaines fleurs peuvent quant à elles être bouturées, comme les fuschias, les géraniums ou les rosiers. D'autres fleurs vous procureront des graines que vous pourrez semer à la saison prochaine. C'est le cas par exemple des belles-de-nuit, des capucines ou des dahlias. Côté entretien, retirer les fleurs fanées et taillez les haies et glycines.

 

Septembre au balcon

 

Avec la fin de l'été et des chaleurs, vous allez commencer le mois de septembre en décroutant la surface de vos pots et jardinières. Ensuite, renouvelez le terreau. Pour égailler l'hiver, plantez dès septembre des espèces à floraison hivernale, comme le chou décoratif ou la bruyère. Septembre est aussi le bon moment pour les plantes aromatiques. Les plantes fleuries ont quant à elles besoin de leur dose d'engrais.

 

La saison chaude s'éloignant peu à peu, il est temps de commencer à espacer les arrosages et de protéger les plus fragiles du gel. D'ailleurs, à la fin du mois, rentrer celles qui ne supportent pas le froid, comme le ficus, ou les cactus.

 

Septembre à l'intérieur

 

À l'intérieur aussi les plantes ont besoin de moins d'eau dès le mois de septembre, commencez donc à espacer petit à petit les arrosages. Par contre, les plantes qui aiment particulièrement l'humidité seront brumisées régulièrement. Un apport en engrais est aussi nécessaire aux plantes fleuries en cette rentrée. Enfin, commencer à rapprocher toutes vos plantes de la lumière naturelle.

 

Par Perrine Roux, www.quintonic.frphoto CV

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 18:20

Loyers de marché moyens, taux de mobilité, effort d'amélioration des logements... CLAMEUR dresse son panorama annuel. Une analyse peu optimiste compte tenu notamment des circonstances économiques actuelles.

 

Un marché locatif qui rétrécit

L'observatoire CLAMEUR analyse chaque année le marché locatif privé. En 2012, CLAMEUR a élargi son champs d'action et « aujourd'hui, 1 bail sur 6 est observé par CLAMEUR » précise Michel Mouillart, Professeur d'économie à l'université Paris Ouest, qui réalise la note de conjoncture annuelle. Un élargissement dont se félicite l'actuel dirigeant de CLAMEUR, Jean Perrin ( Président de l'UNPI) : « nous avons la fierté de couvrir l'ensemble de territoire, et une bonne partie de l'outre-mer ».

 

Après une période de hausse de l'activité, entre 2006 et 2009, le marché a stagné entre 2010 et 2011, avant de chuter en 2012. Michel Mouillart estime : « au total, le marché reste en retrait par rapport aux grandes années. L'année 2012 est en recul de 2,2 % ». La perte représenterait environ 40 000 logements locatifs privés. Le recul de la mobilité atteint plus particulièrement la Bourgogne, la Franche-Comté et le Limousin, avec un recul de 10 %. Il prévient : « nous assistons à une transformation du marché : un rétrécissement ».

 

Les loyers en France

Michel Mouillart rajoute : « il y a de très grandes disparités régionales. Les deux régions où le taux de mobilité est le plus faible sont l'IdF et la région PACA. Par exemple à Paris, le taux est aujourd'hui de 17,6 %, soit environ 5 % de différence avec début 2000 ».

 

Aujourd'hui, en France, le loyer moyen est de 12,6 €/m². Bien entendu, les différences sont grandes en fonction des villes, des régions, des biens, comme l'explique Michel Mouillart : « la variété des situation, des produits, des niveaux de loyers, font qu'on peut se retrouver dans des situations très loin des moyennes connues. Il faut avoir une réflexion quant à la norme des produits, notamment du point de vue de la baisse des travaux d'amélioration ».

 

Ainsi, l'augmentation des loyers a continué en 2012 de 1,2%, soit une augmentation ralentie, puisqu'entre 2006 et 2012 elle était de 1,5 % par an. Mais Jean Perrin rappelle que « dans beaucoup de régions de France, il y a une stagnation ou une baisse. Dans 65 % des régions, soit ça stagne, soit ça augmente moins que l'inflation ».

 

Attention : Jean Perrin souligne que « les chiffres d'aujourd'hui ne doivent pas être assimilés à l'encadrement des loyers. Ce sont les résultats de ces 12 derniers mois ».

