Les viviers Bretons

 

En quittant le bourg de Plouguerneau direction Porz Guenn. Un peu avant d’arriver à Porz Guenn, sur votre gauche, avec une vue dégagée sur le phare de l’île Vierge. Ici on n’hésite pas à filer des recettes et causer des produits. Les araignées de fin avril étaient pleines. (...), un bon moyen de déguster un plateau de fruits de mer à emporter.

L'île Stagadon


A découvrir en kayak par exemple...
Située à l’embouchure de l’Aber Wrac’h, Stagadon est la plus occidentale des îles de l’archipel de Lilia, sur la commune de Plouguerneau. En breton, son nom est "Enez Stagadenn", qui signifie l’île reliée au continent.

Pour vous y rendre, il y a des professionnels qui vendent des places à bord, comme les Vedettes des Abers à Plouguerneau. Mais vous pouvez aussi vous y rendre en kayak, formule qui vaut plus le détour pour les amateurs de "rame".

Stagadon est une petite île, d’environ 4 hectares. Sa forme allongée, d’orientation Nord-Sud, lui permet d’avoir une côte sauvage, face au large, et une plage de sable fin, face au continent. Stagadon est considérée comme l’une des plus belles du pays des Abers.

L’île Stagadon vue du haut du phare de l’île Vierge, au mois d’avril..., je vous assure, ça vaut le détour.

Les vedettes de l'Aber

Elles sont incontournables si vous voulez visiter le phare de l’île Vierge, l’un des 4 derniers phares en France à être encore gardienné. Les Vedettes des Abers proposent, d’avril à octobre, d’embarquer à bord des passagers pour découvrir le littoral du pays des Abers. (...)

La maison du boulanger à Lannilisl

 

 

La boulangerie de Michel Izart vous prépare des pains comme autrefois cuits au feu de bois. La Maison du Boulanger propose de bons pains bio au levain naturel et à la farine de meule de même qu’une large gamme de pains aux farines de blé noir, seigle, épeautre, kamut (ancienne céréale égyptienne)…

Spécialités de La Maison du Boulanger : d’exquis kouign-amann, le pain des Abers élaboré à base de farines issues de l’agriculture biologique (seigle, sarrasin et froment).

La boulangerie pâtisserie La Maison du Boulanger est ouverte tous les jours sauf le jeudi, de 6h30 à 13h30 et de 15h à 19h.

Les produits de la Maison du Boulanger sont aussi en vente aux halles Saint-Louis et Saint-Martin à Brest et à Roscoff.

Ballade entre l'île vierge et l'île Wrac'h, au départ de notre maison

 

Vous pouvez garer votre véhicule à la pointe de Kastell Ach’, face à l’île Vierge, à Lilia - Plouguerneau. C’est ici que nous vous invitons à faire une balade d’environ 2 heures (en marchant tranquillement).

Juste au large, à un mille des côtes, l’île Vierge et ses deux phares, l’ancien (1845) et le "nouveau" (1902). A cet endroit étroit, la légende a fait son oeuvre. Et quelle légende ! Plouguerneau a aussi sa cité engloutie, mais il ne s’agit pas d’Ys, sa soeur de Cornouaille. Voici brièvement la légende de Tolente.

Tolente passe pour avoir été une ville opulente et riche, avec un port prestigieux. Tant de luxe finit par engendrer de la débauche chez les habitants de la cité, si bien qu’un homme d’église s’en mêla. Saint Pol-Aurélien décapita un jour un dragon, symbole de cette dégénérescence. Mais le geste du saint ne suffit pas, et les villageois refusèrent de se soumettre. Dieu frappa alors un grand coup : la mer se souleva et engloutit la ville toute entière. Adieu, Tolente !

Tolente apparait aussi dans la légende du pont du diable. C’est entre l’île Vierge et Lilia, sur la grève, que le diable aurait pris les blocs de pierre pour construire le pont du diable, pour franchir l’Aber Wrac’h.

Tolente, c’est également une cité qui aurait été détruite vers 875 par les Normands. Elle aurait été la capitale de la Domnonée. Le roi Judicaël lui-même y serait venu plusieurs fois à la fin du VIIe siècle (selon la chronique d’Alain Bouchard).

Laissez la légende de Tolente et le phare de côté, et longez la côte vers la plage de Kervenny. Vous passez devant le port de Lilia et ses quelques bateaux de pêche. Quelques mètres plus loin, une sorte de menhir se dresse sur votre droite. Et bien non, ce n’est pas un menhir, mais une sculpture de granit intitulée "Empreinte", de E. Théret.

