Les Amis de l'Avenue du Château à Meudon

La DRAC

 

La Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Ile de France (DRAC) est gestionnaire du Domaine national de Meudon, et en particulier de l'Avenue du Château, classée monument Historique. Alors que la DRAC IdF est responsable des projets d'investissements importants, la gestion courante est confiée à l'Architecte des Bâtiments de France des Hauts de Seine. Les responsables actuels sont les suivants:


Le Préfet de la Région IdF: Michel Cadot, 29 rue Barbet de Jouy 75700 Paris
et par délégation: Pierre Soubelet, Préfet des Hauts-de-Seine, 177 av Joliot Curie 92013 Nanterre
Le Directeur Régional des Affaires Culturelles d'Ile-de-France: Laurent Roturier, 47, rue Le Peletier, 75009 Paris
Le Conservateur Régional des Monuments Historiques: Antoine-Marie Préaut,47, rue Le Peletier, 75009 Paris
L'Architecte
des Bâtiments de France des Hauts-de-Seine: Benoît Léothaud, Avenue de la grille d'honneur, Domaine National de Saint-Cloud, 92210 Saint-Cloud


Les projets successifs de la DRAC pour rénover l'Avenue du Château


Dans le cadre de la restauration de l'ensemble de la Grande Perspective du Domaine de Meudon, le ministère de la Culture a entrepris en 1999 la rénovation de l'Avenue du Château, dont elle a confié le projet à l'Architecte en Chef des Monuments Historiques, initialement Pierre-Antoine Gatier, puis à partir de 2005, Daniel .
Le projet a été préparé dès 1997 et sa mise en oeuvre a commencé en 1999 sans aucune information, consultation et concertation préalables. Ce projet ayant été annulé en justice en 2000 sur recours de l'AAAC, un nouveau projet élaboré en 2003 avec la concertation d'un Comité de Pilotage a fait l'objet d'un Protocole d'accord. Une première phase a été réalisée en 2003/2004, puis la Place Janssen a été restaurée en 2006/2007. En 2010 un projet a été défini pour les contre-allées, suspendu par le recours de deux particuliers, finalement déboutés en première instance puis en appel en 2014. Le projet final de 2015, dont la mise en oeuvre commence en novembre 2015 reprend celui de 2010 (voir détails ci-dessous).

Pendant les 18 ans de la rénovation de l'Avenue, les responsables des services de l'Etat ont changé continuellement:

Le projet de 1999
Le projet initial, de 7 M €, prévoyait l'abattage systématique des 511 arbres de l'avenue pour replanter de tout jeunes tilleuls de même essence, la réfection de la chaussée centrale pavée et de la place Janssen (entrée de la Terrasse), la réfection des contre-allées, l'aménagement de 180 places de stationnement, longitudinalement sur les contre-allées, la suppression du stationnement sur la place Janssen et le remplacement de l'éclairage.

La réfection de la chaussée centrale pavée a été terminée en avril 2000.

Entre 1999 et mai 2000, 183 tilleuls furent abattus au cours de différentes campagnes d'abattage, dites de sécurité.

Ce projet initial a été annulé le 7 décembre 2000 par le Tribunal Administratif de Paris, saisi par l’AAAC.

Le projet révisé de 2003
Le nouveau projet, annoncé par l'Administration dès le début 2002, n'a finalement été communiqué qu'en mai 2003. Après de nombreuses discussions avec la Ville et les associations (AAAC et CSSM), il a fait l'objet d'un
protocole d'accord en juillet 2003, qui définissait les principes et le calendrier des différentes phases de la restauration:

Les travaux de la première tranche ont été réalisés d'octobre 2003 à février 2004: replantation de 82 tilleuls dans les deux alignements centraux et réfection des 3 intersections principales de l'Avenue ("traversées ") avec des passages piétonniers - ralentisseurs.
La deuxième tranche de travaux (prévue dans le Protocole d'Accord entre 2004 et 2006) concernait la rénovation de la Place Janssen et n'a été réalisée qu'en 2008.


Le projet de 2010

Les travaux de 2003-2004 et de 2007-2008 ont été mis en oeuvre, à quelques détails près, selon les principes du Protocole d'accord, bien qu'avec un retard considérable sur le calendrier prévu.
Il en etait de même de l'élaboration du projet de restauration des contre-allées (au calendrier près, les contre-allées étant prévues d'être toutes les deux rénovées en 2007!).
Mais la DRAC a introduit en juillet 2009 une option, devenue alors son nouveau projet, dans lequel seraient abattus les tilleuls des alignements extérieurs (sauf ceux à l'est au dessus de la rue Obeuf). Les deux associations se sont opposées en vain à cet abattage systématique de 109 arbres anciens (voir lettre de l'AAAC du 10/7/2009).

La DRAC a annoncé en février 2010 son intention de procéder sur cette base à la rénovation des contre-allées de septembre 2010 à mi 2012..
L'assemblée générale de l'AAAC, réunie le 20 mars 2010 a décidé à la majorité de prendre acte de la décision de la DRAC et de ne pas s'y opposer en prenant en compte:

Ce projet a été donc engagé par la DRAC et les deux associations (AAAC et CSSM) en ont pris acte sans s'y opposer. Le détail de la mise en oeuvre a été communiqué au Comité de Pilotage en juillet 2010. Les travaux devaient démarrer le 1er septembre 2010. Mais suite au recours en référé de deux particuliers, le Tribunal Administratif a décidé de suspendre l'autorisation de travaux. Jugeant sur le fond, le Tribunal a finalement rejeté le recours en avril 2012. La Cour d'Appel Administrative de Versailles a confirmé le 23/10/2014 le jugement de 1ère instance. La sécurité juridique du projet a donc été totalement clarifiée, mais 4 années avaient été perdues et il faudra un an de plus pour que la DRAC retrouve le budget perdu en 2010.

Le projet de 2015
C'est le projet de 2010, sécurisé administrativement et juridiquement qui est repris par la DRAC. Dans son application, la DRAC a modifié l'organisation initiale des travaux qui imposait d'abattre la totalité des arbres des alignements extérieurs et a accepté de n'abattre que les arbres potentiellement dangereux ou nuisibles au développement des jeunes arbres. La contre-allée Est a été rénovée du 1/11/2015 au 30/6/2016 (document de présentation de la DRAC du 4/11/2015) et la rénovation de la contre-allée Ouest a commencé le 16 août 2016 (document de présentation du 29/06/2016).


La DRAC

www.ile-de-france.culture.gouv.fr

La politique du ministère de la culture et de la communication est mise en œuvre en Ile-de-France par le Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) d'Ile-de-France. Service déconcentré de l'État, la DRAC est placée sous l'autorité du Préfet de Région.

Conservation régionale des monuments historiques:
La conservation régionale des monuments historiques veille à la protection, la conservation, la restauration et la mise en valeur des monuments historiques.
Elle élabore, sur le plan technique, juridique et financier, les programmes de travaux sur les monuments historiques classés et assure la conduite et le contrôle de ces opérations en liaison avec les architectes en chef des monuments historiques, les architectes des bâtiments de France.

Services départementaux de l'architecture et du patrimoine (SDAP)
Les services départementaux de l’architecture et du patrimoine sont maintenant rattachés à la DRAC. Ils ont vocation à veiller à la qualité de l’architecture, du patrimoine et du paysage dans le département.
La loi charge les architectes des bâtiments de France de délivrer des avis sur les projets de transformations dans les secteurs protégés.
Les Architectes des Bâtiments de France sont aussi chargés des travaux d’entretien sur les monuments historiques appartenant à l’Etat.

Dernière mise à jour:20 octobre 2019