 

L'effort d'amélioration

CLAMEUR se penche aussi sur l'effort d'amélioration et d'entretien des biens par les propriétaires, pour analyser l'état du marché. Selon l'observatoire, cet effort s'est maintenu pendant trois ans à un niveau élevé, avec encore 34,5 % en 2010. Michel Mouillart raconte : « L'effort d'amélioration par les propriétaires bailleurs s'était maintenu jusqu'à présent, malgré les perspectives de recettes locatives modérées. Mais en 2012, on assiste à un décrochement. C'est un choc qui s'inscrit dans un marché dont la santé n'est pas très bonne. C'est un marché de PME, qui produit donc un impact immédiat sur ces entreprises ».

 

Pour Jean Perrin, cette chute est due au fait que « les propriétaires n'ont plus les moyens de faire les travaux. Avec les revenus des locations, il faut payer les taxes, vivre et s'il reste assez, faire des travaux. On est en train de gripper la machine, de bloquer le marché. Au final, c'est encore plus difficile pour les locataires de se loger ».

 

Pour en savoir plus :

CLAMEUR

 

Par Perrine Roux, www.jegeremonimmobilier.frphoto CV

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 10:00

Parmi les énergies renouvelables, il y a bien entendu le solaire photovoltaïque. Une méthode de production d'électricité utilisant une énergie renouvelable et 100 % naturelle, le soleil, qui a fait ses preuves, y compris à grande échelle. Voici un petit tour d'horizon de quelques-unes des grandes centrales de l'Hexagone.

 

centrale-solaire.jpgLes régions actuellement les mieux équipées en France sont la Provence Alpes Côte d'Azur et l'Aquitaine. Et la ville établissant l'un des records de France en matière de capacité de production d'électricité photovoltaïque est la commune des Mées, dans les Alpes de Haute Provence. Elle dispose en effet de plusieurs centrales dont celle qui était la plus grande de France en 2010, avec 55 000 panneaux, répartis sur 25 ha, pour une puissance de 12 MW. Dans les Landes aussi, une grande centrale produit de l'électricité depuis 2011, celle du Gardaban. Avec ses 67,5 MW, elle fait partie des 20 plus importantes au monde.

 

L'Alsace aussi peut s'enorgueillir d'abriter l'une de ces géantes. Elle se situe à Weinbourg et est composée de 36 000 panneaux. Avec ses 4,5 MW produits par an, elle est l'une des plus grandes centrales intégrées de France. En effet, les panneaux constituent le toit de cinq hangars de séchage de biomasse bois, qui sert ensuite à fabriquer des pellets. Un projet 100 % renouvelable donc !

 

En ville aussi les grandes centrales photovoltaïques ont leur place. C'est le cas par exemple à Bordeaux où l'un des plus grands parcs photovoltaïques urbains de l'Hexagone a été installé. D'une puissance de 12 MW, il est composé de 60 000 panneaux, installés sur le parking du parc des expositions.

 

Par Perrine Roux sur www.faiteslepleindavenir.comphoto CV

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 18:11

Pour vivre dans une maison écologique, il faut éviter au maximum le recours aux énergies fossiles, notamment pour se chauffer. Et en matière de chauffage, l'énergie renouvelable phare, c'est bien entendu le bois. Toutefois, ce combustible, bien que naturel et renouvelable, peut présenter quelques légers inconvénients. Pas toujours facile d'avoir des bûches bien sèches, de trouver un endroit pour les entreposer, de les manipuler, ou même d'allumer un feu... Alors comment remplacer nos bonnes vieilles bûches sans pour autant renoncer au bois ? Tout simplement grâce au granulé, autrement appelé pellet.

 

Pellets.jpgCe combustible bois un peu particulier a été inventé dans les années 70, aux États-Unis. L'objectif était alors de créer un combustible efficace et économique pour faire face à la crise pétrolière. Contrairement à la bûche, le pellet n'est pas issu directement de la forêt, mais de l'industrie du bois. En effet, ce petit cylindre de 6 à 9 mm de diamètre et de 10 à 30 mm de long est composé de sciure de bois. Cette dernière est compressée pour former le granulé, ce qui offre un combustible au taux d'humidité très bas, inférieur à 10 %, donc dont les performances thermiques sont élevées. Celles-ci s'élèvent en effet à 3 500 kWh/m³. Autrement dit, une tonne de granulés équivaut à à peu près 460 L de fioul. De plus, le taux de cendre est faible, moins de 1 %.

 

D'autre part, leur production est normalisée, ce qui vous assure que chacun de vos pellets soit de la même qualité. Toutefois, vous pouvez vous fier à un label de qualité pour vous assurer de bien choisir votre combustible, en optant pour des pellets estampillés NF granulés biocombustibles. Vous pouvez choisir de les acheter conditionnés en sac ou en vrac. Dans les deux cas, vous devrez les stocker à l'intérieur, à l'abri de l'humidité, dans un silo par exemple.

 

Les granulés ne peuvent être utilisés que dans les appareils de chauffage adaptés, à savoir des chaudières ou des poêles à granulés. Leur utilisation est automatisée, ce qui implique un branchement électrique. Il suffit de charger le réservoir et d'appuyer sur un bouton, l'appareil fait le reste. L'avantage c'est donc que l'on peut programmer et régler son chauffage. De plus, les fabricants de chauffages à pellets ont fait de gros progrès ces dernières années côté esthétique, un détail non négligeable, d'autant plus quand l'appareil trône au milieu du salon. Notez toutefois que certains dispositifs, comme le panier à pellets, permettent d'utiliser les granulés dans un appareil à bois classique.

 

Avec le granulé, vous chauffez votre maison écologique facilement, en un seul geste, tout en préservant l'environnement grâce à l'utilisation de la biomasse bois !

 

Une chronique de Perrine Roux, à écouter sur Fréquence Terrephoto CV

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 09:11

Parmi les thérapies naturelles et alternatives qui s'offrent à nous, vous pouvez faire appel à un hypnotiseur. Bien loin des clichés, l'hypnose est en réalité un état d'hyperactivité mentale permettant de travailler sur son inconscient. Kevin Finel, hypnotiseur, nous en dit plus sur cette thérapie.

 

Qu'est-ce-que l'hypnose ?

 

L'hypnose est un état naturel. Par exemple, lorsqu'on est absorbé dans un livre, on crée un état d'esprit qui nous permet de vivre les choses pleinement. L'hypnose fonctionne sur le même mécanisme, mais de manière plus poussée. C'est un état qui désinhibe et permet d'amplifier des choses déjà présentes en nous. Grâce à cela, nous pouvons aller derrière nos émotions et permettre une négociation entre le conscient et l'inconscient.

 

L'hypnotiseur a-t-il un pouvoir de suggestion mentale sur ses patients, comme on peut le voir fréquemment dans les films ?

 

L'hypnose est un état actif, c'est un vrai travail personnel, toujours dans la limite du vouloir. L'hypnotiseur accompagne le patient dans son intérieur. On est donc bien loin de l'hypnose spectacle qui n'est pas représentative de l'hypnose thérapeutique.

 

L'hypnose peut-elle être utilisée dans le cadre d'une thérapie ?

 

A priori, l'hypnose n'est pas une thérapie en soi. Elle nous permet de connaître notre fonctionnement, c'est une pédagogie du mental. En entrant derrière ses émotions, on gagne en lucidité et les thérapies sont facilités. Par exemple, je forme des ostéopathes. Les retours de ces thérapeutes montrent que le temps de rééducation est divisé par deux ou trois. Souvent, les blocages émotionnels ralentissent la rééducation. Le cas d'un patient dont le bras était immobile suite à un accident est probant, puisque sous hypnose, le patient a pu bouger son bras et ainsi prendre conscience que son bras est mobile. On observe d'ailleurs aujourd'hui scientifiquement les effets de l'hypnose, puisque des études sont menées en milieu hospitalier, notamment en matière de traitement de la douleur et d'anesthésie.

 

Dans quels cas peut-on consulter un hypnotiseur ?

 

On peut consulter un hypnotiseur dans bien des cas, particulièrement pour tout ce qui est de l'ordre du mental, quand notre mental nous bloque pour avancer dans notre vie. Par exemple, une patiente venait pour se préparer à un entretien d'embauche, mais au cours des séances, elle s'est rendue compte qu'il y avait un vrai traumatisme lié à ces entretiens. Il a donc fallu en trouver la cause pour la résoudre afin que les résultats soient durables.

 

Comment se déroule une séance ?

 

Il n'y a pas de séance type, tous les patients étant différents. En règle générale, on commence par dialoguer, pour connaître le problème et la représentation que le patient se fait de la réalité, leurs discours constituant des indices sur le fonctionnement de l'inconscient. Ensuite, on apprend au patient à rentrer sous hypnose. C'est un travail simple, par étape, sur l'imaginaire, en revenant sur des sensations. Enfin, on commence la phase de travail personnel, qui consiste à amener l'inconscient à construire et à gérer la situation d'une autre façon, en nettoyant les traumatismes et en reconstruisant.

 

Trouver un hypnotiseur

Pour trouver son thérapeute, vous pouvez consulter les écoles d'hypnose. Elles disposent de liste de praticiens formés.

 

Publié dans Quintonic, par Perrine ROUX photo CV

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