Après la plage, continuez la balade sur le sentier côtier, face aux nombreux îlots au large de Lilia. A un moment, vous allez passer, probablement sans vous en rendre compte, à côté de "L’oeil du cyclope". C’est le nom donné à la sculpture monumentale en granit réalisée à G. Rammel, et qui se situe à Beg Ar Rest, la Pointe du Rest. Cette sculpture se trouve à l’extrémité de l’île Wrac’h, que vous apercevez devant vous, avec son petit phare blanc et rouge et sa maison accolée. Vous êtes sur la partie la plus sauvage de la balade. Profitez en.

Passez la petite plage de Saint-Cava (en forme de demie-lune) et poursuivez sur le sentier jusqu’à la pointe de Beg ar Roz. Face à cette pointe se trouve Enez Terch, l’île dite "aux Américains", qui s’en servirent comme base pour les hydravions lors de la première guerre mondiale.

Ici, deux options : soit vous revenez sur vos pas, via la côte, jusqu’au point de départ. Soit vous coupez par le bourg de Lilia, en bifurquant au port de Keridaouen, accessible après cette pointe. Suivez ensuite la direction de Kergoz, puis Stread ar Lec’h jusqu’à croiser la D71. Tournez à droite après l’église, et suivez la direction du port de Lostrouc’h. De là, vous pouvez rejoindre le GR 34 et vous surprendrez le phare de l’île Vierge de l’autre côté... Et c’est Victor Hugo en personne qui vous accueille... Ou plutôt sa sculpture monumentale, oeuvre de l’artiste Coutelle.

On espère que la balade vous plaira autant qu’à nous ;-)

 


Le Phare de l'île vierge

 

Le grand phare de l’île Vierge a été construit de 1897 à 1902, en granit et kersantite, pour suppléer son prédécesseur (le petit phare toujours debout). Il est sur un îlot à 1,5 km de la côte. Haut de 82,50 m, il est le phare le plus haut de France. Par temps clair, le panorama y est exceptionnel, et s’étend de l’île d’Ouessant à l’île de Batz, en offrant une vue imprenable sur les abers. Bon, d’accord, ça fait tout de même plus de 300 marches. Mais ça vaut le coup.

La tour cylindrique est habillée à l’intérieur d’un manteau d’opaline (parait-il qu’il y a 12500 plaques d’opalines, cette pierre fine à reflets irisés). L’opaline protège ainsi les parois de la poussière et l’humidité, comme au phare d’Eckmühl, à Penmarch. La portée du phare est de 52 kilomètres. Ses feux brillent d’un éclat blanc toutes les 5 secondes. Le phare a été électrifié en 1956.Petit bonus pour les amateurs : le phare se visite. Les vedettes des Abers proposent un combiné de billet bateau + visite du phare. Que ceux qui ont le mal de mer se rassurent, la traversée en bateau est très courte.

Espaces naturels et randonnées à découvrir

Sur la commune de Brignogan : La plage du petit nice, réservé aux connaisseurs

Sur la commune de Kerlouan :Dunes de Meneham et village de pêcheurs

Sur la Commune de Guisseny : Marais de Curnic, zone humide littorale

Lannilis-Landéda-Plouguerneau : Zone littorale de l'Aber-Wrac'h




La crêperie du Lizen à Plouguerneau

Crêperie de charme en pierre avec une cheminée comme on en fait plus, carte écrite à la plume sur des cahiers d'écolier. Les crêpes sont excellentes.

 

 

Les huîtres de Prat-ar-Coum, à Lannilis, c’est une affaire de famille. Les premiers parcs ont été créés en 1898 par l’arrière grand-père d’Yvon Madec, l’actuel propriétaire du parc de 90 ha réparti entre les Abers, la rade de Brest et la baie de Morlaix. L’ostréiculteur s’est entouré d’une solide équipe, dont son épouse et ses deux filles, Caroline et Virginie.

Vers 3 ou 4 ans, les huîtres de l’ensemble des parc sont toutes affinées dans les Abers, où elles profitent de l’alternance des marées, du mélange subtil d’eau douce, d’eau de mer, d’algues et de laminaires riches en iode. C’est ce cocktail unique, qui donne aux huîtres de Prat-ar-Coum leur saveur singulière, avec un goût de noisette, une identité puissante, longue en bouche.

Une huître présente sur les meilleures tables

Médaillées d’or au concours agricole de Paris, ces huîtres creuses ou plates figurent à la carte de grands chef tels que Guy Savoy, Jacques le Divellec, Pierre Gagnaire, Pascal Barbot ou Marc Meneau. Elles s’exportent également dans de grands restaurants d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient.