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Association pour la Démocratie à Nice et dans les Alpes Maritimes
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22/01 ASSEDIC spectacle

Il n'y a toujours pas de date annoncée pour la réunion des partenaires sociaux exigée pour mettre le protocole du 18 avril dans la forme juridique qui lui permettrait d'être soumis à l'agrément du gouvernement. Une application au mois de février semble désormais inenvisageable.
Mais en seulement quelques jours, le MEDEF et la CFDT, co-gérants de l'UNEDIC, pourraient convoquer cette réunion, et deux semaines après, le Comité supérieur de l'emploi se réunirait pour peser les objections qui auraient été déposées afin de donner son avis au ministre du Travail.
La Fédération du Spectacle CGT lance une pétition contre l'agrément éventuel de ce texte, qui excluera à terme des dizaines de milliers de professionnels de toute indemnisation de leur chômage.
Elle est disponible à cette adresse: http://www.fnsac-cgt.com/Agenda/Notre%20P%E9tition.htm

15/1 Voulen pas de fachos à Nice

Courrier adressé au préfet par l'AdN qui dénonce les pratiques et les idées véhiculées par le groupuscule d'extrême droite "Les jeunesses identitaires".
Une mobilistaion est en cours à Nice dont nous vous parlerons bientôt.

M. Dominique Vian
Prefet des Alpes Maritimes
06286 NICE CEDEX

Monsieur le Préfet,
Le groupuscule des « Jeunesses identitaires » organise des « soupes au porc » dans notre ville, et annonce sur leur site et par voie d’affichage dans toute la ville la tenue d’un colloque le samedi 27 janvier à 14 h au bar Le Ligure – 15 rue Biscarra à Nice.
Ce groupuscule d’extrême-droite avait appelé à un meeting dans notre ville le 30 avril 2005, qui avait donné lieu à des agressions racistes inacceptables. L’AdN et SUD avaient demandé au préfet l’annulation de cette réunion.
La préfecture des Alpes-Maritimes avait tenté d'interdire la réunion des "Jeunesses identitaires" à Nice, mais le tribunal administratif avait cassé l'arrêté préfectoral le matin même, estimant que "les forces de police disponibles (...) ne paraissaient pas insuffisantes pour sauvegarder la liberté de réunion". Les treize interpellés, âgés de 18 à 25 ans, et originaires de toute la France (Isère, Gironde, région parisienne, Nice etc…) ont été arrêtés en possession de matraques télescopiques, de poings américains, de ceinturons en chaînes et du téléphone volé à l’une de leurs victimes. Cinq personnes avaient alors été mises en examen et 3 incarcérées, dont 2 ont des liens directs avec les « Jeunesses Identitaires » et le « Bloc Identitaire », et un des liens indirects. Le lundi 12 juin 2006 a eu lieu au TGI de Nice l’audience relative à cette affaire.
Le référé du lundi 26 juin a prononcé les peines suivantes : pour 4 d’entre eux, un an de prison avec sursis dont deux mois fermes, au lieu des 3 et 6 mois requis par le ministère public ; 2 devront s'acquitter d'une amende de 1000 euros pour port d'armes. L’appel formulé par le groupe sera audiencé le 6 février à Aix en Provence.
Des agressions ont été perpétrées également dans des lycées lors de distribution de tracts racistes et xénophobes par leurs nervis.
Des opposants sont régulièrement agressés, leurs tracts racistes inondent la ville ainsi que d’immense affiches et autocollants « Nissa rebella ».
En conséquence, nous vous demandons :
- D’’interdire dans le département,la distribution de la soupe au porc discriminatoire. Le jeudi 11 janvier, Philippe Vardon, un des responsables de ce mouvement, commentait ainsi dans la presse locale, la décision du Conseil d’Etat du 5 janvier confirmant l’interdiction de la soupe au porc aux sans-abri parisiens : « Cette décision crée un précédent dans la reconnaissance d’un interdit religieux. Nous préparons un recours devant la Cour Européenne des droits de l’homme. D’ici là, nous continuerons les distributions, mais sous une autre forme que je ne peux révéler pour l’instant ». Le représentant du ministère de l’intérieur, Me Jean-François Boutet, avait qualifié ces distributions de soupe de "discriminatoires", et donc susceptibles de troubler l’ordre public. Il a cité une phrase du site internet de SDF ("Pas de soupe, pas de dessert, les nôtres avant les autres"), ajoutant que la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde) s’était émue de l’aspect discriminatoire de ces « soupes au cochon ».
- D’interdire le colloque « Maîtres chez nous »du 27 janvier qui risque fortement de provoquer des « troubles à l’ordre public »
- De saisir la HALDE(Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité)sur ces différentes manifestations à caractère discriminatoire.

10/1 Des logements et vite

 

Motion des « Enfants de Don Quichotte Nice » Prise sur la plage en Assemblée générale le 8 janvier 2007

Nous nous sommes engagés dans le mouvement pour commencer à résoudre la grave crise du logement que connaît notre pays depuis trop longtemps. Indépendamment des besoins et revendications locales, notre objectif est l’adoption d’une loi basée sur les propositions de la “Charte du Canal saint Martin” intégrants les décrets d’application et permettant de voir que son exécution que va cahngere quelque chose à la situation.
Il semble que l’on soit proche d’un accord avec le gouvernement sur cette loi.

L’Assemblée générale du campement des “Enfants de Don Quichotte ” de Nice tient à affirmer qu’aucune décision de signature d’un accord ne peut être prise sans que les campements soient consultés. Pour « Les enfants de Don Quichotte » de Nice Michel ABADA Coordonnateur 06 Porte parole pour cette semaine

Après une rencontre infructueuese à la mairie, le collectif sera reçu en préfecture par MMe Souleiman sous prefète la semaine prochaine

 

10/1 L'hôpital de Nice et ses économies !

Il semblerait que dans le cadre du plan Hôpital 2007, sous prétexte d'économies, un nouveau fonctionnement du service d'Orthogénie soit mis en place, véritable atteinte aux droits des femmes

Nous nous battons depuis 1975 pour que la loi soit appliquée et que les femmes soient reçues dans les meilleures conditions, alors que la loi de 2001 a élargi son application, un tel recul de nos acquis est inadmissible et une fois de plus ce seraient les femmes qui seraient pénalisées.

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07/01 soutenez ALPES 06

En espérant que vous pourrez selon vos moyens participer au maintien de la structure associative ALPES06.

Cette entreprise d' Insertion qui a créé une fonderie d'art situé dans la ZAC de Carros a su remplir les conditions pour offrir à de nombreuses personnes de redémarrer dans la vie après des débuts souvent

difficiles.

Plusieurs formes d"aide sont proposées , chèque de soutien, achat d'une oeuvra en bronze...pour plus d'information Contact 04 93 29 25 02 et site

 

05/01 Du ballet!!!

Le Corps du ballet de Nice est en grève du 30 décembre au 5 janvier 2007.
Les artistes sont obligés de recourir à cette décisionxtrême car les différents décisions prises à leur insu déstabilise leur emploi et le corps de Ballet.

Ces artistes si chaleureusement félicités en octobre par la femme du maire qui organisait son gala de la femme avec comme nominée Mme Chirac et aujourd'hui méprisés .
Samedi soir une opérette était au spectcale à l'Opéra, les danseurs faisant signer des pétitions de soutien expliquaient aux spectateurs et aux passants que les danseurs de la soirée étaient venurs d'ailleurs.

Communiqué
Comme vous le savez, ou peut-être l'avez- vous découvert dans la presse, nous sommes en grève!
Notre objectif est de manifester nos droits et de préserver notre dignité artistique en tant que Ballet de l'opéra de la ville de Nice.
Nous avons reçu un courrier illégal en RAR nous obligeant passer une audition devant un jury sans explication, pour le 8 Janvier 2007. Ce courrier a été envoyé aussi aux danseurs en congés de maternité et en accident de travail!
Si nos contrats se terminent suite à une audition illégale, aucun plan de reconversion ou de reclassement "comme il en existe dans de nombreuses villes", n'est mis en place pour les artistes chorégraphiques du Ballet de l'Opéra de Nice...
Sachez qu'il y a entre les artistes une discrimination concernant la qualification des contrats ˆ durée déterminée en contrat à durée indéterminée, avec une entreprise de déstabilisation du personnel artistique utilisant des méthodes inavouable ( rumeurs, fait accompli tel que le plan de restructuration appris après quelques indiscrétions etc.....)
Et la cerise sur le gâteau, engagement d'artistes intermittents pour briser notre mouvement de grève.
Jusqu'à ce jour, nous n'avons obtenu aucun dialogue social!

Nous voulons être respectés comme des êtres humains sans discriminations et sans mépris, c'est pourquoi nous demandons votre soutien.

Les artistes du Corps de Ballet
Toutes les infos

16/12 Plan d'urgence sociale

L'AdN avait écrit( (courrier AdN) le 14 août à Mme Catherine Vautrin, ministre déléguée à la cohésion sociale qui grâce à l'action du monde associatif avait annoncé la mise en place d'un dispositif pour les sans abris dans la région parisienne. (Des tentes avaient été distribuées aux sans domicile par Médecins du Monde et cela faisait « tâche" sur les quais de la seine face à Paris Plage… Faudra-t-il à Nice installer des tentes sur le Cours Saleya pour qu'enfin existent des structures d'accueil.)

Nous avons reçu une réponse datée du 4 septembre ainsi formulée :" Vous avez bien voulu attirer mon attention sur la situation des Alpes Maritimes en matière d'hébergement des plus démunis. l'annonce de la création de 1100 places en Île de France dans les prochains mois répond à la nécessité établie par le rapport de Mme Agnès de Fleurieu , de créer un échelon intermédiaire Dans le dispositif d'hébergement des personnes sans abri, au travers d'un hébergement de stabilisation ouvert 24 h heures sur 24 .... si ce dispositif permet aux personnes sans domicile de s'engager véritablement et durablement dans un parcours d'insertion, j'ai pris l'engagement pour qu'il soit généralisé à l'ensemble du territoire.
Je transmets votre demande aux services concernés du département ..
...La lettre dans son intégralité

L'AdN a écrit à Mme PIQUET Annick responsable de la DDASS et à M. Ayraud Noël adjoint aux affaires sociales de la ville de Nice afin de leur demander d'organiser une table ronde avec tous les acteurs sociaux pour mettre en place de véritables structures d'accueil et de ne pas attendre l'arrivée de l'hiver ni de la canicule pour répondre à l'urgence uniquement.
M Ayrault et Mme Piquet nous répondent : courrier mairie , hébergement social Nice
Fiche mobilisation hivernale et courrier DDASS.

14/12 Quel sera le sort d'Acropolis ?

Aujourd'hui les salariés du Palais des congrès ACROPOLIS défilaient dans les rues de Nice et donnaient rendez vous aux Niçois et Niçoises mercredi devant la mairie où se déroulera le conseil municipal.
Très attendu également les comptes rendus des débats de la réunion pleinière du Conseil Général qui abordait le sujet.
Les relations entre Acropolis et le maire ont toujours été mauvaises comme si ce vestige du médecinisme lui rappelait de mauvais souvenirs.

Notes AdN - Conseil municipal du 15 septembre :
No futur pour ACROPOLIS J. Peyrat ne semble pas aimer ACROPOLIS, œuvre de J. Médecin, et aimerait bien s'en débarrasser.
En fin d'année, la délégation de service donnée à l'Association Nice Acropolis se termine, et il n'y a toujours pas de repreneur. J Peyrat : Deux candidats avaient été retenus. L'un a changé d'avis et le second, CCI Cari (celui du stade, travaux MAMAC..), demandait des compensations financières exorbitantes. Le maire noircit le tableau : " c'est un outil de plus en plus obsolète, les résultats sont sujets à caution et le délégataire doit assurer les risques (voilà qui ne va pas attirer beaucoup de repreneurs !)" A la suggestion de R. Injey (PC) de passer en gestion en régie municipale, le maire pas très chaud " on ne sait pas faire, on y sera peut être obligés mais je veux explorer tous les moyens avant. Cela soulagerait les finances de la ville des risques et des réparations. Le rôle de la ville n'est pas d'aller chercher des marchés dans l'ensemble du monde pour faire marcher le tourisme .
Trois solutions : 1. Il faut revoir tous les candidats qui s'étaient présentés, négocier avec la possibilité de revoir le cahier des charges.
2. Accorder une nouvelle prolongation d'un an à l'association Nice Acropolis
3. La gestion directe

Communiqué des syndicats du personnel : SYNPATAC-CGT/FO/CFE-CGC

"Le principal outil économique de la ville financé à 100 % par les Niçois doit rester partie intégrante de Nice.
des millions d'euros de retombées économiques,2600 emplois indirects,116 directs, une gestion honnête malgré le désengagement moral et financier de la mairie de Nice : 23 années d'existence dont 8 passées sous une épée de Damoclés, C'est long!
Il est impératif que la mairie ne privatise pas ACROPOLIS, en" l'offrant" à Général EVENTS, multinationale cotée en bourse, réputée grand fournisseur de l'ANPE et capable de rediriger ses clients vers son site de Barcelone dans la seule préoccupation d'assurer les meilleurs revenus à ses actionnaires.
En aucun cas, l'argent des contribuables niçois ne doit servir à financer le plan de restructuration d'un groupe privé :3 161 333 € sont prévus.

IL EST TEMPS DE REGLER LE SORT D'ACROPOLIS

Le maire doit confier la gestion à une SEM (Société d'Economie Mixte), la structure la mieux adaptée et intégrant une notion de service public.
le Palais des Festivals de Cannes en est un bel exemple.
Et personne au Conseil Municipal nous contredira sur le fait que la SEMIACS est une réussite."

28/11 Création collectif

Depuis quelques temps, les agressions de la nébuleuse fasciste identitaire se multiplient: Plusieurs personnes ont été agressées sous un prétexte ou un autre et parfois sans prétexte par des patrouilles de "Nissa rebela", au quartier du port et au vieuxNice.
Nissa rebela, dans laquelle on retrouve les activistes du bloc identitaire, s'est visiblement imposée dans ces deux derniers quartiers et cherche à empêcher par des coups, menaces ou harcèlements tout autre affichage que le sien. Actuellement ils continuent de distribuer leurs tracts fascistes au marché de la Liberation et organisent plusieurs rendez-vous afin de s'étendre dans la ville.
Toute cette agitation dans le cadre d'une campagne électorale...Face à eux la CNT et ses sympathisants appellent les forces vives antifascistes niçoises à la création d'un collectif antifasciste.
Nous voulons pouvoir continuer à exprimer nos opinions et militer librement. Agissons contre ces bandes clairement neo-nazies!!! Organisons-nous avantque la situation ne s'aggrave! Contactez l'AdN

25/11 Un port de commerce à St Laurent du Var ?

Les politiques locaux, dont Monsieur Jean-Auguste Icart, s'evertuent à vouloir créer un Port de Commerce à Saint Laurent du Var. Tout d'abord,en réunion publique, Monsieur Henri Revel, Maire de Saint Laurent du Var, s'est engagé à ce que l'éventuelle extension du port de plaisance de Saint Laurent du Var, ne soit en auncun cas un Port de Commerce.
Un Port de Commerce à Saint Laurent du Var? le débat a déjà eu lieu, le compte rendu est public, http://www.environnement.gouv.fr/article.php3?id_article=1019 et les conclusions négatives.

Lors du débat public de 2002, l'Association des Citoyens Laurentins http://www.lamouettelaurentine.com/ réclamait en vain les expertises faisant suite à la catastrophe de l'aéroport de 1979.
Des adhérents se sont donc rendu aux archives du Centre Administratif Départemental afin d'en consulter le dossier. A notre grande surprise, il était non consultable pour 100 ans! Après autorisation de Monsieur le Procureur de la République, nous en avons tout de même pris connaissance.
Le plateau deltaïque du Var n'est pas stable. Monsieur Icart est-il prêt à assumer la responsabilité d'une nouvelle catastrophe civile? En 1979, outre un glissement de terrain de 7 millions de M3, 10 ouvriers ont été précipités à la mer : 2 sont rescapés, 5 décédés, 3 disparus Matériel de chantier disparu : 2 pelles grues, un bulldozer, 4 camions, 8 véhicules légers, 3 baraques de chantier. Une personne est décédée à Antibes emportée par le tsunami qui s'en est suivi. Deux câbles de communication ont été sectionnés à 80 et 120 kilomètres de la côte.(source Ifremer) Que dit ce rapport? Reconnaissance des fonds marins dans la zone du delta du Var. Avril 1980 Face à Saint Laurent du Var se trouve un autre plateau deltaïque bien moins étendu que celui de l’aéroport et délimité par la courbe –10 Cette courbe –10 se trouve à quelques 500 mètres du rivage actuel. Ce n’est qu’a partir du top 330 que le flanc du plateau se montre comme un bon réflecteur malgré un léger recouvrement meuble. Il est facile de vérifier sur Google Eatrh que la digue actuelle se trouve à 225 mètres du rivage.
Les ingénieurs qui on réalisé le Port de Plaisance laurentin ont eu la sagesse de respecter les lois de la nature. Les 100 mètres de plateau " bon réflecteur " qui restent ne suffisent pas à faire entrer et manœuvrer des NGV de 120 mètres de long .
Certains envisagent alors la construction de digues flottantes comme à Monaco. C'est une malhonnêteté intellectuelle que de vouloir comparer Monaco, qui a pu arrimer sa digue articulée a du rocher, au site de Saint Laurent du Var dont le delta n'est que du poudingue. Quant aux ports japonais flottants, ils sont construits dans des baies fermées à fond constant, leur investissement est exorbitant. Parlons du coût financier:
Le montage est prévisible: Société d'Économie Mixte, espace public, réalisation privée, emprunts privés, caution publique. Pour le transfert vers la Corse, il reste aujourd'hui approximativement: 1 ferry Corsica, 2 NGV( qui risqueraient de saper le plateau aéroportuaire ), 1 LGV -SNCM, soit au maximum 400 rotations /an. Dès lors, sauf à augmenter terriblement les taxes pour les navires, ce qui aurait pour effet de faire fuir les derniers transits pour la Corse, aucun projet n'est amortissable.
La caution publique, c'est à dire du contribuable, ne peut être envisagée. D'autre part, l'espace environnemental n'est pas propice à l'accueil d'un Port de Commerce. 750 000 passagers représentent un grand nombre de véhicules : il faudrait raser ATOLL-BEACH pour y créer des parkings et supprimer Cap 3000 pour y installer des hangars porte- containers!
Monsieur Jean Auguste Icart est il prêt à assumer une gabegie économique? Christianne Cousinié Présidente ACL


25/11Appel aux intermittents du spectacle

Appel unitaire à tous les salariés du spectacle
Le 6 décembre 06 Journée nationale d'actions et de grève
" Pour le respect de nos métiers et de nos droits de Salariés ! "
Contre le protocole d'accord du 18 avril sur l'assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle vivant et enregistré qui confirme et conforte pour l'essentiel celui du 26 juin 2003 !
Appel unitaire CGT Spectacle - SUD Culture Collectif des Intermittents et Précaires Mobilisons nous !

Suite à l'exigence de l'Assemblée des Travailleurs du Spectacle de Marseille lors de l'occupation des locaux de l'Union Départementale de la CFDT le 14 novembre, il a été convenu qu'une personne du conseil national de ce syndicat devait venir le 24 novembre expliquer le pourquoi de ce protocole de merde qu'ils vont signer.

Lire l'appel à diffuser

19/11 Parrainage

Le Réseau Education Sans Frontières 06 qui estime qu'accueillir, dans la communauté nationale, les personnes fragiles, essentiellement les enfants, n’est pas uniquement de la responsabilité du gouvernement ; c’est aussi la nôtre, élu-es de terrain ou citoyen-nes.
« Tout enfant, chez nous, a droit à la présence de sa famille, à l’éducation, à la santé, à la sécurité » (Convention des Droits de l’Enfant). C’est ce que nous avons voulu signifier et célébrer par un parrainage officiel ce dimanche 19 novembre aux marches du Palais de Justice de Nice
Une foule importante était venue dès 9h 30 où les familles sans papiers, les parrains, les politiques et de nombreux sympathisants étaient venus partager une petit déjeuner de rue où chacun avait apporté boissons et patisseries dans une" ambiance de chaleureuse convivialité.

A 10h 30 la cérémonie de parrainage après les interventions du collectif et de Mario Papi maire de Gattières avec qui nous avions déjà en 1998 organisé une cérémonie de parrainage des sans papiers..

24 élus parrains ou marraines, A.Aschieri, G Piel, M Pastorelli, E Guigo, R Mahname, P Bernasconi, M Huchet, C. CHarles, M Bourdet, E Tornatore, D Gimeno, JP Testi, S Monticellii, CScibetta, M Concas, MF Billi, P Mottard, RM Guissani, D della Sudda, M Monzeglio, E. Malaussena, M Papi, J.Victor, B Injey, J Corbucci, J Chesnel, A Mouton, et de nombreux citoyen-nes sont devnu(e)s officiellement parrains et marraines de 29 familles avec enfants dont le dossier de régularisation a été refusé.

Beaucoup de soutiens lors de cette bella matinée, animée par des musciens et des bénévoles qui ont organisé des jeux pour les enfants ,ce qui a dédramatisé la situation et séché les larmes de certaines mamans.

19/11 Amiante à Pasteur

Conférence de presse lundi 20 à 10 h sur place

Pour ceux qui ont besoin d'un rappel, un lien sur l'article de "salade-nicoise.net" qui tient lieu de communiqu" commun CGT - SOS Amiante 06 que vous avez déjà du recevoir. http://www.salade-nicoise.net/spip.php?article2063
L'article a pour titre: Amiante aux HLM Pasteur La CGT dépose plainte pour "mise en danger d’autrui"

17/11 Projet Aux urnes à Nice

 

PROJET " AUX URNES ETC . "
Présentation et objectifs À l'approche des prochaines élections présidentielles en mai 2007, nous, artistes, techniciens, et acteurs associatifs souhaitons proposer une réflexion sur la citoyenneté en allant à la rencontre de différents publics afin de réunir et sensibiliser jeunes et moins jeunes aux différentes actions citoyennes possibles. Nous proposons d'organiser des rencontres, des échanges, et de créer du dialogue en donnant la parole notamment aux associations locales en mettant en avant des valeurs citoyennes autour desquelles nous souhaitons nous rassembler : la solidarité, le respect, la tolérance, l'égalité la responsabilité… Le but de cette tournée est de toucher d'autres publics que le public de concert habituel en tentant de démontrer l'importance de se réunir autour des valeurs précédemment citées, de participer politiquement à la vie de la cité et socialement en se regroupant en associations, en partageant, en échangeant… Pour réaliser ce tour de France en régions, l'association Latcho Drom met à disposition ses chapiteaux.
Ils pourront se déplacer en milieu rural et/ou urbain selon les possibilités d'accueil dans les différentes régions par les associations souhaitant participer au projet.
Membres du collectif Le collectif de " AUX URNES ETC… " est composé d'artistes, techniciens du spectacle, et acteurs associatifs : Artistes: les Ogres de Barback, les Hurlements d'Léo, Marcel et son Orchestre Associations & Festivals: Tactikollectif (Midi-Pyrénées), Collectif Zarma (Rhônes Alpes), Defakto, Latcho Drom, L'art Scène (Ardèche) , Enfermés Dehors (Creuse), Rutabaga et Couvre Feu (Pays de Loire), Contact Sud Musique (Var), baticauda, boulega ti, Adn, En Vrac, Le Hublot, Génération Solidarité,(Alpes-Maritimes), Furia Festival (Ile de France) Lieux de diffusion: La Cave aux poètes (Roubaix), MJC (Sens), Le CLAV (Bordeaux) Période et déroulement La période choisie pour la tournée des chapiteaux est de Novembre 2006 à mai 2007. Il nous paraît préférable de proposer des rencontres pour favoriser l'échange plutôt que de se risquer dans des débats pas forcément efficaces. Nous devons chercher des prétextes pour provoquer des rencontres improbables, et proposer des interventions musicales, théâtrales, plastiques, culinaires... L'accueil des publics scolaires nous paraît primordial dans le sens ou les élèves sont de futurs citoyens. Il est nécessaire de solliciter les associations de quartier, les citoyens (jeunes et moins jeunes, salariés, chômeurs, étudiants, enseignants, ouvriers, paysans..), les sans-papiers afin que tous les publics se rencontrent et échangent, partagent leur expérience, leurs difficultés au quotidien, leurs préoccupations...
Pour avancer ensemble, chaque structure d'accueil conserve l'éthique générale du projet en l'adaptant en fonction des problématiques de chaque région (absence des services publics dans la Creuse, actions en faveur des quartiers à Toulouse, actions sur le bassin minier dans le Nord fortement gangrené par le FN...) en favorisant ainsi la rencontre des différentes associations locales qu'elles soient militantes, sportives, culturelles, de quartiers… D'où l'intérêt de mettre en avant différents thèmes sous forme de "cabarets citoyens" dans lesquels nous retrouverons les notions (valeurs) que nous souhaitons défendre, les thèmes pouvant être: Santé, Education, Solidarité, Exclusion, Consommation utile, Logement, Environnement, Loisirs…
Nous proposons de faire se rencontrer des groupes de styles musicaux différents (voire carrément opposés) afin de participer à l'éclectisme et de mêler des publics différents. Nous proposons également de présenter au public de chaque ville un cahier afin que chacun puisse y inscrire librement ses doléances, le but étant de le présenter aux candidats des prochaines présidentielles avant les élections. Il serait très intéressant de garder une trace, en filmant plusieurs moments, du spectacle au débat, en interrogeant le public du milieu rural au milieu urbain.. Pour l'accueil en régions, nous souhaitons une organisation partagée 50/50 entre l'équipe des chapiteaux qui gèrera le montage et l'association locale référente qui accueillera les chapiteaux dans sa ville qui fournira le terrain et se chargera de la communication locale en amont et de l'organisation sur place (demandes d'autorisations, eau, électricité, hébergements, repas...). Nous sommes ouverts à toutes propositions d'associations qui pourront contacter des intervenants divers afin de participer aux rencontres (artistes, sociologues, auteurs de documentaires…) et le site

 

12/11 Conseil municipal de Nice du 10 novembre

PLU, DOB, pas de justice à Nice, Aire d'accueil pour les gens du voyage, amiante à Pasteur, le BTP ingrat envers le maire, places publiques les associatiosn doivent payer mais ..., l'immigration ...

Les notes AdN

12/11Une soirée pour la démocratie, pour le pluralisme de la presse

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est ne pas subir la loi du mensonge » (Jean Jaurès)
La presse démocratique vit sous la menace permanente de l’étranglement financier.
Pourtant les repères, les paroles citoyennes qu’elle porte non jamais été aussi nécessaire dans un monde marqué par l’uniformisation de la « pensée unique ». Le Patriote, hebdomadaire progressiste de la Côte d’Azur, édité grâce à la ténacité des communistes des Alpes Maritimes, porte l’alternative médiatique au libéralisme.
Il est un relais citoyen indispensable.
C’est à une forme inédite et originale de soirée pour la presse démocratique nous invitons toutes et tous. L’artiste plasticien Ernest Pignon Ernest a offert au Patriote Côte d’Azur un portrait de Jousé Garibaldi à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. Certains d’entre vous ont pu le découvrir en avant première lors de la Fête de l’Humanité en septembre dernier.
Autour de Garibaldi, nous vous convions à une soirée avec Ernest Pignon Ernest, le vendredi 17 novembre à partir de 18H à l’Auditorium du Mamac à Nice
Lors de cette soirée interviendra également Louis Broch, responsable de l’Association des Amis de la Liberté, qui effectue actuellement un travail à propos de Garibaldi.

A cette occasion une souscription 2006-2007 pour le Patriote Côte d’Azur sera lancée.
Pour toute souscription d’un montant de 50 euros sera offert un exemplaire numéroté, et signé par Ernest Pignon Ernest, de ce portrait de Garibaldi, dans un tirage de grande qualité.
Nous invitons tou-tes les lecteur-trices et ami-e-s du journal à participer à cette soirée de rencontre exceptionnelle.

 

10/11 Claude libéré

Claude Quemar, secrétaire du Cadtm France vient d'être arrêté ce jeudi 9 novembre au Niger aux alentours de midi. Il a été arrêté à Tahoua alors qu'il était en train de donner une conférence dans le cadre de la Caravane des Alternatives au Niger.
Les 3 hommes qui l'ont arrêté n'ont donné aucun motif à son arrestation (il semble que cela soit dû à ses interventions lors du Forum Social du Niger : pour info ce forum a été menacé à plusieurs reprises d'interdiction par le gouvernement). Il est en cours de transfert à Niamey.
Claude a été libéré cette nuit à Niamey avec obligation de quitter le territoire nigerien. Aucun motif pour cette arrestation ne lui a été communiqué à quelque moment que ce soit. Il est actuellement chez des amis, sous la responsabilité de l'Amabassadeur de France. Il va bien, "vient de boire un très bon café", etc... et est sommé de quitter le Niger. Il a argué que son billet était pour une autre date et qu’il n’avait pas les moyens de payer les frais liés à un changement de date. A suivre... Le CADTM s'oppose catégoriquement à cette décision d'expulsion et continuera avec encore plus de force son combat pour l'élaboration d'alternatives au modèle économique dominant que les autorités nigériennes servent au mépris de l'intérêt de leurs populations.
. CADTM

05/11 Les jeunesses Identitaires font appel

Le procès en appel de certains membres des « jeunesses identitaires » aura lieu le lundi 6 novembre 2006 à 14H par-devant la 13ème Chambre de la Cour d’AIX EN PROVENCE.
Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2005, après une réunion publique, à Nice, un groupe d’individus, équipés de diverses armes de catégorie 6, appartenant au groupuscule d’extrême droite « jeunesses identitaires », a agressé successivement deux personnes d’origine africaine Messieurs Ch. Wade et H. Essassi en raison de leur race. Le tribunal de Nice avait condamné ces individus le 26 juin 2006 aux peines suivantes : - Gouillon Bertrand : 1000 Euros d’amendes - Haget Antoine : 1 an d’emprisonnement dont 10 mois avec sursis - Haget Guillaume : 1 an d’emprisonnement dont 10 mois avec sursis - Roudier Olivier : 1000 euros d’amende - Roze Julien : 1 an d’emprisonnement dont 8 mois avec sursis - Torrente Johann : 1 an d’emprisonnement dont 10 mois avec sursis.
Les frères Haget et Roze Julien ont fait appel.

