Le pont que la municipalité ne veut pas envisager afin de préserver la qualité de la vie de nos enfants.
Pour cette zone d'aménagement concertée (ZAC), nous sommes sur une plaine alluviale remblayée par des dépôts fins et secondairement par des alluvions sablo-graveleux. Nous avons un remplissage vaseux et tourbeux d'environ 10m d'épaisseur et le remblais au creux des substratums macro calcaire.
Nous connaissons d'autres évidences qui peuvent poser problèmes : le toit des marnes à 30 m de la surface et une nappe phréatique entre 2 et 4 mètres. Nous sommes en présence d'une situation en zone limite d'inondabilité en crue décennale et en zone inondable en crue cinquentennale ainsi il ne faut pas d'ouvrage en sous-sol sans aménagements de cuvelages étanches sur l 'ensemble de la ZAC. En ce qui concerne l'hydrologie de surface, les zones submersibles actuelles restent cantonnées au sud des remblais des installations ferroviaires.Il n'est fait aucune référence au Plan de Prévention des Risques et des contraintes afférentes.
Pourtant il existe des risques majeurs :
Ces obligations nouvelles visent à la fois le maître d'ouvrage des travaux d'aménagement, les pouvoirs publics, et les constructeurs.
RN 34 ou une enquête parcellaire
On ne fait référence qu'à la déviation de la RN34 - 2éme tranche fonctionnelle, c'est à dire le nord de la ZAC, qu'en est-il du projet global et de ses impacts sur ce nouveau quartier ?
Aucune étude d'impacts du projet global, (pont et Belle-Île - Auguste Meunier). Il est facile de faire des études d'impacts minimales sur des infrastructures parcellisées. Ainsi pense-t-on que nous ne pourrons globaliser les nuisances.
Il est affirmé que la déviation RN34 est une " solution respectueuse de l 'environnement urbain ", nous nous en étonnons vu que nous ne voyons apparaître aucune requalification urbaine de cette RN34 destinée à réduire l'espace dévolu à la voiture. Ainsi le trafic moyen journalier annuel, Av Sylvie 11.200 / Auguste Meunier 27.900 / François Mitterrand 30.000 et il n'est pas appelé à diminuer.
Il est dit qu'il faut " Assurer une meilleure intégration fonctionnelle et paysagère de la RN34 dans son milieu urbain futur en s'orientant vers des avenues et des boulevards urbains plutôt que vers des voies rapides à caractère autoroutières. "
Comment dans ce cas intégrer les prévisions d'évolution de la croissance de déplacement, selon le schéma directeur, qui va augmenter d'ici 2015 de 55% de parcours kilométriques supplémentaires, soit 54 fois l'évolution attendue de la population. Le projet est donc minimaliste uniquement dans un but financier. Nous considérons qu'avec ce toboggan, dont nous n'avons aucune étude d'impacts, il va être créé un flux de circulation qui va, dans une dizaine d'années, produire le même effet que maintenant rue Auguste Meunier. C'est-à-dire que l'Aulnoy subira les effets de la circulation et on pensera en 2010 de nouveau à dévier cette nationale.
Ainsi, en constatant l'évolution des tracés successifs de la RN34 nous demandons que le pont soit érigé plus loin et aboutisse à la hauteur du centre commercial de CHELLES II.
Certains élus et techniques de la Municipalité nous accusent de vouloir faire le pont de " l'île de Ré " et d'avoir un projet " pharaonique ", bien que les mêmes nous avouent en aparté que nous avons certainement raison et que dans une dizaine ou quinzaine d'années cette opération sera nécessaire avec l'avancée de l'urbanisation. Nous voulons répondre à l'augmentation, dès maintenant prévisible du trafic et répondre à la qualité de la vie du chellois et ne pas rester au stade " économique
Nous avons demandé, à la Municipalité, une étude de faisabilité, qui nous a été refusée sans motif.