L'AdN depuis avril 2005, a écrit à M de Villepin pour demander la dissolution du mouvement " Les jeunesses identitaires ".
Les deux victimes recevront 3000 euros chacune et un euro de dommages et intérêts pour le MRAP et SOS racisme.
Ce mouvement avait également à Nice tout cet hiver attisé les haines en proposant aux démunis de la soupe au porc continue à diffuser sur son blog des propos inacceptables. Nous réitérons notre demande de dissolution de ce groupuscule, ainsi que de l'interdiction de leur site Internet et divers blogs.

Suite au référé nous avons adressé à nouveau un courrier et nous avons reçu la réponse suivante du ministére de l'intérieur datée du 9 octobre :

"Les services de premier Ministre ont transmis à Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire, votre courrier sollicitant, au nom de l'association pour la démocratie à Nice, la dissolution du mouvement "jeunesses identitaires".
Le ministre d'Etat m'a chargé de saisir le service concerné pour un examen approprié.
Soyez assurée que je ne manderais pas de vous tenir informée de la suite qui aura pu être réservée à votre demande.
Je vous prie d'agréer , l'expression de mes hommages ..Signé pour le Chef du bureau des cabinets .

Et on laisse ce mouvement se présenter aux élections !

02/11 Soutenir POLITIS

Dans le bulletin le bulletin 26 du CADTM France. Outre les rubriques habituelles, il contient un appel à soutenir l'hebdomadaire Politis. Bonne lecture.
L'équipe du CADTM France L'AdN soutient cette initiative Diffusez autour de vous .

30/10 OCCUPATION DE L’ESPACE PUBLIC MAUVAIS COUP POUR LES ASSOCIATIONS

Les mois d'été ont souvent comme réputation la mise en place de mesures plutôt douloureuses pour les citoyens. Le cru 2006 ne déroge pas à la règle avec notamment la réglementation de l'espace public pondu par le Ministère de l'Économie et des Finances. Cette ordonnance applicable au 1er juillet 2006 demande aux municipalités de faire payer les associations pour les manifestations qu'elles organisent (souvent au profit d'oeuvres charitables, culturelles ou sportives) sur le domaine public.
La Mairie de Nice (très respectueuses des lois comme l'a déclaré dans Nice-Matin l'un des ses Adjoints...) s'est exécutée dans une hâte surprenante, faisant ainsi preuve d'un zèle particulier à l'encontre de milliers de bénévoles qui offrent régulièrement leur temps et leur argent pour des actions que vous connaissez tous.
- Entre autre, "Saint-Roch Mission", association d'église (ne percevant aucune subvention) s'est vue taxée de 48 euros pour occuper le parvis de l'église Saint-Roch pour sa vente de charité annuelle !!
- "Le Hublot", association culturelle s'est acquittée le même jour de la Taxe aux associations (100 euros) pour une animation gratuite au profit des citoyens sur la place Saint-Roch !!
- Le "Don du Sang" dans le souci de sauver des vies humaines doit aussi s'acquitter de cette superbe Taxe pour l'emplacement du camion collecteur !!
Le mépris devenant grotesque, la Mairie de Nice envisage aujourd'hui une cession du domaine public pour 5 euros par manifestation. Qu'en sera-t-il demain ? 48 euros ? 100 euros ? 5 euros ? 50 euros ?
FACE A CETTE TAXE AUX ASSOCIATIONS INEGALES ET INJUSTE :
NOUS DEMANDONS AUX ELUS ET NOTAMMENT AU MINISTRE ESTROSI, SOLIDAIRE DE CETTE MESURE, D'INTERVENIR AUPRES DU GOUVERNENENT POUR OBTENIR LE RETRAIT DE CETTE ORDONNANCE SCANDALEUSE.
NOUS DEMANDONS A LA VILLE DE NICE LE REMBOURSEMENT DES SOMMES PERCUES AUPRES DES ASSOCIATIONS.
TOUS ENSEMBLES EXIGEONS DU GOUVERNEMENT LE RETRAIT DE CE CETTE ORDONNANCE !!

RASSEMBLEMENT DES ASSOCIATIONS ET DES NICOIS
SAMEDI 04 NOVEMBRE 2006 A 10H30 A L'EGLISE SAINT-ROCH.

Le cortège se rendra à la Mairie annexe avenue Denis Séméria.
Le collectif signataire : Entraide et Partage, Comité de quartier Vauban, Le Hublot, Saint-Roch Mission,

Délibération conseil municipal

18/10 Conseil municipal de Nice

L''ordre du jour de ce vendredi 13 octobre n'avait rien d'excitant et pourtant la presse était là aux aguets depuis le matin et ça, c'est signe qu'un évènement " majeur "allait se passer.

Lire nos notes

15/10 Mardi 17 octobre 1961 - Mardi 17 octobre 2006

45ème anniversaire du massacre Vérité et Justice 12/10/2006 —
Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestent pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui vient de leur être imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Ce jour-là et les jours qui suivirent des centaines de ces manifestants furent tués par des policiers aux ordres de leurs supérieurs. Des milliers ont été arrêtés, emprisonnés, torturés, nombre d’entre eux ont été refoulés en Algérie.
45 ans après, la vérité est en marche mais la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, en particulier dans la Guerre d'Algérie et dans le cortège d’horreurs qu’elle a entraîné, ni dans ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961.
Certains osent continuer à parler des « bienfaits de la colonisation ».
Le devoir de mémoire s’impose pour cette période sombre de notre histoire comme il s’est imposé pour la période de la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie. Ce n’est qu’à ce prix que pourront disparaître les séquelles les plus graves de la guerre d’Algérie : le racisme dont sont victimes aujourd’hui les ressortissants d’origine algérienne ou, par extension, du Maghreb ou d'anciennes colonies. Pour exiger : la reconnaissance officielle du crime commis par l’Etat français les 17 et 18 octobre 1961 la liberté d’accès effective aux archives pour tous, historiens et citoyens un lieu de mémoire en souvenir des victimes du colonialisme.
Rassemblement Mardi 17 octobre 2006 à 18h30 au Pont St Michel à Paris Là où tant de victimes ont été jetées à la Seine il y a 45 ans. La Chorale Populaire de Paris apportera son concours.

14/10 JUSTICE ET FRATERNITE " Un combat de citoyens-locataires

Un jugement du Tribunal d'Instance de Nice contraint le bailleur social à des travaux urgents et ordonne une expertise de ses comptes de charges depuis 2001
Au terme d'un combat long de deux années, plus de 150 locataires réunis en collectif ont obtenu le 5 septembre dernier un jugement du Tribunal d'Instance donnant droit à leur demande de voir reconnue
la pertinence de leurs plaintes contre l'OPAM suite aux rappels de charges exorbitants infligés depuis plusieurs années par le bailleur social à des locataires le plus souvent démunis.
Ces usagers de l'Office, principalement mobilisés sur les quartiers de l'Ariane et de Roquebillière à Nice, ont tenu bon dans la tourmente qu'a représenté pour eux le traumatisme d'avoir à payer des rappels de charges dignes de résidence de luxe pour des prestations le plus souvent en deçà des devoirs d'un organisme social : des fuites d'eau non traitées, locaux laissés à l'abandon, parties communes dégradées, ascenseurs régulièrement en panne, absence de gardiennage, placards électriques éventrés…
L'OPAM n'a cessé de mettre en cause les incivilités des locataires durant toute cette procédure au cours de laquelle une médiation a même été tentée pour rapprocher les points de vue. Les locataires présents dans le collectif ont toujours reconnu ces incivilités d'une minorité dont ils sont, au demeurant, les principales victimes mais en constatant dans le même temps une politique de l'OPAM visant à supprimer le gardiennage alors que le décret LIENEMANN le prescrit dans la proportion d'un gardien pour 100 logements.
Les efforts de reconquête des espaces communs opérés dans la période récente sont indéniables et le Collectif en donne acte au bailleur mais il ne fait aucun doute que le prochain combat des locataires sera bel et bien celui d'un gardiennage capable de prévenir les incivilités, d'accompagner les locataires dans une relation de proximité efficace et de sanctionner les contrevenants aux règles de la vie commune. Pour ne pas avoir pris en compte cet enjeu du gardiennage, l'OPAM est donc condamnée à réaliser des travaux sur des sites qui avaient fait l'objet d'un constat d'huissier sollicité par le Collectif il y a deux ans et qui, depuis, n'ont fait l'objet d'aucune intervention. Il a 5 mois pour s'exécuter.

Par ailleurs, le Tribunal a nommé un expert indépendant qui disposera de 9 mois pour rendre un avis sur les comptes de charges des locataires plaignants tels que l'OPAM les a établis entre 2001 et 2005. Cette expertise sera prise en charge par l'aide juridictionnelle pour les plaignants qui en bénéficient. Les autres auront à consigner une somme de 500 € par locataire (une centaine d'entre eux). Cette somme leur sera vraisemblablement restituée en fin de procédure au vu des conclusions de l'expert mais, en attendant, des foyers modestes déjà fortement éprouvés dans le traitement de leur cadre de vie vont devoir opérer une avance hors de portée de leur budget.

C'est la raison pour laquelle, le Collectif des Locataires et l'association Habitat & Citoyenneté en appellent à la solidarité de tous ceux qui se sentent concernés par le Droit au Logement, la qualité du service public et la dignité des personnes.
Habitat & Citoyenneté lance une souscription destinée à financer ces consignations en adressant à l'association, 14-chemin du Château Saint-Pierre - 06300 Nice, des chèques à partir de 10€ rédigés à l'ordre de la Régie du Tribunal d' Instance de Nice avant le 4 novembre 2006.
Il sera rendu compte à chacun des souscripteurs de la suite donnée à cette expertise et, en cas de remboursement de la consignation ordonnée par le Tribunal, les sommes seront intégralement restituées aux souscripteurs.
Des locataires de l'OPAM devenue OPAC affirment ainsi leur identité de citoyens et comptent sur la mobilisation de tous pour défendre le logement social là où il est maltraité.
Collectif des Locataires de l'OPAM et Habitat&Citoyenneté c/o Vie & Partages - 14, chemin du Château Saint-Pierre - 06300 Nice 08.72.33.90.11

11/10 ZALEA TV interdite

Zalea Tv est un ONG d’action pour la liberté d’expression audiovisuelle animée entièrement par des bénévoles. Elle est actuellement interdite de diffusion sur les ondes par le CSA. Cependant, son activité ne s’arrête pas "hors antenne", voir les "campagnes en cours"

2/10 Revalorisation a minima des prestations versées aux anciens combattants étrangers : encore un faux semblant

Lors de la projection du film Indigènes au inéma Variétés le mardi 26 septembre, dans le débat nous avons abordé la question de la
non reconnaissance des anciens combattants et de la misére dans laquelle l'Etat français a laissé pendant 60 ans ces soldats
volontaires ou enrolés de force pour sauver la France de l'invasion nazi.

Depuis des années des associations luttent pour la reconaisance de leurs droits, le film relance le débat mais les promesses sont loin de ce qui est du .

En réaction à « l’appel pour l’égalité des droits, lancé par l’équipe du film Indigènes, le gouvernement vient d’annoncer une revalorisation des pensions versées aux anciens combattants des ex-colonies françaises. Selon le ministre délégué aux Anciens combattants, Hamlaoui Mekachera, il s’agit d’assurer la parité des « pensions du sang », c’est-à-dire de la retraite du combattant et des pensions militaires d’invalidité. La mesure, qui sera introduite par voie d’amendement à la loi de finances pour 2007, représente un coût de 110 millions d’euros par an. Ces annonces visent à allumer un contre-feu face au retentissement médiatique que le film a donné à une question qu’on avait tenté d’enterrer et n’assureront en rien l’égalité des droits. La revalorisation prévue n’est en effet que partielle et a minima.

Le point sur la « décristallisation » des pensions des anciens combattants de l’Empire

Lire le dossier très bien documenté sur le site de la LDH Toulon Dossier

 

25/09 Achat du cinéma Mercury remis en cause

Décembre 2005 : Le Conseil Général a acquis le cinéma MERCURY de 600 mètres carrés pour la modique somme de 950 0000 euros.( d'une délibération lors du Conseil Général du 19 décembre .

Extrait de la délibérationLe Conseil Général souhaite bâtir à partir de ce lieu de diffusion , un projet culturel en faveur du cinéma et des films d'auteur dans l'esprit du festival de Cannes.Le projet sera élaboré en partenariat avec le milieu(?) associatif qui intervient en matière de formation, de création et de diffusion. L'objectif est de maintenir une activité cinématographique dans un lieu convivial avec une politique tarifaire attractive et un programme d'accompagnement( débats,
rencontres avec les acteurs, auteurs, projection de films méconnus, courts métrages

CINEAC avait proposé une gestion du cinéma Dossier soumis au Conseil Général , nous espérons votre soutien

Septembre 2006 : Sans nouvelles du Conseil génarl nous avons demandé à J Victor Conseiller général d'interroger M Estrosi .

Réponse : M.Bémond le propriétaire a refusé l'offre d'acht et demande une majoration de 300 000 Euros. Une nouvelle proposition lui sera adressée par le servcie foncier du Conseil général dan sla limiteimposée par la législation.

Affaire à suivre

15/09 Conseil municipal de Nice

L' argent des casinos -
No futur pour ACROPOLIS -
Qui va nous sauver des inondations ? -
CapitaleS europeenneS de la culture -
Le gala de ses femmes.-
Les cyclistes ignorés -
Drole d’utilisation de la democratie participative - Raccolage électorale
Mise a mort politique en direct......

Notre compte-rendu des débats et décisions.

 

 

05/09 OPAM : Des raisons pour la colère

Le Délibéré dans l'affaire qui opposait les locataires des HLM Roquebilière et Ariane à l'OPAM ( résumé des fait i dessous ) a été rendu mardi après midi au Tribunal d'Instance de Nice.

L'OPAM éa été condamné à
- Faire faire toutes les réparations dans les 5mois sous peine d'une astreinte de 20€/par jour de retard

Le juge a ordonné une expertise qui sera faite par le cabinet Escoffier en vue d'estimer l'adéguation des charges payées et des services rendus de 2000 à 2005 . Cette expertise se fera dans les 9 mois .

- l' application de La loi Lienemann qui impose la mise en place de gardiens n'a pas été ordonnancée . C'est une mesure que nous continuerons à réclamer .

23 /05/2006Le juge a ordonné une mission de médiation entre l’OPAM et les locataires scandalisés par les rappels de charges de 2003. Le Collectif des locataires et l’association Habitat &t citoyenneté ont pris part à cette médiation dans un esprit de dialogue .L’OPAM a refusé de négocier, durant les quatre mois qu’ duré cette médiation, un remboursement ou une indemnisation des locataires qui ont porté plainte fin 2004. EN revanche, il est tout à fait clair que la mobilisation du Collectif n’est pas pour rien dans les travaux de toilettage entrepris par l’Office au cours des derniers mois. Le Collectif lui en donne acte mais ne perds pas de vue l’objectif de son mouvement qui est bel et bien d’obtenir réparation pour le montant excessif des charges de 2000 à 2004 et pour la violence de certains rappels de 2006 et de 2004 qui ont parfois atteint plusieurs milliers d’euros.
Au delà même de ce qui est vécu par des locataires le plus souvent démunis comme une agression, ce conflit révèle l’incapacité de l’Office à remplir sa mission de service public en offrant des prestations à la hauteur de charges infiniment plus élevées que celles constatées chez d’autres bailleurs sociaux.
L’affaire a fait l’objet d’une audience devant le Tribunal d’Instance de Nice le mardi 23 mai à 14 h. De nombreux locataires étaient présents et témoignaient de leurs conditions d’hébergement dramatiques.
Beaucoup de locataires se sentent abandonnés et parfois méprisés. Leur voix n’est pas entendue. Par surcroît, ils sont rendus coupables par l’OPAM de l’état de leur cadre de vie alors même qu’on a, par exemple, supprimé les postes de gardien rendus obligatoires, dans la proportion de 1 gardien pour 100 logements, par le décret Lienemann.
Il faut que cesse cette inversion des responsabilités et que l’usager de l’OPAM retrouve le digne traitement auquel il a droit.
Le combat du Collectif n’est pas contre l’OPAM mais contre sa gestion désinvolte. Il est attaché au maintien d’un puissant service public de logement social, sous le contrôle désormais indispensable de l’Etat, pour sauvegarder le droit au logement pour les foyers les plus modestes.
Source – Le collectif des locataires et Habitat &t citoyenneté

02/09 L'Education Nationale n'a que faire Des " hits-parades " médiatiques

Pour mieux justifier la politique sécuritaire du gouvernement et stigmatiser la jeunesse et certains quartiers en les associant à la violence scolaire, l'hebdomadaire " Le Point " afin de vendre du papier,
vient de publier " un classement des collèges et des lycées les plus dangereux ". Parmi ceux-ci, le collège " Jean Giono " dans le quartier Saint-Roch à Nice. Au regard de la réalité vécue quotidiennement
sur le terrain par l'équipe pédagogique, les parents d'élèves, les habitants de ce quartier populaire une fois de plus pointé du doigt, on ne peut qu'être scandalisé par cette présentation caricaturale de la situation et ce genre de procédés. Est-ce à dire que, comme dans l'ensemble des établissements du second degré, n'existerait aucun problème ? Non, bien entendu ! Car ces incidents ne font qu'illustrer l'insécurité sociale qui se développe au dehors ! Mais, où la situation peut devenir réellement dangereuse, c'est lorsque la présence d'adultes diminue par rapport à la population scolaire, lorsque les classes sont surchargées, que l'administration voit ses effectifs sans cesse diminuer alors que les charges et les besoins s'accroissent en permanence. N'est-ce pas le gouvernement actuel qui rend la situation plus périlleuse lorsqu'il décide la suppression de 7500 postes dans l'Education Nationale ? Ne faut-il pas voir dans ce " hit-parade " très " télé-réalité " une nouvelle attaque frontale contre le service public de l'Education Nationale alors que les établissements privés ne figurent pas dans cette enquête et ses résultats pour le moins choquants et contestables ? Flatter les ambitions électoralistes de certains semble
bien peu digne en regard des enjeux de l'Ecole de demain et des moyens nécessaires à mettre en place pour qu'elle joue pleinement son rôle !
Le 1er septembre 2006 Jacques VICTOR Conseiller Général du 3e canton de Nice

02/09Prévention de la délinquance : union syndicale de la psychiatrie dénonce

LETTRE OUVERTE A MESSIEURS HAGELSTEEN ET SARKOZY
Monsieur Bernard Hagelsteen Secrétariat du Comité interministériel De prévention de la délinquance Double à Monsieur Nicolas Sarkozy Ministre de l’Intérieur Malakoff,
le 1er septembre 2006 Monsieur,
Nous avons bien reçu votre courrier du 29 juin 2006 concernant une « nouvelle » rédaction du projet de loi de prévention de la délinquance .Vous y mettez en avant une prise en compte de nos remarques que nous ne retrouvons pas à la lecture et que nous aimerions vous voir préciser.
La lettre

31/08 Circulaire Sarkozy : bilan prefectoral

Mercredi 31 août 2006 - 10h30-12h Circulaire SARKOZY du 13 juin 2006 : réunion associations/Préfecture
Quel accueil !
Petit cordon de police devant la prefecture à l'arrivée des associations conviées à une réunion de bilan avec les services de la préfecture. Une information annonçant une manifestation avait été diffusée Aprés vérification del'identité de certaines personnes , la délégation a été conduite à la tour Ouest de la préfecture .

M B Brocart secrétaire général de la prefecture reçoit les associations qui aident les familles sans-papiers avec les responsables des services de l'admission au séjour et le représentant de l'ANAEM (Agence Nationale Accueil Etrangers et Migrations)

Ordre du jour
" Informations de la part des services sur les travaux de réexamen des familles d'enfants scolarisés, importants en terme de volume et de qualité d'examen des situations.
" Dossiers
Les grandes tendances, pourquoi on sera amené à refuser un certain nombre de dossiers.
B. Brocart : " A l'heure où je vous parle, nous sommes quasiment au bout des entretiens.
On essaie de faire le maximum pour que les demandes d'examen se terminent au plus tôt et de notifier au plus vite. "

Les services exposent la façon dont ils ont procédé.
Rappel des critères requis pour que le dossier soit recevable. A ce jour, les entretiens des familles dont les dossiers sont recevables ont été tous reçus . Toutes les familles ont refusé l'aide au retour (ANAEM). Les entretiens individuels des familles pour évaluer si les critères étaient bien remplis ont duré de ¾ d'heure à une heure et se sont bien déroulés (ce que nous confirmons, les employés ont été très compréhensifs avec tout le monde, malgré cette surcharge de travail en période estivale).

Motifs d'irrecevabilité
- un conjoint en situation régulière - familles qui n'ont pas fait l'objet d'un refus précédemment (les premières demandes) - absence de volonté d'intégration : ne parlant pas le français- cellule familiale incomplète en France - motif d'ordre public (casier judiciaire) - résidence en France de moins de 2 ans. On nous informe que si toute la cellule familiale est en France et que des parents sont au pays, cela n'a pas d'incidence et qu'il n'a pas été fait de distinguo entre les familles récemment arrivées et celles installées depuis longtemps sur le territoire. L'étude des dossiers irrecevables se termine.

Des chiffres
A ce jour :
616 demandes reçues mais il en reste une trentaine en cours
586 dossiers examinés
324 dossiers irrecevables au niveau de la circulaire
262 recevables mais qui se partageront entre acceptations et refus
.

Quotas
A la demande " avez-vous des quotas à respecter ? " nous n'avons pas eu de réponse.

Humanité
Les associations insistent sur la nécessité d'examiner avec humanité les dossiers et rappellent les principes des conventions des droits de l'enfant qui préconisent que les enfants ont droit à une vie calme en famille. Les associations demandent aussi de l'humanité et de la souplesse pour les familles.
Attention particulière pour les familles d'enfants malades qui ont des titres renouvelables tous les 6 mois et qui par ailleurs remplissent les autres critères de la circulaire et qui vivent dans des situations précaires.
Attention également pour les déboutés du droit d'asile qui ont tant souffert dans leur pays et dont la première nécessité a été la survie, et pas l'apprentissage du français auquel ils n'ont pas accès. M. Brocart nous informe que les entretiens ont été menés dans ce sens.Humanité pour tous les dossiers de toute façon.

Délais pour les réponses
B. Brocart : "les réponses sont notifiées le plus rapidement possible,plusieurs dizaines l'ont été soit 100 têtes."
L'idée est de notifier en privilégiant les décisions de régularisations et de refus dans les deux semaines à venir.
Si les personnes ne reçoivent pas de réponse dans les deux semaines, cela signifiera que leurs dossiers étaient irrecevables.Ces personnes recevront une réponse écrite ultérieurement.
Sous trois semaines, ce sera la fin des notifications d'acceptation et de refus. "

Recours
Toute décision administrative peut faire l'objet d'un recours auprès du Tribunal Administratif. Les personnes qui recevront le courrier de refus se verront indiquer la possibilité de faire un recours.
Les dossiers refusés ou irrecevables sont renvoyés au droit commun.
Il est soulignépar les associations l'incohérence de la circulaire. En effet : 2 parents irréguliers remplissant les critères peuvent être régularisés, et une famille dans les mêmes conditions mais avec un parent détenteur de carte de séjour ne peut l'être. Ces familles devront avoir recours au regroupement familial et l'on nous rappelle qu'il n'y a plus de regroupement familial sur place (disposition qui a déjà été annulée au TA).

Aide au retour
Le représentant de l'ANAEM nous informe d'une nouvelle disposition.
En effet, lors de notre réunion du 5 juillet, il avait été précisé que les montants de l'aide au retour proposés dans le cadre de la circulaire avaient été majorés, mais que les familles qui recevraient des réponses négatives ne pourraient plus prétendre à ces montants majorés.
Cela vient d'être modifié, toutes les familles qui demanderont l'aide au retour se verront attribuer ces montants. Le représentant de l'ANAEM se met à la disposition des associations pour venir expliquer dans nos locaux ou dans nos permanences les modalités de l'aide au retour.

18/08 POUR NE PAS FINIR ENTRE NOUS Étrangers, ne nous laissez pas seuls avec ces français-là

Des artistes du département se mobilisent

POUR NE PAS FINIR ENTRE NOUS Étrangers, ne nous laissez pas seuls avec ces français-là !

Nous pensons qu'il est irresponsable de faire de l'Europe une forteresse impénétrable aux immigrants sans moyens : c'est, aujourd'hui, nous rendre auteurs d'une répression qui aboutit à des morts intolérables et c'est préparer, demain, l’explosion de terribles violences. Nous ne croyons pas qu'une politique d'immigration étroitement sélective contribue si peu que ce soit à diminuer le nombre de personnes dans la nécessité de tenter l'Europe comme un va-tout de la seule chance.

La suite du texte de la pétition sur le lien suivant :

09/08 La dette odieuse

Dette odieuse (bande dessinée)

Dans de nombreux pays, une dictature a laissé en héritage une dette colossale. Cette dette odieuse, qui a servi à renforcer et à enrichir un régime despotique, n’a pas à être remboursée par les populations meurtries par ce même régime. A travers 4 pays emblématiques, Frédéric Chauvreau et Damien Millet nous font suivre 4 destins pétris de révolte et d’espoir. Le vieux congolais, la danseuse indonésienne, la mère irakienne, le jeune argentin sont autant de témoins des ravages de la dette odieuse. Depuis le début des années 1980, le mécanisme de la dette du Tiers Monde permet au Fonds monétaire international, à la Banque mondiale, aux entreprises multinationales et à quelques grandes puissances d’exercer une domination implacable sur l’économie mondiale, au détriment de milliards d’hommes et de femmes dont les droits fondamentaux sont bafoués. Dès lors, l’annulation totale et inconditionnelle de la dette du Tiers Monde constitue le premier pas indispensable vers la construction d’un monde soucieux d’égalité, de fraternité et de justice. Pour la première fois, une bande dessinée présente un axe majeur de ce combat : la dette odieuse. "DETTE ODIEUSE" Par Frédéric Chauvreau et Damien Millet Ed. CADTM/Syllepse 48 pages couleurs format A4 Prix : 9 euros ISBN Syllepse : 2-84950-003-8 ISBN CADTM : 2-930443-02-2 ****** Extraits du quotidien Paris Normandie (Benoit Vochelet), 1er juin 2006 : « À travers quatre portraits finement tournés, un vieux congolais, une danseuse indonésienne, une mêre irakienne et un jeune argentin, cette dette apparaît, au fil des pages, effectivement de plus en plus odieuse. Le coup de crayon intelligent de Frédéric Chauvreau et le texte revendicatif sans lourdeur de Damien Millet "tapent" dans le mille. » Extraits du journal Nature Progrès, juin 2006, n°58 : « Pour la première fois, une bande dessinée nous explique, par des images chocs et des textes simples, la domination qu’exercent la Banque Mondiale et le FMI sur des pays pauvres. A la fin de la BD, on a l’impression nauséabonde que le Mal est en action et que désormais, il a les rênes en main ! Le droit international prévoit pourtant qu’une dette contractée par un régime dictatorial (comme l’Indonésie ou l’Irak par exemple) peut être annulée par le suivant. Mais rien n’arrête les créanciers inspirés par les appétits féroces des grandes banques. Soutenir le CADTM (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde) en achetant cette bande dessinée, la faire lire à nos enfants, est un acte civil de grande envergure. » Extraits du journal de la Confédération Paysanne Campagnes solidaires, juin 2006 : « Excellent rebond que cette bande dessinée, après notre dossier « Maudite soit la dette » (cf Campagnes solidaires n°201, novembre 2005). Quatre histoires, quatre exemples, illustrent le poids insupportable pour les peuples des dettes contractées par les dictatures congolaise, indonésienne, irakienne et argentine. Les dessins frappent par la beauté réaliste de leurs traits, la force des couleurs, une esthétique qui marque chaque planche de sa brutale beauté. Le texte porté par Damien Millet, président du comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM) est clair, explicite, implacable. Du bel ouvrage pour expliquer et dénoncer un crime organisé par les plus hautes autorités du monde contre des populations a qui nous devons un engagement sans faille à leur côté, pour que soit jeté dans les poubelles de l’Histoire le joug de la dette qui les asservit. » Bon de commande électronique (HTML) 6.2 ko En cas de reproduction de cet article, mentionnez s'il vous plaît la source. URL: http://www.cadtm.org Site hébergé par DOMAINE PUBLIC, réalisé avec SPIP, sous LICENCE DE LOGICIEL LIBRE(GPL), optimisé pour FIREFOX.

08/08 Les enjeux du grand stade de Nice

A propos de la décision du tribunal Administratif de Nice de suspendre les travaux du grand stade de Nice :
Le 7 mars 2006 le café de la démocratie de l'AdN en avait fait le thème de la soirée .Vous pouvez consultez les "minutes" du débat CAFEDEMO

24/07 Sarkozy parle aux préfets

Intervention de M. Nicolas SARKOZY, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire présentant la nouvelle loi sur l’immigration et l’intégration, lors de la réunion des préfets, à l’Hôtel de Beauvau, le 24 juillet 2006.

Mesdames et Messieurs les Préfets, Monsieur le Secrétaire général du comité interministériel de contrôle de l'immigration, Messieurs les directeurs, "

1 - Au cours de ces dernières semaines, votre activité, à l'image de la vie publique nationale, a été dominée par des questions relatives à l'immigration. Ce n'est pas une spécificité de la France : l'immigration mobilise les dirigeants politiques de toutes les grandes démocraties, à commencer par les États-Unis et nos partenaires européens. Le thème de l'émigration s'impose, parallèlement, comme une préoccupation fondamentale des pays du Sud. Je viens d'y consacrer plusieurs déplacements en Afrique subsaharienne et au Maroc. Aucun sujet de société n'est aussi complexe. La politique d'immigration requiert un arbitrage permanent entre des impératifs humanitaires et un enjeu d'intérêt général. Des impératifs humanitaires, bien sûr, parce que nous avons affaire, non pas à des dossiers, mais à des personnes. Ces étrangers ont quitté leur pays en croyant trouver l'Eldorado en Europe ou en France. Beaucoup ont été trompés par des passeurs criminels. la suite

09/07 Conseil municpal de Nice

Les alentours de la mairie étaient bouclées par des barrières, et des camions de policiers en nombre étaient sur le qui-vive, et non ce n'est pas pour la venue encore à Nice de Sarkozy mais le maire, qui a dû craindre une émeute à la mairie suite aux demandes de démission de l'opposition. Au rythme où se développent les affaires, il n'est plus nécessaire de manifester, les affaires sont entendues. Après le comité d'accueil des hommes en bleu, le fan club du maire avait déjà rempli la salle réservé au public dès 8h du matin (on ne rappelle plus que cela est interdit car l'accès au public doit se faire réglementairement à 8h30 - le maire fait fi de tout cela lorsque il a besoin de ses groupies pour faire la claque). La stratégie, assez mesquine, consiste à faire occuper tous les sièges par les pro-Peyrat et refuser l'entrée des autres arguant qu'il n'y a plus de place. Le chef de ce club explique à ses troupes à quel moment il faut applaudir, bien que cela aussi soit interdit, et tend bien sa jambe lorsque nous passons dans l'espoir de nous voir trébucher. Malgré toutes ces embûches, nous avons pu trouver une petite place. lire la suite dans le compte rendu

compte rendu

 

28/06 HLM PASTEUR / MISE EN DANGER D AUTRUI

HLM PASTEUR PRES DE 200 TONNES DE MATERIAUX AMIANTES DANS LES GRAVATS LAISSES À L'AIR LIBRE DEPUIS 3 MOIS !
Le dynamitage des deux barres d'HLM du quartier Pasteur le 19 mars dernier était une véritable folie. SOS Amiante 06 était parvenu à montrer que l'amiante des dalles et des colles de carrelages n'avait pas été enlevé, mais ce que nous ignorions c'est que la situation était beaucoup plus grave.
Nous savons désormais que ce sont d'énormes quantités d'amiante qui étaient encore présent dans les bâtiments lorsque ceux-ci ont été démolis. A eux seuls, les 7500 m² de ragréages et les 1500 mètres de conduits en fibrociment qui n'ont pas été enlevés frôlent les 200 Tonnes ! Lorsque le Maire de NICE a personnellement ordonné le dynamitage des bâtiments il était parfaitement informé de tout cela, en particulier par l'Inspection du Travail. Ces faits sont d'une telle gravité que le Parquet de NICE a immédiatement ouvert une enquête préliminaire pour "mise en danger de la vie d'autrui" sans même qu'une plainte ait été déposée. Depuis 3 mois, le Maire refuse que ces gravats soient confinés afin d'éviter que les poussières dangereuses ne s'en échappent, montrant ainsi son total mépris pour la santé des habitants de ce quartier populaire.
En toute discrétion, la Mairie et l'OPAM s'apprêtent toutefois à démarrer ce 26 juin, des travaux qualifiés de " préparatoires à l'enlèvement des gravats ". Il y aurait des aspersions d'eau avec brumisateurs, un tri sur place et d'autres mesures.
Mais celles-ci vont être mises en place tout en continuant d'affirmer qu'il n'y a pas d'amiante ! Surtout ces dispositions semblent être des mesures au rabais. L'enlèvement d'amiante se fait habituellement en confinant le chantier sous plusieurs films de polyuréthane et en canalisant la totalité de l'air vers une centrale de purification filtrant l'air à 99,98%. Dans la situation créée par les explosions suivies de l'effondrement des immeubles, le "tri" sur place est illusoire. Il est impossible de trier grain par grain, poussière par poussière. Le plus raisonnable est de considérer que la totalité des gravats sont des matériaux amiantés.
En tous les cas, il est impératif que la loi soit désormais respectée et : - qu'une société habilitée à enlever de l'amiante friable soit désignée en remplacement de STPR qui n'a nullement les compétences et les habilitations nécessaires.
Les 3 derniers mois auraient au moins pu être utilisé à cela ; - que les mesures de protection envisagées soient soumises à l'avis de l'Inspection du travail ainsi que le prévoit la loi et ainsi que l'OPAM s'y était engagé il y a 15 jours. Non seulement, aucun "Plan de retrait" n'a à ce jour été déposé à "l'Inspection du travail", mais celle-ci n'avait même pas été avertie du démarrage du chantier. E
EX IGEONS LE CONFINEMENT DES GRAVATS ET LE RESPECT DES CONDITIONS DE SECURITE !

Rassemblement vendredi 7 juillet devant la Mairie de NICE à 10h00 Pendant le déroulement du Conseil Municipal
SOS Amiante 06 - 6bis Rue Sainte Claire - 06300 NICE Tél : 06 16 82 05 38 Pour nous contacter : sosamiante06@free.fr Pour en savoir plus : salade-nicoise.net

28/06 Musée du Quai Branly « Ainsi nos oeuvres d’art ont droit de cité là où nous sommes, dans l’ensemble, interdits de séjour »

Talents et compétences président donc au tri des candidats africains à l’immigration en France selon la loi Sarkozy dite de « l’immigration choisie » qui a été votée en mai 2006 par l’Assemblée nationale française.
Le ministre français de l’Intérieur s’est offert le luxe de venir nous le signifier, en Afrique, en invitant nos gouvernants à jouer le rôle de geôliers de la « racaille » dont la France ne veut plus
sur son sol. Au même moment, du fait du verrouillage de l’axe Maroc/Espagne, après les événements sanglants de Ceuta et Melilla, des candidats africains à l’émigration clandestine, en majorité jeunes, qui tentent de passer par les îles Canaries meurent par centaines, dans l’indifférence générale, au large des côtes mauritaniennes et sénégalaises. L’Europe forteresse, dont la France est l’une des chevilles ouvrières, déploie, en ce moment, une véritable armada contre ces quêteurs de passerelles en vue de les éloigner le plus loin possible de ses frontières.
Les oeuvres d’art, qui sont aujourd’hui à l’honneur au Musée du Quai Branly, appartiennent d’abord et avant tout aux peuples déshérités du Mali, du Bénin, de la Guinée, du Niger, du
Burkina-Faso, du Cameroun, du Congo.
Elles constituent une part substantielle du patrimoine culturel et artistique de ces « sans visa » dont certains sont morts par balles à Ceuta et Melilla et des « sans papiers » qui sont
quotidiennement traqués au coeur de l’Europe et, quand ils sont arrêtés, rendus, menottes aux poings à leurs pays d’origine.
Dans ma « Lettre au Président des Français à propos de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique en général », je retiens le Musée du Quai Branly comme l’une des expressions parfaites de ces contradictions, incohérences et paradoxes de la France dans ses rapports à l’Afrique. A l’heure où celui-ci ouvre ses portes au public, je continue de me demander jusqu’où iront les
puissants de ce monde dans l’arrogance et le viol de notre imaginaire.
Nous sommes invités, aujourd’hui, à célébrer avec l’ancienne puissance coloniale une ?uvre architecturale, incontestablement belle, ainsi que notre propre déchéance et la complaisance de
ceux qui, acteurs politiques et institutionnels africains, estiment que nos biens culturels sont mieux dans les beaux édifices du Nord que sous nos propres cieux.
Je conteste le fait que l’idée de créer un musée de cette importance puisse naître, non pas d’un examen rigoureux, critique et partagé des rapports entre l’Europe et l’Afrique, l’Asie,
l’Amérique et l’Océanie dont les pièces sont originaires, mais de l’amitié d’un Chef d’Etat avec un collectionneur d’oeuvre d’art qu’il a rencontré un jour sur une plage de l’île Maurice.
Les trois cent mille pièces que le Musée du Quai Branly abrite constituent un véritable trésor de guerre en raison du mode d’acquisition de certaines d’entre elles et le trafic d’influence auquel celui-ci donne parfois lieu entre la France et les pays dont elles sont originaires. Je ne sais pas comment les transactions se sont opérées du temps de François 1er, de Louis XIV et au XIXième siècle pour les pièces les plus anciennes.
Je sais, par contre, qu’en son temps, Catherine Trautman, à l’époque ministre de la culture de la France dont j’étais l’homologue malienne, m’avait demandé d’autoriser l’achat pour le Musée
du Quai Branly d’une statuette de Tial appartenant à un collectionneur belge. De peur de participer au blanchiment d’une oeuvre d’art qui serait sortie frauduleusement de notre pays, j’ai
proposé que la France l’achète (pour la coquette somme de deux cents millions de francs CFA), pour nous la restituer afin que nous puissions ensuite la lui prêter. Je me suis entendue dire,
au niveau du Comité d’orientation dont j’étais l’un des membres que l’argent du contribuable français ne pouvait pas être utilisé dans l’acquisition d’une pièce qui reviendrait au Mali. Exclue à partir de ce moment de la négociation, j’ai appris par la suite que l’Etat malien, qui n’a pas de compte à rendre à ses contribuables, a acheté la pièce en question en vue de la prêter au Musée. Alors, que célèbre-t-on aujourd’hui ? S’agit-il de la sanctuarisation de la passion que le Président des Français a en partage avec son ami disparu ainsi que le talent de l’architecte du Musée
ou les droits culturels, économiques, politiques et sociaux des peuples d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Océanie ? Le Musée du Quai Branly est bâti, de mon point de vue, sur un profond et douloureux paradoxe à partir du moment où la quasi totalité des Africains, des Amérindiens, des Aborigènes d’Australie, dont le talent et la créativité sont célébrés, n’en franchiront jamais
le seuil compte tenu de la loi sur l’immigration choisie.
Il est vrai que des dispositions sont prises pour que nous puissions consulter les archives via l’Internet.
Nos oeuvres ont droit de cité là où nous sommes, dans l’ensemble, interdits de séjour. A l’intention de ceux qui voudraient voir le message politique derrière l’esthétique, le dialogue des
cultures derrière la beauté des oeuvres, je crains que l’on soit loin du compte.
Un masque africain sur la place de la République n’est d’aucune utilité face à la honte et à l’humiliation subies par les Africains et les autres peuples pillés dans le cadre d’une certaine
coopération au développement. Bienvenue donc au Musée de l’interpellation qui contribuera - je l’espère - à édifier les opinions publiques française, africaine et mondiale sur l’une des
manières dont l’Europe continue de se servir et d’asservir d’autres peuples du monde tout en prétendant le contraire.
Pour terminer je voudrais m’adresser, encore une fois, à ces ?uvres de l’esprit qui sauront intercéder auprès des opinions publiques pour nous. « Vous nous manquez terriblement. Notre pays,
le Mali et l’Afrique tout entière continuent de subir bien des bouleversements. Aux Dieux des Chrétiens et des Musulmans qui vous ont contesté votre place dans nos c?urs et vos fonctions
dans nos sociétés s’est ajouté le Dieu argent.
Vous devez en savoir quelque chose au regard des transactions dont certaines nouvelles acquisitions de ce musée ont été l’objet.
Il est le moteur du marché dit OE’libre’’ et OE’concurrentiel’’ qui est supposé être le paradis sur Terre alors qu’il n’est que goufre pour l’Afrique. Appauvris, désemparés et manipulés par
des dirigeants convertis au dogme du marché, vos peuples s’en prennent les uns aux autres, s’entretuent ou fuient. Parfois, ils viennent buter contre le long mur de l’indifférence, dont Schengen. N’entendez-vous pas, de plus en plus, les lamentations de ceux et celles qui empruntent la voie terrestre, se perdre dans le Sahara ou se noyer dans les eaux de la Méditerranée ? N’entendez-vous point les cris de ces centaines de naufragés dont des femmes enceintes et des enfants en bas âge ? Si oui, ne restez pas muettes, ne vous sentez pas impuissantes. Soyez la voix de vos peuples et témoignez pour eux.
Rappelez à ceux qui vous veulent tant ici dans leurs musées et aux citoyens français et européens qui les visitent que l’annulation totale et immédiate de la dette extérieure de l’Afrique est primordiale. Dites-leur surtout que libéré de ce fardeau, du dogme du tout marché qui justifie la tutelle du FMI et de la Banque mondiale, le continent noir redressera la tête et l’échine. »

Aminata TRAORE - Essayiste et ancienne Ministre de la culture et du Tourisme du Mali

26/06 Les nazillons enfin punis !

Le 30 avril 2005 s'était tenu à Nice le rassemblement des Jeunesses Identitaires, que l'AdN avait tenté de faire interdire avec le syndicat SUD
Lundi 12 juin, à Nice au Tribunal de Grande Instance, a eu lieu le procès de 5 jeunes de ce mouvement qui avaient agressé dans la nuit du 30 avril au 1 mai des jeunes d'origine étrangère et avaient proféré à leur égard des propos racistes.(et un 6ème qui était absent)Il a été rappelé que cette audience ne concernait pas la reconstitution d'un groupe interdit (Unité Radicale). Des associations s'étaient portées parties civiles : MRAP- SOS Racisme rappel des faits
Lundi 26 avril :
enfin condamnés - 4 ont écopé d'un an de prison avec sursis dont deux mois ferme au lieu des 3 et 6 mois requis par le ministére public, 2 devront s'acquitter d'une amende de 1000 euros pour port d'armes. Les deux victimes recevront 3000 euros chacune.et un euro de dommages et intérêtes pour le MRAP et SOS racisme.

L'AdN a demandé la dissolution de ce mouvement à M De Villepin.

26/06 Le voyou et les voyettes à Nice

M Véran chef de la police municipale de Nice, ancien chauffeur de Jacques Médecin et dont la mauvaise réputation n'était pas arrivée aux oreilles du maire qui décidément ,devient de plus en plus aveugle et sourd, vient d'être mis en examen pour un sombre affaire de pot de vin. Et le suit dans sa chute m Meunier Jourde , chef du protocole ret des relations internationals à la mairie t, homme très précieux et toujours à vous donner des leçons de savoir vivre !
Tellement surs d'eux les larrons, qu'ils n'hésitaient pas dans le privé à faire dans la provocation en chantant et dansant sur scène pour amuser la galerie et se présentant comme "Les voyous et les voyettes " On vous passera les détails !
Semaine politique agitée pour Nice :Peyrat de plus en plus touché par les affaires, Les prétendants du P.S au trone municipal qui s'étripent via Nice- Matin. Pauvres citoyens niçois !

17/06 Nice :Les patients psychiatriques dans la tourmente de la réforme de la Sécu

Depuis de très nombreuses années, la Sécurité sociale prend en charge à 100% du tarif dit " opposable " (ou " conventionnel ") les actes médicaux, les soins et les traitements médicamenteux en relation avec des affections qu'on appelait familièrement " longues et coûteuses ". Au fil du temps, les critères de prise en charge se sont - si on peut dire - affinés et depuis une bonne quinzaine d'année, un protocole relativement simple établi par leur médecin traitant (au sens premier - celui qui soigne -, et non récent et bureaucratique du terme) permettait aux patients de bénéficier de cette prise en charge à 100%, gage certain d'une grande accessibilité aux soins et d'un suivi médical régulier. On comprendra sans autre explication que cette mesure - tout comme la gratuité, heureusement toujours d'actualité, des consultations des Centres Médico-Psychologiques - permettait aux patients psychiatriques de bénéficier de la prise en charge au long cours qui leur est indispensable, sous peine de rechutes souvent catastrophiques, même si elles ne font pas toujours la une des journaux.
Lire la suite

14/06 Sarkozy à Nice : arrestation arbitraire

Sarkozy était à Nice les 11 et 12 mai en compagnie des ministres de l’intérieur de la Méditerranée occidentale pour « discuter terrorisme, immigration débridée et crime organisé » .
Le 11, une manifestation pour dire « Non à l’immigration jetable » s'est vu escortée par une impressionnante et disproportionnée armada de policiers, qui n' a bougé que lorsque le dernier manifestant est parti.

Le 12, Sarkozy et compères déjeunaient à la Petite Maison, devenue la cantine du ministre.

Je me suis rendue sur place avec deux amis pour témoigner ensuite de cette mémorable visite et l'on m'a viré de là !

J'ai déposé plainte

Teresa

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 2 JUIN 2006

Nous sommes attachés à la solidarité en matière d'égalité d'accès aux soins.
Depuis le début nous craignons que la réforme de l'Assurance maladie n’aggrave les inégalités d’accès aux soins. Aujourd'hui, que nous soyons des malades, des utilisateurs du système de soins ou des professionnels de la santé, nous constatons que la mise en place de la réforme ne permet plus à tous de se soigner selon ses réels besoins.

Les refus de soins, les délais d'attente, l'impossibilité de faire face aux dépassements d'honoraires, la chasse aux arrêts de travail, la restriction dans l'accès au dispositif des affections longues et coûteuses (ALD), les majorations des contrats d’assurance santé complémentaires sont quotidiennement observés. Mais faire ce constat individuellement ne permet pas de faire savoir à tous combien cette réforme devient risquée pour l’amélioration de la santé des citoyens. De plus, l’invraisemblable confusion administrative produite par cette réforme rend très difficile la prise de recul : les assurés ne savent comment se défendre face a des dépassements incompréhensibles, les professionnels passent leur temps à essayer de comprendre une réglementation qui change fréquemment.

Une campagne de communication de l'Assurance maladie tend à faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes de la distribution des soins. Ce discours est trompeur, et nous devons le faire savoir. Pour cela, il est indispensable de recueillir des témoignages basés sur des faits tangibles. C'est l'objectif que s'est donné un collectif d'associations d'usagers et de professionnels de la santé. Il a élaboré une fiche de constats qui permet de recueillir des témoignages révélateurs de ces difficultés. Il propose à chacun de les remplir pour participer à cette action de vérité. Depuis 3 semaines, cette fiche constats est accessible sur le site Internet de l'ONRAM. Les premiers témoignages reçus montrent que les dépassements d'honoraires constituent la première des difficultés d’accès aux soins. Plus nous recevrons de constats, plus nous serons en mesure d'alerter l'Assurance maladie et les pouvoirs publics sur la réalité des conséquences de la mise en œuvre de cette réforme.

Ces constats sont recueillis par l'Observatoire National de la Réforme de l'Assurance Maladie (ONRAM) via le site : www.onram.org .

Nous appelons tous les citoyens qui se trouvent pénalisés par cette réforme à remplir les constats pour faire connaître les difficultés rencontrées : ne restons pas isolés face à cette réforme confuse et bâclée.

Le comité de pilotage de l'ONRAM - Portes parole : Francis Guissard : 01 42 39 21 90 ou 06 50 17 24 17- Didier Ménard : 06 07 16 57 78

Vos réactions

25/05 M. DRUT AMNISTIE- M. YE RELEGUE

Monsieur Yueaming YE, ressortissant chinois, résidant en France depuis 26 ans doit être expulsé dans les tout prochains jours. Il est actuellement en rétention au Mesnil-Amelot.
Pourtant, Yueaming YE vit en France depuis juillet 1980. Sa première femme est française, leur fille, née en 1987 est Française et scolarisée. Il a continué à s’occuper d’elle, financièrement et affectivement après sa séparation d’avec sa femme, en 1994. Il a eu par la suite une seconde fille (née en octobre 1998 à Saint Denis, actuellement scolarisée à Bagnolet) avec sa nouvelle compagne de nationalité chinoise.
M. Ye doit être expulsé en application d’une interdiction du territoire de 10 ans prononcée à la suite d’une condamnation à 2 ans de prison pour faux, usage de faux et aide au séjour d’étrangers en situation irrégulière.
L’expulsion de M. Ye, si elle était exécutée ne pourrait qu’apparaître comme très choquante.
Elle contrevient d’abord (une nouvelle fois !) aux dispositions de la circulaire du 31 octobre qui suspend la reconduite de parents d’enfants scolarisés jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Elle témoignerait une fois de plus de ce que valent les propos de M. Sarkozy. Il se targue publiquement d’avoir aboli la double peine (sanction pénale plus interdiction du territoire) qui frappe les délinquants étrangers pour mieux la maintenir. Le cas de M. Ye en est la preuve : voilà 26 ans qu’il vit en France. Ses enfants sont Français, de nationalité pour l’une, de langue et de culture pour la cadette. Il a en outre toutes ses attaches familiales sur le territoire français : sa sœur, son beau-frère et leurs deux enfants vivent régulièrement en France. Ses deux frères vivent en Belgique avec leurs familles respectives. L’expulser à 12 000 kilomètres serait lui interdire de voir sa famille et ses enfants pendant dix ans.
Il n’est évidemment pas question de cautionner en quoi que ce soit les agissements qui ont conduit M. Ye en prison. Le trafic de papiers est l’un des fléaux subis par ceux que les lois de M. Sarkozy et de ses prédécesseurs privent de titre de séjour. Yueaming YE a commis une faute lourde, il a été lourdement sanctionné et a purgé sa peine, deux ans, sans sursis, lui.
Le président de la République vient d’amnistier un autre délinquant, coupable, lui aussi, de s’être procuré des revenus frauduleux (et certainement bien supérieurs à ceux que ses activités illégales procuraient à M. Ye). L’ancien ministre a été condamné à 14 mois de prison avec sursis. Le petit trafiquant à 2 ans ferme. L’ancien ministre est amnistié. Le petit trafiquant est banni pour 10 ans. L’ancien ministre va retrouver les honneurs et le train de vie d’un haut dignitaire du CIO. Le petit trafiquant va se retrouver en Chine, un pays qu’il a quitté il y a plus d’un quart de siècle, seul, sans domicile, sans argent, sans travail.
Devant une telle situation, que doivent dire les enseignants à leurs élèves, les parents à leurs enfants ? Quelle image de la société ceux qui nous gouvernent donnent-ils ? Le règne des copains et des coquins ?
Nous demandons que M. Ye soit libéré, que sa double peine soit abrogée et qu’un titre de séjour lui soit attribué. Impossible légalement ? Monsieur Chirac n’a qu’à l’amnistier.

Pour protester, fax ministère de l'Intérieur : 01 40 07 21 09
Sur le site du ministère : http://www.interieur.gouv.fr/ rubrique Contact (tout en haut à droite, dans le rectangle noir) puis lien Ecrire au ministre
Pour M. Chirac, site de l'Elysée : http://www.elysee.fr rubrique Ecrire au Président.
RESF

24/05 Nissa la haine

Mardi 23 Mai, les "jeunesses identitaires" sont venues provoquer les lycéens de Thierry MAULNIER en distribuant leur tract "Ni voile, ni viol". Des incidents ont éclaté avec ces lycéens qui ont lutté côte à côte contre le CPE, sans distinction d'origine.
Les JI ont fait usage de bombes lacrymogènes...
Aussi, les lycéens ont appelé à un rassemblement démocratique devant leur lycée: MERCREDI 24 MAI à 8 H pour la mise hors d'état de nuire de cette bande fasciste et raciste.

Rappel: le 12 juin, à 13 H 30, 6 jeunes voyous identitaires seront jugés au Tribunal correctionnel de NICE pour:
"port d'armes de 6ème catégorie; vol avec violences, en réunion, à raison de l'appartenance vraie ou suposée de la victime à une race". Il est grand temps que cesse l'impunité dont bénéficie cette organisation factieuse !

19/05 Conseil municipal de Nice du 12 mai

Notes AdN sur le dernier Conseil munciipal

Fidèle lieutenant consol - cri touiristique - , TRAM pour 2007 - vilaines menteries - effets dévastateurs de l'immigrtaion....... Lire le texte

17/05 France terre d'écueil

Les députés ont adopté, mercredi 17 mai, par 367 voix contre 164, le projet de loi sur l'immigration présenté par le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, et contesté par l'opposition, les Eglises et de nombreuses associations de défense des immigrés. lors du vote loi immigration et intégration,
A près le scrutin, au vu des résultats, sur 150 socialiste et apparentés,
Ségolène Royal, n'a pas voté
pour l'UDF, 13 pour, 13 abstentions ...,
pour PC , 22 contre
.les journalistes n'ont fait aucun commentaire sur cela....

Le Sénat examinera ce projet de loi à partir du 6 juin. Le gouvernement ayant engagé une procédure d'urgence, dès son vote au Sénat, une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat sera convoquée afin de mettre au point un texte commun qui sera ensuite soumis aux deux Assemblées pour adoption définitive.

L'examen de ce texte, qui comporte une centaine d'articles, sur lesquels avaient été déposés 577 amendements, a duré près d'une semaine de plus que prévu : l'opposition a défendu ses amendements un par un. "Ce texte, pour les socialistes, est inacceptable. Il est intolérable. Il est marqué par son désir d'affichage électoraliste. Il va compliquer la vie de milliers de familles. Il est négatif", a estimé le socialiste Serge Blisko. "C'est un texte qui nie les droits fondamentaux, il renforce la xénophobie." "Cette loi reste, même avec les quelques changements à la marge, une loi inacceptable et inefficace", a dit le communiste Patrick Braouezec.

Le groupe UDF de l'Assemblée s'est à nouveau divisé lors du vote, au lendemain du ralliement de onze des trente députés centristes à la motion de censure socialiste. Treize élus ont voté en faveur du texte, treize autres se sont abstenus, dont François Bayrou, le président de l'UDF, et Hervé Morin, le président du groupe. Les quatre autres parlementaires UDF étaient absents.

15/05 Un petit tour et puis c'est tout

Mais que faisait Fratini à la conférence des pays de la méditerranée Occidentale . Le président de la République italienne à peine élu suite à la démission de Berlusconi n'a pas permis à la gauche italienne d'étre représentée lors de la conférence des pays de la méditerranée occidentale qui s'est déroulée à Nice .

 

 

Monsieur Fratini dernier ministre de l'intérieur de Berlusconi a voté la loi Bossi Fini ultra raciste et ce qu'il a pu proposer sera sans doute son dernier baroud d'honneur et ne peut engager l'Italie

 

 

 

 

10/05 Ils arriveront quand même

Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy par Jacques lacour, Koudougou, Burkina Faso.

le document

08/05 Est-il encore possible de s’exprimer au "Pays des Droits de l’Homme" ?

Bellaciao convoqué au tribunal suite à la publication d’un communiqué de l’USM-CGT (St Nazaire)
Pour adhérer au Comité pour la Liberté d’Expression, cliquez ici

Vendredi 12 mai 2006, Bellaciao est convoqué par un juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire.

Une plainte pour diffamation a été déposée par les "/Chantiers Navals de St Nazaire/" suite à la publication sur le site du collectif Bellaciao du communiqué de l’USM-CGT du 16 septembre 2005 intitulé "Flibusterie des temps modernes"

Les "Chantiers Navals de St Nazaire/" ne contestant pas les faits, mais prenant comme prétexte le language utilisé dans le communiqué de l’USM-CGT, ne chercheraient t’ils pas à museler, voire à faire fermer le site du collectif Bellaciao, et à faire payer à l’USM-CGT ses combats et victoires syndicales ?

Un média libre n’aurait plus le droit de relayer l’information du mouvement social ?
Pour faire face aux frais déjà engagés et à venir, vous pouvez envoyer un don à cette adresse


Collectif Bellaciao
http://bellaciao.org/fr

08/05 Les députés PACA s'acharnent

Quarante députés UMP (la moitié provenant de la région PACA) demandent l'abrogation d'un article de la loi TaubiraDans une lettre adressée à Jacques Chirac le 5 mai 2006, ces députés avancent qu’il conviendrait d’abroger l’article 2 de la "loi Taubira".

Christiane Taubira déclare ne pas comprendre les « polémiques sur les tragédies humaines ».
Ces élus de la majorité, avec à leur tête le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca [1], déplorent en effet le déclassement de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui évoquait le rôle positif de la colonisation française. Cet article avait été retiré sur intervention de Jacques Chirac après de longues semaines de polémique.

Lire la suite sur le site de la LDH Toulon.

05/05 Les avancées de la démocratie culturelle à Nice !

En octobre 2004, les casernes du collectif des Diables bleus étaient démolies pour laisser le passage au tramway, à l’extension de l’université et à un projet d’aménagement public pour les habitants du quartier, un espace vert et un centre culturel.

Certaines compagnies de spectacle vivant, avec le soutien du Ministère de la culture, ont négocié avec la ville de Nice leur relogement dans la halle industrielle de Spada afin de poursuivre la mise en place d’un espace dédié à la création et à la diffusion artistique dans le quartier St Roch.

En janvier 2006, nous apprenons que la réhabilitation de la halle est stoppée par un projet qui prévoit sa démolition pour la construction d’un auditorium pour l’orchestre philharmonique de Nice et qu’aucun aménagement culturel n’est envisagé sur le site voisin de St Jean d’Angely.

Ces décisions se prennent de façon unilatérale et sans aucune concertation avec les habitants et les acteurs associatifs. A l’heure où Nice convoite le titre de capitale culturelle, il est temps pour ces dirigeants d’améliorer la démocratie participative. Ainsi une réunion publique est organisée par les comités de quartier à l’Université de St Jean d’Angely le mercredi 10 Mai 2006 à 18h30 pour permettre d’informer les habitants et de nouer un dialogue entre d’une part les comités de quartiers, les acteurs associatifs et d’autre part les élus et la direction de la ville de Nice.


Toute les informations en ligne …http://zerosix300.over-blog.comcollectif063000@hotmail.fr

04/05 Démolition à grand spectacle des HLM Pasteur

:Le Tribunal Administratif vient de rejetér la requête de l’OPAMIL FAUT désamianter les gravats en prenant toutes les precautions !Un mois et demi après la démolition des HLM Pasteur qui contenaient de l’amiante, les gravats sont toujours à l’air libre près d’habitations où les gens vivent et circulent.
L’OPAM continue de vouloir passer outre aux obligations qui lui sont faites par la loi. Outre des interventions exorbitantes du droit commun auprès des
Ministres du Travail et de la Santé, l’OPAM avait saisi le Tribunal Administratif en toute discrétion. Sous couvert de la réclamation d’une
nouvelle expertise, elle demandait de fait de ne pas avoir à appliquer les préconisations de l’Inspection du travail.

Le Tribunal Administratif ne s’y est pas trompé refusant — par décision du 2 mai 2006 — la demande d’expertise supplémentaire, en indiquant qu’il était
établi que ces gravats contenaient de l’amiante et en refusant aussi de nommer un expert qui aurait contrôlé la validité des opérations de retrait
des gravats, estimant que cette demande équivalait à dessaisir l’Inspection du Travail du rôle de contrôle que la loi lui a confié.
Pendant toutes ces manœuvres dilatoires, les poussières qui s’échappent des gravats continuent de mettre en danger la vie de la population. L’arrosage
régulier auquel l’OPAM et la Ville de NICE s’étaient engagés n’est même jamais effectué.

Plus de six semaines pour mettre en place un arrosage régulier et un confinement, c’est beaucoup trop ! Si l’on ajoute à cela, la désinformation que la Ville de NICE et l’OPAM font circuler dans le quartier, en disant que « toute l’amiante contenu dans les bâtiments avaient été préalablement enlevé », il apparaît évident que ces deux organismes veulent à nouveau passer outre à leurs obligations en faisant prendre tous les risques à la population et aux travailleurs qui vont devoir intervenir sur ce chantier.

Dans ses documents, l’OPAM parle désormais de CONCASSAGE des gravats sur place : c'est-à-dire transformer le maximum d’amiante en poussières !
- IL FAUT EMPECHER CE CONCASSAGE, QUI SERAIT UNE VERITABLE CATASTROPHE.
- IL FAUT QUE CES OPERATIONS DE DESAMIANTAGE AIENT LIEU SOUS UN CONFINEMENT,
TEL QUE LE PREVOIT LA LOI !

01/05 Le projet CESEDA de Sarkozy bafoue les Droits de l’Homme Nice se mobilise

Contrairement à ce qu'avait annoncé Peyrat lors du dernier conseil municipal (voir ci-dessous), ce ne sont pas les 25 ministres de l'intérieur européens qui viennent dîner à Nice les 11 et 12 mai au Palais Préfectoral, mais les ministres de l'iintérieur des pays de la méditerranée occidentale (Algérie-Espagne-Italie-Libye-Malte-Maroc-Mauritanie-Portugal et Tunisie).

Le conseil municipal du 12 aura lieu sous "haute surveillance" pourvu que je puisse rentrer !

C'est donc la XXIIéme conférence des ministres de l'intérieur des pays de la méditerranée qui va se dérouler à Nice. Des ouvriers s'activent pour finir les travaux d'embellissement et le quartier sera quasi entièrement bouclé

Ça sent le marchandage pour la répression aux frontières !

MMe Souliman, chef de cabinet du préfet, avait si bien organisé la réunion de l'OTAN à Nice, que Sarkozy impressionné lui a donné une décoration (ils en donnent tellement, que tout le monde zappe l'info sauf les récipiendaires).

Devinez de quoi vont parler ces gens après le passage à l'assemblée de la proposition de loi CESEDA (Code Entrée Séjour et Demande d'Asile) prévue début mai : Répression de l'immigration et fermeture des frontières (le Maroc et l'Espagne ont déjà donné dans l'exécution sans état d'âme des directives européennes de répression. A Melilla et Ceuta, l'an passé, les efforts conjugués des forces de l’ordre marocaines et espagnoles avaient mis en échec au prix de nombreux morts l'offensive des candidats à l’immigration clandestine vers l’Union européenne.

La ville va accueillir ces étrangers-là de belle manière et nous aussi

Projet de loi qui sera voté début mai :

- Il supprime le droit au séjour pour les étrangers qui ont 10 ans de présence en France.

- Il condamne les familles à la précarité et à l’irrégularité perpétuelle.

- Il cherche à rendre impossibles les mariages mixtes.

- Il oblige les pères d’enfant français à se plier à un test de paternité.

- Il dénie aux enfants le droit le plus élémentaire à la scolarité.

- Il rend quasi impossible l’accès aux soins.

- Il organise un véritable pillage des cerveaux des pays du sud.

- Il encourage la suspicion sur toute personne, simplement parce qu’étrangère.

ATTENTION !
Les atteintes aux libertés ne s’arrêtent pas aux seuls étrangers : sous prétexte de lutter contre la délinquance, Sarkozy veut ficher les enfants dès l’âge de 3 ans !

SARKOZY sera à Nice les 11/12 mai.
Manifestons notre colère en nous rassemblant
Jeudi 11 mai - 18h - Gare SNCF -Thiers

Nous revendiquons une politique fondée sur les valeurs de respect, de partage, de dignité et d’égalité des droits !
Collectif « Uni-es contre une immigration jetable »
Premiers signataires: ADN, les Alternatifs, les Amis de la démocratie,CIEL, CIMADE,CNT,Collectif pour l’écodéveloppement COVIAM, FCPE 06, FSU, JCR, LCR, LDH, mjcf06, MRAP, PCF,Sden-Cgt Educ’Action, Solidaires 06, SOS Racisme ,SOS RacismeIndépendant,UD 06 CGT, SUD EDUCATION,CGT, UNEF..

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22/04 La ville se dégonfle

Après plusieurs audiences, l'affaire qui opposait l'AdN à M.de Surville et à la ville de Nice, représentée par son maire, s'était terminée au tribunal de Nice par un délibéré en date du 2 février qui prononçait la relaxe de l'AdN.

Les plaignants, contre toute attente, avaient décidé de faire appel de cette décision près la cour d'Appel de Aix en Provence, et la date d'audience avait été fixée au 15 mai.

Maître Marie-Christine Mouchan, l'avocate de la partie adverse, nous informe ce jour qu' étant donné le peu de peu de chances de succès et la crainte d'une condamnation à payer des dommages et intérêts, ses clients se désistent de leur appel.

Encore une affaire juridique opposant la mairie et l'AdN qui se termine bien pour nous, mais quelle gaspillage de justice.

L'affaire : Citation directe de M. de Surville et la commune de Nice, en la personne de son maire, contre l'AdN et SOS Amiante 06.
1)M. De Surville, Fonctionnaire territorial et
2) la commune de Nice en la personne de son maire en exercice Jacques Peyrat, dûment habilité par délibération n° 0.7 du Conseil municipal du 15 octobre 2005, donne citation à Teresa MAFFEIS en sa qualité de représentante légale de l’association ADN, Association pour la Démocratie à Nice, d’avoir à comparaître le lundi 4 avril à 13h30. De Surville entend dénoncer le caractère diffamatoire sur le site internet http://ademonice.free.fr. Propos incriminés : « Dès 8 heures du matin, Monsieur de Surville, représentant de la mairie de Nice, s’est payé sa tranche de provocation en demandant aux bulldozers de massacrer une partie du jardin… »
« le maire de notre ville ne s’est pas trompé d’ennemis en tentant de nous anéantir. Il a vaillamment détruit notre friche culturelle et populaire, sans état d’âme, avec l’aide de son fidèle lieutenant (voir Adrénaline n°3) »

M de Surville sollicite en réparation de son préjudice moral le versement de 10 000 euros, la commune de Nice 1 euro au titre de l'atteinte à l'honorabilté du service public et une indemnité de 2000 euros.

Pour SOS Amiante 06 : « les représentants de la Mairie mentaient de façon éhontée » sur la question de l’amiante.

21/01 La justice refuse une place "Jacques Médecin": appel de la ville de Nice

Un recours en appel a été déposé par la ville de Nice contre la décision du tribunal administratif d'annuler une délibération du conseil municipal donnant le nom d'"Espace Jacques Médecin" à une place du centre ville, a indiqué vendredi la mairie de Nice. La municipalité avait dans un premier temps décidé de ne pas faire appel de la décision rendue le 24 mars. Le tribunal administratif de Nice avait donné raison au préfet des Alpes-Maritimes, Pierre Breuil. Celui-ci soutenait que le choix de baptiser une voie publique du nom de Jacques Médecin était "entaché d'erreur manifeste d'appréciation" en raison des condamnations pénales pour ingérence, corruption passive et recel d'abus de biens sociaux prononcées à l'encontre de l'ancien maire de Nice de 1966 à 1990, décédé en 1998. "Si au premier abord, il avait semblé à notre municipalité qu'un recours en appel ne pouvait aboutir, une étude juridique plus précise (...) m'amène à décider de faire appel de la décision du tribunal administratif", a indiqué Jacques Peyrat, l'actuel maire de Nice (UMP), dans un communiqué. Selon M. Peyrat, "il n'existe, en matière d'hommage public, aucune définition légale ou réglementaire de l'erreur manifeste d'appréciation" et "la jurisprudence est quasiment inexistante" en la matière. "Jacques Médecin avait purgé de son vivant les peines prononcées contre lui", rappelle le communiqué qui avance que "des voies, espaces ou bâtiments publics ont porté ou portent encore parfois des noms de personnalités françaises ou étrangères condamnées pénalement ou condamnées par l'histoire".

Le maire abandonne, il avait déjà perdu en 1999 où de nombreux citoyens dont nous étions avaient intenté une l’action en justice visant à faire annuler la délibération du 20/11/1998 qui avait décidé de supporter les frais d’obsèques de Jacques Médecin décédé le 17/11/1998 Le maire avait du mettre la main à son propre porte monnaie

08/04 Cesare Battisti jugé digne d'être Français : La cavale

Cesare Battisti a fait parvenir un manuscrit en France, intitulé “Ma cavale”. Ce livre paraîtra le 25 avril aux éditions Grasset, en co-édition avec Rivage : témoignage sur son passé en Italie, sur les événements de Paris en 2004, et sur sa cavale Mais sachez tout
au moins que ce texte, beau, sobre, juste, peut aider beaucoup à faire comprendre à l’opinion publique son innocence et le déni de justice dont il a été victime en France. BHL en a écrit la préface, et Fred Vargas la postface.

. Il s’agit plus aujourd’hui de mener et gagner une bataille d’opinion qu’une bataille politique-juridique (le dossier judiciaire suivant
son cours, assez favorablement je crois, à la CEDH). Et je crois, pour l’avoir beaucoup expérimenté en deux ans, que cette bataille d’opinion se gagnera plus aisément en douceur qu’en affrontement. Si l’on prend chacun le temps de lire, d’expliquer et de faire lire. Le temps qui passe nous aide, car les esprits se sont un peu calmés depuis la fuite de Cesare, il y a maintenant dix-neuf mois. L’affaire d’Outreau aussi, qui a révélé au grand public combien la parole de l’innocence, toujours inaudible et maladroite, peut être écrasée par une conviction générale sans nul fondement sensé.

Attention, ne confondez pas : car, du coup, les éditions du Masque publient en même temps un roman de Cesare, u’il leur avait rendu avant sa fuite, pour honorer une commande. Ce texte, ancien, n’a donc rien à voir avec ce dont on vous parle, mais sort en même temps (ce qui ne m’arrange pas).

Le “journaliste” d’extrême droite Guillaume Perraut, a publié sur le futur livre de Cesare un article aussi creux que venimeux dans le Figaro (dans lequel il me massacre allégrement, bien entendu). C’est lui qui a couvert “l’affaire” de façon meurtrière en 2004, lui encore qui a publié en octobre 2005 un livre ignoble sur Battisti. C’est le genre d’homme qui s’acharne à détruire la vie des autres, quand nous tentons le contraire.
Le samedi soir, le 29, Fred Vargas le présente chez Ardisson, et BHL chez Fogiel le lendemain. A vos marques,

Laché par la France Battisti jugé digne d'être français...lire

08/04 Pétition : se faire soigner sans se faire arrêter

La circulaire ministérielle du 21 février 2006 , adressée aux préfets et procureurs, explique dans les moindres détails les modalités d’interpellation des personnes sans titre de séjour. Elle mentionne les lieux où peuvent être effectuées les interpellations. Il s’agit des :

hôpitaux (salles d’attente, halls d’accueil…)

blocs opératoires

centres d’accueil pour toxicomanes

véhicules (donc les bus associatifs, les véhicules des pompiers, les ambulances …)

sièges d’associations

Mais aussi des :

quartiers connus pour abriter des personnes en situation irrégulière

foyers et centres d’hébergement et leurs alentours

guichets des préfectures après s’être assurés que les termes de la convocation au guichet ne puissent être contestés dans leur légalité (mais cachent à l’étranger l’intention de l’arrêter)

C’est là remettre en cause les principes fondateurs de notre déontologie à commencer par cette règle tacite mais admise qui protège les patients dans les lieux de soins. L’hôpital et les lieux de soins ont une mission de santé publique et remplissent à ce titre un rôle de protection de l’ensemble de la population.

Ce n’est plus le cas.
En allant jusqu’à évoquer la possibilité d’interpellation au bloc opératoire, la circulaire indique bien qu’aucun lieu n’est plus protégé.

Le droit aux soins est inscrit dans le préambule de la constitution française. C’est un droit fondamental de la personne humaine. Il ne doit jamais être utilisé à d’autres fins que la préservation de la santé

Signer la pétition et faites circuler
http://www.medecinsdumonde.org/mobilisation/petition

07/04 Acharnement municipal contre l'AdN

Nous venons de recevoir la convocation de la cour d'appel d'Aix pour l'affairede diffamation qui nous oppose à la mairie qui n'a pas accepté le jugement de relaxe prononcé à notre encontre par le Tribunal de Nice

.Le maire est décidé à éliminer l'AdN et l'un des moyens est de nous ruiner financièrement par des procès couteux et pour lui, peu importe l'issue , de toute façon ce sont les Niçois et Niçoises qui paient !.Il en faudra plus pour nous faire taire

L'affaire : Citation directe de M de Surville et la commune de Nice en la personne de son maire contre L'AdN et SOS Amiante 06 après deux audiences relais l'affaire a été définitivement jugée .
La mairie porte plainte contre l'AdN devant la 5ème chambre correctionnelle du TGI de Nice
1)M. De Surville , Fonctionnaire territorial et la
2) la commune de Nice en la personne de son maire en exercice Jacques Peyrat dûment habilité par délibération n° 0.7 DU Conseil municipal du 15 octobre 2005 donne citation à Teresa MAFFEIS en sa qualité de représentante légale de l’association ADN, Association pour la Démocratie à Nice d’avoir à comparaître le lundi 4 avril à 13h 30. De Surville entend dénonce le caractère diffamatoire sur le site internet http://ademonice.free.fr.Propos incriminés :µ« Dès 8 heures du matin Monsieur de Surville, représentant de la mairie de Nice s’est payé sa tranche de provocation en demandant aux bulldozers de massacrer une partie du jardin… »
« le maire de notre ville ne s’est pas trompé d’ennemis en tentant de nous anéantir. Il a vaillamment détruit notre friche culturelle et populaire, sans état d’âme, avec l’aide de son fidèle lieutenant (voir Adrénaline n°3) »

M de Surville sollicite en réparation de son prèjudice moral le versement de 10 000 euros, la commune de Nice 1 euro au titre de l'atteinte à l'honorabilté du service public et une indemnité de 2000 euros.

Pour SOS Amiante 06 : « les représentants de la Mairie mentaient de façon éhontée » sur la question de l’amiante.

Après plusieurs audiences , en février le délibéré est rendu : RELAXE pour SOS amiante 06 et AdN
M de Surville le plaignant était absent lors de la lecture du délibéré et son avocate n'a pas répondu à la presse.

31/03 Conseil municipal : Peyrat voit rouge

Difficile de vous faire le compte rendu complet du Conseil Municipal de ce matin car je me suis faite expulsée violemment avec les étudiants qui manifestaient contre le CPE. Rassurez vous je n’ai qu’un léger hématome à la main à peine douloureux.
Les faits : nous savions tous que les étudiants viendraient au Conseil municipal, et ils sont rentré sans problème dans l’enceinte réservée aux « spectateurs ».Je me suis sentie moins seule, pour une fois.

Un élu de la gauche plurielle P. Cuturello, avait collé sur son micro une feuille avec « Non au CPE «
Le maire lui a intimé l’ordre de l’enlever, l’élu a refusé.
Le maire dans tous ses états lui a crié enlevez et moi je vais mettre une affiche « oui au CPE ».
Les étudiants et la foule présente ont manifesté leur hostilité au CPE, Peyrat a levé la séance et demandé à la police municipale d’évacuer la salle (cela m’a rappelé d’assez mauvais souvenirs) ….
Les élus de gauche ont décidé de boycotter le conseil et sont partis.
Les étudiants ont résisté et nous sommes tous accrochés les uns aux autres très pacifiquement, la police plutôt peu avenante expulse brutalement et avec dédain « ils ne savent même pas ce que c’est un CPE… »
Pendant ce temps le maire fou de rage est venu enlever les affichettes des pupitres de l’opposition lui même.
Sortis de la salle de conseil, seeting dans le hall et ensuite repli en silence et sans violence de la part des participants. Les policiers poussaient brutalement alors que personne ne s’opposait plus au repli. Des élus de a majorité se sont joints aux policiers pour aider à évacuer sans ménagement les étudiants, d'autres regardaient avec grand mépris et le reste avait évacué l'hémicycle.
Nous sommes ensuite restés devant la mairie aux cris de « De Villepin, Peyrat démission ! Peyrat au balcon pour la discussion. !! Rien n’y a fait le maire est resté dans sa forteresse d’un autre temps.
Le chef de la police essayait de convaincre les élus de gauche de faire partir les manifestants « cela crispe le maire » disait-il ! Mais les manifestants sont restés malgré la demande de certains élus de partir, et toujours sans violence ont occupé le terrain.
Le maire fait dire qu’il recevra une délégation à 13 h.
La délégation est reçue et sortie une demie heure après très dépitée : Le maire leur a promis de faire part de leur motion devant le groupe UMP du Sénat (personne ne semble y croire)
Il leur a dit qu’il n’était pas d’accord avec eux et que la motion émanait des rouges, qu’ils étaient un soutien aux partis politiques fatigués et leur a demandé d’aller fanfaronner dans la rue mais pas dans son conseil.
La représentante des Jeunesses CGT qui faisait partie de la délégation a été très mal accueillie, pour le maire car pour lui, « syndicats = partis politiques= rouge »

Nous avons un film intéressant.

Je suis retournée à mon poste pour entendre le maire annoncer qu’il y avait deux policières blessées, qu’elles avaient reçu des coups de pied « elles sont allées voir le médecin mais c’est sans gravité. Il est clair que ces jeunes gens ont délibérément agressé nos policiers municipaux ! » Quel toupet !!

Dans Nie-matin de samedi la petite phrase de l'élu FN (G de Gubernatis): "ces ont des petits braillards, lorsque j'avais leur âge, c'est à coups de pieds au cul qu'on les aurait remis dans le droit chemin" C'est ce qu'a un peu tenté de faire Peyrat ex militant de son parti peu enclin à la discussion.

Les délibérations filaient à une vitesse vertigineuse, les élus de la majorité n’y prêtaient guère attention, d’aucuns lisaient le journal et toute était approuvé sans discussion.

Les absents ont toujours tort :
« J'avais prévu d'interpeller J. F. Knecht ,et je le fais même s'il n'est pas là car il est parti de son plein gré et que je désapprouve cette manoeuvre politicienne.
La presse : vous m'avez appris qu'il a fait un recours contre la délibération du 13/01/2006 sur le Grand stade avec toujours cette volonté de casser. Cela va nous coûter de l'argent, Jean François Knecht est le plus ruineux des conseillers municipaux (lorsqu'il attaque l’AdN pour diffamation avec l'argent des contribuables pour des broutilles cela ne le gène pas)
Je le comprends d'autant moins que Mottard a été associé au comité de pilotage et aux négociations qui ont été menées. Il est vrai que M Mottard s'est excusé de ne pas être venu la première fois mais il n’a pas participé à la seconde sans s'excuser
Ce n'est pas la peine de hurler de ne pas être associé, quand je le fais , ils ne viennent pas et hop ils font une recours.
Ce n'est pas comme ça que l'on fait les affaires comme je l'ai dit au FN qui est dans l'opposition : on doit travailler.
13200personnes se sont exprimées 82% sont satisfaites du stade que nous faisons, il y a d'autres moyens de s'opposer que de prendre en otage les Niçois."(Nous sommes 350 000 monsieur le maire pas 13 2000)

Les joies du foot
Tout est prêt pour la grande finale de la coupe de France où Nice est sélectionnée, la vie s’arrêtera ce soir du 22 avril.
La ville offre le voyage à 500 jeunes licenciés âgés de 13 à 18 ans et sélectionnés dans les clubs.
Leurs accompagnateurs seront de la partie et tout cela pour la bagatelle de 60 454 €(59000 pour la location du train et 1454 pour l’assurance) –
Le club paiera les billets d’entrée au stade de France
Et puis pour les supporters qui ne pourront se rendre à Paris, Place Masséna le grand écran pour vibrer à l’unisson…
Le dimanche 23 le lendemain donc, le maire très fier d’annonce « le déplacement en grande pompe des joueurs sur l’impérial bus. »… « Ils se rendront au balcon de l’office du tourisme et présenteront la coupe aux Niçois (qu’ils gagnent ou qu’ils perdent les honneurs seront les mêmes)
Plus excitant d’être au balcon devant les supporters que devant les étudiants

Les morts ont un nom L’adjoint Vérola était très déçu devant cette assistance muette, indifférente à sa délibération sur les sépultures des indigents
11 ans de travail pour obtenir que l'on mette enfin un nom sur les tombes et que l’on puisse désormais incinérer ceux qui le désiraient . Comment tant d'indifférence.
Auparavant les tombes avaient une plaque avec un numéro. sordide .

Verola en profite pour demander au maire defaire partie de la commission TRAMWAY, le maire très dédaigneuux lui refuse ce poste "vous avez été contre le bus en site propre et le tram,.."l'adjoint a essayé en vain de rotester. Peyrat l'a superbement ignoré et ce n'est pas la première fois.

Le prochain conseil était prévu le 12 mai mais le maire annonce que cette date n'est pas sure car" les 25 minsitres de l'intérieur vont se réunir non loin et qu'il ne faudrait pas géner ."

 

23/03 Les fachos et leurs complices

Témoignage

Bonjour à tous,
Je vous écris, en m'excusant de ne pas donner plus de nouvelles, parce que cette semaine des choses importantes se sont passées sur la fac... donc
rapide compte rendu, ça fait peur. Faut dire que ça fait depuis le 7 février qu'on a crée un comité de mobilisation et qu'on fait des Assemblée Générales ouvertes à tous les étudiants pour décider de comment mener la lutte contre le CPE -
lundi 13 les étudiants de l'Université Toulouse 1 (fac de droit plus iep) sont appelés à une Assemblée Générale à l'IEP. Le blocage y est voté pour le mercredi matin. 280 personnes présentes, un record, jusque là on était max 150 en AG. - mardi 14 : après une très courte nuit à réfléchir à comment s'y prendre pour bloquer, on décide de dormir dedans et d'envahir l'IEP mardi soir. Et ça marche. On est 60. Et l'IEP n'avait jamais été occupé depuis sa création en 1948.
- mercredi 15 : on libère l'IEP à 11h comme ça avait été décidé en AG. nouvelle assemblée générale. 1000 personnes. Comme quoi ça sensibilise de
bloquer... de nombreux étudiants de la fac de droit qui ne veulent pas de blocage sur la grande fac. Nous on est dégouttés au début, parce qu'on
croit que les gens présents veulent seulement empêcher notre action de continuer. Et à la surprise générale, la grève est votée, et le blocage aussi. Le
soir même on est 200 dans la fac. On fait évacuer tout le monde. et on construit des barricades devant toutes les portes.
La nuit se passe bien (pour moi en tous cas, j'ai dormi sur les bancs de l'amphi despax, notre QG, parce que la nuit blanche de la veille m'avait
épuisée). -
- jeudi 16 au petit matin. ça s'agite à l'extérieur. on voit le président de la fac ouvrir une porte. Et des étudiants entrent dans un sas. on est protégés par une barricade. Ils balancent de la bombe lacrymo, il y en a un avec un casque, ils ont tous des gants. Ils dégagent les chaises, les tables, on en remet, ils crient "communistes au goulag", "mort au gaucho voyou". Ils commencent à casser des vitres à coup de chaise, aidés par mon prof de droit de l'année dernière ! On est pas assez organisé, on décide de sortir.
L'assemblée générale, le jour même, vote la continuité de la grève. et le blocage sera reconduit ou pas lundi. En vrai, si je vous écris, c'est parce que l'administration de la fac, et le président en personne, a ouvert à des étudiants d'extrême droite (on connaît leurs têtes) pour qu'on se fasse casser la gueule. Il y avait des profs avec eux. Et j'ai des amis qui reçoivent des menaces de mort. Les flics ne sont pas intervenus sur la fac, parce que le président leur a interdit de le faire. Le doyen de la fac a dit "l'uni c'est bien, ça évite d'appeler les CRS". L'uni c'est la syndicat de droite, dont faisaient partie les gars qui nous ont attaqués.
Alors il faut pas se voiler la face, il y a des fascistes aujourd'hui. Et ils sont hargneux. Et on a failli se faire casser la gueule. Si vous voulez, je vous conseille les infos régionales de france 3 toulouse, le 19/20 de jeudi soir... ou celui de france 2. Désolée d'avoir été un peu longue. J'espère que tous vous allez bien.

Nous on continue la lutte, ici, et on est plus nombreux de jours en jours... Il va falloir qu'il retire vite ce putain de CPE, sinon je vous jure que ça va virer à 'emeute.

13/03 Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans

Communiqué de presse des initiateurs de l’appel

L’appel « Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans » a recueilli plus de 85 000 signatures en six semaines, représentant des milliers de professionnels de la pédopsychiatrie, de la psychologie, de la pédiatrie, de la petite enfance, de la santé, de l’éducation, du secteur social, ... mais aussi des milliers de parents, de citoyens de tous milieux et de toutes professions.

L’expertise INSERM sur « le trouble des conduites chez l’enfant » n’offre pas d’avancée pour la prévention dans le champ de la santé ou pour la prise en charge d’enfants en difficulté. Elle brouille les cartes en établissant, page après page, un lien mécanique entre difficultés de comportement de l’enfant et risque de délinquance ultérieure.

Les projets gouvernementaux de prévention de la délinquance, prônant une « détection » précoce de « problèmes comportementaux » dès la crèche et instituant un carnet de comportement, viennent confirmer les risques que pressentent les parents et les professionnels : l’instrumentalisation des acteurs de la santé ou de l’éducation à des fins de surveillance ou de contrôle des familles et de leurs jeunes enfants, la médicalisation des problèmes sociaux, la confusion des rôles entre la sphère de la santé et celle de la police ou de la justice.

Face au mouvement initié par la pétition, le directeur de l’INSERM semble reconnaître, à demi-mot, que l’expertise n’a pas pris en compte la diversité des approches et des pratiques, et qu’elle pose question sur le fond. Nous en prenons acte.

Nous entendons bien mener ce débat que nous avons appelé de nos vœux : d’une part sur l’aspect scientifique de ce rapport, d’autre part sur ses implications dans le champ de la société.
Plus, nous entendons montrer que d’autres voies, plus humanisantes, plus diversifiées, sont possibles, concernant les différents aspects de la prévention notamment dans le secteur de la petite enfance et de la périnatalité.

Nous serons présents, dans le cadre des initiatives convergentes avec les positions exprimées dans notre appel, telle la manifestation du 22 mars 2006 contre les projets gouvernementaux sur la prévention de la délinquance.

Nous rendrons publiques dans les jours qui viennent plusieurs initiatives, auprès des pouvoirs publics, des professionnels, des familles et de l’ensemble des acteurs sociaux.

Site pour infos complémentaires

Nous présenterons ces initiatives lors d’une Conférence de presse le mardi 21 mars à 11h au CEDIAS Musée social, 5 rue Las-Cases 75007 Paris, M° Solférino

09/03« Créer, c’est aussi difficile que d’être libre ! »

Mercredi 8 mars, journée des droits des femmes et aussi journée de mobilisation pour les intermitents du spectacle qui ont tenu un stand d'information devant le théâtre de Nice qui avait annulé la représentation en raison d'un mouvement de grève des intermittents qui ont tenu un stand d'information pour le public et distribué le texte suivant : .
"Autour de ce problème spécifique de l’intermittence, se jouent de grands enjeux culturels. Aujourd’hui vous ne pouvez pas nous laisser seuls face aux Assedic, au MEDEF et au gouvernement. Si nous partageons les mêmes désirs d’une culture portée par une vision critique du monde, d’une pensée en mouvement et d’un futur plus humain, nous ne pouvons pas laisser au seul secteur rentable et marchand la responsabilité des arts et de la culture.
Que le pays paye ses artistes, nous pourrions tous en être fiers !
Notre problème est aussi le vôtre !
Il y va de votre liberté, de votre indépendance, du choix que vous ferez, pour vous et pour vos enfants, de ne pas être abreuvés que de mensonges, de propagande, d’émotion facile, de publicité et de culture du toc.
Les mêmes vendeurs de camelotes qui nous empoisonnent nous, les plantes, et la planète, ont besoin pour écouler leur stock d’un bétail docile sans esprit critique. La culture fait obstacle à leur profit. Les artistes aussi. Surtout ceux qu’ils ne peuvent pas maîtriser : ces cigales qui donnent des coups de pieds dans la fourmilière et qui ont l’audace de vouloir créer librement.
Sous le prétexte d’attaquer les intermittents, techniciens et artistes, le véritable enjeu du MEDEF est double :
1/ rentabiliser le spectacle à son seul profit et privatiser la culture en évitant que les retombées financières des festivals aillent ailleurs que dans ses poches. Car les bénéfices générés par le spectacle dépassent de loin le soit disant déficit imputé aux intermittents. Ils sont, au contraire, source de richesse pour l’économie locale et nationale.
2/ Le second objectif du MEDEF et de ses alliés néo-féodaux, est de briser la culture elle-même ainsi que tout esprit critique. Son but : faire de chaque être humain un consommateur à gaver. Ceux qui nous imposent des produits frelatés, dont même les animaux ne veulent pas, voudraient vous faire croire aujourd’hui qu’ils ont simplement le désir de réduire un déficit UNEDIC et un privilège, celui des intermittents. Cela ressemble à l’histoire du moine chinois qui crie « au voleur ! » pour couvrir le bruit de la cloche qu’il vole.

Si les plus fragiles d’entre nous disparaissent c’est la société entière qui sera amputée d’une partie de son âme. Des actions vont débuter dans les jours qui viennent. Elles seront à la mesure des risques que nous encourons et de la solidarité que vous nous témoignerez.
Il est honteux que le pays de Molière, Voltaire, Rousseau, Zola, Victor Hugo, Verlaine, ait un gouvernement qui se fait complice de cette trahison de la culture."


La négociation en cours accouche d'un protocole

LA FEDERATION DU SPECTACLE LIVRE SES PREMIERES APPRECIATIONS A PROPOS DE LA REUNION PARITAIRE DU 8 MARS ET LE PROJET DE PROTOCOLE D’ACCORD CONCOCTE PAR LE MEDEF lire le texte

26/02 Le maire sait parler aux "Djeunes"

Lors du conseil municipal du 03/02 (voir plus bas) le maire accédait à la requête des jeunes qui réclament, notamment via le Collectif pour une salle de concert à Nice, en co-produisant le festival des musiques actuelles " Nice: tour de scènes" Ce festival a été très bien accueilli par les services municipaux de la culture, ainsi que par le Conseil Général partenaire du projet.
Lors du conseil municipal il avait été décidé d'instaurer une vigilance à l'egard de paroles des chansons de ces groupes de jeunes .
Alors, pourront-ils censurer Albert Einstein dont la phrase suivante illustre le programme "Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau, , une moelle épinière leur suffirait amplement"

Il parait que cela a fortement déplu, que des têtes risquent de tomber à la mairie, et que cette phrase ne sera pas utilisée lors du prochain festival de musiques militaires.

Affaire à suivre...

24/02 Nice : expulsions des réfugiés

Communiqué CIMADE-COVIAM - Entr'aide protestante

Nos associations accompagnent les demandeurs d’asile dans les Alpes Maritimes.

Nous constatons actuellement la volonté des autorités départementales chargées de l’hébergement spécifique des demandeurs d’asile, de cesser cet hébergement et de mettre à la porte des hôtels et d’hébergements d’urgence des familles réfugiées.Il s’agit de familles avec des enfants en bas âge. Tous, parents et enfants, viennent de pays en guerre ou de pays où les droits de l’homme sont afoués.

Ils souffrent des mauvais traitements subis de l’exil, de la précarité et ont besoin d’un toit pour s’abriter, d’un accompagnement social et souvent de soins médicaux et psychologiques.

Pour ces familles, soit la procédure d’asile est en cours, soit ils sont placés sous convocations en attente d’une réponse « Eurodac » et n’ont pas encore accédé à la procédure d’asile, soit, déboutés de leur première demande, ils sont en cours de réexamen à l’OFPRA ou à la Commission des Réfugiés.

Nous connaissons 16 de ces familles, soit 32 adultes et 24 enfants (mais peut être la liste est plus longue) qui ont reçu une lettre de la DDASS annonçant la cessation de paiement de leur hébergement et ordonnant qu’ils quittent le logement le mardi 28 février prochain.

Pour d’autres familles, tout est prévu pour le 30 mars.us demandons à la DDASS, au Conseil Général (Protection à l’Enfance) et à la Préfecture (Politique de la Ville) de venir rencontrer avec nous ces familles réfugiées qui sont toutes en demande d’asile : Lundi 27 février (dernier jour d’hébergement) A 9 h 30 du matin Au Centre Protestant de Rencontre 19 rue Maccarani Nice

Verra- t- on des familles avec des enfants dormir dans la rue ?

Verra t on des enfants « placés » et des parents à l’asile de nuit (comme menacent certains services sociaux) ?

Nous ne voulons pas de ce scandale à Nice, en France, terre d’asile et des Droits de l’Homme, signataire de la convention Européenne des Droits de l’Homme, signataire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

15/02 CINEAC au Mercury

COMMUNIQUÉ DU CINEAC
Compte-rendu de la rencontre avec le Conseil Général 06 Le 17 janvier, M. Didier Rochette, directeur de la Culture au Conseil Général 06 a reçu en son bureau une délégation du CINEAC * composée de Philippe Serve (Cinéma sans Frontières), porte-parole du collectif et de Xavier Vaugien (Lo Peolh Cinema). Etait également présente Marianne Boussard, responsable de la Mission Cinéma à l'Espace Magnan. Deux projets de gestion du futur "nouveau Mercury" (acheté par le CG 06, suite à sa délibération de décembre dernier) existent à l'heure actuelle : celui du CINEAC, dont une première mouture a été rédigée et déjà largement rendue publique, et celui de l'Espace Magnan. Didier Rochette s'est déclaré à plusieurs reprises "d'accord à 110%" avec toutes les propositions avancées par le CINEAC dans son projet pour "une gestion associative du nouveau Mercury". Le projet du CG sur le MERCURY est de faire du cinéma une tête de réseau sur les questions cinéma en confondant la future mission "production et création" et la mission "diffusion" (projet Mercury ), avec pour effet de créer une dynamique transversale entre les 2 missions. Ce projet rejoint complètement celui du CINEAC, lequel a insisté sur la diversité et la complémentarité de ses composantes qui doivent permettre le développement d'une synergie et une inventivité constante, sans compter l'apport de publics divers. Cette question du Public s'avère d'ailleurs la clé du projet pour le CG, il faut ainsi essayer de mieux le cerner. Les quartiers EST de la ville ont été évoqués, avec la possibilité de garder le nouveau Mercury comme un équipement de proximité. Didier Rochette a aussi beaucoup insisté sur la nécessité pour le nouveau Mercury d'offrir une programmation "ouverte" avec des films de qualité mais "public", pas de "l'Art et Essai hyper-élitiste" et qui n'intéresseraient qu'une poignée de gens. Les représentants du CINEAC n'ont pu qu'approuver, rappelant les critères définis dans leur projet sur la programmation : des films de qualité, ce qui ne préjuge en rien de leur appartenance à un genre ou à un autre. Le CG s'est déclaré être en phase d'écoute et de consultation. Cette phase devrait se poursuivre sur les six prochains mois. M. Rochette a soutenu la décision du CINEAC d'une convocation d'Etats Généraux du mouvement cinématographique associatif local, élargis au public et aux institutions telles que la Cinémathèque (le Collectif prévoie de tenir ces Etats Généraux à l'occasion du Festival annuel d'Héliotrope, membre fondateur de CINEAC, du 11 au 16 avril prochain). Le projet du CINEAC "Propositions du CINEAC pour une gestion dynamique et audacieuse d'un nouveau Mercury" peut être consulté et téléchargé sur les sites des associations membres: http://cinemasansfrontieres.free.fr/spip/article.php?id_article=69http://regardindependant.hautetfort.com/archive/2006/01/17/cinema-mercury-les-propositions-de-cineac.htmlhttp://www.nice-filmfest.com/cineac.phphttp://ademonice.free.fr/images/PROPOSITIONSDUCINEAC.pdfLe CINEAC 14 février 2006.
* CINEAC : Collectif Interurbain pour une Nouvelle Expansion des Activités Cinématographiques. Fondé par les associations Héliotrope, RegardIndépendant, Cinéma sans Frontières, ADN, Espace de Communication Lusophone, Lo Peolh Cinema, Sous l'Olivier... exactement !

03/02 Conseil municipal de Nice

Le Conseil municipal s’est terminé sur un scoop donné par le maire, tout fier d’informer les journalistes de cette nouvelle avant eux : Nice-Matin aurait réalisé la vente du journal au Monde (journal que le maire de Nice qualifie toujours de journal de gauche). Ce projet a été pré-annoncé dans le journal Les Echos des 3 et 4 février.

Peyrat également qu’il suspendra le conseil de 11h15 à 14h15 ; il n’en donne pas la raison mais l’on apprend vite qu’il se précipite lui aussi pour sauver la France, et se rend au rassemblement organisé par Lionel Luca et compères contre la décision de Chirac d’enlever l’article 4 de la loi du 23 février sur le rôle positif de la colonisation.

Il dira en rentrant de cette manifestation « Quand la France est attaquée, je suis là ».

Après le vote sans surprise pour la désignation d’un 26ème adjoint, poste laissé vacant depuis que Stellardo avait été démis de toutes ses fonctions au sein du conseil le 14/10/2004, M Fazincani sera donc cet adjoint au tourisme, laissant au beau-frère du maire plus de temps a consacrer au Sport

...la suite

et maginez à la place de ces bancs vides le conseil municipal idéal( 69 personnes) Vos suggestions

03/02 Nostalgies électoralistes

Après l'inauguration des stèles aux assassins de l'OAS notre région persiste :

A l'appel de Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, une manifestation s'est déroulée vendredi 3 février devant l'hôtel de ville de Saint Laurent du Var pour rendre un hommage solennel à tous les Français rapatriés » sous la banderole "Fiers de notre histoire - fiers de la France "1 500 personnes se sont rassemblées ce vendredi midi « . En fait, il s’agissait de redonner fierté aux rapatriés pieds noirs meurtris par la polémique sur « le rôle positif » de la colonisation, et déçus après la mise au rencard par Jacques Chirac de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 reconnaissant le rôle positif de la colonisation.

¨La présence du FN qui voyait là ses thèmes chéris défendus par la droite avec des propos qu'ils ne pouvaient qu'approuver :Henri Revel, le maire de Saint-Laurent-du-Var, ville qui a une rue Jouhaud (OAS) entame un : « Je vous salue la France ! » Il évoque « des peuples que nous avons civilisés, peut-être pas assez, voyez ce qui s’y passe maintenant ». Il parle de « la fierté d’être une terre d’accueil, peut-être trop..» Dénonce « une médiatisation nocive et perverse » sur l’article 4. « Enfin, la majorité silencieuse se réveille ! Nous sommes le peuple le plus tolérant de France... euh, du monde ! »Sources Libération et LDH Toulon

Le maire de Nice a interrompu le Coseil municipal de ce jour pour se précipiter sauver la France : "lorsque la france est attaquée je réponds présent...

Dossier complet sur le site de la LDH Toulon http://www.ldh-toulon.net/article.php3?id_article=1166

Et on nous parle maintennant de commission d'indemnisation des anciens de l'OAS!!!!

Il faut dire que la région pACA compte environ 400 000 pieds noirs et notre département à lui tout seul 140 000 et ça remplit les urnes

Jeudi 9 février l'AdN propose la projection du film de P Faucon La trahison sur le sujet Venez nombreux

 

02/02 La mairie contre SOS amiante 06 et AdN

Audience en diffamation du 02/0 depuis un an, SOS Amiante 06 mène une enquête approfondie au sujet de la démolition sans désamiantage complet de 14 bâtiments d’un quartier de NICE, alors que d’énormes quantités d’amiante y avaient été détectées. Pendant un an nous nous sommes heurtés à l’obstruction systématique de toutes les administrations, qui ont toujours commencé par refuser de nous fournir des documents pourtant communicables de plein droit à tous citoyens qui en fait la demande.SOS Amiante 06, vient enfin (10 mois après sa 1ère demande) d’obtenir la copie des deux Plans de retrait ayant été déposés en février et septembre 2004 par la société E3D. Un dépôt obligatoire pour que l’Inspection du Travail donne son avis sur ces plans. A noter au passage que l’avis formulé par l’Inspecteur du Travail sur le deuxième plan de retrait qui comporte de nombreuses observations et demandes, a totalement été ignoré tant par la société de désamiantage que par la Mairie de NICE. Ces deux opérateurs ayant démarré et poursuivi le désamiantage tel qu’ils l’avaient prévus, comme si cet avis n’avait aucune valeur.Les documents envoyés comportent plus de 100 pages, il faudra donc un peu de temps pour extraire toutes les informations intéressantes qu’ils contiennent.Une chose peut toutefois être écrite dès à présent : c’est 47 Tonnes d’amiante qui avaient été détectées. Pourtant ces plans de retrait ne se fondaient que sur des inspections totalement insuffisantes pour permettre la démolition des bâtiments, comme le dit l’expertise de la société
B.L.Technologies. Pourtant aussi, ces plans de retrait n’incluaient pas les bâtiments B (Petit Théâtre), M (Diables Bleus) et R.- En décembre 2004, des représentants de la Mairie de NICE niaient qu’il y ait eu de l’amiante dans ces bâtiments. - Le 17 février 2005, la Mairie de NICE concédait à NICE-MATIN que « quelques kilos de matériaux contaminés par de l’amiante avait été détectés ».
- Après la communication des bordereaux de suivi de déchets, nous avons pu montrer en août 2005 que c’était 24 Tonnes d’amiante qui avait été extrait
du site, 1000 fois plus ! - Désormais, nous savons que c’était, au moins 47 Tonnes qui avaient été
détectés.Une simple soustraction nous fait alors poser la question : Où sont passés les 23 Tonnes d’amiante manquantes ?On se souvient qu’à la suite de l’action de SOS Amiante 06, de nombreuses laintes déposées ont provoquées l’ouverture d’une enquête préliminaire pour "mise en danger d’autrui". Enquête conduite depuis septembre par le “pôle santé publique” du Parquet de MARSEILLE. Probablement à cause de cette nquête, la Mairie de NICE a été obligée de concéder en mars 2005 que des matériaux amiantifères préalablement détectés avaient été illégalement “enlevés” du site entre le 26 et le 29 novembre 2004.Là aussi, initialement la Mairie ne mentionnait qu’un seul endroit : les faux plafonds de la salle de cinéma du bâtiment appelé la Brèche. Par la
suite, grâce à différents documents, nous sommes parvenus à montrer que cela s’était produit à, au moins 5 endroits. Aujourd’hui, plusieurs éléments nous
permettent de dire que cela s’est produit à, au moins, 9 endroits du site.Les 23 Tonnes manquantes correspondent-elles à ces matériaux illégalement
enlevés ? Une partie s’est elle envolée dans les poussières des démolitions ?Vu l’absence de réponse de la Mairie, c’est en tout cas ce que l’on peut supposer. En effet, la Mairie de NICE refuse depuis le mois de mars de répondre à cette simple question : « Qu’est-il advenu des matériaux illégalement enlevés sur le site des casernes des Diables Bleus ? » « Ont-ils pu réintégrer un cycle de traitement normal ? » « Plus généralement,
ayant constaté selon votre thèse, la “disparition” de ces matériaux amiantifères, quelles ont été la totalité de vos actions pour limiter les
conséquences de l’enlèvement illégal de ces déchets dangereux ? » Ces questions ont pourtant été posées à 7 reprises par lettre (recommandée AR)
de SOS Amiante 06 et à 3 reprises en séance publique du Conseil Municipal par Mme Simone MONTICELLI, élue d’opposition de ce conseil.Il est tellement surprenant que la Mairie de NICE refuse de répondre à ces simples questions que SOS Amiante 06 en conclut que ce sont probablement des
représentants de la Mairie qui ont ordonné l’enlèvement illégal de ces matériaux afin de “gagner” (sic) quelques semaines dans le déroulement du
chantier.De plus, cet “enlèvement” illégal de matériaux amiantés aurait été constaté
le 29 novembre 2004, trois jours à peine après que la Mairie de NICE ait pris possession des bâtiments où se trouvait cet amiante.

Il est donc probable que cet amiante a été enlevé par des ouvriers non formés, non encadrés, non équipés et non informés sur la dangerosité du
travail qu’on leur a demandé de faire. De plus, aucune des mesures de confinement nécessaires pour empêcher que des fibres d’amiante se répandent
dans l’environnement n’a été prise.Enfin, pour l’un des endroits où l’amiante a soi-disant été enlevé, des
photos montrent qu’un tiers des faux plafonds concernés étaient encore répandus sur le sol la veille de la démolition de cette partie du bâtiment
de “la Brèche”. Cet amiante là est à coup sûr parti dans les poussières de la démolition, alors que les plus hauts responsables de la Mairie étaient
EXPLICITEMENT informés de la présence d’amiante le 9 décembre 2004, au moment où ils ont ordonné l’accélération de la démolition du bâtiment. C’est
ce que montrent les résultats des analyses Amiante effectuées quelques heures à peine avant la démolition de “la Brèche” et dont SOS Amiante 06
dispose désormais, après un an de combat pour les obtenir.Pour organiser une diversion, plutôt que de répondre aux graves mises en
cause que nous avons publiés et qui figure sur notre site Internet http://sosamiante06.free.fr , la Mairie de NICE nous a fait un procès par citation directe. La seule chose qu’elle nous reproche : avoir écrit que le 1er décembre 2004, « les représentants de la Mairie mentaient de façon
éhontée » sur la question de l’amiante. Le fait qu’elle ne conteste aucune des graves accusations portées contre elle depuis un an montre qu’elle sait
que nous avons des preuves de tout ce que nous annonçons. Comme ce procès — au terme duquel il serait bien surprenant que nous soyons condamnés —
embarrasse tout le monde, celui-ci en est à sa 5ème audience et n’a connu que des renvois. C’est à dire que nous sommes obligés de revenir tout les 2
mois et demi — le délai de prescription est de 3 mois —, obligé de préparer notre défense, de perdre une journée de salaire, etc…, depuis un an. Cinq renvois c’est probablement du jamais vu dans un procès en diffamation.

La mairie porte plainte contre l'AdN devant la 5ème chambre correctionnelle du TGI de Nice
1)M. De Surville , Fonctionnaire territorial et la
2) la commune de Nice en la personne de son maire en exercice Jacques Peyrat dûment habilité par délibération n° 0.7 DU Conseil municipal du 15 octobre 2005 donne citation à Teresa MAFFEIS en sa qualité de représentante légale de l’association ADN, Association pour la Démocratie à Nice d’avoir à comparaître le lundi 4 avril à 13h 30. De Surville entend dénonce le caractère diffamatoire sur le site internet http://ademonice.free.fr.Propos incriminés :µ« Dès 8 heures du matin Monsieur de Surville, représentant de la mairie de Nice s’est payé sa tranche de provocation en demandant aux bulldozers de massacrer une partie du jardin… »
« le maire de notre ville ne s’est pas trompé d’ennemis en tentant de nous anéantir. Il a vaillamment détruit notre friche culturelle et populaire, sans état d’âme, avec l’aide de son fidèle lieutenant (voir Adrénaline n°3) »

26/01 Des caravanes brûlent ! et nous regardons ailleurs !

Sur le terrain prospère du racisme ordinaire, du rejet et de l’exclusion, les Tsiganes, Gens du voyage et toutes les populations qui, pour une raison ou une autre, habitent en caravane subissent en France les initiatives de plus en plus dures des élus locaux, des parlementaires, des préfets et des ministres.

Le cheminement infernal du rejet s’en prend d’abord aux lieux de séjour ou d’habitat : terrains inexistants, lieux désignés immondes ou invivables, interdictions d’accès, tranchées ou blocs de pierre, barrières et murs…

Puis certaines communes et administrations se veulent plus « efficaces », avec l’expulsion des caravanes et de leurs habitants ou la destruction de celles-ci avec des bulldozers. La loi pour la Sécurité intérieure prévoit l’arrestation des personnes, avec des amendes de 3 750 €, pour toute caravane installée hors d’un terrain légal. (Quatre vingt dix pour cent des emplacements légaux n’étant pas réalisés, c’est 90 % des Gens du voyage qui tombent sous le coup de cette loi). En décembre 2005, des parlementaires ont trouvé judicieux de voter une « taxe d’habitation » sur les caravanes, alors que la caravane n’est pas reconnue comme logement et ne bénéficie d’aucune prestation sociale liée au logement.

Dans l’escalade des moyens, le maire d’une commune d’Alsace « joue avec le feu », au sens propre et figuré, en trouvant un moyen « efficace et économe » : il brûle quinze caravanes appartenant à des familles roumaines et croates, installées depuis quelques mois sur un terrain appartenant à la commune.

Prochaine étape ?...La reconstitution des « camps d’internement des Tsiganes et nomades » qui ont fait la honte de notre pays entre 1940 et 1946 ? Ou bien faut-il craindre pire encore quand on lit certaine presse ou déclarations ?

Lisons donc avec attention le récent rapport de l’ERRC (European Roma Rights Center),
« Hors d’ici », ouvrage qui donne par le détail quelques exemples concrets en France, de propos, déclarations et actions d’un racisme ordinaire qui s’amplifie et dont les chantres sont applaudis dans des enceintes d’élus locaux, « innocentés » par la justice comme l’ancien préfet du Vaucluse, promus dans certains médias et TV, ou largement approuvés par les sondages comme le ministre de l’Intérieur.

France, tu perds ton âme !

Après le décompte quotidien des voitures brûlées dans les banlieues, va-t-on assister à la surenchère des communes dans un décompte hebdomadaire des expulsions de caravanes ou du nombre de caravanes brûlées ?! L’intolérable est depuis longtemps atteint. Il est grand temps d’arrêter.

A propos de la planète menacée, le Président de la République déclarait à Johannesburg en 2002, dans une belle métaphore : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ! » La belle image est devenue réalité concrète :« On brûle nos maisons, et vous regardez ailleurs! »

Le maire de cette commune d’Alsace ajoute que ce n’est pas si grave, car ce ne sont pas des Gens du voyage français. Ne sont-ils pas êtres humains ? Ne sont-ils pas habitants de notre Europe ? A-t-on remisé la déclaration universelle des droits de l’homme, dont la France a été l’inspiratrice ?

D’urgence, il faut cesser de construire et d’élargir le terreau qui nourrit le ventre de la bête immonde. L’épuration ethnique a sévi récemment à notre porte et les bourreaux ne sont pas tous en prison
.
Vigilance !

Notre démocratie est fragile dans la tourmente de l’égoïsme aveugle, des affrontements géopolitiques, du fossé qui se creuse avec les pays pauvres, de la mondialisation économique où les plus faibles sont « battus d’avance », de la perte de sens et des valeurs humaines fondamentales, socle de toute société.

Notre Fédération Nationale d’ Associations Solidaires d’ Action avec les Tsiganes et Gens du voyage exprime son émotion et son dégoût devant l’acte d’un maire qui incendie les caravanes, habitat de quinze familles, quelles que soient leur origine et leur nationalité.
Les limites intangibles de l’inacceptable pour notre république sont franchies, comme celles de l’inhumain pour tout citoyen responsable.

Pour que le feu s’éteigne, il ne faut pas seulement appeler les pompiers, il convient aussi de s’attaquer aux causes. C’est justement le travail que nous tentons de mener depuis plus de cinquante ans dans le réseau national de nos associations, et dans notre action au niveau européen.(1)

« Ne jouons pas avec le feu. Des maisons brûlent, la raison aussi. » et nos valeurs se consument en fumée Michel Mombrun, Président de la FNASAT-Gens du Voyage

( 1) Fnasat-Gens du voyage
Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et Gens du voyage.
59, rue de l’Ourcq – 75019 Paris – Tél. 01 40 35 00 04 – Fax 01 40 35 12 40 – info@fnasat.asso.fr
www.fnasat.asso.fr et www.etudestsiganes.asso.fr

 

14/01Conseil municipal de Nice

Conseil municipal de Nice : que d’argent !

Vendredi 13 janvier s’est déroulé le Conseil municipal de Nice, consacré au budget primitif, et dont le sujet principal attendu de tous et surtout des dirigeants du Club de foot dans la salle : la construction du nouveau stade. ... Lire la suite

18/12 E VIVA Le BICI BAR

Je souhaite faire partager à tous le grand plaisir de la découverte d’un lieu inespéré dans cette ville, où échanger amicalement autour d’une bière, d’un café ou d’une salade – tous produits solidaires et biologiques, à des prix tellement abordables !

Un café associatif, conçu autour de l’idée du vélo pour se mouvoir autrement en ville, où il est possible de se nourrir l’esprit et le corps dans le respect des engagements personnels de responsabilité envers les autres et l’environnement.
Je vous invite donc à investir sans modération ce lieu qui ne demande qu’à devenir nôtre, vôtre – un lieu pour se détendre, se rencontrer, échanger, débattre des nouveaux mondes possibles.
Un lieu qui a déjà commencé à construire une autre manière de vivre, de consommer.

18 Rue DalpozzoT Tel : 04.93.87.59.94

Email : bicibar@wanadoo.fr

Disponible pour toute réunion, fête, débat, conférence, atelier, exposition et autre…A très bientôt, au Bici Bar ???

26/11 Lettres pas tout à fait mortes en Région

L'an dernier nous avions écrit à M. Vauzelle président de la Région, n'ayant rien reçu dans notre boite à lettres , nous avons de nouveau écrit le 11 novembre à M Vauzelle et c'est P.Allemand Vice président de la Région qui nous répond : "Les remarques que vous faites dans votre courrier me semblent constructives mais je souhaitais vous informer que nous les avions anticipées. Cette année, les rencontres associatives se dérouleront dans un cadre plus adapté, au Forum Juliette Gréco le 30 novembre prochain à18h30.
J'espère vous y rencontrer pour un débat riche et constructigf sur les problèmes que rencontrent le monde associatif dans notre dépatrtyement"

Monsieur,

L’an dernier, la Région avait organisé le 3 décembre, les rencontres régionales de la vie associative sous forme de dîner-débat, suivi d’un spectacle des Grooms au Palais des congrès Acropolis à Nice. Ce type de rencontre a eu lieu dans les cinq autres départements de la Région, sans doute sur une organisation analogue.

Vous nous invitiez à discuter « entre la poire et le fromage » des « tensions économiques et sociales, dérives sécuritaires, questions ethniques et replis communautaires auxquels le mouvement associatif, enraciné au cœur de la société pour la faire évoluer, se trouve confronté ».

Nous vous avions alors écrit pour vous exprimer notre étonnement à propos de la méthode et du coût vraisemblable d’une telle manifestation , alors même que de nombreuses associations voyaient leurs budgets réduits, les conduisant à ne plus pouvoir assurer pleinement leurs fonctions, voire à disparaître.

Nous vous demandions également dans un souci de transparence démocratique, d’avoir l’obligeance de nous préciser le coût d’une telle opération.

Vous n’aviez jamais répondu à notre courrier, et des Elus niçois de la Région, qui avaient relayé de leur côté notre requête, ont obtenu une réponse qui ne nous a jamais été communiquée (pour des raisons que nous pouvons imaginer).

Décembre approche, les associations sont toujours confrontées à la désespérante angoisse sociale des quartiers que le Premier Ministre a promis de prendre en charge par diverses mesures dont on attend les applications.

Nous osons espérer que vous organiserez ces prochaines rencontres sous des auspices plus solidaires, sans faste, mais avec un véritable travail d’échanges et de réflexion sur la mission de la Région dans le domaine de la solidarité, et d’un partenariat constructif avec les associations de terrain.

Nous vous remercions par avance d’apporter une réponse à notre courrier, et également à celui de l’année passée, et en vous souhaitant un prompt rétablissement, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations très distinguées.

Espérons que nous aurons une réponse cette année

15/11 Et la dissolution messieurs les ministres ?

Un dirigeant des "Jeunesses Identitaires" poursuivi à Nice

Philippe Vardon un des responsable du groupuscule d'extrême droite "Jeunesses identitaires" comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Nice pour avoir distribué lundi des tracts "incitant à la haine raciale" à la sortie d'un lycée niçois, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Philippe Vardon, 25 ans, a été arrêté mardi matin chez lui à Niceet devra comparaitre devant la justice le 12 décembre.
Il avait été vu la veille à la sortie du lycée Impérial de Nice, distribuant en compagnie d'autres militants des tracts qui demandaient notamment "des charters" pour les immigrés, désignés comme responsables des violences urbaines de ces dernières semaines en France. Le groupuscule a tenté d'entrer dans l'établissement mais le proviseur ainsi que d'autres membres du corps enseignant s'y sont opposés. Insultes et menaces auraient alors été proférées par les militants, conduisant le proviseur à déposer une plainte pour "menaces".

L'AdN et d'autres associations attendent la décision du premier ministre sur nos demandes de dissolution

13/11 La république laisse les jeunesses identitaires répandre leur haine

Samedi 12 novembre, les Jeunesses Identitaires avaient prévu un rassemblement sous le thème "Insécurité, racaille, violence...Niçois, tais-toi ave, disent-ils des représentants d'associations de quartier, des commerçants et artisans. Ce rassemblement avait été interdit par un arrêté préfectoral qui aurait été remis au domicile du chef .

N'ayant pas une grande confiance ni dans les interdits ni dans les J I nous sommes allés constater si le respect de la loi était de mise ce jour là Place Masséna

Quelques voitures de police occupaient la place, les jeunes commençaient à se rassembler et on reconnaissait leurs chefs qui discutaient avec la police. Ils ont distribué des tracts pour pleurnicher sur le fait que ce grand rassemblement populaire(moins de 100 personnes)avait été interdit alors "que le pays brûle...et que l'état a décidé de donner 100 millions d'euros supplémentaires à des associations qui, majoritairement ne font qu'entretenir la haine de notre peuple et en promettant d'embaucher ces "jeunes"dans la police.
Après la distribution auprès des passants, ils se sont rassemblés dans le cadran solaire de la place Massena, et le bras tendu ont chanté Nissa la bella et crié avant de se disperser "Nice aux Niçois" tandis que les forces de police attendaent sagement que cela se termine pour rentrer chez elles

Le responsable de la police à qui nous avons exprimé notre indignation et rappelé l'arrêté préfectoral nous a répondu qu'il n'avait pas reçu l'ordre de disperser par la force tandis qu'un autre policier nous expliquait que le mouvement en raison du 11 novembre jour férié qui précédait le rassemblement n'avait pas eu le temps d'avertir ses sympathisants de l'interdiction (c'est pas gentil tout cela de la part de la police !)

Le comble, c'est qu'un des leurs a filmé toute la cérémonie et la distribution de tracts aux passants. Tout simplement honteux d'avoir laissé faire. Les jeunesses Identitaires peuvent s'excuser auprès de la République d'avoir écrit sur leur tract: " La république et la classe politique ont montré toute leur incompétence et leur lâcheté. ILs nous signifient bien dans quel camp ils se trouvent.( on se le demande aussi)

Philippe Vardon porte parole des J.I n'hésite pas à écrire sur son blog :i : "le commissaire a répété à plusieurs reprises qu·il ne s·agissait pas d·une interdiction politique et que le Préfet n·avait rien contre les jeunes identitaires, mais qu·il fallait comprendre le contexte·".


Nous avons écrit au Préfet

9/11Département exemplaire

Arrêté de couvre-feu dans 21 communes des Alpes-Maritimes
La préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé mercredi avoir pris un arrêté de couvre-feu de 22H00 à O5H00 du matin applicable à 21 communes du département et concernant les mineurs non accompagnés, avec des mesures spécifiques pour Nice et Saint-Laurent-du-Var.

IL y a déjà des policiers cagoulés avec matraques qui poursuivent des innocents au centre ville. Hallucinant. Il va pas faire bon se balader à Nice le soir

4/11Conseil municipal de Nice

nos notes d'un conseil municipal agité

 

2/11 Droit de vote des étrangers, le moment de passer à l'acte

Communiqué de la Lettre de la citoyenneté

Des membres bien placés de l'UMP se sont déclarés favorables, « à titre personnel » au droit de vote des résidents étrangers aux élections municipales. L'UDF a confirmé sa position allant dans le même sens. Les partis de gauche y sont acquis depuis longtemps même s'ils n'ont pas toujours fait ce qu'ils auraient du.
Comme tous les formations de l'arc parlementaire sont favorables au droit de vote des résidents étrangers aux élections municipales, en dehors d'une partie de l'UMP, c'est le moment de passer à l'acte, d'autant que les prochaines élections municipales sont encore éloignées. La proposition de loi constitutionnelle donnant le droit de vote pour les élections municipales aux résidents non communautaires, votée à l'Assemblée nationale le 3 mai 2000, peut donc être mise à l'ordre du jour du Sénat, débattue et adoptée.
Dans le même temps, les parlementaires pourraient profiter des circonstances pour réparer quelques erreurs du passé :

-- revenir sur la loi d’orientation 92-125 du 6 février 1992, votée par la gauche, relative à l’organisation territoriale de la République, pour permettre aux habitants et non seulement aux « électeurs de la commune (d') être consultés sur les décisions que les autorités municipales sont appelées à prendre pour régler les affaires de la compétence de la commune. »

-- revenir sur le décret du 27 août 2004, promulgué par le gouvernement actuel, pour rétablir le droit de vote des artisans aux chambres de métiers et par la même occasion l'étendre aux commerçants pour les chambres de commerce avec, bien sûr, l'éligibilité.

-- donner le droit d'éligibilité aux prud'hommes.

De telles décisions prises, droite et gauche unies, de manière consensuelle, seraient une avancée appréciable de la démocratie.
lettredelacitoyennete.org

30/10 Lectures expressement déconseillées

Nice Magazine n° 106 publie 23 photos de Peyrat dans son dernier numéro intitulé 1995-2005, 10 ans de mandat, on ne s'étonne pas mais on peut crier au scandale car ce sont les Niçois et Niçoises qui payent cette publicité municipale gratuite pour le maire.

Ensuite, L 'express guidé par un Nice-Matin complaisant affiche une couverture avec encore un portrait de Peyrat et un titre accrocheur" Peyrat la chute" (édition uniquement disponible à Nice).Le titre est supposé faire vendre aux groopies qui se font du souci depuis fort longtemps déjà, et aux ennemis qui croient qu' enfin le maire est fini!! Eh bien non, l'article de l'express laisse planer un gros doute, car à l'intérieur l'article est tout à l'avantage du maire et démolit le pauvre candidat de l'opposition.
Tout cela est très étrange et des rumeurs courent déjà sur le procédé utilisé ...Nous interrogeons l'hebdomadaire et espérons une réponse . Affaire à suivre.

23/10 Les damnés de la terre

"Chaque génération a le choix d’accomplir sa mission ou de trahir sa mission » F
F
rantz Fanon

 

Au moment où des êtres humains sont envoyés à la mort dans le désert, sans eau ni nourriture, aux frontières de l’Europe, aux portes de l’Afrique, au mépris de leurs droits les plus fondamentaux : nous dénonçons ce projet d’extermination.

Celui qui échappe à Mohamed 6 et Wade est raflé par Sarkosy.
Ces pratiques ne gardent du sud que ce qui leur est utile et se débarrassent du reste. Elles relèvent d’une logique néo-coloniale, libérale, criminelle que nous combattons.

Nous appelons toutes les forces de gauche à nous rejoindre dans ce combat et à s’approprier la phrase de Frantz Fanon.

Une caravane d’information et de dénonciation est en train d’être mis en place. Elle partira de Paris pour aller à Madrid en passant par Nantes, Bordeaux, Toulouse. Un meeting se tiendra dans chacune de ces villes.

Pour vous inscrire ou nous contacter : 06.79.08.63.72 / 06.21.12.26.75 06..98.48.58.25 / 06.86.20.53.18 damnes_delaterre@yahoo.fr
Pour nous soutenir, vous pouvez adresser vos dons à l’association ART A PART

Il semblerait que Monsieur Genovese ancien garde du corps du maire, qui a des ennuis avec la justice pour une gestion de faillite peu ordinaire avait d'autres activités plus musclées.
Il avait créé une société de sécurité dont les services étaient appréciés et cela nous rappelle étrangement les événements de la salle Leyrit où nous avions été molestés par la sécurité qui officiait au meeting du maire. Tous ces braves gens se sont évanouis dans la nature sauf un connu pour ses exploits dans Intervilles et qui n'a écopé que d'une peine d'une euro symbolique que l'on attend toujours d'ailleurs
Et on attends aussi avec impatience l'enquête,qui sait!

8/10 Dans l'enfer de Lampedusa

Il racconto di un giornalista dell'Espresso: si è fatto ripescare in mare ed è stato rinchiuso nel Cpt Nell'inferno di Lampedusa l'odissea di un falso clandestino La storia di una serie interminabile di violazioni: dalle botte ai bagni invivibili, la realtà che l'Italia cerca di nascondere

Récit d'un journaliste de L'espresso qui s'est fait repêcher en mer et a été enfermé dans l'enfer de Lampedusa.

Otto giorni per raccontare cosa vuol dire arrivare in Italia da clandestino, essere ripescato in mare e rinchiuso con altre centinaia di disperati in un centro di permanenza temporanea. In condizioni disumane. Picchiati e umiliati dalle forze dell'ordine, costretti a sopravvivere tra escrementi e violenze, offesi nel pudore e nella dignità. "Io clandestino a Lampedusa" è lo straordinario reportage di un giornalista dell'Espresso, Fabrizio Gatti, che nel numero in edicola oggi racconta la sua esperienza di disperato del mare in cerca di un futuro migliore, ma che trova "umiliazioni, abusi, violenze, tutto quanto l'Italia ha sempre nascosto alle ispezioni del Parlamento europeo".

Con il nome di Bilal Ibrahim el Habib, nato il 9 settembre del 1970 nel villaggio immaginario di Assalah, distretto di Aqrah, Kurdistan iracheno, Fabrizio Gatti, dopo essere stato ripescato in mare, portato al Pronto Soccorso, fermato dai carabinieri, rinchiuso nel centro di accoglienza temporanea, viene rilasciato con un foglio di via che gli intima di lasciare l'Italia entro cinque giorni; in realtà viene lasciato libero di andarsene come clandestino in qualunque città d'Europa.

Nel lungo racconto Gatti-Bilal descrive il supplizio degli interrogatori e dei riconoscimenti, con gli immigrati che appena sbarcati vengono fatti sfilare nudi tra i carabinieri che li schiaffeggiano, dei musulmani obbligati dai militari a guardare film pornografici, e per chi rifiuta, insulti e botte. Un reportage crudo, in cui si scopre che nel famoso "Cpt" di Lampedusa, definito dal leghista Mario Borghezio "un hotel a cinque stelle", i gabinetti "sono un'esperienza indimenticabile".

"Il prefabbricato che li ospita - scrive Gatti - è diviso in due settori. In uno, otto docce con gli scarichi intasati, quaranta lavandini. L'altro settore ha cinque water, di cui due senza sciacquone, cinque docce e otto lavandini. Dai rubinetti esce acqua salata. Non ci sono porte, non c'è elettricità, non c'è privacy. Si fa tutto davanti a tutti. Qualcuno si ripara come può con l'asciugamano. E non c'è nemmeno la carta igienica: bisogna usare le mani".

Ecco, in altro passaggio del reportage di Gatti, la descrizione della perquisizione di un gruppo di poveracci appena sbarcati. ""Spogliati nudo" dice il carabiniere ad un ragazzo in canottiera che sta tremando per il freddo e la paura. Lui non capisce. Resta immobile un minuto intero. "What is the problem", urla il carabiniere e gli tira uno schiaffo sulla testa. L'immigrato, pallido e magro come uno scheletro, trema. Altro schiaffo. Tutte le persone in quel momento nude davanti ai carabinieri vengono prese a schiaffi...". Poco dopo lo stesso immigrato riceverà un pugno sullo sterno, mentre a fine serata, schedati gli ultimi sei clandestini, i carabinieri festeggiano con una grigliata nel cortile.

"In sette giorni di reclusione nel centro per immigrati di Lampedusa - scrive Gatti - la detenzione di Bilal Ibrahim el Habib non è stata convalidata da nessun giudice, nonostante nessun cittadino possa essere privato della libertà senza il giudizio di un magistrato entro un tempo massimo di 48 ore. Il Viminale ha anche assicurato alla Ue che per ogni straniero detenuto a Lampedusa avviene un'udienza di convalida davanti al giudice di pace. Nei casi di Bilal Ibrahim el Habib e degli stranieri detenuti tra il 24 e il 30 settembre nella gabbia del centro per immigrati sull'isola, questa notizia è falsa".

(7 ottobre 2005) ttp://www.repubblica.it/2005/i/sezioni/cronaca/sbarchi3/fabrigatti/fabrigatti.html

et Voir le site retimigranti

 

10/09 Un chemin de croix dont Peyrat se tamponne

Le maire n'apprécie pas l'exposition de Fred Forest à la Galerie Depardieu et la punition est tombée Le galeriste a reçu du service communication le fax suivant; "Compte tenu de l'exposition proposée par Fred Forest, accueillie dans votre galerie, qui se déroulera du 9 septembre au 8 octobre, sur le Thème "un chemin de croix constitué de 14 stations corrspondant à des lieux ou à des institutions(festival de jazz, école d'art, ect) saccagés par l'équipe Peyrat"(Charlie hebdo du 31 août - page 6) intitulé"Nice : expo anti Peyrat" et qui constitue une atteinte à l'image de la ville, je vous prie de bien vouloir noter l'annulation de l'ordre d'insertion n° 52- 4éme de couverture dans votre magazine Art-Jonction."
De plus la Galerie est exclue de la Nuit des galeries qui se déroule le 22 septembre de 18h30 à 0h30.

Et voilà ce qui énerve tant Peyrat qui rêve pourtant de voir sa ville devenir capitale européenne de la culture :

Via son site de Fred Forest propose La Démocratie directe sur Internet avec "Images Mémoires ".

 

Oeuvre : Où en est la liberté d'expression à Nice ?

Mode d'emploi :
Allez sur le site - rendez vous sur la rubrique -créations d'oeuvres, trouvez un mot qui identifie un problème au quotidien en votre qualité de citoyen de la ville de Nice, rédigez une légende expliquant ce problème en vous nommant de façon anonyme, TAMPONNEZ, faites deux tirages, un pour vous un pour la galerie.
Vous contribuerez à développer ce "chemin de croix niçois" dont toutes les participations constitueront un cahier de doléances qui sera remis en grande pompe au premier magistrat à la fin de l'exposition.
Vous pouvez consulter d'ores et déjà toutes les contributions en cliquant sur "Mémoires en mouvement"
Adresse de la galerie : 64 bd de Risso, du lundi au vendredi 9h30-12h30 et de 14h30 à 18h30.

Moralité : vous pouvez toucher des subventions à condition de rester le plus hypocrite possible!

02/09 Harcèlement judiciaire municipal contre l'AdN

le mercredi 1er décembre, à 6h du matin, un huissier a notifié leur expulsion aux résidents du Collectif des Diables Bleus. Plus d'une centaine de CRS ont investi les lieux et le parking. Les artistes et associations demeurant sur le lieu (une trentaine de personnes au total) ont alors dû évacuer leurs biens. Dès 8h du matin, M. de Surville, représentant de la Mairie de Nice, s'est payé sa tranche de provocation en demandant aux bulldozers de massacrer une partie du jardin, sous le regard médusé de policiers qui ordonneront eux-mêmes à la machine de faire marche arrière. Vers 16h30, le spectacle est à son comble. Un cordon de CRS définit un périmètre de sécurité autour du bâtiment, alors que 2 bulldozers, venant du bâtiment de l'Horloge, transpercent la barricade de tôle, foulent le terrain de pilo, avant de s'attaquer au bâtiment du Collectif, sous les chants et percussions des résidents. Le bâtiment est mort, mais le Collectif toujours vivant.

Jeudi 8 septembre 13h30 Tribunal de Nice, Place du Palais .citation directe de M de Surville et la commune de Nice en la personne de son maire contre L'AdN et SOS Amiante 06 après deux audiences relais l'affaire sera définitivement jugée .
La mairie porte plainte contre l'AdN devant la 5ème chambre correctionnelle du TGI de Nice
1)M. De Surville , Fonctionnaire territorial et la
2) la commune de Nice en la personne de son maire en exercice Jacques Peyrat dûment habilité par délibération n° 0.7 DU Conseil municipal du 15 octobre 2005 donne citation à Teresa MAFFEIS en sa qualité de représentante légale de l’association ADN, Association pour la Démocratie à Nice d’avoir à comparaître le lundi 4 avril à 13h 30. De Surville entend dénonce le caractère diffamatoire sur le site internet http://ademonice.free.fr.Propos incriminés :µ« Dès 8 heures du matin Monsieur de Surville, représentant de la mairie de Nice s’est payé sa tranche de provocation en demandant aux bulldozers de massacrer une partie du jardin… »
« le maire de notre ville ne s’est pas trompé d’ennemis en tentant de nous anéantir. Il a vaillamment détruit notre friche culturelle et populaire, sans état d’âme, avec l’aide de son fidèle lieutenant (voir Adrénaline n°3) »Cette phrase a été extraite du communiqué des Diables bleus qui avait été diffusé dans d'autres organes de presse qui sont cités dans la plainte mais pas attaqués.
.Notre avocat Joseph Ciccolini nous représentera ce lundi audience préliminaire L'AdN se réserve le droit de porter plainte pour harcèlement !

Report au jeudi 24 novembre pour une audience relais ; L 'audience définitive devait avoir lieu le 8 septembre et à la demande des avocats de la ville, c'est encore un report.pour une date inconnue.
Le report a été demandé car en attente de la plainte déposée contre la ville pour le "désamiantage" (voir page plus bas "11/5 SOS Amiante )

02/09 Identité niçoise en péril

ommes très inquiets car les Jeunesses identitaires utilisent à nouveau Catherine Segurana comme symbole et cela au nom de "la jeunesse niçoise"

Des tracts fleurissent partout avec l'appel suivant : " Oumage a Caterina Segurana : Défilé aux flambeaux de la jeunesse niçoises
caterina-segurana@yahoo.fr

Nous souhaitons dénoncer cette mystification et demander aux associations et aux Niçois et Niçoises qui défendent les valeurs de la république de ne pas laisser notre ville devenir le siège de ce groupe .A la tête des JI les mêmes anciens responsables d'Unité Radicale . Leur stratégie : rompre avec le folklore traditionnel de l'Extrême droite radicale, c'est à dire toute les références au nazisme et fascisme. C'est ainsi qu'ils sont passés idéologiquement d'un "nationalisme révolutionnaire", sans complètement l'abandonner, au "créneau identitaire" . Mais il n'y a aucune rupture avec les pratiques de extrême droite : racisme; antisémitisme, sexisme...le tout accompagné d'une certaine violence.
Dans notre région ils infiltrent certains mouvements régionalistes et certains groupes de supporters Niçois qui expriment leur identité à travers leur équipe de foot. Leur héroïne : Catherine Ségurane. Vos suggestions

Réactions reçues :
Es una vergonha !Nous, régionalistes nissarts, refusons la récupération de notre identité culturelle par les néo-fascistes.Catarina Segurana est un mauvais symbole pour eux car elle est l'héroïne d'une victoire de Nissa sur les Français, alliés pour l'occasion aux Turcs.

L'AdN propose un café démocratie avec les associations sur ce thème, café qui nous l'espèrons débouchera sur des actions.

Cela se passe à Paris mais ailleurs la situation n'est pas meilleure. A Nice la préfecture a décidé de faire la chasse aux nombreux marchands de sommeil
qui louent sans vergogne des taudis où s'entassent des familles dans des conditions inhumaines.
Pas de logement social de disponible pour ces nombreuses familles qui sont accueillies dans des hébergemenst d'urgence gérés par des associations qui ne peuvent plus faire face à la demande, faute de moyens et en raison des prix prohibitifsde l'immobilier pratiqués sur la Cote d'Azur.
Faute des structures, des hébergements de fortune s'installent , dans de vieux immeubles, dans la rue, dans des voitures et la misère détruit des familles .

y, qui, au lieu de s'interroger sur les raisons qui font que les immeubles insalubres sont devenus le dernier refuge des familles rejetées par la xénophobie des bailleurs privés et publics, profite du fait que les victimes soient originaires d'Afrique pour stigmatiser les étrangers et en particulier les plus fragiles d'entre eux, les sans-papiers.

Alors que l'enquête sur les causes directes de l'incendie a à peine commencé, que la crise du logement social est telle que des centaines de milliers de dossiers sont en attente dans la région parisienne, que les organismes officiels eux-mêmes reconnaissent l'existence de discriminations dans l'accès au logement, le ministre de l'intérieur a une réponse toute prête pour expliquer l'incendie du 25 août :

« La difficulté, c'est que tout un tas de gens, qui n'ont pas de papiers pour certains, s'amassent à Paris, et qu'il n'y a pas de conditions pour les loger » [1]

Or les familles victimes sont en situation régulière et, pour certaines, en attente d'un logement décent depuis plus de 15 ans. M. Sarkozy, lui, peut bien faire mine de déplorer que les personnes en quête d'un logement « s'amassent » à Paris : il est maire d'une commune qui s'est toujours refusée à construire des logements sociaux !

Une nouvelle fois, ne suivant que la boussole politique fixée sur l'horizon 2007 et la nécessité d'attirer l'électorat FN, le gouvernement s'en prend aux plus précaires des précaires et attise les sentiments xénophobes.

Incapable de répondre aux difficultés sociales actuelles (le chômage, la crise du logement, le déficit de l'assurance maladie, l'insécurité…), il désigne des boucs émissaires : les étrangers sans papiers. La volonté affichée d'atteindre un quota de reconduites à la frontière a ainsi conduit, cet été, à multiplier les rafles d'étrangers, les arrestations d'enfants, à s'en prendre à la liberté de la presse. Dans ce contexte, il est à craindre que le recensement des immeubles insalubres annoncé par le ministre de l'intérieur après l'incendie meurtrier ne soit en fait qu'un nouvel instrument pour conduire ce qui tient lieu de politique pour l'actuel pouvoir en place : la stigmatisation et le harcèlement des étrangers.
GISTI Paris, le 29 août 2005

12/08 Sans papiers : non à l'exclusion des soins

Deux décrets viennent de durcir l'accès aux soins des étrangers sans titre de séjour.

L'Aide Médicale de l'Etat (AME) est destinée aux personnes vivant en France, qui sont exclues de la couverture maladie dite universelle et dont les ressources sont inférieures à un plafond de 576 € par mois. L'accès aux soins des étrangers sans titre de séjour dépend de l'AME.

Depuis décembre 2002, le gouvernement n'a cessé de remettre en cause le dispositif d'AME par voie législative : le droit à l'admission immédiate à l'AME même dans les cas où « la situation l'exige » a été supprimé, et il est devenu obligatoire de justifier de 3 mois de présence ininterrompue sur le territoire pour obtenir l'AME.

L'application de ces mesures représentait déjà un frein majeur pour l'accès aux soins avec des conséquences sanitaires lourdes : aggravation des pathologies par retard de prise en charge aboutissant à des hospitalisations en urgence sans possibilité de poursuite de soins, car l'hospitalisation n'ouvre plus droit à l'AME, absence de toute politique de prévention au niveau de cette population déjà fragilisée par ses conditions de vie, qu'il s'agisse d'adultes ou d'enfants.

En 2004, des projets de circulaire et de décrets préparaient un nouveau durcissement des modalités d'accès. Sous la pression de nombreuses associations et syndicats, ces projets ont pu être mis en échec. La Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) avait elle-même émis un avis défavorable en février 2004, estimant que les projets du gouvernement compromettaient « l'accès aux soins » des personnes concernées et contrevenaient « aux exigences élémentaires de santé publique et de sécurité sanitaire… ».

Profitant de l'été, le gouvernement vient de publier deux décrets reprenant presque mot pour mot les dispositions rejetées l'année dernière par la CNAM et les associations. (JO du 29 juillet 2005), supprimant ainsi le principe déclaratif, un principe de base de l'aide sociale depuis plus d'un demi-siècle, principe qui permettait à des personnes en situation de besoin de justifier par déclaration écrite de leur identité ou de leurs ressources et ainsi d'accéder à des droits fondamentaux même s'ils n'ont pas ou n'ont plus avec eux de papiers.

Avec ces décrets au contraire, le demandeur doit justifier, à l'aide de papiers parfois très difficiles à obtenir ou très onéreux, de sa présence ininterrompue depuis 3 mois sur le territoire français, de toutes ses ressources, auxquelles il est prévu d'ajouter les « avantages en nature » que représenterait « un logement occupé à titre gratuit », ce qui revient à surévaluer les ressources du demandeur. Il est également prévu de faire assumer les prestations, normalement prises en charge par l'AME, par les « personnes tenues à l'obligation alimentaire à l'égard du demandeur »...

Ces deux décrets viennent renforcer la politique gouvernementale qui, actuellement, vise particulièrement les étrangers sans titre de séjour (arrestations, rétentions, expulsions par charters). Le gouvernement fait de ces étrangers, déjà victimes de nombreuses exclusions, des boucs émissaires, en les accusant de fraudes, sans aucune preuve, et en les dissuadant de faire valoir leur droit aux soins.

Seule une prise en charge à 100 % des soins par l'Assurance maladie solidaire et obligatoire pourrait garantir un égal accès aux soins pour tous. Il nous faut nous mobiliser car :

- le gouvernement a encore sous le coude un décret qui permettrait la mise en application de la loi votée en 2002 mettant fin à la gratuité des soins pour les bénéficiaires de l'AME.

- la réforme de l'Assurance maladie votée il y a un an par le parlement organise une baisse de la couverture par l'Assurance maladie solidaire et obligatoire, ouvre de ce fait la porte aux assurances privées et aggrave les inégalités d'accès aux soins.

Mobilisons-nous pour l'accès aux soins pour tous ! Pour toute nouvelle signature d'organisation, envoyez un mail à mony@gisti.org infos

Texte qui nous a été adressé par nos amis de Strasbourg

08//07 Conseil municipal du 8 juillet

La salle était pleine, le maire avait fait venir sa claque habituelle, les employés d'Azur restauration inquiets de la reprise des activités de restauration scolaire par SODEXHO attendaient des explications municipales, et les riverains de la plaine du Var étaient venus dire non à l'implantation de la prison dans leur quartier.

Aussi bon et moins cher !
L'adjointe aux finances explique qu'à l'unanimité la commission qui a étudié l'offre des 4 candidats qui devront fournir 2 900 000 repas par an dans les écoles a décidé d'attribuer le marché à SODEXHO, qui remplacera donc AZUR RESTAURATION qui était d'ailleurs une de ses filiales et qui ne l'est plus désormais nous dit-on. SODEXHO s'engage à faire une cuisine de qualité avec une économie de 40 centimes d'euros par repas soit une économie pour la ville de 6 millions d'euros en 5 ans. L'entreprise a signé une clause de non mobilité des salariés, sauf pour les employés à la cuisine centrale qui disparaît, et s'expose aux sanctions pécuniaires en cas de manquement à la charte signée. Le maire très généreux décide de répartir cette économie non pas en 2/3 pour la ville et 1/3 pour les parents mais 50/50.
La redevance due à la ville par SODEXHO s'élévera à 740 000 Euros.
Les salariés présents semblaient peu convaincus, craignant que ces diminutions de coût n'affectent le service.
Le maire sur ce dossier est serein, et précise que la Cour Régionale des Comptes ainsi que l'IGA (Inspection Générale de l' Administration) était de toute façon dans les murs de la mairie et qu'il ne la redoutait pas " Je suis très tranquille, je ne les vois pas mais ils travaillent avec acharnement me semble-t-il puisque qu'à 20 h ils ont remis le premier rapport".

OPAM toujours les charges en question
L'opposition s'étonne de ne pas avoir encore reçu de convocation pour la deuxième réunion de travail sur la régularisation des charges des locataires et notamment des frais de chauffage très importants. A peine la demande formulée, on apporte un fax à Paul Cuturello (PS) pour l'avertir de la date fixée au 21 juillet à 15 h.
On rassure les habitants du Vallon des fleurs, les travaux de réhabilitation promis depuis trop longtemps vont commencer.
Et puis Peyrat annonce qu'il n'y aura pas de mise sous tutelle de l'OPAM par l'Etat et que le Conseil Général qui, il y a 18 mois, avait proposé d'acheter une partie du parc de l'OPAM pour en faire un Office départemental pour un montant estimé à 2 milliards de Francs, ne se fera sans doute pas car, précise le maire, les OPAM ne vendent pas mais ont tendance plutôt à se regrouper, et que ce n'est pas lui qui a refusé une telle opération.

MAMAC : encore un peu de patience
Les grilles qui protègent le MAMAC de la chute de plaques de "marbre" feront l'objet d'une concertation en septembre pour décider des travaux de réhabilitation. On avait fini par s'habituer à ce triste paysage.

Un homme en colère
Sentier littoral du Cap de Nice. Afin de permettre aux habitants d'une villa d'accéder au sentier, un tunnel avait été créé surmonté d'une dalle. Ce tunnel était dans un état pitoyable et doit être remplacé par un escalier. "Le Conseil Général s'était engagé à payer 80% de la dépense et 20% pour la ville. Le 8 avril, le Conseil général s'est retiré. Je suis attaqué de toutes parts, j'avais décidé de financer à 100% et je lis dans la presse que le CG a tout fait, et la ville rien ; je suis en colère". Un nouveau ministre qui fait pas vraiment hurler de joie Peyrat non plus.

Ecolo ma non troppo
NATURA 2000 est une directive européenne pour protéger les espèces naturelles et la basse vallée du Var qui est un couloir de migration des oiseaux venus d'Afrique du Nord (ce qui a fait un moment sursauter le FN). Mme M-L Nicaise (VERTS) rappelle que la France doit payer des compensations financières car elle ne respecte pas les directives européennes. Le maire, et il n'est pas le seul, n'est pas vraiment d'accord car il a beaucoup de projets sur ces terrains. "La CANCA a dit non, les Coteaux d'Azur ont dit non. Le problème c'est la liaison du développement de l'homme dans son milieu naturel. Je ne pense pas qu'il y ait un seul homme, une seul femme qui ne soit écologiste. Je suis intimement persuadé qu'il faut respecter 157 espèces d'oiseaux dont 36 menacées de disparition, mais la plaine du Var est enjeu stratégique national. Ce qui me met en rage, c'est que l'Etat qui doit donner l'exemple ne nous donne pas le temps de réaliser et nous envoie une lettre brutalement. Et il nous sera impossible de faire des ponts pour la circulation des voitures (comme un pont qui irait de St Isidore à La Gaude).

Nostalgie
Délibération sur le festival de jazz de Nice. Le maire est très fier de son festival de jazz traditionnel qu'il organise avec M. Mari et qui a beaucoup de succès (entrée gratuite!), mais moins enthousiaste pour le festival de Cimiez "le jazz a évolué, mais pour aller jusqu'à la Salsa, là je ne m'y retrouve pas. Mais il a attiré 15 000 spectateurs qui y ont trouvé le bonheur, une atmosphère bon enfant, une bonne couverture médiatique. Avant de le perdre, il faut en avoir trouvé toutes les formules possibles".

Gala de la femme sans sa femme
Depuis un 8 mars, où le maire avait après avoit dit "je m'en carre l'os du combat de la femme" et fait de la journée des femmes une insulte à toutes celles qui luttent pour les droits des femmes qui avaient manifesté leur désapprobation devant ACROPLIS où se déroulait la cérémonie "Officielle", le maire a délaissé cette date et choisi le 5 octobre pour faire le gala de la femme, organisé par Nice Présence, association de Mme Peyrat (association dont la définition était - faire du social avec prestige et élégance et dont les locaux étaient situés dans la permanence du parti de son conjoint).
Au cours de cette opération était désignée la femme de l'année qui se voyait décerner l'horrible trophée d'Arman. L'an passé, Mme Taitinger (les champagnes) et cette année Mme Claude Pompidou. Les bénéfices de cette soirée seront reversés à notre ami gériâtre le Docteur Pras pour son association Part-Age.
La gauche s'est abstenue sauf M. Mottard (PS) qui a voté pour, sans doute parce que Mme Peyrat avait disparu de l'organisation.
Peyrat a depuis longtemps abandonné le débat et s'est écrié rapidement " c'est parce qu'il y a ma femme et que vous n'en voulez pas."( on ne veut pas de lui non plus)
Mais bonne nouvelle, enfin Mme Estrosi avec l'Association Femmes Solidarités a créé 7 T1 et 2 T2 dans une villa avec jardin pour les femmes victimes de violences conjugales.

Le temps des colonies
Le maire toujours nostalgique "Quand je voyage en Chine la pollution est terrible car ils utilisent comme énergie le charbon alors quil faudrait du nucléaire, et je le dis comme je le pense, car sinon ce pays ne s'en sortira pas. La Russie a eu ce problème aussi avant, bien qu'elle ait du gaz que nous lui achetons car malheureusement nous avons perdu l'Algérie". L'opposition s'insurge et des membres de la majorité s'offusquent.
Plus tard, le FN dénonce les propos du président Algérien qui condamnaient les inaugurations de stèles à la mémoire des assassins de l'OAS et la loi du 23 février sur l'enseignement des bienfaits de la colonisation dans les manuels d'histoire français. MF Stirbois exalte le "merveilleux travail de la France accompli en Algérie, aujourd'hui ce paradis n'existe plus. Vauzelle ferait mieux d'augmenter les subventions aux associations niçoises qu'à la Villaya d'Alger".
Ensuite vient la délibération sur les associations accordées aux rapatriés : 28 000 euros dont une partie à des associations qui ont participé à l'inauguration de la stèle du Jardin Alsace Lorraine en 1973. (voir plus bas)
A ces derniers propos de Stirbois, PERSONNE de l'opposition n'a réagi ! C'est scandaleux.

L'indifférence
L'asile de nuit ferme durant le mois d'août, sa capacité d'accueil n'a toujours pas été améliorée et la précarité augmente. De nombreux sans-abris dorment dans la rue.
B. Injey (PC) a exposé la situation et essayé de poser trois questions. A la seconde, le maire lui a coupé la parole et annoncé la coupure déjeuner dans l'indifférence générale.

Il faut faire confiance à la justice
A la question "y avait-t- il de l' amiante aux Diables bleus ?", le maire affirme que toutes les analyses qu'il a faites effectuer confirment bien que l'amiante a été trouvée en deux endroits seulement." Et de toutes façons, ajoute un adjoint, l'Armée qui a cédé les bâtiments à la mairie a certainement désamianté".
"Des actions en justice sont en cours, et il n'y a pas de décision de justice à ce jour (le procès aura lieu le 8 septembre à 13h30). Ce n'est même pas la peine d'en parler, il faut faire confiance à la justice. On saura si nos services ont fraudé, peu importe d'ailleurs".

Qui veut de la prison ?
Des habitants de la plaine du Var attendaient depuis le matin que le sujet de l'emplacement de la prison soit abordé, et enfin à 19h30 le débat commence.
(Pour le discours d'entrée, reportez-vous au conseil municipal précédent, c'est identique mot à mot)
Le scoop du maire : "Le préfet aurait trouvé un endroit mais il ne m'a rien dit. Mais entre l'implantation dans la Plaine du var et la maintenir où elle est, je choisis la plaine du Var". A ces mots, les riverains se sont mis à exprimer un peu bruyamment leur mécontentement envers le maire. Ce dernier n'a pas apprécié, est descendu de son estrade et s'est dirigé vers eux déterminé et en colère, les adjoints sur sa route l'on ceinturé et raisonné.
Le maire a fait évacué toute la salle pendant le débat sur la prison sauf les journalistes. Lorsque j'ai demandé à la police pourquoi j'étais évacuée, étant restée silencieuse, pas de réponse précise, j'ai demandé qu'elle aille me chercher le règlement intérieur. Elle est partie et revenue bredouille : bravo la police municipale!
Dans le hall les riverains étaient courtisés par le FN, consolés par les adjoints de Peyrat, les promesses en tout genre fusaient et le chef de la police municipale plaisantait en niçois avec eux devant les policiers qui venaient de les faire sortir, ce qu'il fait rarement avec les autres perturbateurs .Au passage de Mme Estrosi conseillère municipale, ils ont lancé "on compte sur Christian..." Quelle drôle d'utilisation des politiques.
Peyrat, en fin de conseil, a fait revenir le public et ensuite reçu dans son bureau les riverains. En notre absence, il avait décidé de faire voter une motion pour demander que la prison ne soit pas érigée dans la Plaine du Var. Il est vrai que les opposants présents sont de gros propriétaires...

06/07 Non à la stèle de la honte

Mardi 5 juillet, la stèle à la gloire des assassins de l'OAS- Organisation Armée secrète (voir article ci dessous) a été érigée dans le cimetière Saint Laurent de Marignane par l'ADIMAD et recouverte d'un voile noir. Sur le bronze, les 4 cités ci dessus et 101 autres militants tués doivent être gravés sur le granit.
L'AFIMAD avait déposé un référé au Tribunal administratif de Marseille pour faire annuler l'arrêté préfectoral interdisant l'inauguration, et, déboutée s'est vue interdire l'entrée du cimetière...
Mercredi 6, 500 à 600 personnes sympathisantes de l'OAS venues par bus de Nimes, Toulon, St Raphaël et Nice (avec l'élue municipale M.F Stirbois) étaient rassemblées devant le cimetière avec moulte gerbes qu'elles ont déposées devant un monument aux morts situé à l'extérieur. Et parmi eux des groupes de skinheads menaçants.
Nice, encore la haine : lors d'un reportage sur France 3 Méditerranée, un sympathisant OAS venu de Nice a déclaré " Même si je devais y laisser ma vie, j' irais, ils ont été assassinés par De Gaulle .."
La Police municipale, après les embrassades avec les poseurs de gerbes ( rappelons que le maire de Marignane D. Simonpieri est un ex-MNR et est désormais apparenté UMP et que parmi les élus municipaux on trouve un ancien du DPS de protection et de sécurité du FN dissoute(?)), semblait attendre de pied ferme les opposants. Parmi ces militants Roger Holeindre, Bernard Anthony du FN et MF Stirbois élue FN de Nice.

Marie-France Stirbois, élue FN de la région PACA, prend la parole à l’entrée du cimetière de Marignane. (photo B. HORVAT - AFP)

Une vingtaine de manifestants s'était rendue sur place pacifiquement avec les familles des victimes et une quinzaine de policiers étaient supposés faire régner l'ordre public.
Les nostalgiques de l'Algérie française ont commencé à insulter les personnes présentes et on chanté "c'est nous les Africains" - ils se sont disputé à propos du Chant des partisans et de la Marseilleise, et ont fini par hurler "la marseillaise, on la leur laisse" - "Chirac au poteau" - ont insulté et craché sur les opposants et les familles des victime qui sont restées calmes - arraché le badge de la veste d'un militant de la LDH ont lancé une bouteille en direction des opposants qui a atterri sur un policier. La presse a été malmenée et ils ont commencé à foncer menaçants en direction des opposants qui n'étaient protégés que par des forces de police. Des policiers en civils ont raccompagné chaque opposant à a sa voiture de crainte de violences et en ont profité pour les accuser d'être les provocateurs.
Le climat de violence était tel ce matin devant le petit cimetière de Marignane que planait l'ombre de périodes noires.
Ensuite, à 18 h, un rassemblement devant la mairie avec des prises de paroles qui nous alertent sur la banalisation de ce révisionnisme colonialiste et nous rappelle qu'il faut rester vigilants et arrêter la prolifération de stèles dans les jardins publics et les cimetières ou partout ailleurs. Sans oublier également de se mobiliser contre la loi du 23 février 2005 qui autorise dans les manuels d'histoire l'éloge des bienfaits du colonialisme.

Pendant ce temps à Louvroil (59) une tentative de rendre un hommage à Degueldre dont c'est la ville natale a échoué. La mairesse de la ville a fait interdire l'entrée du site avec ses moyens et seulement 3 personnes proches de l'OAS étaient présentes et les opposants étaient plus nombreux.

Le 21 juin Sarkozy inaugurait dans l'enceinte de l'Ecole Nationale d'Officiers de Police à Saint Cyr au Mont d'Or, près de Lyon, une stèle à la mémoire des Commissaires de police tombés en opération et victimes du devoir hors métropole. Des victimes de l'OAS, mais également de conflits ailleurs en Afrique, ainsi on ne parle pas de choses qui fâchent.

A Nice on pourrait commencer par demander de dégraver le nom de Degueldre dans le jardin Alsace-Lorraine, et d'y graver un beau message de paix .

Des informations plus complétes sur le site de la LDH Toulon

23/06 Stèle de Marignane : demandes d'interdiction entendues

Stèle pour l'OAS : Simonpieri reporte

Stèle à la gloire de l'OAS. Le maire de Marignane, Daniel Simonpieri (ex-MNR), a demandé, "avec beaucoup de regret", à l'association qui projetait d'inaugurer le 6 juillet la stèle de renoncer à ce projet "le temps que les passions s'apaisent". La lettre de Simonpieri

- Le ministre délégué aux Anciens combattants Hamlaoui Mekachera "déplore" et "condamne", mercredi le projet d’inauguration le 6 juillet d’une stèle à la mémoire de l’OAS dans le cimetière de Marignane (Bouches-du-Rhône).

"La volonté du gouvernement", poursuit-il "est que toutes les victimes de la guerre d’Algérie puissent trouver la sérénité plus de quarante ans après la fin de ce conflit".

M. Mekachera estime enfin que "cette initiative crée un risque important pour la cohésion nationale".

Une stèle à la mémoire d’anciens membres de l’OAS (Organisation Armée Secrète, hostile à l’indépendance de l’Algérie) doit être dévoilée le 6 juillet sur une parcelle du nouveau cimetière de Marignade attribuée par le maire Daniel Simonpieri (DVD, ex-MNR) à l’association ADIMAD (Association de défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française). Stèle à la gloire de l’OAS : le préfet "prêt à l’interdire" [1]

Christian Frémont, préfet des Bouches-du-Rhône, a fait savoir mardi soir qu’il était prêt à interdire l’inauguration le 6 juillet d’une stèle à la gloire d’anciens membres de l’OAS dans le cimetière de Marignane, soutenue par le maire ex-MNR de la ville, Daniel Simonpieri.

Le préfet des Bouches-du-Rhône, Christian Frémont, s’est dit prêt mardi 21 juin à "interdire" l’inauguration le 6 juillet d’une stèle à la gloire d’anciens membres de l’OAS dans le cimetière de Marignane, soutenue par le maire de la ville Daniel Simonpieri (DVD, ex-MNR), en raison des "réactions d’indignation".

"L’annonce récente d’une cérémonie d’inauguration solennelle de cette stèle, avec des discours, suscite des réactions d’indignation aussi bien de la part des victimes de l’OAS et de leurs descendants que des défenseurs de la mémoire du général de Gaulle", a déclaré Christian Frémont dans un communiqué.

"J’ai fait savoir au maire de Marignane, début juin, que cette manifestation me paraissait inopportune. Je lui ai diit aujourd’hui en lui demandant d’y renoncer", a ajouté le préfet, se disant prêt à "interdire la manifestation, dans la mesure où elle serait susceptible d’entraîner des troubles à l’ordre public".

Le chargé de communication de la mairie de Marignane, Jean-Pierre Cohen, a répondu : "nous ne faisons aucun commentaire à ce sujet".

Voir article plus bas et site de la LDH Toulon

 

13/06 Les machines à perdre

A l'exception du 7eme canton, fief historique de Jacques Médecin à Nice, qui passe au Parti socialiste, les candidats de droite ont dominé les sept élections cantonales partielles organisées dimanche 19 juin, trois semaines après le référendum du 29 mai.
Et pourtant à Nice C. Estrosi fraîchement nommé Ministre du "nouveau "gouvernement "et J .Peyrat Sénateur Maire de Nice avaient plus que vivement soutenu le candidat UMP J. Hanot dont l'election en 2004 avait été invalidée. Rejet du gouvernement + rejet de la politique municipale, l'avenir s'annonce mal pour ces politiques.
Ça apprendra à Estrosi à ne pas respecter la loi sur le non cumul des mandats exécutifs et à Peyrat à croire Nice lui est acquise!

 

13/06 Négationnisme des crimes coloniaux

Sur la commune de Marignane, le 6 juillet, l’inauguration d’un monument à la gloire de Jean Marie Bastien Thiry, Claude Piegts, Roger Degueldre et Albert Dovecar , des “ fusillés de l’OAS ” est annoncée.

La date a été choisie en hommage à Roger Degueldre, chef des commandos “ Delta ” de l’OAS à Alger (condamné à mort, il a été exécuté le 6 juillet 1962), dont les groupes de tueurs ont commis des milliers d’assassinats.

Leurs victimes :

le 31 mai 1961, le commissaire central d’Alger Roger Gavoury, assassiné par un commando dont faisaient partie Albert Dovecar et Claude Piegts.

le 15 mars 1962, les six enseignants - trois Algériens et trois Français (dont Max Marchand et Mouloud Feraoun) - dirigeants des Centres sociaux éducatifs créés par la résistante Germaine Tillion.

Dans la seule première semaine de mai 1962 à Alger, les 250 Algériens assassinés par l’OAS, dont les ouvriers du port victimes d’une voiture piégée et les femmes de ménage tuées en se rendant à leur travail dans les quartiers européens.

Dans le sud de la France en particulier, s’affichent, de plus en plus ostensiblement, des stèles et plaques de rue portant les noms de tueurs de l’OAS, érigés en héros et victimes.

Ces commémorations s’inscrivent dans le négationnisme des crimes coloniaux encouragé par la loi du 23 février 2005 : son article 4 institue un enseignement du rôle positif de la présence française outre-mer ; son article 13 prévoit le paiement par l’Etat d’une indemnité aux membres de l’OAS condamnés, emprisonnés, assignés à résidence ou qui ont fui à l’étranger.

Il s’agit là d’une forme déguisée de réhabilitation, voire d’une sorte de repentance subrepticement imposée à la Nation.

Les protestations d’associations d’anciens combattants, de parlementaires et les interpellations du gouvernement sur le sujet se multiplient.

La mémoire des nombreuses victimes civiles algériennes et françaises doit être défendue, notamment des fonctionnaires de l’éducation, de la police nationale, magistrats, gendarmes et autres militaires français assassinés par l’OAS au seul motif de leur attachement à la République, menacée alors par ces partisans d’un jusqu’au-boutisme colonial. Outre Degueldre, Dovecar et Piegts, le monument de Marignane prétend aussi présenter comme un héros Bastien-Thiry, celui qui a tenté d’assassiner le président de la République au Petit-Clamart, en août 1962. Les victimes de l’OAS en France même, telle la petite Delphine Renard en février 1962, ne doivent pas non plus être oubliées.

Il est nécessaire au contraire de rendre hommage à ceux qui promouvaient pendant le drame algérien les valeurs républicaines et les droits de l’Homme. Il est important que l’opinion soit informée de crimes qui risquent de tomber dans l’oubli.

L’Association des Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons, la Ligue des droits de l’Homme, la Ligue de l’enseignement, le MRAP, l’Institut Charles-André Julien, le Collectif des historiens contre la loi du 23 février 2005.
Les syndicats SGEN-CFDT, UNSA Éducation et FSU.

La stèle - de près de 2 mètres de haut - est annoncée comme étant analogue à celle de Perpignan, inaugurée le 5 juillet 2003, à la gloire des "Fusillés et Combattants morts pour que vive l’Algérie française".

A Nice aussi

Nice aussi a sa stèle dans le Jardin Alsace Lorraine(angle Bd Victor Hugo et Gambetta) Stéle a la mémoire de Roger Degueldre membre de l'OAS,fondateur des commandos Delta de l’Organisation de l’armée secrète (OAS), à Alger, au début des années 1960 ; ceux-ci assassinèrent plusieurs centaines de personnes favorables à l’indépendance de l’Algérie. Condamné à mort par la cour militaire de justice, Roger Degueldre fut fusillé le 6 juillet 1962.

Le mémorial , main tenant une urne voilée sur un socle, portant « Haec Tenet urna / Pulveres ex Nicaea », (dans l'urne de la terre ramenée de là bas) une plaque posée sur le gazon devant « Aux martyrs de l’Algérie Française ». Sur le socle devant en lettres gravées : « La joie de l’âme est / dans l’action Lyautey / aux / Français d’Afrique du Nord et des terres / lointaines qui firent / la France d’Outre-Mer / et la fécondèrent de / leur sang / la ville de Nice / a voulu donner sous / son ciel bleu et ses / palmiers au bord de sa / mer latine l’image / du pays perdu ». Sur le côté droit, plaque « A Charles Mirabello élu de la ville de Nice / délégué aux rapatriés 1971-77 – 1995-2000 » et dessous « 1830-1962 / Passant / Souviens toi qu’il y eut une Algérie Française / et n’oublie jamais ceux qui sont / morts pour elle / Aux Français d’Afrique du Nord / et des terres lointaines qui firent / la France d’Outre-Mer / et la fécondèrent de / leur sang / la ville de Nice / a voulu donner sous / son ciel bleu et ses / palmiers au bord de sa / mer latine l’image / du pays perdu ». Au dos gravé, « Roger Degueldre symbole de l’Algérie Française ».
Il semblerait que ce second monument a été inauguré le 25 février 1973 en présence de Jacques Médecin, à l'iniCe mémorial a été inauguré dans la plus grande discrétion pourtant c'était en pleine campagne des législatives ou Pompidtiative de la Fédération des Associations de rapatriés des Alpes Maritimes. archives de l'époque

ou avait fait des appels solennels à battre la gauche "socialo communiste " qui risquait de lui prendre le pouvoir. Interrogés, les candidats de l'époque n'ont aucun souvenir !
Ce mémorial remplace le projet initial de 1966 qui devait s'ériger sur une colline niçoise et là aussi nous n'avons trouvé aucun témoignage ..

Et Puis ...
Non loin une grande stèle aux martyrs de la Résistance non loin en trois parties, plaque au centre = aigle gravé et de part et autres 10 noms à droite et idem à gauche dont Lippman, Ratti, Pausilli et dessous « A la mémoire des résistants du IV canton »....

Lors du sommet de Nice en 2000 Le FN avait fait sa réunion au pied de ce monument. Nous n'avons pas eu le temps de nous attarder la charge fut rapide et un peu violente.
Souvenez vous également en octobre 1998 Peyrat qui n'avait pas recueilli d'enthousiasme pour son idée d'attribuer à Nice un nom de rue au général
Raoul Salan dépité avait déclaré : "Tôt ou tard je l'honorerai, c'était un général remarquable"

On peut également rappeler l'épisode Buscia, triste sire de l'OAS qui faisait partie du gang Susini- Buscia qui braquait les banques pour son idéal . Il avait écrit un livre effroyable "Requiem pour cause perdue" édité par Alain Lefoeuvre poète Niçois décédé depuis et mis à l'honneur très souvent par la mairie.Un second livre est à l'actif de Buscia "OAS: objectif Pompidou"
Se sentant insulté pas l'AdN Buscia nous avait intenté un procès en diffamation pour nos commentaires sur le site . Il a perdu par abandon car il ne s'est jamais présenté au tribunal . Une motion de soutien en faveur de celui "qui se battit jusqu'au bout pour la province française d'Algérie et qui a toujours démontré dans son action sa loyauté et sa fidélité à la nation "avait été signée par 14 associations membres de la Maison des rapatriés de Nice.
Rappelons que Buscia avait été nommé chargé de mission par Peyrat lors de première mandature et qu'il a démissionné pour désaccord sur la politique municipale menée par le maire. Vos réactions

Tous a Marignane le 6 juillet

10/06 Sarko : le retour !

Nicolas Sarkozy a annoncé aujourd'hui avoir fixé à ses services un objectif de hausse de 50% des reconduites à la frontière de clandestins en 2005.

«Il faut d'abord retrouver la maîtrise quantitative des flux. C'est une condition impérative si nous voulons restaurer une vision positive de l'immigration et rendre possible l'intégration des immigrés», a déclaré le président de l'UMP, en clôturant une convention de l'UMP sur l'immigration à l'Assemblée nationale.

Il a souligné que depuis 2002, «des progrès importants ont été accomplis» et «la lutte contre l'immigration illégale est redevenue une priorité de l'action publique».

Entre 2002 et 2004, les reconduites effectives à la frontière ont augmenté de 72%, grâce à l'allongement du délai de rétention et à l'implication des services, a déclaré M. Sarkozy.

«J'ai fixé aux services un objectif de reconduite à la frontière de clandestins, augmenté encore de 50% pour l
Associations signataires :
ENSEMBLE CITOYENS (Martigues),MRAP (Fos), LIGUE DES DROITS DE L’HOMME (Istres)…
COMMUNIQUÉ
A nouveau des propos injurieux envers les gens du voyage

Dans le journal la Provence de ce jour 8 juin, le maire de Martigues Monsieur Lombard (PC) tient des propos inadmissibles et injurieux envers un groupe gens du voyage installés depuis quelques jours sur sa commune. De tels propos sans preuve, sont à la fois mensongers et diffamatoires. Ils ne font qu’aggraver le rejet et les discriminations dont sont l’objet ces personnes depuis de longues années. Il s’agit là de la part d’un élu de la République d’une irresponsabilité manifeste qui doit faire l’objet de sanctions exemplaires. Nous exigeons de la part de Monsieur le Maire de Martigues qu’il revienne sur ses propos et présente des excuses aux familles injustement diffamées.

Contrairement à ce qu’affirme Monsieur le maire, nous affirmons (*) que la municipalité ne s’est pas conformée à la loi du 5 juillet 2000 et ne peut donc s’en prévaloir pour prendre un arrêté interdisant tout
stationnement de caravane. C’est un point de vue que nous (*) avons présenté à plusieurs reprises devant la commission départementale de gens du voyage. En effet dans la commune, " à côté de 39 pavillons occupés par des tsiganes sédentaires a été aménagé un terrain permettant 22 emplacements de caravanes équipé de deux blocs sanitaires en mauvais état ; ce terrain est en fait utilisé par des nomades visiteurs des ménages sédentaires " (extrait du rapport du CETE méditerranée janvier 2002). Si le schéma départemental a bien pris en compte ces emplacements : " ouverte depuis le 1er janvier 1995 cette aire de stationnement municipale est gérée et animée par l’AREAT. les places et les sanitaires sont à réhabiliter pour partie " (extrait du schéma départemental des Bouches du Rhône réalisé par l’AREAT et signé le 1er mars 2002). On notera qu’à ce jour l’AREAT n’est plus gestionnaire de cette aire d’accueil.

On rappelle enfin que s’agissant de groupes importants de voyageurs, la loi prévoit dans chaque département la mis en place de terrains dits " de grand passage". Or aucun terrain de ce type n’est à ce jour
programmé dans le département. C’est ce qui a conduit , le président du tribunal administratif des Bouches-du-Rhône, par une décision en date du 20 avril 2005 a rappelé à l’ordre le préfet et le conseil général les
invitant à ne plus perdre de temps et à se mettre en conformité avec la loi.

Quels que soient les arguments avancés cela ne peut justifier de la part d’un maire un comportement et des propos qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire .

(*) Rencontres Tziganes

 

05/06 On le surnommait Bac moins 5 et il est devenu ministre délégué !

Christian Estrosi , Ministre délégué de l'aménagement du territoire ... article tiré de l'ex-hebdomadaire " Le Standard " N° 68 du 24 janvier 1990
Directeur de la Publication : Jean-Marc Tarragoni

Le tumulte au sein du RPR et l'attitude de la Fédération départementale -Portrait : "le cas" ESTROSI.
Peut-on réussir en politique sans vraiment le faire exprès et en commettant bourde sur bourde ? Il semble bien que oui, et s'il est un cas d'école quelque part, il est à Nice, sous les traits de Christian Estrosi, alias "le motard". Plusieurs fois champion de France Moto, Christian Estrosi a été un temps l'idole des jeunes qui s'interessaient à ce sport mécanique. Issu d'une génération qui suivit celle des Giacomo Agostini, champion des chamions motos, ou de Jaarno Saarinen, le suédois tragiquement disparu lors d'un Grand prix, le jeune niçois auréolé d'une gloire certaine, porteur des espoirs motocyclistes français est entré en politique par le biais du Sport. " Il est venu un jour me demander de l'autoriser à mettre les armes de la Ville de Nice sur sa moto sans contrepartie " aimait à raconter Jacques Médecin il y a longtemps.
Devenu Conseiller Municipal, et se rendant compte qu'il était plus doué pour la politique que pour les affaires après les difficultés de sa première société, il entra de plein pied dans la politique à plein temps. Son manque de "pratique" et de bagages universitaires, comme les jeunes iintellos de la bande des bébés Médecin (Daugreilh, Falicon et autres) semblait le condamner au second rôle, bien que compensé par une gueule de jeune premier que les ans ne semblent pas atteindre et un appétit de jeune loup. Devenu Conseiller Général avec comme cicérone permanent son beau-papa lui même conseiller Municipal et phémère délégué aux quartiers dans la dernière municipalité, Christian devenu RPR pur jus allait devenir un personnage important grâce >aux élections législatives de 1988 qui voyaient le retour du scrutin majoritaire. Battu au tirage au sort par Rudy Salles dans un premier temps, il se retrouvait sans irconscription à briguer. Le renoncement d'un autre candidat face à Jean-hugues Colonna (PS) lui permit de devenir le challenger du député socialiste en titre et de l'emporter de haute lutte grâce au soutien sans faille d'un appareil Médeciniste qui pourtant n'y croyait guère. Mais le fringuant député avait bien compris la leçon des années passées. Sans un appareil personnel, on est peu de chose. Du coup, et après un nouvel épisode désastreux en tant que patron d'une société où le fisc a trouvé mainte raisons de lui notifier un redressement salé, (il sera sauvé en parti par Alain Juppé), Christian Estrosi s'attache à developper un sous-système Médecin personnel. Au travers d'associations loi 1901 comme Nice promo Sport, qui éditera un journal du même nom très beau mais ruineux qu'il lui faudra stopper. Puis Nice Vallée Montagne, association visant à soutenir son action, et dont il devrait être exclu s'il appliquait rigoureusement un article des statuts qui prévoit que le manquement à un vote lors d'une élection est incompatible avec la qualité de membre, (Estrosi a appelé à boycotter le réferendum sur la Nouvelle Calédonie). Bien avant ces deux associations, il y a eu le Golf Club de Nice qu'il a fondé, avant de l'abandonner à l'un de ses amis. Bien entendu, l'une des caractéristiques de Nice promo Sport est d'être subventionnée par le ville de Nice. Il faut dire que les campagnes de promotion de cette association, notamment celle de juin 1988, (coïncidence, c'était l'époque des législatives), coûtent cher. De même que le Golf Club de Nice est subventionné par le Conseil Général. Géré par des amis sûrs qui sont aussi des gérants de sociétés ayant leurs sièges sociaux au Golf de Nice comme la SARL du même nom, ces associations et sociétés ombriquées, forment un sous-produit du système Médecin. Pas encore vraiment solides et souvent couteuses, ces associations ou sociétés connaissent des déficits chroniques, et des échecs retentissants. Preuve s'il en est que défendre le libéralisme économique n'est pas pour autant un gage d'efficience sur le terrain. En plus, Christian commet souvent des gaffes : un jour en plein conseil municipal, il insulte la benjamine de l'assemblée, une socialiste. Jacques Médecin est obligé de présenter des excuses au nom de sa majorité.
Un autre jour, il part en guerre contre jean-claude pastorelli. Las ! au lieu de friser les moustaches de son collègues de lamajorité du Conseil Général, il se ramasse. Aujourd'hui il plante dans le dos d'Alain Juppé un poignard pour le moins inattendu. Il faut dire qu'il semble se faire une spécialité de l'attaque éclair contre tout ce qui est de droite. Lors des dernières sénatoriales, il a été de ceux qui ont torpillés la candidature de Pierre Merli et de Michel Mouillot pourtant soutenue par Jacques Médecin. A sa décharge, il faut dire qu'il n'était pas le seul. Il a réussi par la même à se faire un ennemi de Pierre Merli *, qui n'oubliera jamais cet affront. Christian Estrosi a donc beaucoup d'ennemis ... A droite. Quelquefois ses silences lui jouent des tours. Comme dans l'affaire d'Anna Martini, qui a eu lieu dans sa cirocnscription et où l'on attend encore sa réaction indignée. Devenu patron du RPR 06 en succession d'Emmanuel Aubert, le fringant Député niçois prend un peu trop vite position pour Charles Pasqua et Philippe Seguin contre Chirac et Juppé. Il est là encore désavoué par deux députés RPR des Alpes-Maritimes, Pierre Bachelet et Emmanuel Aubert*. Soutenu sans faille par Richard Giamarchi, secrétaire départemental successeur de M.Bennes, obligé de démissionner, et par André-Charles Blanc Maire de Théoule au passé politique sinueux, Christian Estrosi n'en poursuit pas moins sa marche en avant. Appelé à venir voir Jacques Medecin comme tous les "bébés" du maire ces jours ci pour un entretien particulier, il y est venu sans couteau parait-il .(* P.Merli : maire d'Antibes)

03/05/2005 Agressions suite au meeting des Jeunesses identitaires à Nice.

03/05/2005 5 personnes mises en examen et 3 incarcérées dont , 2 ont des liens directs avec les JI et BI et un des liens indirects.. Des 2 personnes agressées une seule a porté plainte. On attend toujours la réponse du ministére de l'Intérieur à notre demande de dissolution de ces mouvements d'extrême droite.

02/05/2005Treize personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche après l'agression de plusieurs étrangers dans le centre ville de Nice, où se déroulait samedi la rencontre des "Jeunesses identitaires".

Ils ont été interpellés dimanche vers 2h du matin grâce au signalement d'une victime, un jeune Sénégalais qui a porté plainte après avoir reçu des coups de poing américain et s'être fait dérober son téléphone portable.

Les treize interpellés, âgés de 18 à 25 ans, et originaires de toute la France (Isère, Gironde, région parisienne, etc.) ont été arrêtés en possession de matraques télescopiques, de poings américains, de ceinturon en chaînes et du téléphone volé.

Deux d'entre eux dont un militaire, ont été relâchés, n'étant apparemment pas liés au groupe, alors que les onze autres, toujours en garde à vue, devraient être présentés au juge lundi, a-t-on appris de source judiciaire. Les enquêteurs tentent d'établir leur appartenance aux "Jeunesses identitaires", qui avaient tenu samedi après-midi une réunion publique au Novotel du Palais des expositions.

La préfecture des Alpes-Maritimes avait tenté d'interdire la réunion des "Jeunesses identitaires" à Nice mais le tribunal administratif avait cassé samedi matin l'arrêté préfectoral, estimant que "les forces de police disponibles (...) ne paraissaient pas insuffisantes pour sauvegarder la liberté de réunion".

28/04/2005
Un arrêté préfectoral vient d'interdire le meeting des Jeunesses identitaires qui devait se tenir samedi à 15 h Le texte

29/04/2005Après le refus pour la salle des associations place Garibaldi, ils viennent aussi de se voir annuler le meeting à l'hôtel Novotel qui a répondu sèchement à notre demande d'explications.arrê té n°2

30/04/2005 10h30 TA de Nice.Les JI aidés du bien connu Maître François Wagner ont déposé un référé liberté au Tribunal Administratif de Nice ce qui leur a permis d'annuler la décision du préfet et de tenir leur meeting au NOVOTEL . Ils étaient environ 75 .

Nous attendons avec impatience la réponse du ministre de l'intérieur, qui avait promis de dissoudre tous ces mouvements, aux courriers adressés par SUD, Solidaires et AdN .

Les Jeunesses Identitaires(JI) et le Bloc Identitaire(BI) ont été fondés en septembre 2002 et avril 2003 après la dissolution d'Unité Radicale(UR) suite à la tentative d'assassinat de Jacques Chirac par maxime Brunerie. Les JI se défendent d'être la suite d'UR et ont écrit au ministre de l'intérieur pour le convaincre de ne pas dissoudre leur mouvement.
A la tête des JI et de BI les mêmes anciens responsables d'UR. Leur stratégie : rompre avec le folklore traditionnel de l'Extrême droite radicale, c'est à dire toute les références au nazisme et fascisme. C'est ainsi qu'ils sont passés idéologiquement d'un "nationalisme révolutionnaire", sans complètement l'abandonner, au "créneau identitaire" . Mais il n'y a aucune rupture avec les pratiques de l'extrême droite : racisme; antisémitisme, sexisme...le tout accompagné d'une certaine violence.
Dans notre région ils infiltrent certains mouvements régionalistes et certains groupes de supporters Niçois qui expriment leur identité à travers leur équipe de foot. Leur héroïne : Catherine Ségurane.
Les tracts distribués pour annoncer leur meeting, sous le titre Nissa Rebela revendiquent le fierté de leur identité niçoise et reproduisent le texte de la chanson "Nissa la bella ".
Ils entretiennent également le flou le plus total et n'hésitent pas à mettre sur leurs site des liens vers des associations niçoises qui ne partagent absolument pas leur idées.
Nous avons prévenu une association qui a de suite réagi en leur imposant d'enlever le lien de leur site et voilà leur réponse :
Re: Demande de retrait de lien, non autorisé, sur votre site
Bonjour,
Nous allons retirer votre lien mais sommes surpris, alors que vous êtes interviewé dans la presse au sujet de votre action en défense du patrimoine local, que vous refusiez de voir votre action promue sur Internet.

Pour plus amples informations sur ces mouvements consulter le site de No Pasaran

Vos réactions

20/05 Conseil municipal houleux

Très tôt le matin, les abords de la mairie grouillaient de monde. Derrière une banderole DEMISSION, les opposants demandaient le départ du maire et de son équipe suite aux affaires de corruption qui ont conduit au départ de certaines personnes de l'entourage du maire, dont des élus municipaux. Manifestation qui se déroulait dans le calme, une élue (PC) de la gauche plurielle traînait un balai avec elle. Le maire, qui avait été averti de ce rassemblement, n'était pas en reste ; il avait fait venir ses amis qui l'attendaient devant le siège de son parti "l'Entente républicaine". Et c'est de façon théâtrale, comme il sait si bien le faire, que J.Peyrat est arrivé suivi de son cortège, et qu'il s'est dirigé vers les manifestants un sourire crispé et ceinturé par ses amis qui craignaient un débordement. Son attitude m'a rappelé un autre personnage politique peu recommandable.
Ses partisans brandissaient des pancartes apportant le soutien des quartiers, enfin de ses comités de quartier, on suppose.

Des quotas ont été instaurés pour l'entrée de l'auditoire, 12 pour chaque camp. Hélas, lorsque nous sommes montés, il y avait déjà assis tranquillement les habituels groupies du maire qui, elles, n'ont pas à respecter l'heure d'entrée.
La foule des grands jours dans ce conseil. Le maire se plaint que "l'expresion de la rue arrive dans le conseil ou l'on ne peut travailler tranquille". Il fait l'appel, annonce le "menu" de la journée, et reste un moment sourd aux appels de P. Mottard, chef de file de la Gauche plurielle qui avait organisé la manifestation, et qui demandait la parole.
P. Mottard lit son intervention : "Il y a un mois éclatait l'affaire des marchés truqués du tramway de Nice. Une nouvelle affaire. Un nouveau" judas". Par contre, toujours le même maire qui n'a rien fait, rien vu, rien entendu. Toujours la même majorité qui conjugue sans le moindre état d'âme complaisance et irresponsabilité, pour ne pas dire plus. Et une nouvelle fois des Niçois sont spoliés, méprisés, trompés, la ville de Nice humiliée, stigmatisée... Un nouveau conseiller municipal a rejoint la cohorte des "judas" après avoir été suspendu par le Préfet, pour une condamnation pénale liée à ses activités d'élu. Un ancien adjoint récemment démissionnaire a été gravement mis en cause par la presse sans dénégation de votre part ou de la sienne, des élus de la majorité sont entendus par la justice dans le cadre de procédures liées à des marchés publics... Les Niçois en ont marre... Dans ces conditions, il n'est pas question pour Nice Plurielle de siéger aujourd'hui 'hui dans ce Conseil municipal de "normalisation"... Écoutez la colère des Niçois, démissionnez."
Et tous les élu et élues de la Gauche plurielle ont quitté le conseil.

Le maire rappelle le règlement intérieur. Article 13 : "le maire préside et exerce seul la police de l'assemblée et réprime s'il y a lieu les interruptions" et il ajoute : "compte tenu du climat qui règne, j'ai l'intention de le faire respecter à la lettre. Quant au public, je ne saurais tolérer une seule manifestation - articles 2121- 16 - le maire peut faire expulser de l'auditoire ou arrêter tout individu qui trouble l'ordre. Ne me mettez ps en colère !"
Son responsable de communication a lui oublié la suite de l'article - "un emplacement est réservé aux représentants de la presse" - Il a en effet délogé une personne de la presse présente à chaque Conseil et laissé les "amis du maire" occuper les bancs de la presse qui en était réduite à travailler debout. Lorsque le public a réclamé que la presse puise s'installer, les occupants illégaux ont répondu "on vous emmerde" mais personne ne les a délogé .
Belle ambiance pour ce début de conseil.

Il ne reste donc pour toute opposition que le FN, ce qui annonce un Conseil vite expédié.

M .Gubernatis (FN) nous gratifie d'une envolée lyrique .."c'est en tant que Niçois que je suis navré que la malhonnêteté d'un seul homme mette à mal l'image de Nice, et scandalisé par l'exploitation qui en est faite à des fins électorales. Je voudrais rappeler à Nice Matin qu'il n'y a de ma part aucune connivence et rien de consensuel avec vous. Je parle en tant que Niçois malheureux d'entendre que c'est une affaire de Nice : que dire de Paris, Grenoble, Toulouse... Le PC ne savait pas pendant 30 ans ce qui se passait dans les goulags. Pour une fois la gauche n'est pas là. Merci. J'admire Mitterand, il savait être dur avec la presse qu'il a traitée de chien dans l'affaire Beregovoy.
Peyrat de lui répondre : "vous avez remarqué, je ne vous ai pas applaudi (NDLR: ses fidèles dans le public l'avaient pourtant fait avec enthousiasme), vous êtes dans mon opposition. Chez vous, le coeur y est, ainsi que la raison qui est la marque de votre engagement. Je trouve infiniment débile en tant que Niçois et maire que depuis 10 ans on ne puisse converser normalement avec l'opposition de gauche, ce que nous faisons normalement avec le FN, malgré quelques accrochages. Et cette façon de dire qu'on parle au nom du peuple de Nice, personne même pas moi, ne peut le faire sauf lorsque je suis au Sénat en ma qualité de maire. Il y a dans cette ville des Niçois de gauche, (NDLR:décidément c'est une manie chez les élus d'oublier les Niçoises), des Niçois de droite, des Niçois probablement entre les deux et un pourcentage qui ne s'interessent pas (NDLR:c'est un scoop, aucun(e) Niçois(e) d' Extrême-droite!). La manifestation qui a énervé mes collègues de gauche, qui pensaient être les seuls à pouvoir manifester afin d'être devant les médias... il m'a semblé que je pouvais demander à mes amis de manifester pour que le maire et l'équipe municipale reste à sa place. Je trouve scandaleux que la gauche vienne au Conseil avec un balai, j'ai d'ailleurs pas compris le symbole, si c'est pour enlever les scories laissées en quittant la place on a des employés qu'on paye pour ça. S'ils reviennent la prochaine fois ce sera ridicule, car nous aurons voté le budget administratif et 200 délibérations. Eux qui prônent la démocratie participative et citoyenne, ils la trahissent et j'appelle ça du fascisme et le fascisme ne passera pas". Ensuite il énumère tous les maires de gauche qui ont eu des condamnations (Ries , Baylet, Bernardini, Ayrault, Menu, H. Désir, S Royal, le maire PC d'Istres ...). "A ce que je sache, mon casier judiciaire est vierge et on vient me demander ma démission à moi, il faut un certain culot. Il m' a été fait grief d'un geste du doigt que j'aurais montré, il est vrai que ça a pu choquer, ce doigt tendu, vengeur, méprisant mais je me bats contre eux depuis 35 ans. Ils ont trahi la France, ils sont en partie responsables de la défaite de la France en 1939, d'un de nos parachutiste écrasé à cause d'une femme du PC qui n'avait pas sécurisé le parachute, il ont été les porteurs de valise du FNL... Je continuerai à le faire. (je ne sais pas si c'est le doigt tendu ou le combat!) J'ai fait appel à l'IGA (Inspection Générale Administrative), deux inspecteurs ont rendez- vous avec moi le 25 mai."

La présentation des délibérations se fait à une allure ahurissante. Barthe, l'adjoint à la culture, se vante d'un 3mn40 et ne veut pas être battu par une femme qui intervient après lu i..
Le compte administratif vite annoncé : Recettes 812 555 486 - dépenses 717 589 430.
Le FN explique ce qu'est un compte administratif et s'abstient lors du vote. Pas de discussion, la majorité ne s'exprimant que par son maire.

Avenir du Contrat ville :
Mme Estrosi présente les dossiers de subventions du Contat Ville et fait de la peine au FN lorsqu'elle annonce que le contrat ville se termine en 2006, mais que l'Etat réfléchit et se mobilise pour la continuation de la politique de la ville. Montant des subventions allouées aux associations contrat ville : 1 198 000 € alors que, nous précise-t-elle, le sport a bénéficié de 6 471 000, l'éducation de 4 millions, l'animation de 3 millions et la culture de 3 millions également.
Vote négatif du FN, qui conteste le fonds des subventions données aux associations, et il espère que la loi qu'il subit va changer (discours habituel).

Le maire s'ennuie : "Nous siégeons sans notre opposition, c'est désespérant parce que c'est pas ça le débat démocratique, là le dialogue est rapide (on peut parler de monologue) mais ce n'est pas sain et nous le regrettons, c'est pas comme ça qu'il faut gérer la ville".

La rigueur s'impose :
Le 19 juin 2005, il y aura des élections suite à l'annulation de celle de J .Hanot. Le maire met en garde "ce n'est pas à cause d'un écart de 19 voix ou d'une seule que l'on refait les élections, c'est à cause de la négligence des personnes. Pour cette élection et pour le référendum, il faudra avoir de la rigueur et former les personnes attachées aux élections".

Le balai animé :
Peyrat revient sur l'épisode du balai : "Mme Monticelli avec son balai ; je lis dans le code général des collectivités que le maire peut même expulser un Conseiller municipal qui pertube la séance. Le balai est il un élément perturbateur ? Est-ce un objet animé ? A-t-il une âme? On peut dire que le balai est animé et j'aurais donc ordonné l'expulsion de Mme Monticelli si elle avait conservé son balai qui, au demeurant, lui va si bien".

Un travail remarquable :
Le maire fait les questions et réponses, faute d'opposition;. "je voudrais dire, puisqu'il n'y a personne ici pour répondre et qui se croit détentrice du quartier des Diables bleus et de l'Est de la ville, que nous faisons à St Jean d'Angely un travail remarquable dont la presse se fait l'écho. Bien que l'université ne soit pas de notre compétence nous faisons des locaux administratifs, une cafétéria pour les étudiants, un parking pour eux, une bibliothèque, on prévoit aussi des logements.." Pas un mot sur la destruction des Diables bleus.

Les entrepôts :
Les ex-entrepôts des galeries Lafayette - projet de construction du complexe sportif Saint Roch.
Halle SPADA : projet de construction d'un double équipement culturel - auditorium de 1200 places et centre de nouvelles expressions.

Méga-mairie :
L'état donnera 40% pour la remise en état et la conservation de la façade et de la halle métallique de la gare du Sud, et le projet Fallocci modifié inclue désormais ces données. Le maire regrette que l'opposition qui a "voté oui puis non" - "soit absente et ait aussi démissionné du comité de pilotage de l'Ecole Nice Flore" - "on ne les verra plus dans les comités de pilotage et de toute façon, lorsqu'ils viennent, ils ne suivent pas ce qu'ils disent. La nouvelle idée de Mottard, c'est de faire la mairie sur le parking Sulzer. Ce terrain vaut de l'or, il faut en tirer parti en le négociant avec ceux qui ont de l'argent, le privé. Et puis on ne peut se permettre d'avoir des bureaux face à la mer comme Mouillot. Un hôtel 4-5 étoiles, c'est bien et le Prince Rainier me demandait à la mi-temps du match Nice-Monaco : combien avez vous d'hôtels de luxe ? Car eux, ils ont fait une digue sur leur port qui a coûté cher, mais qu'ils rentabilisent avec les bateaux de croisières, ce que nous n'avons pas pu faire ici à cause du débat public".

Pas de politique au Conseil :
"L'Asie se développe, ils sont de plus en plus nombreux et ont beaucoup de jeunes, l'Inde a 1 milliard d'habitants et passera dans 20 ans à 1,6 millard, la Chine 1 milliard et régressera car elle a une politique de limitation des naissances. Et l'expression " donne moi le pain je te donne des épices " se transforme en" donne moi de la soie je te donne des airbus". Mais l'idée que vous avez de la Constitution, c'est pas en termes de plus ou moins de libéralisme, ni plus ou moins de social, mais l'Europe c'est 450 millions d'habitants, et c'est en ces termes que l'on doit décider du oui ou du non. Je ne veux pas faire de la politique, je l'ai toujours dit dans cette enceinte".


La prison au Mont Macaron ?
Après avoir rappelé la vétusté de la prison actuelle, le maire rappelle que sans consultation "E. Guigou, Garde des sceaux de l'époque, avait décidé que la nouvelle prison serait implantée dans la Plaine du Var, ce n'est pas le meilleur endroit, il y a des riverains, des entreprises, un golfe miniature qui marche bien". Le maire souhaite trouver un autre endroit nonobstant l'avis du préfet. Il soumet une nouvelle proposition qui lui a été soufflée par le commissaire enquêteur qui, à part la plaine du var, ne voit qu'un endroit possible : Le Mont Macaron. "C'est un bel endroit, il y a là un panorama ébouriffant pour les détenus, personne ne rouspèterait car il n'y a personne autour, sauf qu'en bas il y a Tourrettes Levens et Levens, dirigées par des amis. Mais même s'ils n'étaient pas des amis, j'aurais demandé leur avis. J'ai écrit une lettre et j'attends la réponse. La seule difficulté sera l'Administration pénitentiaire qui verra là un éloignement du TGI peu acceptable". Il est proposé de réitérer la délibération et d'aller voir le Mont Macaron !! Affaire à suivre.

Leçon de vote :
Les élus ont voté pour désigner des représentants des commissions. Les candidats sont à désigner dans la majorité municipale et dans le FN . Au vu des résultats apportés par les fonctionnaires, le maire s'énerve quelque peu, "aucune voix pour la candidate FN, elle a du voter pour elle, ses collègues aussi, et certains d'entre vous aussi. Alors pour voter, il faut mettre une croix face à la case UMP, une dans la Case FN... on recommence le vote". Quelle belle leçon de démocratie!

Un note festive :
Dans l'attente du vote, le Colonnel G. Ducarne et Dédé Trucchi, deux adjoints, ont poussé la chansonnette dont je vous livre les paroles : "Non, vous n'aurez pas les Alpes-Maritimes, nous sommes Niçois, on mange des raviolis et de la poutine" (j'ai du oublier une phrase, alors si quelqu'un connaît cette chanson qui a beaucoup plu au FN, et aux si belles paroles, merci de compléter.


Sortez monsieur! :
Pendant que la majorité s'appliquait à voter correctement, Mme Peyrat est venue s'asseoir à la place du maire en couinant "c'est une femme qu'il faut à cette place" et, nous voyant photographier, nous faisait des gestes avec ses mains au dessus de la tête en ricassant. Ma voisine a répondu par les mêmes gestes. Peyrat a vu là un élément perturbateur qui rentrait sans doute sous le coup de l'article 2121-16 et s'est fâché "sortez monsieur" et comme ma voisine est une femme, elle n'a pas répondu. Lorsqu'elle a fait comprendre qu'elle était une femme, le maire avec mépris" ça ne se voit pas ". C'est vrai qu'on n'est pas obligé de ressembler à une greluche. La police a fait évacuer mon amie, mais pas Monique. Et Peyrat toujours méprisant : "Teresa Maffeis, votre AdN qui insulte et lance des injures, c'est pas grand chose". Le pas grand-chose qui a gagné quelques procès contre ce maire insultant. Rendez- vous le 30 juin au tribunal.

Drôles de supporters
Peu avant la reprise de la manifestation prévue à 11h30 un groupuscule de "petits musclés" est arrivé au Conseil. A la question, "mais que faites vous donc là, c'est super de s'intéresser à la vie de la cité" : il m'a été répondu "on est là pour s'occuper de la manifestation" sur un ton qui ne poussait pas à poursuivre la conversation .Et quelle ne fut ma surprise de voir ces jeunes" soucieux de l'ordre" s'installer avec les supporters du maire, les saluer chaleureusement comme
de bons vieux amis.
La directrice du cabinet du Préfet avait entendu dire que des "hordes" de gens seraient descendues de l'Ariane pour soutenir la manifestation des opposants d'où le déploiement exagéré des forces de police, mauvaise info car tout s'est bien déroulé.
Et cette "bande ", voyant qu'il n'y avait aucun espace possible d'intervention car tout se passait bien est repartie.

Peyrat reconnaissant : Le maire avant de déclarer la fin du conseil invite toute son équipe et les amis qui l'ont soutenu à partager un repas avec lui à sa permanence.

Prochain conseil municipal vendredi 8 juillet

Toutes ces notes peuvent être reproduites sans limites, mais il serait bon que vous en indiquiez la provenance. Photos et dessins pour illustrer cet article sont les bienvenus. Merci!

17/05 Et toujours la haine !!!!

Après l'arrestation de 3 Identitaires à Nice suite aux événements du 30 avril (voir ci dessous),.P Vardon porte parole du mouvement avait annoncé" l'arrêt face aux abus de pouvoir républicains, mais prenant acte des forces politiques, judiciaires et désormais médiatiques déchaînées contre, la suspension immédiate de toute activité militante de la part des JI jusqu’à la réunion de leur Bureau national.Les trois ont été libérés le 12 mai, les menaces et désirs de vengeance ont repris de plus belle sur leur site :.

Frank est désigné : voilà ce que l'on peut lire sur leur site "L’info interactive à Nice : Depuis le 14 mars, le site www.info-nice.com en est à son sixième article sur notre mouvement. Tous signés de la talentueuse plume de Franck Viano.Plume rougeoyante pourrait-on aussi dire, tant ces articles sentent bon la logorrhée gauchisante sous couvert de rébellion autorisée. Pourtant celui-ci dans sa petite présentation déclare ne pas aimer « la critique facile », mais il est vrai que son esprit de résistance le pousse aussi à ne pas aimer « le racisme et l’exclusion ». Dur dilemme Franckie... Vite résolu
manifestement, puisque par exemple il conclue son article portant sur la tenue de notre meeting le samedi 30 avril à Nice par la phrase suivante : « A quand le congrès des nostalgiques du III° Reich à Nice ? ». Quel talent, quel talent Franckie !Remerciant celui-ci de son intérêt pour nos activités nous ne pouvons que soutenir sa louable initiative d’information interactive en vous demandant de commenter ses fabuleux articles" :
Vous pouvez bien entendu le féliciter directement, et amicalement comme à l’accoutumée :http://www.info-nice.com/auteur5.html
Et ils donnent le numéro de téléphone personnel de Frank qui a reçu des appels assez haineux.

Sud Solidaires et ADN( Que les J.I appellent depuis : Association pour la Délation à Nice) ont réclamé la dissolution de ce mouvement au ministre de l'Intérieur et attendent toujours la réponse. Votre contribution

11/05/5 S.O.S. AMIANTE à Nice.

COMMUNIQUE

SOS Amiante 06 déposera ce vendredi 13 mai, les 100 premières plaintes récoltées pour “mise en danger de la vie d’autrui” dans l’affaire des démolitions des 13 bâtiments des casernes Saint Jean d’Angély sans désamiantage complet.

Un point de presse aura lieu à 11h00 devant le Palais de Justice de NICE. Seront présents, outre moi-même, M. Patrice MIRAN co-fondateur de SOS Amiante 06, Simone MONTICELLI et Jean-François KNECHT, conseillers municipaux, Henri BOSIO Président du Comité de Défense des Quartiers Riquier, Risso, Barla, République.
M. Christian RAZEAU, Président de Nice-Quartier et M. Jacques VICTOR Conseiller Général du Canton ne pourront être là, mais nous assurent toujours de leur soutien.

Initialement SOS Amiante 06 disait que 2 bâtiments détruits en décembre n’avaient pas bénéficié d’inspection amiante pour une démolition. Aujourd’hui nous disposons des éléments qui montrent que c’est au moins 11 bâtiments (sur les 13 démolis) qui n’ont pas bénéficié d’inspection amiante pour une démolition. Malgré le caractère très partiel des inspections qui ont été faites (notamment lors de la cession de certains bâtiments), ce sont de grosses quantités d’amiante qui ont été trouvées sur le site dans au moins 8 bâtiments.

L’un de ces bâtiments appelé “la Brèche” a été démoli sans être désamianté, en recouvrant le quartier d’une fine poussière pendant plusieurs jours, alors que la Ville de NICE savait depuis février 2004 qu’il contenait de l’amiante. La Ville de NICE ne nie plus aujourd’hui la présence d’amiante dans le bâtiment de “la Brèche”. Toutefois, selon les propos de M. Jacques PEYRAT lors du Conseil Municipal du 4 mars 2005, ce bâtiment a été démoli sans désamiantage car : « A un moment donné, il y a eu des matériaux amiantifères, quelques temps après, quelques jours après, ils n’y sont plus. Ca ne s’envole pas comme ça des matériaux amiantifères. Donc quelqu’un les avait mis et quelqu’un les a enlevés. »Outre que la thèse du Maire de NICE est littéralement incroyable, SOS Amiante 06 dispose depuis une semaine, de photos qui démontrent que la thèse de la Ville de NICE est fausse. Celles-ci seront présentées lors de ce point de presse.

SOS Amiante 06 avec le soutien des associations Nice-Quartier, Comité de Défense des Quartiers Riquier, Risso, Barla, République
Pour en savoir plus: http://sosamiante06.free.fr
Nous contacter: michel_abada@hotmail.com Tél : 04 93 56 26 58

20/04 Extrême droite en meeting à Nice

Sur les murs de la ville des affiches Nissa Rebela avec l’image de Catherine Ségurane.
Les jeunesses identitaires appellent à leur meeting à Nice sans donner de lieu mais un téléphone et un mail.
Les intervenants : de tristes personnages connus à Nice pour leurs multiples agressions contre les militants antifascistes et leurs incitations à la haine.
Les thèmes abordés : « Mon identité : ma liberté », « Resistenza nizzarda », et, par un paysan qui se revendique Occitan, « Les pieds dans ma terre ».
Une librairie au port diffuse leur presse, tracts et annonces de concerts, et d’autres lieux de rencontres semblent se multiplier.
Le mouvement Unité Radicale avait été interdit suite à la tentative d’assassinat de Brunerie contre Jacques Chirac, mais a simplement changé de nom et continue à faire sa propagande sur le net et les murs de notre ville.
Le Ministre de l'intérieur avait annoncé qu'il ferait dissoudre tous ces mouvements, qu'en est-il vraiment ? Des meetings de ce genre se multiplient dans d'autres villes en toute impunité .

Dans un mail les Jeunesses identitaires nous informent que la réunion aura lieu à la Maison des associations Place Garibaldi. Les identitaires avaient effectivement formulé une demande de réservation de la salle le 17 mars, et qu'après vérification -usuelle - des statuts et des objets de la réunion des J.I. , la salle leur a été refusée le 11 avril au motif que leur réunion avait un objet politique.
ce meeting aura lieu car les JI ne cessent d'afficher dans la ville et distribuent dans Facs et lycées.

vos réactions

02/12/2004 Destruction des Diables bleus : désamiantage ?

Le maire informe que le désamiantage sur le site de St Jean d’Angely a bien été effectué : « C’est au cédant des bâtiments qu’appartient de faire le désamiantage, c'est-à-dire le ministre de la défense. Mais pour avoir plus d’assurance, les services de la mairie ont procédé à des diagnostics supplémentaires et M. Degaine, chargé du contrôle, a éprouvé de grosses difficultés suite à la mauvaise volonté des occupants, aux menaces et injures. Il y avait de l’amiante dans un seul endroit, le petit Théâtre qui a été désamianté lors de la démolition. Et dans les procès qu’ils nous ont intentés, il était fait état de l’amiante et nous les avons tous gagnés. Quant à la poussière dont se plaignent les riverains, on ne peut faire autrement lorsque l’on démolit de si grands bâtiments, on a du apporter des camions pompes pour atténuer. Toutes les précautions ont été prises dans un climat plus ou moins délétère que je pense que si l’on avait trouvé une petite quantité d’amiante, quelqu’un l’y ait mis.
Et maintenant, la société de démolition nous demande des honoraires supplémentaires, à cause des retards dus à la présence des résidents qui se sont maintenus sur les lieux et qui ont laissé des déchets en partant. Après vous me direz que le coût du TRAM a augmenté ! »